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Le Tour la Nuit et le Tour de l’Île auront lieu cette fin de semaine à Montréal

Des milliers de cyclistes vont participer au Tour la Nuit, vendredi soir à Montréal.

Des milliers de cyclistes vont participer au Tour la Nuit, vendredi soir à Montréal. (Archives La Presse)

Les cyclistes seront à l’honneur à Montréal ce week-end. Ils seront des milliers à participer au Tour la Nuit, vendredi, et au Tour de l’Île, dimanche, pour lancer officiellement la saison du vélo. Les automobilistes devront quant à eux prévoir leurs déplacements dans le nord de la ville.

«Le Festival Go Vélo, c’est vraiment une fête où le vélo est à l’avant-plan», affirme d’emblée Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec, qui organise le festival.

Le Tour la Nuit est «vraiment un party», poursuit M. Rheault. L’événement se déroulera à partir de 20h vendredi. Les cyclistes seront invités à pédaler 24 kilomètres dans des rues fermées à la circulation pour l’occasion, vêtus de leurs plus beaux accessoires lumineux.

«Il y a un sentiment de bonheur de pouvoir rouler dans la ville sans interactions avec les voitures. Il y a vraiment un sentiment de sécurité, de liberté. Il y a un côté hyper paisible à l’idée de juste pouvoir découvrir la ville», évoque M. Rheault.

Le parcours du Tour la Nuit débutera au parc Maisonneuve à l’angle du boulevard Rosemont. Les cyclistes traverseront les arrondissements de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Saint-Michel, de Montréal-Nord et de Saint-Léonard.

Les parcours du Festival Go Vélo s’amorçaient autrefois au parc La Fontaine, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. L’organisation a choisi de déplacer l’événement cette année en raison de la forte circulation automobile aux abords du pont Jacques-Cartier, causée par les travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Vélo Québec s’attend à ce que près de 20 000 personnes participent au Tour la Nuit, et que près de 18 000 prennent part au Tour de l’Île.

Le 38 Tour de l’Île de Montréal se tiendra pour sa part le dimanche 4 juin. L’événement emblématique propose aux cyclistes de parcourir 47 kilomètres dans les rues de la métropole, qui seront inaccessibles aux automobilistes. Le départ de cette activité se déroulera aussi au parc Maisonneuve, et sera effectué sur le coup de 9h15.

Les participants au Tour de l’Île traverseront sept arrondissements de Montréal : Rosemont-La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard.

Pour les plus sportifs, des parcours alternatifs de 53, 75 ou 99 kilomètres seront proposés. Toutefois, ces trajets comporteront des rues ouvertes à la circulation automobile. Il n’y aura pas de départ officiel pour ces parcours «découverte», et les cyclistes les amorceront à leur rythme à partir de 7h.

«C’est une fête oui, mais ça permet aux gens d’expérimenter la ville d’un point de vue différent, puis parfois de se dépasser», affirme le président de Vélo Québec.Les deux activités se termineront également au parc Maisonneuve. Des DJ, des jeux gonflables et d’autres activités animeront petits et grands.«Il y aura le retour de la grande roue, qu’on avait laissée de côté durant la pandémie. Ça va vraiment être un site festif», promet M. Rheault.

Les cyclistes qui souhaitent participer à ces événements peuvent toujours s’inscrire sur le site web de Vélo Québec, ou bien compléter leur inscription sur place le jour même. Les enfants de 12 ans et moins peuvent participer à l’événement gratuitement.

Entraves pour les automobilistes

Les automobilistes devront prévoir leurs déplacements s’ils comptent circuler dans le nord de l’île de Montréal, vendredi soir ou dimanche. Vélo Québec invite les citoyens à consulter la carte du trajet des cyclistes, ou à utiliser l’application Waze, où le parcours des cyclistes sera indiqué.

Lors des deux événements, l’autoroute 40 et la rue Sherbrooke seront ouvertes à la circulation automobile, de même que le boulevard Saint-Michel, l’autoroute 25 et l’autoroute 15.«Il y a vraiment des options pour pouvoir bouger, il suffit d’un peu mieux se préparer», déclare M. Rheault.

Société Montréal se prépare pour le Tour la Nuit et le Tour de l’Île

Montréal se prépare pour le tour la nuit et le tour de l’île.

Vélo Québec s’attend à ce que près de 20 000 personnes participent au Tour la Nuit, et que près de 18 000 prennent part au Tour de l’Île.

Les cyclistes seront à l’honneur à Montréal ce week-end. Ils seront des milliers à participer au Tour la Nuit, vendredi, et au Tour de l’Île, dimanche, pour lancer officiellement la saison du vélo. Les automobilistes devront quant à eux prévoir leurs déplacements dans le nord de la ville.

« Le Festival Go Vélo, c’est vraiment une fête où le vélo est à l’avant-plan », affirme d’emblée Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec, qui organise le festival.

Le Tour la Nuit est « vraiment un party », poursuit M. Rheault. L’événement se déroulera à partir de 20 h vendredi. Les cyclistes seront invités à pédaler 24 kilomètres dans des rues fermées à la circulation pour l’occasion, vêtus de leurs plus beaux accessoires lumineux.

« Il y a un sentiment de bonheur de pouvoir rouler dans la ville sans interactions avec les voitures. Il y a vraiment un sentiment de sécurité, de liberté. Il y a un côté hyperpaisible à l’idée de juste pouvoir découvrir la ville », évoque M. Rheault.

Le parcours du Tour la Nuit débutera au parc Maisonneuve à l’angle du boulevard Rosemont. Les cyclistes traverseront les arrondissements de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Saint-Michel, de Montréal-Nord et de Saint-Léonard.

Les parcours du Festival Go Vélo s’amorçaient autrefois au parc La Fontaine, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. L’organisation a choisi de déplacer l’événement cette année en raison de la forte circulation automobile aux abords du pont Jacques-Cartier, causée par les travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Vélo Québec s’attend à ce que près de 20 000 personnes participent au Tour la Nuit, et que près de 18 000 prennent part au Tour de l’Île.

Un Tour de l’Île qui traverse sept arrondissements

Le 38 e  Tour de l’Île de Montréal se tiendra pour sa part le dimanche 4 juin. L’événement emblématique propose aux cyclistes de parcourir 47 kilomètres dans les rues de la métropole, qui seront inaccessibles aux automobilistes. Le départ de cette activité se déroulera aussi au parc Maisonneuve, et sera effectué sur le coup de 9 h 15.

Les participants au Tour de l’Île traverseront sept arrondissements de Montréal : Rosemont–La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard.

Pour les plus sportifs, des parcours alternatifs de 53, 75 ou 99 kilomètres seront proposés. Toutefois, ces trajets comporteront des rues ouvertes à la circulation automobile. Il n’y aura pas de départ officiel pour ces parcours « découverte », et les cyclistes les amorceront à leur rythme à partir de 7 h.

« C’est une fête oui, mais ça permet aux gens d’expérimenter la ville d’un point de vue différent, puis parfois de se dépasser », affirme le président de Vélo Québec.

Les deux activités se termineront également au parc Maisonneuve. Des DJ, des jeux gonflables et d’autres activités animeront petits et grands.

« Il y aura le retour de la grande roue, qu’on avait laissée de côté durant la pandémie. Ça va vraiment être un site festif », promet M. Rheault.

Les cyclistes qui souhaitent participer à ces événements peuvent toujours s’inscrire sur le site web de Vélo Québec, ou bien compléter leur inscription sur place le jour même. Les enfants de 12 ans et moins peuvent participer à l’événement gratuitement.

Entraves pour les automobilistes

Les automobilistes devront prévoir leurs déplacements s’ils comptent circuler dans le nord de l’île de Montréal, vendredi soir ou dimanche. Vélo Québec invite les citoyens à consulter la carte du trajet des cyclistes, ou à utiliser l’application Waze, où le parcours des cyclistes sera indiqué.

Lors des deux événements, l’autoroute 40 et la rue Sherbrooke seront ouvertes à la circulation automobile, de même que le boulevard Saint-Michel, l’autoroute 25 et l’autoroute 15.

« Il y a vraiment des options pour pouvoir bouger, il suffit d’un peu mieux se préparer », déclare M. Rheault.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse canadienne pour les nouvelles.

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9 Mai 2024 10 °C

Voici les rues fermées pour le Tour de l’Île et le Tour la Nuit

Départ du Tour de l'Île de Montréal

Mateo Gaurrand-Paradot

Cette fin de semaine, c’est le festival Go Vélo MTL, et ce sera l’occasion pour les cyclistes de prendre part au Tour la Nuit, vendredi soir, ou au Tour de l’Île, dimanche. Les participants à vélo auront la totalité de la chaussée pour eux, et un certain nombre de rues seront donc fermées. Découvrez lesquelles avec ces cartes.

Le vendredi 2 juin, entre 17h et minuit, des axes seront bloqués pour le Tour la Nuit dans Rosemont, Saint-Léonard et Montréal-Nord. La boucle empruntée par les participants passe, entre autres, par les rues Viau et Beaubien ainsi que par les boulevards Langelier, Gouin et Provencher. Voici la carte de toutes les rues fermées, avec les horaires.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Le dimanche 4 juin, ce sera au tour des cyclistes de jour d’enfourcher leur vélo et de pédaler à travers les quartiers de la métropole. Il y aura des impacts sur la circulation dans Rosemont–La Petite-Patrie, Saint-Léonard, Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord, Ahuntsic, Villeray et Parc-Extension.

Parmi les grands axes bloqués par le Tour de l’Île, on compte les boulevards Provencher, Lavoisier, Gouin, De l’Acadie et Rosemont ainsi que la rue Viau. Voici la totalité des routes fermées et les horaires de fermeture.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Pour les automobilistes qui devront circuler lors des deux événements, Vélo Québec a collaboré avec l’application Waze, permettant aux usagers de celle-ci de voir les fermetures en temps réel. De plus, une ligne téléphonique Info-circulation est déployée mercredi et jeudi de 9h à 17h, vendredi de 12h à 23h, samedi de 9h à 17h, et dimanche de 7h à 15h. Les numéros de téléphone sont les suivants: 514 521-8356, poste 380 ou 1 800 567-8356, poste 380.

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Tour de l’île : plus de 36 000 cyclistes attendus durant la fin de semaine

L’année dernière, 18 000 cyclistes ont parcouru le tracé nocturne et 19 000 ont roulé sous le soleil le dimanche. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Les rues de Montréal seront prises d’assaut en fin de semaine par les milliers de cyclistes qui participent au Festival Go vélo Montréal. Il est conseillé de prévoir ses déplacements, puisque plus de 36 000 personnes sont inscrites à cette grande fête du vélo.

C’est important et essentiel de prendre cinq minutes pour planifier son trajet , souligne le PDG de Vélo Québec, Jean-François Rheault.

Les heures précises de fermeture de chaque rue sont disponibles en ligne ici   (Nouvelle fenêtre) .

Pour plusieurs personnes participantes, il s’agit d’une expérience unique dans les rues de la métropole, car elles n’ont pas nécessairement la confiance et les habiletés nécessaires pour le faire en partageant la route avec des voitures, note M. Rheault.

L’année dernière , 18 000 cyclistes ont parcouru le tracé nocturne et 19 000 ont roulé sous le soleil le dimanche.

Cette année, les organisateurs ont décidé d’éviter le secteur du pont Jacques-Cartier, en raison du trafic déjà alimenté par les travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Le départ de la fête du vélo sera donné le vendredi 2 juin à 20 h, avec le 24 e  Tour la nuit.

Les plus de 19 000 cyclistes inscrits ont rendez-vous au parc Maisonneuve, à l’angle du boulevard Rosemont et de la 26 e  Avenue, pour découvrir les rues de la métropole sans voiture. Les participants seront de retour au point de départ entre 21 h et minuit.

Le trajet de l’événement sillonne les rues des arrondissements Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Montréal-Nord, Anjou et Saint-Léonard.

Les cyclistes qui prennent part au 38 e  Tour de l’île de Montréal, dimanche, ont le choix entre deux itinéraires. Déjà plus de 17 000 personnes ont confirmé leur présence.

Le parcours régulier : un circuit de 47 km, sans auto, dans les rues de sept arrondissements (Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard).

Le départ est donné à 9 h 15 au parc Maisonneuve, à l’angle du boulevard Rosemont et de la 26 e  Avenue.

Le parcours découverte : un circuit balisé de 53, 75 ou 99 km, au choix, dans des rues ouvertes aux autos, sauf pour les 16 derniers kilomètres qui se feront aux côtés des participants du parcours régulier.

Les événements sportifs du genre sont de belles occasions de repousser ses limites et de tenter de nouvelles expériences, ajoute le PDG de Vélo Québec.

Mesures de sécurité et accès aux rues

Piétons et cyclistes pourront traverser le parcours à tout moment, mais les voitures seront restreintes dans leurs déplacements. Plusieurs bénévoles, cadets et policiers seront positionnés aux intersections des rues barrées pour orienter les automobilistes.

L’organisme s'est aussi associé à l'application Waze pour fournir des informations en temps réel sur l'état de la circulation.

D'autres mesures sont prévues pour assurer l’accès aux établissements de santé situés à proximité du parcours. Le Réseau de la santé et des services sociaux de Montréal recommande de s’informer auprès de l’établissement ou de contacter Info-Santé (811) ou les services d’urgence (911) si la situation l’impose.

L’organisation de l’événement cycliste invite les personnes qui auraient besoin d’un coup de main pour prévoir leurs déplacements à les contacter par courriel à [email protected] ainsi qu’aux numéros suivants : 514 521-8356, poste 8, ou 1 800 567-8356, poste 8.

La ligne téléphonique sera accessible le vendredi 2 juin, de midi à 23 h, le samedi 3 juin, de 9 h à 17 h, et le dimanche 4 juin, de 7 h à 15 h.

Il est toujours possible de s’inscrire en ligne   (Nouvelle fenêtre) avant l’événement ou sur place le jour même. L'événement est gratuit pour les 12 ans et moins, et coûte 10 $ pour les 13 à 17 ans.

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Tour de l’Île de Montréal 2023

Organisé par Vélo Québec dans le cadre du Festival Go vélo Montréal, le Tour de l’Île c’est le grand événement annuel au cours duquel des milliers de cyclistes se réunissent pour pédaler dans les rues de Montréal. Une balade à vélo agréable et sécuritaire dans des rues sans autos, une découverte des quartiers de la ville à un rythme différent et des points de vue étonnants.

Au programme

  • Un parcours régulier de 45 km, sans autos, dans les rues de 7 arrondissements de Montréal : Rosemont-La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard.
  • Un parcours découverte avec 2 choix de circuit entre 55 et 100 km

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Le Tour de l'Île est ce week-end et plus de 80 tronçons de rues vont fermer à Montréal

Ça va être difficile de circuler! 😳

Le Tour de l'Île.

Le Tour de l'Île.

Si tu aimes pédaler, tu pourrais participer à l' édition 2022 du festival Go vélo Montréal qui fait son grand retour ce week-end. En effet, deux événements vont avoir lieu, le Tour la Nuit est prévu ce vendredi 3 juin, et le Tour de l'Île ce dimanche 5 juin. Le moins que l'on puisse dire c'est que la circulation s'annonce difficile dans la métropole, car ce sont plus de 80 tronçons de rues qui vont fermer pour laisser place à cet événement d'envergure.

« J’ai tellement hâte de vous retrouver à vélo! J’imagine la joie que ce sera de pouvoir enfin se retrouver par milliers, de célébrer l’arrivée de la belle saison et de la chaleur, et de pouvoir faire tout cela à vélo, au rythme du vélo, dans une belle fête en mouvement! J’ai tellement hâte de vous revoir! » a déclaré Émile Bilodeau , auteur-compositeur-interprète et porte-parole du Festival Go vélo Montréal.

Une chose est sûre, c'est qu'avec tout ce monde qui vont prendre d'assaut les rues de la métropole, tu ferais mieux de planifier tes déplacements... Ou de t'inscrire toi-même !

La 23e édition du Tour la Nuit

Ce vendredi 3 juin, les cyclistes pourront emprunter un parcours de 22 kilomètres qui traversera le Plateau Mont-Royal, Rosemont–La-Petite-Patrie, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie.

Voici les tronçons qui seront fermés ce vendredi soir pour les 23e Tour la nuit à Montréal :

  • Rue de la Roche entre Rachel Est et Marie-Anne de 19 h 30 à 23 h.
  • Rue Marie-Anne entre de Brébeuf et Drolet de 19 h 30 à 23 h.
  • Rue Drolet entre Marie-Anne et Villeneuve Est de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Rue Villeneuve Est entre Drolet et Saint-Laurent de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Boulevard Saint-Laurent entre Villeneuve Est et Bellechasse de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Rue Bellechasse entre Saint-Laurent et Henri-Julien de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Henri-Julien entre Bellechasse et Des Carrières de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Des Carrières entre Henri-Julien et Boyer de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Boyer entre Des Carrières et Rosemont de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Rosemont entre Boyer et Chambord de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Chambord entre Rosemont et Des Carrières de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Des Carrières entre Chambord et Fullum de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Fullum entre Des Carrières et Dandurand de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Rue Dandurand entre Fullum et Charlemagne de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Rue Charlemagne entre Dandurand et Rosemont de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Rosemont (piste sud) entre Charlemagne et Viau de 19 h 30 à 23 h 59.
  • Viau (piste ouest) entre Rosemont et Sherbrooke de 19 h 30 à 23 h 59.
  • Sherbrooke (piste nord) entre Viau et l'entrée parc Maisonneuve de 19 h 30 à 23 h 59.
  • Stationnement parc Maisonneuve de 19 h 30 à 23 h 59.
  • Rue Pierre-de-Coubertin entre Bennett et Létourneux de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Rue Létourneux entre Pierre-de-Coubertin et Lafontaine de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Rue La Fontaine entre Létourneux et Davidson de 19 h 30 à 23 h 15.
  • Rue Davidson entre La Fontaine et Adam de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Adam entre Davidson et Moreau de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Moreau entre Adam et Ste-Catherine de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue Ste-Catherine entre Moreau et De Lorimier de 19 h 30 à 23 h 30.
  • Rue De Lorimier entre Ste-Catherine et René-Lévesque de 19 h 30 à 23 h 30.
  • René-Lévesque (piste nord) entre De Lorimier et Berri de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Rue Berri entre René-Lévesque et Cherrier de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Rue Cherrier entre Berri et Parc-La Fontaine de 19 h 30 à 23 h 45.
  • Parc Lafontaine entre la rue Cherrier Rachel Est de 19 h 30 à 23 h 59.

La 37e édition du Tour de l’Île de Montréal

  • Rue de la Roche entre Rachel et Marie-Anne de 8 h 45 à 14 h 30.
  • Rue Marie-Anne entre de Brébeuf et Henri-Julien de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Henri-Julien entre Marie-Anne et Villeneuve de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Villeneuve entre Henri-Julien et St-Laurent de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Boulevard St-Laurent entre Villeneuve et Beaubien Ouest de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Beaubien entre St-Laurent et Durocher de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Thérèse-Lavoie-Roux entre Durocher et Ch. Bates de 8 h 45 à 15 h.
  • Ch. Bates entre Thérèse-Lavoie-Roux et Av. Pratt de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Av. Pratt entre Ch. Bates et Av. du Manoir de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Av. du Manoir entre Av. Pratt et Av. de Vimy de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Av. de Vimy entre Av. du Manoir et Barclay de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Barclay entre Av. de Vimy et Plamondon de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Plamondon entre Barclay et McLynn de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue McLynn entre Plamondon et Dupuis de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue Dupuis entre McLynn et Earnscliffe de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue Earnscliffe entre Dupuis et Ch. de la Côte-St-Luc de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Terrebonne entre Ch. de la Côte-St-Luc et Girouard de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Girouard entre Terrebonne et Notre-Dame-de-Grâce de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Notre-Dame-de-Grâce entre Girouard et Northcliffe de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Northcliffe entre Notre-Dame-de-Grâce et Sherbrooke de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Sherbrooke entre Northcliffe et Claremont de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Claremont entre Sherbrooke et De Maisonneuve de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Ste-Catherine entre Maisonneuve et Ch. Glen / Lansdowne de 8 h 45 à 15 h.
  • Ch. Glen / Courcelle entre Ste-Catherine et St-Jacques de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue St-Jacques entre Courcelle et Ste-Marguerite de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Ste-Marguerite entre St-Jacques et Notre-Dame de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Notre-Dame entre Ste-Marguerite et St-Rémi de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue St-Rémi entre Notre-Dame et Cabot de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Cabot entre St-Rémi et Hadley de 8 h 45 à 15 h.
  • Rue Hadley entre Cabot et Caron de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Caron entre Hadley et Briand de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Briand entre Caron et Raudot de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Raudot entre Briand et Jogues de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Jogues entre des Trinitaires et Raudot de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue des Trinitaires (voie ouest) entre Jogues et de la Vérendrye de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue de la Vérendrye (voie sud) entre des Trinitaires et Stephens de 8 h 45 à 14 h 30.
  • Rue Stephens entre de la Vérendrye et Monteith de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Monteith entre Stephens et Rolland de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue Rolland entre Monteith et LaSalle de 8 h 45 à 14 h 45.
  • Rue LaSalle entre Rolland et Wellington de 8 h 45 à 15 h 00.
  • Rue Wellington entre LaSalle et des Filles-du-Roy de 8 h 45 à 15 h 00.
  • Rue des Filles-du-Roy entre Wellington et du Parc Marguerite-Bourgeoys de 8 h 45 à 15 h 00.
  • Rue du Parc Marguerite-Bourgeoys entre des Filles-du-Roy et Favard de 8 h 45 à 15 h 00.
  • Rue Favard entre du Parc Marguerite-Bourgeoys et Ash de 8 h 45 à 15 h 00.
  • Rue Ash entre Favard et Le Ber de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Le Ber entre Ash et de la Congrégation de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue de la Congrégation entre Le Ber et Wellington de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Wellington entre de la Congrégation et Bridge de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Bridge entre Wellington et Mill de 8 h 45 à 15 h 15.
  • Rue Mill entre Bridge et de la Commune de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue de la Commune entre rue Mill et boulevard Saint-Laurent de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Boulevard St-Laurent entre de la Commune et Ste-Catherine de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue Ste-Catherine entre St-Laurent et Berri de 8 h 45 à 15 h 30.
  • Rue Berri entre Ste-Catherine et Cherrier de 8 h 45 à 15 h 45.
  • Rue Cherrier entre Berri et du Parc-La Fontaine de 8 h 45 à 15 h 45.
  • Du Parc-La Fontaine entre Cherrier et Rachel de 8 h 45 à 15 h 45.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.

  • Des fermetures sur les autoroutes 15 et 440 sont prévues jusqu'au ... ›
  • Des fermetures sur l'autoroute 20 à Montréal sont prévues pendant ... ›
  • Des travaux vont causer des fermetures pendant au moins 5 mois ... ›

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Ces 11 rues seront piétonnes cet été à montréal et voici à partir de quand, fermetures sur l'autoroute décarie ce weekend : ça s'annonce chaotique à montréal, j'ai honte du centre-ville de montréal, 11 activités entre 0 $ et 20 $ à montréal pour un week-end pas cher et remplis de fun, 13 activités gratuites à montréal pour un mois de mai vraiment excitant, 11 activités gratuites à montréal pour long week-end bien rempli et excitant, 9 activités gratuites à montréal pour sortir tous les jours ce week-end, 9 activités à laval et environs qui coûtent entre 0 $ et 30 $ ce week-end, 12 activités gratuites à montréal pour un mois d'avril pas cher, 12 activités à laval et les environs qui sont complètement gratuites en mars, 9 activités gratuites à montréal pour un week-end bien occupé, 9 activités excitantes à laval et environs qui coûtent entre 0 $ et 20 $ ce week-end.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Début du contenu principal.

Le Tour la Nuit et le Tour de l'Île auront lieu cette fin de semaine à Montréal

Des cyclistes participent à la course cycliste Tour de L'Ile à Montréal, le dimanche 5 juin 2022.

Les cyclistes seront à l’honneur à Montréal ce week-end. Ils seront des milliers à participer au Tour la Nuit, vendredi, et au Tour de l’Île, dimanche, pour lancer officiellement la saison du vélo. Les automobilistes devront quant à eux prévoir leurs déplacements dans le nord de la ville.

«Le Festival Go Vélo, c’est vraiment une fête où le vélo est à l’avant-plan», affirme d’emblée Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec, qui organise le festival.

Le Tour la Nuit est «vraiment un party», poursuit M. Rheault. L’événement se déroulera à partir de 20h vendredi. Les cyclistes seront invités à pédaler 24 kilomètres dans des rues fermées à la circulation pour l’occasion, vêtus de leurs plus beaux accessoires lumineux.

«Il y a un sentiment de bonheur de pouvoir rouler dans la ville sans interactions avec les voitures. Il y a vraiment un sentiment de sécurité, de liberté. Il y a un côté hyper paisible à l’idée de juste pouvoir découvrir la ville», évoque M. Rheault.

Le parcours du Tour la Nuit débutera au parc Maisonneuve à l’angle du boulevard Rosemont. Les cyclistes traverseront les arrondissements de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Saint-Michel, de Montréal-Nord et de Saint-Léonard.

Les parcours du Festival Go Vélo s'amorçaient autrefois au parc La Fontaine, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. L’organisation a choisi de déplacer l’événement cette année en raison de la forte circulation automobile aux abords du pont Jacques-Cartier, causée par les travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Vélo Québec s’attend à ce que près de 20 000 personnes participent au Tour la Nuit, et que près de 18 000 prennent part au Tour de l’Île.

Le 38e Tour de l’Île de Montréal se tiendra pour sa part le dimanche 4 juin. L’événement emblématique propose aux cyclistes de parcourir 47 kilomètres dans les rues de la métropole, qui seront inaccessibles aux automobilistes. Le départ de cette activité se déroulera aussi au parc Maisonneuve, et sera effectué sur le coup de 9h15.

Les participants au Tour de l’Île traverseront sept arrondissements de Montréal : Rosemont–La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard.

Pour les plus sportifs, des parcours alternatifs de 53, 75 ou 99 kilomètres seront proposés. Toutefois, ces trajets comporteront des rues ouvertes à la circulation automobile. Il n’y aura pas de départ officiel pour ces parcours «découverte», et les cyclistes les amorceront à leur rythme à partir de 7h.

«C’est une fête oui, mais ça permet aux gens d’expérimenter la ville d’un point de vue différent, puis parfois de se dépasser», affirme le président de Vélo Québec.

Les deux activités se termineront également au parc Maisonneuve. Des DJ, des jeux gonflables et d’autres activités animeront petits et grands.

«Il y aura le retour de la grande roue, qu’on avait laissée de côté durant la pandémie. Ça va vraiment être un site festif», promet M. Rheault.

Les cyclistes qui souhaitent participer à ces événements peuvent toujours s’inscrire sur le site web de Vélo Québec, ou bien compléter leur inscription sur place le jour même. Les enfants de 12 ans et moins peuvent participer à l’événement gratuitement.

Entraves pour les automobilistes

Les automobilistes devront prévoir leurs déplacements s’ils comptent circuler dans le nord de l’île de Montréal, vendredi soir ou dimanche. Vélo Québec invite les citoyens à consulter la carte du trajet des cyclistes, ou à utiliser l’application Waze, où le parcours des cyclistes sera indiqué.

Lors des deux événements, l’autoroute 40 et la rue Sherbrooke seront ouvertes à la circulation automobile, de même que le boulevard Saint-Michel, l’autoroute 25 et l’autoroute 15.

«Il y a vraiment des options pour pouvoir bouger, il suffit d’un peu mieux se préparer», déclare M. Rheault.

Roads to close for Tour la Nuit and Tour de l'Ile this weekend in Montreal

Cyclists will be in the spotlight and on the streets in Montreal this weekend.

Thousands of them will be taking part in the Tour la Nuit, on Friday, and the Tour de l'Ile, on Sunday, to officially launch the cycling season. Motorists, meanwhile, will have to plan their journeys in the north of the city.

"The Festival Go Vélo is really a celebration where cycling takes centre stage," says Jean-François Rheault, President and CEO of Vélo Québec, which organizes the festival.

The Tour la Nuit is "really a party," added Rheault.

The event starts at 8 p.m. on Friday. Cyclists will be invited to pedal 24 kilometres through streets closed to traffic for the occasion, dressed in their best luminous accessories.

"There's a feeling of happiness to be able to ride through the city without interacting with cars. There's a real feeling of safety and freedom. There's a very peaceful side to the idea of just being able to discover the city," said Rheault.

The Tour la Nuit route will start in Maisonneuve Park at the corner of Rosemont Boulevard. Cyclists will pass through the boroughs of Rosemont-La-Petite-Patrie, Saint-Michel, Montréal-Nord and Saint-Léonard.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

The Festival Go Vélo used to start at Parc La Fontaine in the Plateau-Mont-Royal borough.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

The organization decided to move the event this year because of the heavy traffic on the approaches to the Jacques-Cartier Bridge, caused by work on the Louis-Hippolyte-La Fontaine tunnel.

Vélo Québec expects around 20,000 people to take part in the Tour la Nuit, and around 18,000 in the Tour de l'Ile.

The 38th Tour de l'Ile de Montréal will be held on Sunday June 4. The emblematic event offers cyclists a 47-kilometre ride through the streets of the city, which will be inaccessible to motorists. The event will also start in Maisonneuve Park at 9:15 a.m.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Tour de l'Ile participants will pass through seven Montreal boroughs: Rosemont-La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou and Saint-Léonard.

For the more athletic, alternative routes of 53, 75 or 99 kilometres will be available. However, these routes will include streets open to motorized traffic. There will be no official start for these "discovery" routes, and cyclists will set off at their own pace from 7 a.m.

"It's a party, yes, but it allows people to experience the city from a different point of view, and sometimes to surpass themselves," said the Vélo Québec president.

Both activities will also end in Maisonneuve Park. DJs, inflatable games and other activities will entertain young and old alike.

"There will be a return of the Ferris wheel, which we left out during the pandemic. It's really going to be a festive site," said Rheault.

Cyclists wishing to take part in these events can still register on the Vélo Québec website or complete their registration on the day. Children aged 12 and under can take part in the event free of charge.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

RESTRICTIONS FOR MOTORISTS

Motorists will need to plan their journeys if they intend to travel in the north of the island of Montreal on Friday evening or Sunday.

Vélo Québec invites the public to consult the map of the cyclists' route, or to use the Waze application, where the cyclists' route will be indicated.

During both events, Autoroute 40 and Sherbrooke Street will be open to traffic, as will Saint-Michel Boulevard, Autoroute 25 and Autoroute 15.

"There really are options for getting around, you just have to be a little better prepared," said Rheault.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

This report by The Canadian Press was first published in French on June 2, 2023. 

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Man hired to do renovations assaults homeowner: RCMP

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'Not giving any additional dollars': Province critical of climbing cost of Calgary's Green Line

A letter from Alberta's transportation minister to Calgary's mayor makes it clear the province won't provide additional dollars to the Green Line LRT project, but it also says the city has to integrate the new CTrain line into the Master Rail Plan.

BREAKING | Alberta man sentenced to 7 years for 2022 impaired driving crash that killed young couple

An Alberta man who admitted to being under the influence of fentanyl and pleaded guilty to dangerous driving causing the 2022 deaths of Macy Boyce and Ethan Halford has been sentenced to seven years behind bars.

Collingwood Blues score late in comeback 5-4 win over Calgary Canucks at Centennial Cup

Dylan Hudon scored with 3:22 remaining in the third period to lift Collingwood to a come-from-behind 5-4 victory over the Calgary Canucks in both teams’ opening game at the 2024 Centennial Cup Thursday afternoon.

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5 people attacked by dogs in west Edmonton Thursday

Five people were attacked by two pit bulls in Meadowlark Park Thursday afternoon, according to police.

Oilers focus on details, aim for more 'O' zone time in Game 2 against Canucks

Given the result of the first game in their playoff series with the Vancouver Canucks — a loss Wednesday night courtesy a third-period collapse — the Edmonton Oilers say they need to play better next time.

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The Government of Alberta has tabled another bill granting the province greater power to make unilateral decisions.

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BREAKING | 90 per cent of Sask. teachers vote no to province's 'final offer'

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'This is a community': City struggling to cope with humanitarian crisis in Pleasant Hill

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Giro 2024 : le profil et le parcours de la 6e étape Torre del Lago Puccini - Rapolano Terme

Qui succédera à Primoz Roglic, absent cette année ? Du 4 au 26 mai, le Tour d’Italie s’annonce prometteur avec un parcours redoutable.

Les routes italiennes promettent du spectacle cette année. Icon Sport

Le Tour d’Italie souffle ses 107 bougies cette année. Du 4 au 26 mai, les 22 formations invitées par le Giro tentent de déjouer les routes transalpines pour rallier l’arrivée à Rome.

Sur leur chemin, les coureurs trouveront deux chronos mais surtout un parcours très accidenté et qui se compliquera tout au long des trois semaines avant le juge de paix lors la double ascension de Monte Grappa (18,1 km à 8,1 %) sur la 20 e étape.

Parmi les grands favoris pour succéder à Primoz Roglic, sacré en 2023 mais absent cette année pour privilégier sa préparation au Tour de France, son compatriote Tadej Pogacar (UAE Emirates) fait figure d’épouvantail. Visma-Lease a Bike est privé de Jonas Vingegaard et de Wout Van Aert, tous deux sévèrement touchés en début de saison.

L'étape 6. Giro d'Italia

Étape 6 (9 mai) : Torre del Lago Puccini - Rapolano Terme (180 km), accidentée. Départ fictif : 12h45/Arrivée prévisionnelle : 17h00. Une première partie plate, une deuxième légèrement plus accidentée mais sans difficulté majeure, malgré une quinzaine de kilomètres sur les chemins blancs des Strade Bianche à mi-parcours.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

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Journée de l'Europe : l'Arc de Triomphe illuminé en bleu

À 1 mois pile des élections européennes en France, l'Arc de Triomphe sera illuminé en bleu ce jeudi, de la tombée de la nuit jusqu'à minuit.

Pour célébrer la journée de l'Europe, ce jeudi 9 mai, l'Arc de Triomphe à Paris, ainsi que d'autres monuments de plus de 60 villes en Europe seront illuminés en bleu. Parmi eux, le pont Beatus-Rhenanus à Strasbourg, le Colisée à Rome ou encore la tour de Belém à Lisbonne. 

Une journée qui marque la déclaration de Robert Schuman, le 9 mai 1950, texte fondateur de la construction européenne, mais qui est aussi l'occasion d'appeler les citoyens européens à voter lors des prochaines élections européennes. 

Déclaration de Robert Schuman - 9 mai 1950

Sur les bâtiments européens éclairés, s'affichera le slogan de la campagne électorale "Utilisez votre voix, ou d’autres décideront pour vous", entre le mercredi 8 mai et le jeudi 9 mai, précise le communiqué du Parlement européen. 

Dans l'ensemble des pays membres de l'Union européenne, les élections européennes se dérouleront du 6 au 9 juin prochain. 440 millions de citoyens européens sont appelés à voter.  

Pour aller plus loin

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tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Festival Go vélo Montréal Des impacts sur la circulation à prévoir

Photo Olivier PontBriand, archives La Presse

Le Tour de l’Île de Montréal débutera dimanche 9 h 30.

Des impacts sur la circulation sont à prévoir avec le Tour la Nuit et le Tour de l’Île de Montréal prévus cette fin de semaine.

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« Comme certaines rues seront fermées à la circulation automobile et interdites au stationnement pendant quelques heures, les déplacements en auto pourraient demander un peu plus de planification que de coutume », prévient la porte-parole de Vélo Québec, Stéphanie Couillard, par voie de communiqué.

Le coup de départ du Tour la Nuit sera donné à 20 h vendredi. Les cyclistes emprunteront les rues du Plateau Mont-Royal, de Rosemont–La-Petite-Patrie et de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie lors d’un parcours de 22 km.

Pour sa part, le Tour de l’Île de Montréal débutera dimanche 9 h 30. Les cyclistes emprunteront les rues du Plateau Mont-Royal, de Rosemont–La-Petite-Patrie, d’Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, du Sud-Ouest, de Verdun, de Ville-Marie et de la Ville de Westmount pour un parcours de 36 km.

Vélo Québec recommande à la population d’utiliser l’application Waze, afin « d’opter pour les meilleurs itinéraires et éviter les rues fermées à la circulation automobile ».

Tout au long des deux évènements, des bénévoles, des cadets et des policiers seront présents aux intersections des rues barrées pour orienter les automobilistes. Ils pourront remettre, à ceux qui le désirent, un plan du parcours des évènements et des voies de contournement.

Pour voir la carte du tour de la nuit, c’est ici .

Pour voir la carte du tour de l’Île de Montréal, c’est ici .

  • PHOTOS ÉDITION 2023
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Alternate Text

L’ÎLE VOUS ATTEND !

Samedi 15 et dimanche 16 juin 2024.

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Randonnées cyclistes Course ou marche Randonnée gourmande

LIENS RAPIDES

TOUR DE L'ÎLE D'ORLÉANS | ©2024. Tous droits réservés. Site web par Mordicus .

BRM300 TOUR DE L'ÎLE DE FRANCE

 22-04-2023

 FRANCONVILLE, Val-d'oise

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Cyclisme Brevet  FFVELO April

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

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En 2023, année du Paris-Brest-Paris, le CC la Fontaine Franconville organise la quatrième édition du " Tour de l'Ile de France".

Cliquez ici pour accéder au GPX de l'épreuve

Le Circuit proposé sera le même qu'en 2022. En partant de Franconville (95), les participants contourneront Paris d'ouest en est en traversant les départements des Yvelines, de l'Essonne puis de la Seine et Marne avant de retrouver le Val d'Oise.

Comme pour tout brevet, cinq pointages sont imposés : Gargenville (78), Saint-Léger-en-Yvelines (78), Etréchy (91), Bois-le-Roi (77) et Dammartin-en-Goële (77). 

Nous vous accueillerons au foyer des sportifs de Franconville au 185 chaussée Jules César pour un départ en 4h30 et 5h30. Venez nombreux !!

Parcours BRM300 TOUR DE L'ÎLE DE FRANCE

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

RÈGLEMENT DU BRM 300 ORGANISE PAR LE CCFF

LE SAMEDI 22 AVRIL 2023

L’Audax Club Parisien a seul le pouvoir de l’homologation dans le monde entier. Chaque brevet réalisé

depuis 1921 est enregistré sous un numéro d’homologation attribué par ordre chronologique de réception.

Ces brevets sont ouverts à tout randonneur membre ou non d’un club, d’une société ou  d’une fédération

quelconque et couvert par une assurance. Néanmoins, des restrictions peuvent être localement imposées par

l’organisateur pour des raisons de bonne gestion des brevets (limitation des inscriptions, invitations,…). Les

mineurs sont acceptés sous réserve qu’ils présentent une autorisation parentale dégageant la responsabilité de

l’Audax Club Parisien et des sociétés organisatrices, ainsi qu’un certificat médical d’aptitude de moins de 6

Toutes les machines sont admises, pourvu qu’elles soient mues par la seule force musculaire.

Pour effectuer un brevet, chaque randonneur doit remplir un bulletin d’inscription et verser un droit de

participation fixé par l’organisateur.

Les mineurs ne peuvent partciper qu'en présence de leur tuteur

Chaque participant doit être assuré en responsabilité civile, soit par l’intermédiaire de sa fédération, soit par

l’organisateur local, soit par une assurance personnelle (attention, la plupart des assurances multirisques ne

couvrent pas leurs adhérents lorsqu’ils participent à des épreuves organisées et payantes). Il doit pouvoir en faire

la preuve à l’inscription du brevet par une carte de membre mentionnant clairement la couverture

« Responsabilité Civile » ou une attestation en faisant foi. 

Chaque participant est considéré comme étant en excursion personnelle, il doit respecter le code de la route et

toute signalisation officielle.

L’Audax Club Parisien, les sociétés organisatrices, le représentant ACP et son association de référence ne

peuvent en aucun cas être tenus pour responsables des accidents qui pourraient survenir lors d’un brevet.

Pour la circulation de nuit, les machines doivent être munies d’éclairage avant et arrière fixé solidement et en

constant état de marche (prévoir des ampoules de rechange; un double moyen d’éclairage est préconisé).

L’éclairage arrière totalement clignotant est interdit. Les organisateurs refuseront le départ à tout participant dont

l’éclairage ne serait pas conforme. Chaque participant est tenu de brancher sa lumière dès la tombée de la nuit,

ainsi qu’à tout moment où la visibilité n’est pas suffisante (pluie, brouillard, …); même en groupe, chacun doit

être éclairé. De nuit, les vêtements clairs et les brassards réflectorisés sont recommandés et le port

d’un baudrier ou d’une chasuble réfléchissant est obligatoire.

Toute infraction à ces mesures, constatée lors d’un contrôle, entraînera la non-homologation du brevet.

Chaque randonneur doit pourvoir lui-même à tout ce que demande l’accomplissement de son brevet. Aucun

service organisé d’entraîneurs, soigneurs, avec voiture suiveuse, n’est autorisé sur le parcours en dehors des

points de contrôle. Les participants contrevenant à cet article seront éliminés sans appel.

Si au départ d’un brevet, un groupe est formé volontairement par l’organisation, l’allure étant libre, les

randonneurs ont le droit absolu de quitter ce groupe à tout moment.  Aucun randonneur pourra se prévaloir de

gérer un groupe. Les signes distinctifs  (brassards, maillots, etc…) et les titres (par exemple: capitaine de route)

ne sont pas autorisés.  La taille des groupes devra être conforme à la législation en vigueur dans le cadre d’une

randonnée sans encadrement.

Chaque participant doit avoir une tenue et une attitude correctes.

Chaque participant reçoit au départ une carte de route et un itinéraire sur lesquels figurent un certain nombre

de lieux de contrôle où le participant devra obligatoirement faire pointer cette carte de route. Les

organisateurs peuvent également prévoir un ou plusieurs contrôles secrets; pour cette raison et pour une question

d’assurance, le participant est tenu de respecter l’itinéraire qui lui sera remis au départ.

Les organisateurs doivent obligatoirement utiliser les cartes de route créées à leur attention par l’Audax Club

Parisien ou les cartes de route proposées par le représentant ACP de leur zone géographique et agréées par

l’Audax Club Parisien. 

A défaut de contrôle précis désigné par les organisateurs, le randonneur devra faire apposer un cachet humide

comportant le nom de la localité de ce contrôle (commerçant, station-service, …). En cas d’impossibilité

d’obtenir ce cachet (contrôle de nuit), le randonneur pourra:

1) envoyer une carte postale au responsable de l’organisation (indiquer lieu, jour et heure de passage, nom,

prénom, club) et inscrire dans la case contrôle de la carte de route « CP », le jour et l’heure du postage.

2) répondre sur la carte de route à une question sur un point caractéristique du lieu de contrôle. L’option retenue

est à la discrétion de l’organisateur, contrôle par contrôle.

3) fournir un relevé de retrait de carte bancaire, mentionnant les noms et prénoms du ou des participants.

4) fournir une photo du ou des participants avec un décor (panneau routier par exemple) justifiant le lieu.

5) valider son passage par un contrôle électronique (lecture de QR code, de puce électronique, etc…)

L’option ou les options retenues sont à la discrétion de l’organisateur, contrôle par contrôle.

Dans tous les cas, l’heure de passage doit être mentionnée, ainsi que le jour pour les brevets de plus de 24

Un cachet manquant, une heure de passage non mentionnée ou la perte de la carte de route (à quelque

distance que ce soit) entraînent la non-homologation du brevet. Chaque participant est tenu de faire contrôler

personnellement sa carte de route.

L’homologation d’un brevet par une trace GPS peut être une solution retenue par un organisateur pour tout ou

partie du parcours. Néanmoins, l’organisateur devra toujours laisser la possibilité d’utiliser une carte de route.

Les délais impartis pour effectuer chaque brevet sont fonction de la distance : 20h pour 300km)

Le passage dans chaque contrôle devra s’effectuer entre une heure « d’ouverture » et une heure « de fermeture »

mentionnées sur la carte de route et calculées ainsi :

Ouverture: 34 km/h (km 1 à 200); 32 km/h (km 201 à 400); arrondi commercial à la minute.

Fermeture: 1 heure + 20 km/h (km 1 à 60); 15 km/h (km 61 à 600); arrondi commercial à la minute.

Si un randonneur arrive à un point de contrôle en retard, l’organisateur pourra lui permettre de repartir si ce

retard est dû à un événement imprévu et indépendant de la volonté du randonneur comme un arrêt pour aider lors

d’un accident ou une fermeture de route), Un problème mécanique, la fatigue, le manque de forme physique, la

faim, etc. ne pourront donc être des raisons valables de retard. 

En dehors des cas précédents, le randonneur doit respecter ces plages horaires intermédiaires, sous peine de non-

homologation de son brevet, même si celui-ci est effectué dans le temps limite.

Toute fraude entraînera l’exclusion du participant de toutes les organisations de l’Audax Club Parisien.

A l’arrivée, chaque participant devra signer sa carte de route et la remettre aux organisateurs. Elle lui sera

retournée après homologation. Il ne sera pas délivré de duplicata en cas de perte de ce document.

Ces brevets n’étant pas des compétitions, ils ne comportent pas de classement.

Une médaille spéciale pourra être acquise par le participant dont le brevet aura été homologué. Il devra en faire

la demande et en régler le montant en remettant sa carte à l’arrivée.

Un participant ne peut effectuer une autre épreuve kilométrique  sur tout ou partie du parcours d’un Brevet de

Randonneurs Mondiaux.

Toutes les animations encadrant les BRM dans une zone géographique,  tels que jeux, classements, souvenirs,

challenges, etc,  tant pour les randonneurs pris individuellement que pour les clubs, sont exclusivement de la

compétence du représentant ACP et de son association de référence. 

Les brevets BRM des organisateurs, (associations ou autres) ne peuvent figurer que sur le calendrier ACP de leur

zone géographique d’origine, quels que soient les lieux de départ effectifs et les associations où leurs membres

sont affiliés. Les organisateurs doivent obligatoirement utiliser les cartes de route de leur zone géographique

d’origine.

En participant à un brevet BRM, les randonneurs acceptent la publication de leur identité et du temps accompli

dans les résultats publiés par les intervenants.  En aucun cas, leur identité ne pourra être utilisée à des fins

commerciales ou être transmises à un tiers à cet effet.

Le fait de s’inscrire et de prendre le départ d’un brevet implique de la part de l’intéressé l’acceptation sans

réserve du présent règlement. Toute plainte ou réclamation, pour quelque motif que ce soit, devra être exprimée

par écrit et adressée dans les 48 heures suivant l’épreuve aux organisateurs qui l’examineront et la transmettront

avec leur avis au responsable ACP (France) ou au représentant ACP (hors France) pour examen avant décision.

En cas d’appel de l’intéressé, le dossier sera envoyé au Comité Directeur de l’ACP avec les avis motivés des

organisateurs et du représentant ACP. Le Comité Directeur de l’ACP règlera, sans appel d’aucune sorte, les cas

soumis ainsi que les litiges que ce règlement aurait omis d’évoquer.

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Mort de Jean-Noël Fenwick, auteur des Palmes de monsieur Schutz à 74 ans

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Après avoir travaillé dans l'univers du journalisme puis de la publicité, il avait décidé de vivre sa passion. Auteur de ce classique du théâtre, il était aussi monté sur scène dans Le bonbon magique aux côtés de Charlotte de Turckheim, avec qui il a été marié.

Dans la mémoire de Jean-Noël Fenwick, le 29 avril 1990 est sans doute demeuré le plus beau soir de sa vie. Au cours de la quatrième Nuit des Molières, il est sacré «meilleur auteur» pour Les palmes de monsieur Schutz . Sa pièce est également récompensée par quatre autres trophées, parmi lesquels celui du metteur en scène, attribué à Gérard Caillaud. Ce dernier est le premier, et sans doute le seul à l'époque, à avoir cru en cette histoire dont le manuscrit est arrivé un matin sur son bureau. Après l'avoir lue, il décide aussitôt de la monter à la rentrée 1989 au théâtre des Mathurins, dont il est le directeur.

L'aventure débute le 18 septembre dans une indifférence quasi générale. La première, devant le Tout-Paris, est saluée par quelques applaudissements polis. En revanche, le rare public présent les autres soirs dans la salle ne dissimule pas son enthousiasme. Stéphane Hillel et Sonia Vollereaux, qui interprètent Pierre et Marie Curie, sont régulièrement ovationnés. La logique de production voudrait que le rideau tombe au lendemain de la 30 e représentation. Gérard Caillaud écarte cette hypothèse. Il croit en ce sujet particulièrement original et décide de jouer la carte du «quoi qu'il en coûte» , en continuant le plus longtemps possible Vers la 70 e représentation, le téléphone commence à sonner à la caisse. Un mois après, grâce au bouche-à-oreille le théâtre affiche complet. À partir de ce jour, pour trouver une place, il va falloir s'y prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l'avance.

Six saisons plus tard, après plus de 1500 représentations, la troupe quitte Paris pour une longue tournée en France qui va s'achever au Québec. Le phénomène s'étend encore avec des adaptations dans 21 pays parmi lesquels la Chine et le Japon. Enfin, en 1997, Claude Pinoteau réalise une adaptation cinématographique dont Isabelle Huppert  est la tête d'affiche.

Jean-Noël Fenwick n'imaginait pas un seul instant ce rêve éveillé quand, après la lecture d'un article dans une revue spécialisée, il a eu l'idée de s'inspirer de la découverte de la radioactivité puis du radium pour écrire, en quelques semaines à peine, une pièce qu'il veut «gaie, tendre et scientifique» . Ce n'est pas sa première expérience dans l'univers du rideau rouge. Après avoir travaillé dans l'univers du journalisme puis de la publicité, il a décidé de vivre sa passion. Il a ainsi troussé des pièces exclusivement jouées dans des cafés-théâtres et fait quelques apparitions sur scène, en particulier dans Le bonbon magique avec Charlotte de Turckheim , avec qui il a été marié pendant une vingtaine de mois.

Dans les années qui suivront ce triomphe, il va signer, entre autres, Calamity Jane , Potins d’enfer , dont il assure la mise en scène, et Moi, mais en mieux . Le succès, beaucoup plus modeste, entraîne le créateur à se lancer dans d'autres aventures. S'inspirant de l'univers qui a fait sa bonne fortune, il publie Les sept coups de génie de madame Bibabanga , un essai de vulgarisation évoquant, en 200 pages, les phénomènes scientifiques qui, depuis le big bang, ont entraîné l'apparition de l'homme sur la terre. Enfin, voici une dizaine d'années, il a signé L'Arlequin , un roman où, à travers le parcours d'un artiste qu'un rôle de bouffon rend célèbre, il avait dressé un portrait au vitriol des coulisses d'un petit monde du spectacle, dont il n'était pas dupe. Ceux qui, au temps de la gloire, lui tapaient amicalement sur le ventre, n'avaient pas hésité ensuite, à cogner encore plus fort, mais dans son dos.

Au cours de la dernière cérémonie des Molières, Rudy Milstein, lauréat dans les catégories meilleure comédie et meilleur auteur francophone a rendu hommage à cet homme qui répétait souvent ces dernières années qu’il avait un problème. Celui d’avoir quinze ans dans un corps d’un homme de soixante-dix.

Payer moralement son succès au prix fort ne l'avait pas découragé pour autant. Il a continué jusqu'au bout à imaginer des situations, à écrire . Il avait assuré, voici quelque temps, la lecture d'une nouvelle pièce dans laquelle il plaçait bien des espoirs. Le destin ne lui a permis de passer aux actes.

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anonyme 93056

le 08/05/2024 à 12:40

phrase ambigüe est-il auteur des palmes à 74 ans où décédé à 74 ans ??

#MeToo Théâtre : le dramaturge Pierre Notte mis en examen pour viol sur un ancien élève

L’ancien journaliste devenu auteur de théâtre, acteur et metteur en scène a été mis en examen le 25 avril, soupçonné d'avoir violé l'un de ses anciens élèves, alors mineur, en 2004 et 2005.

Qui est Pierre Guillois, ce metteur en scène qui remplit les théâtres?

VIDÉO - Il a plusieurs spectacles à l'affiche et tous affichent complets: l’acteur et metteur en scène de 56 ans est un phénomène dans le paysage morose actuel. Ses spectacles parfois sans paroles mais toujours truculents font l’unanimité du public.

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tour de l'ile de nuit 2023 parcours

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Accueil | Festival Go vélo Montréal | Infos pratiques aux participants – Tour la Nuit

Informations pratiques

Vous trouverez toutes les informations essentielles pour participer au Tour la Nuit sur cette page qui sera mise à jour jusqu’à la journée de l’événement. Revenez nous visiter.

Rendez-vous et déroulement

Le vendredi 31 mai, retrouvons-nous dans les rues d’une ville sans autos pour animer le plus beau défilé de cyclistes et vivre une soirée de rêve au rythme du vélo. Une belle façon de célébrer l’arrivée de l’été!

La fête avant le départ! 

Cette année, la fête commence avant le départ! Vous êtes convié·es au site du parc Jeanne-Mance à partir de 18 h, où vous attendront camions de bouffe de rue, une ambiance festive sur notre terrasse et une tonne d’animations pour vous divertir avant de partir à vélo.

Votre départ

Présentez-vous le vendredi 31 mai 2024 , à l’heure choisie lors de votre inscription, à la ligne de départ , à l’angle de l’avenue du Parc et de l’avenue Mont-Royal .

Le départ s’échelonnera de 20 h 00 à 21 h 00. Lors de votre inscription, vous avez le choix entre deux plages de convocation : 19 h 30 – 20 h 15 / 20 h 15 – 21 h 00.

Il est important de respecter l’heure choisie lors de votre inscription . Référez-vous à votre confirmation de transaction ou à votre compte client .

Si vous souhaitez rouler avec des participants dont l’heure et le lieu de départ diffèrent des vôtres, visitez votre compte client afin d’ajuster votre choix dans la section « Événements ».

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

Planifier votre itinéraire vers le départ

Voici quelques options pour faciliter vos déplacements vers la ligne de départ le jour de l’événement.

Tour la Nuit, vendredi 31 mai

OPTION VIA GOOGLE

1 – À partir de la carte Google ci-contre, c liquez sur le point d’accès (icône du cycliste) à l’angle de l’avenue du Parc et de l’avenue Mont-Royal;

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

3 – I ndiquez votre adresse de départ (l’adresse de destination sera déjà indiquée) et sélectionnez le symbole vélo. Votre itinéraire pour vous rendre au point d’entrée apparaîtra. Cet itinéraire, optimisé par Google, ne tient peut-être pas compte des pistes et voies cyclables.

OPTION VIA LA ROUTE VERTE

1 – Cliquez le lien suivant pour créer un itinéraire sur la carte interactive de la Route verte ; 

tour de l'ile de nuit 2023 parcours

3 – Inscrivez votre point de départ ainsi que votre destination (parc Jeanne-Mance) dans les cases appropriées et cliquez sur « Itinéraire ». Le parcours généré sera optimisé pour les cyclistes automatiquement.

La Société de Transport de Montréal (STM) permettra aux cyclistes du Tour la Nuit d’accéder au métro pour se rendre au départ de l’événement sur l’ensemble du réseau. Contrairement aux années précédentes, cela veut donc dire que l’accès au métro à vélo n’est pas limité à certaines stations pendant l’événement. La première voiture de chaque train  est à éviter mais un  maximum de 2 vélos/voiture est accepté  pour les autres voitures .  Les vélos tandem, les tricycles et les remorques seront toutefois interdits.

Le personnel de la STM sera présent dans les stations pour vous guider et la fréquence des trains sera augmentée.

La STM tient également à informer les cyclistes que s’il y avait une mesure d’urgence obligeant l’évacuation des trains, les vélos devront demeurer à l’intérieur des voitures, et ce, afin d’assurer la sécurité des voyageurs. De même, en cas d’intempéries, les trois seules stations de métro accessibles pour le retour sont celles indiquées ci-dessous.

Pour plus d’information : stm.info

Veuillez consulter les cartes et les horaires de fermeture de rues afin de prévoir votre trajet et votre stationnement. Il est possible de garer votre véhicule dans certaines rues avoisinantes au départ du Tour la Nuit. Attention toutefois à la signalisation.

Notre page Infocirculation sera mise à jour sous peu.

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Votre dossard

Avant de quitter la maison, n’oubliez pas votre dossard reçu par la poste. C’est votre carte de visite pour accéder aux différents services.

Cette année, le dossard change! Vous recevrez un dossard de forme rectangulaire, accompagné d’épingles pour le fixer à l’avant de votre chandail le jour de l’événement. En cas de pluie, nous vous invitons à fixer le dossard sur le guidon de votre vélo à l’aide d’attaches de type « tie-wrap».

Le numéro indiqué sur le dossard n’est PAS lié à votre inscription, il servira à récupérer votre photo officielle Lait au chocolat prise durant le parcours. -> Lors de votre passage dans la zone de prise de photo, assurez-vous que le numéro soit visible. -> Suite à l’événement, un courriel sera envoyé pour récupérer votre photo. -> Souvenez-vous de votre numéro pour faciliter vos recherches!

Soyez visible la nuit

Selon le Code de la sécurité routière, une bicyclette doit avoir les réflecteurs suivants : blanc (à l’avant), rouges (à l’arrière et sur la roue arrière) et jaunes (sur la roue avant et sur les pédales). La nuit, elle doit aussi avoir un système d’éclairage actif (phare blanc à l’avant et feu rouge à l’arrière).

Un cadeau lumineux au Tour la Nuit : Pour vous permettre de rayonner sous les étoiles, LE LAIT et DESJARDINS vous offrent une lumière clignotante au départ.

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Une tonne d’animations pour votre Tour la Nuit!

Un départ unique.

Le départ est prévu à 20 h et s’échelonnera jusqu’à 21 h 30.

Vous êtes cependant invité·es à rejoindre le site du parc Jeanne-Mance à partir de 18 h 00 pour un début de soirée festif avant de prendre la route! Des camions de nourriture de rue, une terrasse aménagée et une zone de jeux ludiques vous attendent.

L’ambiance festive sera assurée par Calcium , la mascotte officielle du Lait , ainsi que Julie Ringuette , la porte-parole officielle du Festival Go vélo Montréal! Notre animateur s’assurera également de chauffer la foule, et une prise de parole aura lieu avant le départ.

Récupérez votre lumière pour votre vélo gracieuseté du Lait et de Desjardins ainsi que votre collation offerte par Good to Go !

N’hésitez pas à aller rencontrer l’équipe de  Sports Experts pour vos soucis mécaniques tout au long de l’événement. Vous y trouverez également les services de base (premiers soins, aide mécanique, toilettes, kiosque INFO et inscriptions).

Un parcours rempli d’activités

Durant le parcours vous retrouverez entre autres de l’animation présentée par Desjardins et n’oubliez pas de sourire lorsque vous passez dans la Zone photo du lait au chocolat !

Observez bien votre environnement, MAPP_MTL vous en mettra plein la vue avec ses projections lumineuses. Les visuels de notre affiche produite par Ben Tardif seront en vedette!

Un pépin sur la route?  Outre l’équipe mobile de mécanos Sports Experts qui roulera avec vous, des bénévélos, vêtus de rouge, affectés à la mécanique vélo et aux premiers soins sont là pour vous aider. Vous connaissez quelqu’un qui aimerait devenir bénévole, c’est par ici .

Vous ne pouvez compléter le Tour? Des véhicules de soutien pourront vous ramener à votre lieu de départ. Il est également possible de quitter le parcours en tout temps pour écourter votre randonnée.

Une ligne d’arrivée survoltée

À la ligne d’arrivée, célébrez la fin de votre Tour la Nuit en recevant des encouragements musicaux de Desjardins ainsi que le traditionnel Lait au chocolat !

Notre site d’arrivée du parc Jeanne-Mance promet un méchant party qui laisse toute la place à la grande fête du vélo! Au menu, une programmation divertissante est prévue avec une ambiance musicale et la présence d’Illumina, un groupe d’animateurs de foule qui vous en mettra plein les yeux! Une zone de jeux géants seront disponibles pour divertir toute la famille grâce au Lait !

Pour célébrer ce premier exploit de l’été, venez vous prélasser sur notre spacieuse terrasse où vous pourrez manger et boire grâce à une variété de camions de rue et Siboire microbrasserie .

Faites enregistrer votre vélo par le Garage 529 et testez les délicieux produits de  Made Good .

Trucs et astuces pour mieux pédaler

Avant de partir, voici quelques conseils et un aide-mémoire des choses à apporter le jour du Tour. Aide-mémoire : votre dossard; quelques collations ou pique-nique; crème solaire; imperméable; pièce d’identité; votre bidon d’eau. Merci de nous aider à rouler de façon écoresponsable.

Vélo en bon état

Avant le départ, assurez-vous d’avoir un vélo en bon état : des pneus bien gonflés; composantes bien ajustées et bien huilées (freins, chaîne, dérailleur, etc.); accessoires bien fixés au vélo (porte-bagage, panier, porte-bidon, pompe, etc.).

Carburant pour la route

Commencez la journée avec un bon petit-déjeuner. Durant la randonnée, buvez régulièrement et prévoyez des collations. Si vous voulez pique-niquer, prévoyez-le.

Vêtements confortables

Prévoyez des vêtements de pluie et un coupe-vent. Placez le tout dans un sac de plastique, à glisser dans une sacoche de vélo, un panier ou sac bien fixé au porte-bagage. Évitez les sacs à dos.

Pas de vélo? Pas grave! Roulez avec BIXI au Tour de l’Île de Montréal!

Les détails de l’offre sera communiquée ici sous peu. Revenez nous voir!

*Inscription au Tour la Nuit en sus, voir conditions sur le site BIXI.

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Conseils sur la route et services offerts

Rouler parmi de nombreux cyclistes lors du Tour la Nuit requiert un minimum de prudence. En général, la circulation est fluide, mais des ralentissements peuvent survenir. Pédalez à votre rythme et faites attention aux imperfections de la chaussée. Dans le cas où des bénévoles vous demanderaient de céder le passage à des piétons désirant traverser les rues, ou à un véhicule d’urgence, merci de faire preuve de courtoisie.

Signalez vos intentions

À l’aide de votre bras ou de vive voix, signalez votre intention de vous arrêter, tourner ou dépasser (toujours par la gauche). Si vous voulez vous arrêter, évitez les arrêts brusques. Dégagez la voie et rangez-vous sur le côté de la chaussée.

Protégez votre tête

Le port du casque est conseillé. Un casque bien ajusté ne glisse ni sur le front ni sur la nuque; les courroies avant et arrière se rejoignent et la mentonnière n’est pas trop serrée.

Si vous roulez sous la pluie

L’efficacité des freins diminue. Roulez plus lentement et prévoyez une plus grande distance pour vous arrêter. En cas de forte pluie, mieux vaut vous abriter et patienter.

Si vous roulez avec un enfant

L’enfant est dans un siège ou une remorque? Attachez solidement les sangles prévues à cet effet et protégez sa tête avec un casque. Arrêtez-vous aux points d’accès avec services pour qu’il puisse se dégourdir les jambes. Enduisez-le de crème solaire, apportez-lui un imperméable et ne lui laissez aucun objet dans les mains (biberon, jouet, etc.).

L’enfant a sa propre bicyclette? S’il a moins de 14 ans, il doit être accompagné d’un adulte. Assurez-vous qu’il ait une pièce d’identité, une collation et le numéro de téléphone d’un parent ou d’un ami (sur la face intérieure de son dossard). Indiquez lui l’Infovélo comme point de ralliement dans les points d’accès avec services.

Pour plus d’information, consultez notre Boite à outils ( enfants à vélo , conseils de sécurité ).

Consultez cette page pour trouver toutes les réponses à vos questions relatives aux événements du Festival Go vélo Montréal. Au plaisir de rouler avec vous!

Merci à tous

Un grand merci aux bénévélos pour leur générosité et leur sourire. Une mention spéciale à nos organismes partenaires qui ont su mobiliser leur équipe pour faire rayonner leur organisation à travers le Festival.

Merci également aux Montréalais et Montréalaises des arrondissements le Plateau-Mont-Royal, Ville-Marie et le Sud-Ouest qui accueillent chaleureusement le Tour la Nuit.

Merci à nos partenaires

Présentateur.

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Collaborateur

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Partenaires associés

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Partenaires publics

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Partenaires médias

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COMPTES RENDUS DE LA DELEGATION AUX DROITS DES FEMMES

Jeudi 11 avril 2024, femmes dans la rue : audition de m. marc guillaume, préfet de la région ile-de-france, préfet de paris.

Mme Annick Billon , présidente . - Je remplace ce matin la présidente de la délégation aux droits des femmes, Dominique Vérien, qui effectue un déplacement à l'étranger dans le cadre de son mandat de présidente.

Mes chers collègues, nous accueillons ce matin M. Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, dans le cadre de notre mission d'information sur les femmes dans la rue dont quatre sénatrices de la délégation ont été nommées rapporteures : Agnès Evren, Marie-Laure Phinéra Horth, Olivia Richard et Laurence Rossignol.

Il est accompagné de M. Laurent Bresson, directeur régional et interdépartemental de l'hébergement et du logement, et de Mme Annaïck Morvan, directrice régionale aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes.

Je précise que cette audition fait l'objet d'une captation audiovisuelle en vue de sa retransmission en direct sur le site et les réseaux sociaux du Sénat.

Le sujet dont nous traitons ce matin se trouve au croisement de plusieurs problématiques relevant des compétences de la délégation aux droits des femmes : féminisation de la précarité, manque de solutions d'hébergement, lutte contre les violences sexuelles et sexistes, accès aux soins, ou encore insertion professionnelle et sociale.

Au cours de cette mission, qui aboutira à la publication d'un rapport à l'automne prochain, nous voulons mieux appréhender ce phénomène :

- d'abord mieux connaître et repérer les femmes à la rue ;

- savoir comment mieux les orienter vers les solutions d'hébergement et surtout de logement ;

- lutter contre tous les types de violences subies par les femmes dans la rue ;

- leur permettre un meilleur accès aux soins et une prise en charge dédiée de leur santé mentale et physique ;

- enfin, agir en faveur de leur insertion socioprofessionnelle.

Parmi les 330 000 personnes sans domicile en France aujourd'hui, on compte 40 % de femmes, seules ou, bien souvent, avec des enfants. Outre la question des femmes qui vivent dans la rue, celle de la prise en charge des enfants qui les accompagnent est également primordiale pour notre délégation.

Ces personnes sont majoritairement hébergées en centres d'hébergement d'urgence ou en centres d'accueil pour demandeurs d'asile. Ces solutions sont temporaires et incertaines : chaque mois, chaque semaine, chaque soir parfois, il leur faut rechercher une nouvelle place d'hébergement.

Parmi les personnes sans domicile, 30 000 personnes, dont environ 3 000 femmes, sont dites sans abri, c'est-à-dire passent la nuit dans la rue. Je ne dis pas « dorment dans la rue » à dessein, car les chercheuses et travailleuses sociales que nous avons rencontrées nous l'ont dit : ces femmes ne dorment pas, elles se cachent et sont en alerte constante pour éviter d'être des proies et échapper aux violences dont sont victimes 100 % des femmes après un an passé dans la rue. Nous pouvons imaginer les conséquences de cet état de veille permanent sur leur santé physique et mentale.

Lors de la dernière Nuit de la Solidarité à Paris, du 25 au 26 janvier 2024, 3 492 personnes sans solution d'hébergement ont été recensées, parmi lesquelles 12 % de femmes. Je précise que ce décompte n'est que parcellaire et ne peut donc être considéré comme entièrement fiable.

Nous le savons, en Île-de-France notamment, la pénurie de places d'hébergement d'urgence a amené l'État à dresser quatre niveaux de priorité : si les femmes victimes de violences ou enceintes de plus de sept mois relèvent du niveau 1, les familles avec des enfants de moins de trois ans ou souffrant d'une pathologie chronique ne relèvent que du niveau 3 de priorité.

En outre, dans certains départements, consigne a été donnée de ne plus procéder à des mises à l'abri en cas d'expulsions locatives. Or tous les travailleurs sociaux nous le disent : passer une seule nuit à la rue est terrible, cela enclenche une spirale néfaste et crée une défiance vis-à-vis de l'État et des services sociaux. L'hébergement d'urgence doit être proposé à ce « flux » de nouvelles personnes qui se retrouvent sans domicile.

Monsieur le Préfet, nous souhaitons vous interroger sur la situation particulièrement alarmante, dans la région Île-de-France, des femmes qui vivent dans la rue, parfois avec un ou plusieurs enfants, sans domicile voire sans abri.

Tout d'abord, puisqu'il faut les compter pour qu'elles comptent : avez-vous des statistiques estimatives du nombre respectif de femmes et d'enfants sans domicile et sans abri en Île-de-France ? Pouvez-vous également nous fournir le nombre de places d'hébergement d'urgence disponibles aujourd'hui en Île-de-France et son évolution depuis 2020 ? Nous comprenons bien que le contexte a évolué à la suite de la pandémie de Covid. Nous confirmez-vous que des publics cibles avec des critères de priorité associés ont été définis par la préfecture pour faire face à la fermeture de places d'hébergement d'urgence ? Quelles sont les raisons de cette diminution de places d'hébergement disponibles ? Quels moyens sont mis en oeuvre pour accompagner les personnes sans solution d'hébergement ?

Monsieur le Préfet, je vous laisse la parole pour une présentation liminaire puis je proposerai à mes collègues rapporteures de vous poser des questions et aux autres collègues présents également.

M. Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris . - Merci Madame la Présidente.

Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, je vais essayer dans ce propos introductif de reprendre les principaux thèmes que vous avez évoqués. La situation de l'hébergement d'urgence en Île-de-France est marquée par une tension. Le parc d'hébergement est effectivement très sollicité. En moyenne 1 900 demandes sont non pourvues chaque jour au 115, dont à peu près 1 000 à Paris. Cette tension est réelle et pourtant nous hébergeons, chaque soir, près de 120 000 personnes en Île-de-France. C'est deux fois plus qu'il y a dix ans où nous en hébergions 57 000. Ainsi, c'est 40 % de plus qu'en 2017.

Cette augmentation représente, de la part de l'État, un effort financier de 1,6 milliard d'euros chaque année. Jamais l'État n'a financé autant de places d'hébergement en Île-de-France qu'au cours de ces trois dernières années, et il en finance encore davantage en 2024, contrairement à l'idée répandue d'une diminution du nombre de places. Par ailleurs, un effort supplémentaire est réalisé en cette année de Jeux olympiques grâce à des crédits additionnels pour prendre en charge des publics vivant à la rue parfois depuis de longues années.

Je reviens d'abord sur la question de l'évaluation du nombre de sans-abri et plus précisément de femmes sans abri. C'est un exercice difficile, car nous n'avons pas de données totalement fiables. La dernière grande enquête de l'Insee remonte à 2012. Nous pouvons donc la citer, mais nous savons bien qu'elle est sûrement dépassée. À l'époque, on estimait le nombre de sans-domicile pour l'Île-de-France à 28 000 adultes, dont 4 000 sans-abri. À Paris, lors de la Nuit de la solidarité en janvier dernier, 3 492 personnes ont été recensées sans solution d'hébergement sur le territoire parisien, dont 2 621 rencontrées dans les rues de Paris. Plus précisément, les autres personnes ont été rencontrées dans des parkings, des hôpitaux ou d'autres endroits. 12 % de ces personnes étaient des femmes, soit 419 femmes.

Hors Paris, à l'occasion d'autres décomptes, 785 personnes sans abri ont été dénombrées dans les trente-deux communes du Grand Paris, dont 86 femmes. Nous avons donc à peu près 400 femmes sans abri à Paris et une centaine de femmes hors Paris. Ces décomptes donnent des ordres de grandeur, mais ce chiffre est probablement sous-estimé, avec notamment la volonté de certaines femmes de se rendre invisibles par souci de dignité ou pour se protéger, a fortiori en soirée ou en début de nuit.

Pour approcher la réalité le plus possible, nous pouvons citer deux autres chiffres issus des maraudes qui circulent toutes les nuits. Les maraudes associatives ont rencontré 147 femmes au cours de leurs missions au mois de mars et le Samusocial 179. Ces chiffres sont assez cohérents avec le précédent, puisqu'il s'agit de personnes physiquement à la rue. Il est en effet nécessaire de rappeler que le terme de « personne à la rue » recouvre des situations très diverses. Il inclut les personnes vivant dans la rue, mais également dans des hébergements qui ne peuvent pas être définis comme des locaux d'habitation comme un hall d'immeuble ou un parking. Ainsi, parmi ces 400 personnes, 150 à 180, seraient physiquement à la rue.

Il est également très difficile de fournir le nombre de femmes prises en charge de manière totalement fiable dans le système d'hébergement, car le critère du genre n'est actuellement pas systématiquement pris en compte dans les enquêtes auprès du 115. Nous pouvons encore une fois essayer de donner des estimations. Sur la base des plateformes d'accompagnement social à l'hôtel, nous pouvons estimer qu'à peu près la moitié des adultes hébergés sont des femmes. Ainsi, sur 47 000 places d'hébergement en hôtel, environ 23 000 seraient occupées par des femmes. Hors hôtel, nous pouvons nous appuyer sur les données de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) : selon l'enquête qu'elle a réalisée en 2021, 43 % des personnes hébergées, adultes et enfants, étaient de sexe féminin.

Au total, nous pouvons estimer que presque la moitié du public hébergé sur 120 000 personnes, à savoir 55 000 à 60 000, sont des femmes. Au regard de l'importance de rendre visible les femmes à la rue et celles hébergées, nous partageons avec la Dihal (Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement), que vous auditionnerez tout à l'heure, la volonté de poursuivre la fiabilisation de la donnée au sein du SI-SIAO (Service informatique du Service intégré de l'accueil et de l'orientation).

Le deuxième point que vous abordiez, Madame la Présidente, était le parc d'hébergement. Face à la situation que je viens de mentionner, l'État a réalisé, continue à réaliser et réalisera un effort absolument sans précédent pour développer le parc d'hébergement et pour faire évoluer l'offre d'hébergement afin de prendre en compte les besoins spécifiques des femmes.

Au 31 décembre 2023, nous avions 117 132 places ouvertes à la fois dans l'hébergement généraliste et dans le Dispositif national d'accueil (DNA). Je pourrais vous donner les détails si vous le souhaitez, mais retenons à ce stade de nos échanges ce chiffre de 117 000.

En début d'année 2023, des incertitudes financières ont pu peser sur les dispositifs d'hébergement avec une trajectoire qui aurait pu conduire à une contraction du parc. Mais le Gouvernement a décidé de desserrer cette contrainte dès 2023 et ainsi, en moyenne annuelle, le parc d'hébergement généraliste en 2023 s'est élevé à 96 000 places. En janvier 2024, nos capacités, compte tenu de l'effet de trajectoire, étaient de 94 000. Mais pour 2024, la cible capacitaire pour l'Île-de-France donnée par le Gouvernement est de 96 500 places d'hébergement généralistes. Nous sommes donc sur une trajectoire en croissance, par rapport à la situation au 31 décembre 2023 et les 94 000 places que nous avions. Les services départementaux de l'État sont aujourd'hui très fortement mobilisés pour ouvrir de nouvelles places.

Par ailleurs, l'année 2024 est une année olympique. Le Gouvernement a donc décidé de dégager des moyens financiers supplémentaires pour faire face à deux types de situations.

La première est celle des personnes à la rue gravement désocialisées. 200 places pérennes supplémentaires sont en cours de création à Paris pour les grands marginaux, afin de prendre en charge ceux qui sont installés aux abords des sites olympiques. Il s'agit de places très qualitatives avec un suivi social élevé et adapté à ce public. C'est une condition nécessaire pour qu'ils puissent accepter ces places. 35 places sont déjà occupées depuis maintenant un mois, notamment dans deux immeubles du 17 e  arrondissement : une grande résidence sociale que nous venons d'ouvrir et un autre endroit. Il est très important de continuer à développer cette offre supplémentaire, laquelle vient en complément des places qui étaient d'ores et déjà ouvertes au titre du programme des grands marginaux.

D'autre part, toujours au titre des Jeux olympiques, le Gouvernement a décidé de financer en Île-de-France l'équivalent de 500 places d'hébergement supplémentaires en année pleine, ce qui portera notre cible capacitaire à 97 000, les grands marginaux étant hors plafond. Ainsi, l'effort historique est encore renforcé. Il est nécessaire de le souligner, car parfois nous pouvons lire des informations qui ne témoignent pas de cette réalité.

Malgré cette augmentation sans précédent de l'offre d'hébergement, notre parc est quasi saturé et ne permet pas toujours de répondre à la totalité du besoin. Cela tient aussi à la difficile fluidité du dispositif, c'est-à-dire au nombre de ceux qui en sortent. Cette fluidité est insuffisante vers le logement. Or elle seule permet de maintenir notre capacité d'accueil en amont dans les places d'hébergement. Cette saturation est également due aux difficultés d'accès au logement qui sont bien connues. À Paris, nous avons une attribution pour dix demandes dans le logement social, avec un délai d'attente très long. Cela tient enfin au profil des personnes hébergées. La majorité d'entre elles ne réunissent pas les conditions de régularité du séjour et, par conséquent, ne peuvent pas accéder au logement. Cette situation a eu d'ailleurs des conséquences considérables sur l'apparition de campements sur la plaque parisienne.

En la matière, il est nécessaire d'évoquer l'évolution de notre action depuis maintenant plus de trois ans. Jusqu'au campement de la Chapelle qui avait réuni plus de 3 000 personnes, il pouvait y avoir des opérations de mise à l'abri de campements très conséquents. Ce n'est plus le cas depuis 2021. Nous organisons des mises à l'abri en permanence tout au long de l'année. En 2021, nous avons réalisé vingt-huit opérations de mise à l'abri, soit presque une tous les dix jours pour 7 500 personnes. En 2022, nous avons opéré dix-neuf opérations de mise à l'abri. Nous avons pris en charge 6 700 personnes, dont 1 399 personnes en famille.

En 2023, les ministres de l'intérieur et du logement ont décidé, face à la saturation du dispositif, de proposer aux personnes à la rue qui le souhaiteraient, lors des mises à l'abri, des orientations vers la province afin qu'elles y bénéficient de conditions d'hébergement de bonne qualité. En 2023, nous avons mené trente-cinq opérations qui ont permis la prise en charge de 6 400 personnes. Parmi celles-ci, 3 400 ont accepté d'être orientées vers la province, ce qui a permis de réduire considérablement la taille des campements observés en Île-de-France.

Face à la tension, alors que la priorisation pour les prises en charge a toujours existé, c'est une responsabilité lourde pour les SIAO, notamment pour les écoutants, à chaque fois qu'ils prennent un appel. Tout au long de l'année 2023, nous avons travaillé en partenariat avec les SIAO à l'élaboration d'un cadre unifié d'intervention pour instaurer une équité de traitement dans les divers départements d'Île-de-France et pour harmoniser les pratiques.

Il en découle la grille de priorisation. Ainsi, les femmes enceintes, les femmes avec des nourrissons, les femmes avec des enfants en bas âge, les femmes victimes de violences, dont la situation paraît nécessiter une mise en sécurité immédiate, font partie des critères de priorité de prise en charge les plus élevés.

Cette grille de priorisation doit nous aider à faire face à la tension qui s'exerce. C'est une aide à la décision, uniquement une aide pour les écoutants, la décision leur revenant in fine . Cette grille vise également à garantir que les publics les plus vulnérables bénéficieront bien d'une prise en charge prioritaire, quel que soit le lieu de la demande.

J'en viens à mon dernier point, notre action pour développer une offre adaptée aux besoins spécifiques des femmes. En la matière, l'État s'est efforcé d'adapter son offre d'hébergement à ces besoins spécifiques, tout particulièrement lorsqu'elles sont enceintes, souffrent d'addiction ou sont victimes de violences.

En ce sens, je voudrais citer trois points. Le premier est que nous avons mis en place en 2021 un nouveau dispositif d'hébergement dédié aux femmes enceintes et sortant de maternité qui n'existaient pas auparavant. J'ai constaté l'inexistence d'un tel dispositif lorsque je suis arrivé et cela remonte maintenant à trois ans. Désormais 1 000 places sont consacrées : l'État a ouvert 1 000 places en CHU dédiées aux femmes enceintes ou sortant de maternité et à leur accompagnant. 80 % des places sont actuellement occupées par les mères et les nourrissons, les autres étant pour leur conjoint et leurs autres enfants.

Les enquêtes hebdomadaires nous révèlent le besoin. Fin décembre 2023, entre vingt et trente femmes étaient hospitalisées en maternité au seul motif de leur absence de logement. Si nous regardons les demandes d'hébergement exprimées auprès des SIAO pour les femmes qui ne seraient pas à l'hôpital, à peu près 445 demandes avaient été exprimées au mois de décembre 2023. Nous allons donc poursuivre ce dispositif très adapté à ce public spécifique. Il nous permet une sorte de « sur-priorisation » de ces femmes. En ce qui concerne les dispositifs qui doivent les accompagner, nous avons mis en place des accompagnants dédiés grâce à des référents périnatalité au sein des SIAO.

Deuxième action spécifique à destination des femmes : nous dédions aujourd'hui 2 800 places en Île-de-France aux femmes victimes de violences. Au cours des trois dernières années, nous en avons créé près de 600, 570 plus précisément. L'État a renforcé la mise en place de ces mesures de protection pour les femmes victimes de violences, notamment en matière d'hébergement, avec une augmentation des aides à destination des structures d'accueil spécialisées très importantes. Cela a été amorcé en 2017 et considérablement renforcé au sein du deuxième plan quinquennal « Pour le logement d'abord ».

Ce dispositif d'hébergement a donc connu une augmentation très importante du nombre de places : 165 % d'augmentation en dix ans. Nous sommes passés de 1 000 places en 2013 à 2 800 aujourd'hui, avec la création de 570 places au cours des trois dernières années. 873 places à Paris sont dédiées à ce public au sein des CHU, auxquelles s'ajoutent 42 places en résidence sociale. Aujourd'hui nous n'avons pas d'appels de victimes de violences qui ne soient pas traités. Toutes les demandes de mise à l'abri sur Paris sont reçues et instruites par la Halte Aide aux Femmes Battues , opérateur spécialisé avec lequel nous travaillons. Il représente un volume de trois à quatre signalements par semaine. Tout ceci nous permet de traiter ces demandes de mise à l'abri au sein d'un hôtel géré par Delta .

Nous avons également consacré des moyens à la prise en charge des auteurs de violence pour lutter contre la récidive. Deux centres de prise en charge des auteurs ont été créés en Île-de-France, dont celui de Paris géré par le Groupe SOS , groupe associatif, en charge également de la plateforme Éviction . 283 nuitées ont été proposées à des auteurs en Île-de-France sur 762 au niveau national.

Le troisième et dernier point spécifique aux actions à destination du public féminin concerne les accueils de jour et les places de halte de nuit pour les femmes. Nous pouvons illustrer cet effort par la situation à Paris pour répondre à l'urgence de la rue. L'État a développé des haltes de nuit en lien avec la ville et les différents partenaires. Nous les avons pérennisés depuis maintenant plus de cinq ans. À Paris, il existe huit haltes de nuit. Nous en avons ouvert une nouvelle cette semaine dans le quartier de la Bastille, dans laquelle je me suis rendu mardi soir. Sept sont dédiées exclusivement aux femmes et une est mixte. La dernière halte comprend 25 places. Ainsi, 211 places de halte de nuit ont été créées à Paris.

Ces haltes de nuit ne sont pas des centres d'hébergement d'urgence. Elles ont vocation à compléter les dispositifs existants que j'ai cités, pour faire en sorte que ce public isolé, désocialisé, en refus d'hébergement, ou en situation de rue potentiellement victime de violences puisse trouver un toit pour la nuit. Ces personnes sont rencontrées par les maraudes ou accueillies par les espaces solidarité insertion accueil de jour.

Au-delà de ce dispositif spécifique pour la nuit, il existe bien sûr une centaine d'accueil de jour à Paris avec un fort financement de l'État. Sept de ces accueils de jour sont dédiés uniquement aux femmes, dont deux prennent en charge des femmes victimes de violences : la Halte Aide aux Femmes Battues (HAFB) et le Phare (Paris Hébergement Accueil Écoute) de l'association Esperem . Enfin, le Centre d'hébergement et de stabilisation (CHS) Georgette Agutte, dans le 18 e  arrondissement, accueille des femmes seules avec enfant.

Un petit mot en conclusion sur la prostitution, car cela figurait dans votre questionnaire et pour ne pas l'oublier, compte tenu de la spécificité de cette situation. En Île-de-France, nous travaillons énormément sur cette question. Notre commission de lutte contre la prostitution est installée depuis longtemps. Nous avons près de 500 parcours de sortie de la prostitution qui ont été réalisés. Notre commission est la plus active de France. Elle s'est réunie 78 fois depuis juillet 2017. 300 parcours de sortie de la prostitution ont été réalisés et 95 personnes ont été insérées dans les 24 mois.

Ainsi, nous faisons face à une situation difficile à chiffrer de manière extrêmement précise, mais dont l'ampleur est néanmoins connue et face à laquelle l'État a engagé, de manière résolue depuis plusieurs années, des crédits en augmentation constante et encore en progression en cette année 2024.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci beaucoup Monsieur le Préfet pour ce tour exhaustif et pour vos nombreuses réponses.

Je rebondis sur votre dernière information concernant la commission de lutte contre la prostitution, qui fait écho aux précédents travaux de notre délégation. Lorsque je la présidais, nous avions pu constater qu'un certain nombre de commissions départementales n'étaient, d'une part, pas en place, d'autre part, lorsqu'elles étaient en place, n'étaient pas très actives. J'imagine donc que la réussite de la commission que vous évoquez est à mettre au crédit de la déléguée régionale aux droits des femmes qui vous accompagne aujourd'hui.

Je vous remercie pour les informations précises que vous nous avez fournies et qui vont parfois à l'encontre de ce que nous pouvons entendre dans les médias. C'était important. Je pense notamment aux Jeux olympiques et aux places supplémentaires que vous citiez. J'imagine que ces places supplémentaires créées à l'occasion des JO sont pérennes.

M. Marc Guillaume . - Le dispositif que nous avons mis en place pour les grands marginaux est un dispositif évidemment pérenne et tout à fait exceptionnel. De fait, ce dispositif représentera sur l'année un peu moins d'une dizaine de millions d'euros, soit des crédits très importants pour ces places. Il nous permet de proposer à des personnes qui sont à la rue depuis de nombreuses années un logement de qualité avec une chambre, une kitchenette individuelle et une salle de bain.

Nous venons d'ouvrir dans le 17 e  arrondissement une résidence sociale d'environ 250 places. Nous avons mis de côté une vingtaine de chambres pour ces grands marginaux. Nous y sommes allés il y a une quinzaine de jours pour les premières opérations. Les maraudes sont allées voir depuis des semaines les intéressés pour les convaincre de rejoindre ces places. Il y a une forme de réticence au début, car si c'est pour rejoindre un gymnase ou un endroit où ils ne se sentiraient pas en sécurité, nous n'arriverions pas à les convaincre.

Un énorme travail est réalisé main dans la main avec les associations, Emmaüs , SOS et Aurore . Elles nous aident énormément. Elles sont avec nous pour le caractère qualitatif de ce dispositif. Ce sont des places pérennes et nous allons continuer à les développer dans les semaines à venir. Nous ouvrirons plus de 200 places de cette nature à Paris et s'il le faut, nous en ouvrirons d'autres notamment dans les départements de petite et grande couronne. Cette démarche s'inscrit dans l'héritage des jeux, héritage social extrêmement important.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci Monsieur le Préfet. Vous avez donné le chiffre de 3 400 personnes orientées depuis Paris et la région parisienne vers les autres départements de France. Pourriez-vous préciser le profil de ces personnes et comment a été fait le choix des départements ? Était-ce un choix des personnes d'être orientées vers la province ? Ou ce choix a-t-il été établi car d'autres structures étaient en mesure de répondre à leurs besoins ?

Par ailleurs, je précise que des travaux sont menés actuellement au Sénat sur la santé périnatale, qui nous amènent à nous intéresser à la question des femmes enceintes sans domicile. Nous avons notamment eu l'occasion de nous rendre à l'hôpital Robert-Debré.

M. Marc Guillaume . - Le dispositif mis en place depuis 2023, via la circulaire publique des ministres datant du mois de mars, est un dispositif totalement volontaire. Ce dispositif vers les « SAS » et la province est proposé aux personnes lorsque nous effectuons des opérations de mise à l'abri. Concrètement, chaque semaine, nous avons une vision sur les régions de province qui accueilleront des personnes arrivant par bus. C'est le hasard qui fait qu'une opération de mise à l'abri se situera telle semaine et que telle destination vers les préfectures de province seront proposées.

Le profil concerne souvent des personnes isolées, notamment des hommes isolés qui sont intéressés par ce dispositif. C'est un peu moins le cas pour des personnes en famille qui restent le plus souvent à Paris. Le dispositif tourne chaque semaine avec trois destinations provinciales et il est proposé aux intéressés.

Le dispositif de prise en charge des femmes enceintes est radicalement nouveau, car il n'existait pas de dispositif propre aux femmes enceintes ou sortant de maternité. Nous avons donc créé ce dispositif en 2021. Il propose aujourd'hui 1 000 places. Le dispositif est conçu de telle sorte qu'un flux de trois à quatre demandes par semaine puisse être traité immédiatement.

En décembre 2023, vingt à trente personnes étaient encore à l'hôpital en attente. Compte tenu du nombre de places et de ce chiffre, il peut arriver que ces personnes restent quelques jours ou quelques semaines de plus à l'hôpital. Mais il y a une différence entre ce que nous entendons parfois et la réalité, c'est-à-dire un effort extrêmement conséquent. Par exemple, depuis trois ans, un effort considérable a été réalisé. Il faut le poursuivre. Nous devons régler peut-être telle ou telle situation encore plus vite, mais par rapport à la situation constatée il y trois ans, la différence est spectaculaire.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci beaucoup Monsieur le Préfet pour ces précisions et pour la clarté de vos réponses. Je vais céder la parole aux rapporteures, tout d'abord à Agnès Evren.

Mme Agnès Evren , rapporteure . - Merci Monsieur le Préfet pour vos réponses extrêmement précises et la clarté de votre présentation.

Aujourd'hui, nous le savons, le Samusocial est complètement saturé. Les besoins explosent. Vous disiez que le budget progresse. J'avais noté que le budget de l'hébergement d'urgence avait au contraire baissé, puisqu'il était de 3,1 milliards et qu'il est aujourd'hui de 2,9 milliards. C'est vrai que cela peut paraître paradoxal, puisque les besoins ont explosé depuis plusieurs années. Je voudrais savoir quelles en sont les raisons. Que s'est-il passé pour que nous arrivions à cette saturation ? Parfois, des femmes enceintes sont à la rue et pour certaines accouchent à la rue.

Ces critères de priorité pour gérer la pénurie, même si rationnellement nous pouvons les comprendre, je trouve émotionnellement assez inhumain de devoir mettre en concurrence les publics et de choisir entre une femme enceinte de sept mois, une femme enceinte de six mois, un bébé de trois mois ou un bébé de quatre mois. Cela choque la conscience dans un pays comme la France, connu pour ses valeurs fondamentales de solidarité. Avez-vous des chiffres ? Car il nous a été dit dans certaines auditions que même des femmes fléchées pour être prioritaires dans l'accès à l'hébergement ne pouvaient pas accéder à ces places, car tout est saturé.

Vous avez parlé de l'organisation territoriale et de la coordination nationale. N'existe-t-il pas un problème au niveau de l'organisation ? En effet, nous avons l'impression malheureusement que les compétences sont tellement partagées que, quand l'État doit agir, le processus devient compliqué. Par exemple, c'est la Ville de Paris qui gère l'ASE (Aide sociale à l'enfance). La mission fondamentale de l'État est la mise à l'abri. Comment pourrions-nous organiser cette coordination de façon plus efficace ? Auriez-vous de ce point de vue des préconisations ?

M. Marc Guillaume . - Ce que j'ai cherché à dire est qu'au contraire la prise en charge ne cessait d'augmenter. Nous avions 57 000 places d'hébergement d'urgence il y a dix ans, nous en avons 120 000 aujourd'hui. Nous ne pouvons donc pas dire que l'État est inactif.

Mme Agnès Evren , rapporteure . - Je n'ai pas dit que l'État était inactif mais j'ai souligné le fait que les besoins explosaient.

M. Marc Guillaume . - Non, mais je l'entends. Je le lis parfois et je ne peux pas laisser dire cela. Au contraire, peu de politiques publiques ont connu une telle affectation de crédits pour faire face aux besoins. Il y en a peu. Les chiffres doivent être pris comme ils le sont.

Les maraudes, et je leur fais confiance, ont rencontré 147 femmes à la rue. Nous logeons 120 000 personnes tous les soirs et y consacrons un budget de 1,6 milliard d'euros. Aucun de ces chiffres ne doit être oublié. Le chiffre de 147 ne doit pas l'être, mais le chiffre de 120 000 ne doit pas l'être non plus. Je ne peux pas laisser dire, quand je lis dans la presse, que l'État serait inactif ou ne ferait pas face à la situation. Ce n'est pas vrai.

Encore cette année, nous augmentons le nombre de places. Nous avons donc conscience que la situation est compliquée. Nous avons mis en place depuis trois ans un dispositif propre aux femmes enceintes. Nous avons donc conscience qu'il existe une situation. Qu'il faille ensuite en permanence s'adapter, c'est vrai. Mais la majeure est que l'État développe des politiques exceptionnellement en croissance pour faire face à une situation complexe.

Je ne rencontre pas le problème de coordination au niveau national que vous avez évoqué. Nous travaillons main dans la main avec la Dihal, que vous auditionnerez tout à l'heure, de manière remarquable.

Du point de vue du traitement du public féminin spécifique, la DRDFE (Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité) travaille remarquablement avec le niveau national. Nous n'avons pas de problème avec nos collègues des départements. Madame la Présidente évoquait la commission de lutte contre la prostitution, nous en avons une en place bien entendu dans chaque département en Île-de-France. Nous travaillons tous les jours avec les départements de petite et grande couronne pour faire face aux situations. En effet, eux aussi peuvent avoir des mises à l'abri à réaliser et des besoins de places.

Dans la coordination que nous opérons pour les Jeux olympiques, nous nous voyons chaque semaine pour faire le point de nos futurs besoins. Par ailleurs, vous évoquiez les collectivités locales. L'action de l'État est menée en bonne intelligence avec la ville et avec l'ensemble des collectivités locales, que ce soit pour l'implantation de nouveaux dispositifs d'hébergement d'urgence ou pour l'acceptabilité sociale.

Avant-hier, j'étais à la nouvelle halte de nuit que nous avons ouverte dans le quartier de la Bastille. C'est un local d'une régie immobilière de la Ville de Paris. L'État finance à 100 % le fonctionnement du centre. Nous travaillons donc main dans la main. Vous pouvez avoir des appréciations différentes de telle ou telle situation. Mais la majeure est que l'État développe en la matière des politiques très volontaristes à l'égard des besoins spécifiques des femmes.

Il nous reste sûrement en permanence à nous adapter à ce besoin. Mais ce que je cherchais à mettre en avant concerne l'ampleur des dispositifs que nous mettons en place et la volonté qui est la nôtre de les faire vivre. En effet, nous partageons avec vous l'idée que toute personne à la rue est une personne de trop et que toute femme à la rue et toute femme enceinte à la rue est ultra prioritaire.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci beaucoup Monsieur le Préfet. J'ai évoqué les travaux de la mission sénatoriale sur la santé périnatale : les dispositifs mis en place dans l'établissement hospitalier que nous avons visité sont assez exceptionnels.

Lorsque vous nous parlez des chiffres de place d'hébergement, pouvez-vous faire la distinction entre les places pour des familles et les autres places ? Disposez-vous de structures permettant d'héberger une femme avec des enfants ou une famille ? Est-ce un sujet de complication ? Avez-vous des statistiques en la matière ?

M. Marc Guillaume . - Par exemple, les 47 000 places d'hôtel sont à 90 % occupées par des familles. Dans le prolongement de cette réunion, nous pouvons vous donner les différents chiffres. Nous essayons de nous adapter à chacune des situations. C'est particulièrement le cas pour les publics de femmes victimes de violences ou sortant de maternité.

Je m'excuse, car c'est un exemple qui n'est pas à l'aune des difficultés que nous sommes en train d'évoquer. Mais en période de grand froid ou en période de grande chaleur, nous ouvrons la préfecture et nos salles pour mettre des lits supplémentaires et accueillir les personnes. L'ensemble de l'appareil d'État est mobilisé de manière exceptionnelle et permanente pour ces publics. Effectivement, lire un certain nombre de chiffres ou d'affirmations qui ne reflètent pas ce volume de places d'hébergement et ces moyens engagés nous paraît nuire à la bonne compréhension de la situation.

De fait, cette situation appelle des mesures complémentaires en permanence, dont une évidente à laquelle nous devons travailler : notre connaissance de la réalité est partiellement insuffisante. Avec la Dihal, nous avons peut-être tardé à appréhender le fait que le SI des SIAO devait intégrer davantage d'informations genrées. Nous devons le faire. Nous devons nous adapter en permanence. Annaïck Morvan et Laurent Bresson le savent bien parce qu'ils sont en permanence sur le terrain pour faire vivre ces politiques. La situation n'est pas la même que celle d'il y a six mois ni celle dans six mois. Elle sera encore différente, car les flux et les personnes qui arrivent ne sont pas les mêmes.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci beaucoup Monsieur le Préfet. Je laisse la parole à Marie-Laure Phinéra-Horth, rapporteure sur ce dossier au sein de la délégation aux droits des femmes.

Mme Marie-Laure Phinéra-Horth , rapporteure . - Merci Madame la Présidente. Je suis sénatrice de la Guyane, vous êtes préfet de l'Île-de-France. Je resterai donc géographiquement en Île-de-France. Je suis bénévole à l'Ordre de Malte et j'effectue régulièrement des maraudes. La dernière à laquelle j'ai participé a eu lieu lundi 8 avril. Je suis très heureuse que vous ayez pu communiquer des chiffres, car je suis sur le terrain et je fais des constats de terrain. Nous avons parcouru cinq arrondissements parisiens lundi soir et sur une cinquantaine de personnes rencontrées se trouvaient une quinzaine de femmes. Elles se regroupaient, car elles avaient peur et avaient besoin de sécurité.

Lorsque nous échangeons, elles nous font remonter les défaillances du 115. Nous avons essayé d'appeler. Il n'y a pas de place. Des personnes d'un certain âge sont dans la rue. J'ai le coeur sur la main et si je pouvais les récupérer pour les mettre chez moi, je le ferais. Ce sont des femmes. Elles ont peur. Une d'entre elles avait été agressée sexuellement et me disait : «  Quand on me donne quelque chose, je le revends pour espérer obtenir une somme suffisamment conséquente pour prendre une chambre à l'hôtel  ». De fait, elle a peur. Lundi, quand je suis rentrée chez moi à trois heures du matin, je ne vous cache pas que j'étais bouleversée. C'est dur et cela fait mal au coeur.

En revanche, nous n'avons pas rencontré d'enfants, uniquement des femmes en détresse. Nous pouvons leur apporter du soutien moral, échanger avec elles, leur donner à manger, à boire, des couvertures, des chaussettes, du déodorant, car elles ont des besoins.

Je vais garder ma question pour notre prochain auditionné, puisqu'elle concerne mon territoire.

Je pense que le rapport de la délégation devra aborder la question d'une réforme profonde du 115. En effet, vos services doivent être plus efficaces. Vos services font ce qu'il faut, mais cela ne suffit pas. Les femmes que je rencontre au cours de ces maraudes ne savent pas que je suis parlementaire, puisque je suis dans l'anonymat et bénévole. Lorsque j'étais maire, j'effectuais également des maraudes en Guyane. Mais à Paris, j'ai découvert des situations différentes. Chez nous, à part la pluie, il fait 30 degrés. Ici, il fait froid. Je vois des femmes qui n'ont pas de pull. Il existe une misère et une souffrance. Je voulais ainsi vous interpeller sur ce point.

Enfin, vous nous avez fourni des chiffres et vous avez expliqué la situation que je comprends. Mais je crois que beaucoup reste encore à faire.

M. Marc Guillaume . - Vous avez raison de souligner le travail des maraudes. Elles sont d'une très grande efficacité. Les maraudes sociales, dont celle de l'Ordre de Malte, nous ont aidés. J'en citais le chiffre tout à l'heure. En mars, ces maraudes associatives ont dénombré 147 personnes à la rue à Paris. C'est sans doute 147 de trop. Quand une maraude voit une femme à la rue, elle fait en sorte de lui chercher une place disponible. À chaque fois que je fais des maraudes, nous téléphonons si la personne accepte qu'on lui propose une place et il faut tout faire pour que cette nuit-là au moins, nous réussissions à la sortir de la rue. Le plus souvent, c'est le cas. J'ai commencé par vous dire que de nombreuses demandes d'appels au SIAO dans la journée ne sont pas pourvues. Il faut tout à fait le reconnaître, mais il faut le mettre en rapport avec la suite de la chaîne du logement. En effet, pour traiter encore davantage cette question de l'hébergement, il faut traiter la question du logement au-delà pour recréer cette fluidité. C'est donc l'ensemble de la chaîne qui est concernée.

En tout cas, à chaque fois qu'une maraude voit une femme avec un enfant à la rue, nous devons parvenir à faire en sorte que cette situation cesse dans l'instant et leur trouver une place, pour éviter que cette situation perdure.

M. Marc Laménie . - Merci beaucoup Monsieur le Préfet. J'associe à ma question mon collègue sénateur des Deux-Sèvres, Gilbert Favreau. Je suis moi-même sénateur des Ardennes. Nous ne sommes pas très loin de Paris et de la région parisienne. Mais nous ne rencontrons pas les mêmes problématiques, même si dans nos départements et nos territoires nous rencontrons également beaucoup de problématiques à caractère humain et social.

Vous avez très bien développé le volet humain - intervention, urgence - et le nombre de places en augmentation très significative au fil des années et les nombreuses demandes. Malgré le volet humain, tout a un coût.

En ce qui concerne la répartition territoriale, l'État reste le premier financeur des collectivités territoriales. Paris intramuros rencontre beaucoup de problématiques. La région Île-de-France comprend des départements très importants, proches de Paris, mais aussi éloignés comme les Yvelines ou la Seine-et-Marne qui touchent nos départements hors Île-de-France. Comment s'articule la gouvernance ? Par exemple, dans mon département des Ardennes, nous avons une déléguée aux droits des femmes, mais également le CIDFF (Centre d'information sur le droit des femmes et des familles), les associations et les collectivités locales. Dans les grandes villes se trouvent des CCAS (Centres communaux d'action sociale), mais les départements plus éloignés présentent également une part de ruralité. Comment interagissent les services de l'État et les collectivités territoriales, notamment les conseils départementaux, les villes, les CCAS, les intercommunalités, voire la région ?

Ensuite, quelle est la répartition territoriale de ces places d'hébergement d'urgence ? La mission budgétaire qui finance cette politique publique est la mission « solidarité insertion et égalité des chances ». Elle représente un montant financier très important de l'ordre de 20 milliards d'euros. Les besoins sont en augmentation et doivent être répartis sur l'ensemble de nos territoires. S'ajoute le volet associatif, partenaires, opérateurs de l'état. Il existe une grande diversité d'intervenants ce qui rend l'application de cette politique publique difficile et complexe.

Mme Annick Billon , présidente . - Pour compléter et clôturer ce tour de questions, Monsieur le Préfet, pourriez-vous revenir sur la définition des critères de priorité ? Je pense qu'ils aideront beaucoup les rapporteurs dans leur travail.

Vous avez indiqué qu'il s'agissait d'une aide à la décision. J'ai compris que ces critères n'étaient donc pas forcément appliqués et qu'il existait une marge d'appréciation du besoin. Ainsi, pourriez-vous nous redonner tous ces critères de priorité et nous dire si chaque critère a une population quasiment identique ou si des populations sont plus importantes pour les uns et pour les autres ?

M. Marc Guillaume . - Merci beaucoup. En ce qui concerne la répartition géographique, il y a environ 200 000 personnes hébergées en France, dont 120 000 en Île-de-France. 47 % des demandes d'asile arrivent chez nous. Au sujet de la répartition de ces 120 000 personnes, en tant que préfet de région, je vous parle à la fois de la Ville de Paris, des trois départements de petite couronne et des quatre départements de grande couronne. Les ministres ont décidé de mettre en place en mars 2023 un dispositif de départs vers la province pour que les intéressés bénéficient de conditions d'hébergement meilleures que celles qu'on peut encore obtenir en Île-de-France. En effet, le nombre de 120 000 personnes entraîne une complexité. C'est pourquoi ce dispositif a été mis en place et qu'un peu plus de 3 000 personnes bénéficient d'un hébergement en province depuis 2023. Mais cela reste un effort francilien tout à fait majoritaire.

Par ailleurs, vous avez raison de rappeler que la loi distingue les compétences de l'État et celles des départements qui ont la charge de l'hébergement des femmes enceintes et des enfants de moins de trois ans selon qu'ils limitent ou pas l'accompagnement social à ces personnes en situation régulière, hors situation relevant de la protection de l'enfance.

Nous travaillons encore une fois sur le territoire parisien de manière étroite avec les services de la ville et avec les différentes associations. Je n'ai pas de suggestions particulières à vous formuler en la matière. Nous avons besoin des uns et des autres. Madame la sénatrice Phinéra-Horth mentionnait le travail effectué par l'Ordre de Malte, mais c'est le cas de beaucoup d'autres associations. La huitième halte de nuit parisienne destinée aux femmes est gérée par Emmaüs . Ils en gèrent cinq à Paris. Nous avons besoin d'eux et des SI-SIAO. C'est un travail collectif et un objectif partagé.

Au sujet de la priorisation, vous avez tout à fait raison, Madame la Présidente, c'est une indication donnée. Notre objectif est que les situations, les plus « graves », soient toujours traitées : les femmes enceintes, les femmes avec des nourrissons, les femmes avec enfants en bas-âge et les femmes victimes de violences. Nous avons besoin qu'elles soient prioritaires. Nous vivons une forme de tension. Par conséquent, pour signifier qu'elles sont prioritaires, il faut bien que nous disions que cette mise en sécurité immédiate intervient avant les autres.

Pour autant, vous avez tout à fait raison, il s'agit d'une aide à la décision, et non d'exclure par principe telle ou telle personne parce qu'elle ne remplirait pas les critères de priorisation. Ce serait contraire au principe d'inconditionnalité de l'accueil. Ce n'est pas facile et la décision revient toujours à l'écoutant ou au travailleur social en contact avec la personne en demande d'hébergement. Nous vous transmettrons la grille avec les différentes catégories.

Mme Annick Billon , présidente . - Monsieur le Préfet, Monsieur le Directeur, Madame la Déléguée, je vous remercie sincèrement pour cette audition.

J'ai apprécié et j'imagine que les rapporteurs et les membres de la délégation également, la clarté de votre propos et la volonté que j'ai ressentie d'apporter des réponses aux situations et à l'explosion de cette précarité. Ayant moi-même eu l'occasion de participer à des maraudes, j'avais été surprise par le profil des personnes rencontrées. Ces femmes à la rue que j'avais pu rencontrer ne se considèrent pas comme étant à la rue pour des années et elles refusent souvent de l'aide parce qu'elles se protègent. C'est donc difficile pour les associations et pour les services de l'État d'accompagner dans la durée ces personnes.

Les budgets sont à la hausse. Le nombre de places est à la hausse. Malgré cette augmentation, vous devez faire face à une explosion de la précarité. Dans la mesure où la moitié des personnes hébergées en places d'hébergement d'urgence le sont en Île-de-France, j'aimerais savoir quelle est la différence entre le coût d'une personne hébergée en Île-de-France et celui d'une personne hébergée dans les territoires. J'imagine que la différence doit être importante, puisque la densité n'est pas la même.

M. Marc Guillaume . - Nous vous transmettrons ces éléments complémentaires, Madame la Présidente.

Je vous remercie pour ce que vous venez de dire. Indépendamment des chiffres et des budgets, la conviction que les services de l'État sont extrêmement mobilisés sur cette question est très importante pour nous. Avec Annaïck Morvan, nous allons la veille de Noël chaque année dans des centres abritant des femmes victimes de violences partager cette journée, un déjeuner ou un moment avec elles. Annaïck Morvan et ses équipes, ainsi que les différentes équipes logement et les équipes de l'État sont très mobilisées sur cette politique publique.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci Monsieur le Préfet, pour votre engagement et la volonté que j'ai sentie chez vous, loin des postures ou des informations diffusées dans les médias.

Femmes dans la rue : audition de M. Jérôme d'Harcourt, délégué interministériel à l'accès à l'hébergement et au logement (Dihal)

Mme Annick Billon , présidente . - Je préside la délégation ce matin car je remplace la présidente Dominique Vérien qui a été amenée dans le cadre de ses fonctions à effectuer un déplacement à l'étranger.

Mes chers collègues, nous poursuivons nos travaux sur les femmes dans la rue. Après l'audition du préfet de la région Île-de-France, nous accueillons M. Jérôme d'Harcourt, délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement. Merci pour votre présence ce matin.

Vous êtes accompagné de M. Manuel Hennin, directeur de mission « accompagnement, parcours, accès au logement » à la Dihal, et de Mme Élise Corbes, cheffe de projet hébergement.

Je précise que cette audition fait l'objet d'une captation audiovisuelle en vue de sa retransmission en direct sur le site Internet et les réseaux sociaux du Sénat.

La Dihal est chargée d'assurer la coordination et le suivi des politiques étatiques en matière d'hébergement et d'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées. Elle est donc centrale pour nos travaux, à la fois pour obtenir des données et pour mieux comprendre les priorités et l'action de l'État en la matière.

Vous le savez, il est important pour nous de disposer de données statistiques et sociales les plus à jour possible sur les femmes qui vivent actuellement à la rue, accompagnées ou non d'enfants. Les associations et chercheurs évoquent 40 % de femmes parmi les quelque 330 000 personnes sans domicile et environ 3 000 femmes ainsi que 3 000 enfants sans abri, qui passent la nuit dans la rue ; confirmez-vous ces chiffres ? Pouvez-vous nous fournir des chiffres récents ainsi que des informations permettant de dresser le profil social de ces femmes et de ces enfants ? En effet, pour développer des solutions adaptées, il faut tout d'abord être d'accord sur le diagnostic et comprendre pourquoi ces personnes n'ont pas ou plus de logement. Vous nous direz quels outils vous développez, en lien avec l'Insee, pour élaborer ce diagnostic, qui nous semble très parcellaire aujourd'hui.

Vous nous exposerez également les moyens déployés par l'État pour lutter contre le sans-abrisme et fournir à toutes les personnes sans domicile une mise à l'abri, via des places d'hébergement d'urgence, mais aussi des solutions de logement, en nous précisant quelle attention particulière est portée aux femmes.

L'accent est souvent mis sur l'augmentation récente des places d'hébergement d'urgence - ce dont nous nous félicitons évidemment. Cependant, depuis l'été dernier, des consignes semblent avoir été données au niveau national pour réduire le nombre de places, avec des objectifs chiffrés par région, qui ont conduit certains préfets à dresser des critères de priorité drastiques et à ne plus prévoir de mises à l'abri en cas d'expulsions locatives - nous venons d'interroger le préfet d'Île-de-France à ce sujet. Vous nous expliquerez les raisons et les modalités de ces consignes nationales.

Surtout, l'hébergement n'est qu'une solution imparfaite : il semblerait que 90 % des personnes sans domicile interrogées souhaitent en première intention accéder à un logement. Pourtant, pour reprendre l'expression de la chercheure Marie Loison-Leruste, lors de son audition la semaine dernière, «  la logique de la prise en charge est celle de l'escalier : on monte progressivement les marches de la rue au logement  » en passant par l'hébergement d'urgence, puis le logement intermédiaire, avant de se voir proposer un logement social.

Le programme Logement d'abord était censé inverser cette logique. Vous nous direz quel bilan vous tirez du premier plan quinquennal 2017-2022 et quelles sont les nouvelles priorités d'action du plan Logement d'abord 2 . Une attention particulière est-elle portée aux femmes sans domicile dans ce cadre ?

Enfin, vous nous direz comment vous prévoyez de renforcer le rôle des SIAO dans la coordination et le pilotage de l'ensemble des acteurs de l'hébergement et du logement - État, collectivités et associations. Cette coordination apparaît en effet défaillante dans un certain nombre de territoires.

Monsieur le Délégué interministériel, je vous laisse la parole pour une présentation liminaire puis je proposerai à mes collègues, à la fois rapporteures et membres de la délégation, de vous interroger à leur tour s'ils le souhaitent.

M. Jérôme d'Harcourt, délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement . - Merci Madame la Présidente, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, Mesdames, Messieurs.

Merci pour votre proposition d'audition sur ce sujet important et qui nous concerne tout particulièrement. C'est l'occasion de rappeler que l'objet et la vocation de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) est la lutte contre le sans-abrisme et pour l'accès au logement des personnes sans domicile. Nous sommes donc au coeur du sujet dont nous traitons ce matin et qui fait l'objet d'une mobilisation particulièrement importante depuis plusieurs années, sans que cela conduise à méconnaître la réalité des besoins, leur augmentation et les difficultés rencontrées sur le territoire, dont vous vous êtes fait l'écho au quotidien.

Je vais dans ce propos introductif revenir sur les questions d'information, de caractérisation des personnes et vous donner des éclairages sur l'augmentation des moyens. Puis, je terminerai avec des éléments sur le bilan du plan Logement d'abord et les perspectives devant nous. Je serai naturellement à votre disposition ensuite pour vos questions.

Le premier point concerne la question de connaître les personnes pour bien répondre et pour bien construire les solutions de politique publique. Vous savez notre difficulté à caractériser et à bien connaître le public des femmes sans domicile et sans abri. Nous avons quatre grands types de données mobilisables :

- les données statistiques de l'Insee et de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), les plus scientifiques et les plus fiables, mais avec un décalage dans le temps et une rigueur méthodologique qui les rend difficiles à utiliser avec des actualisations fréquentes ;

- l'observation sociale qui se développe notamment à travers les Nuits de la Solidarité . Je proposerai dans mon introduction quelques éléments nouveaux et inédits pour essayer d'exploiter ces données et mieux comprendre la situation de ces personnes ;

- des enquêtes ad hoc qui peuvent être menées par les opérateurs ;

- les données dont nous disposons au sein de l'État dans les systèmes d'information, sur lesquels il sera intéressant de revenir pour vous dire là où nous en sommes dans le cadre d'un plan d'investissement massif de mise à niveau du système d'information de suivi : le SI-SIAO.

Pour bien comprendre la problématique, il faut distinguer les femmes sans abri des femmes sans domicile. Les femmes représentent environ 40 % des personnes sans domicile en France. Selon l'enquête sans domicile de l'Insee de 2012, données dont l'ordre de grandeur a été confirmé plus récemment par l'enquête ES-DS de la Drees, on estimait au 31 décembre 2020 à 46 % les femmes en centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).

Les femmes à la rue sont proportionnellement peu nombreuses, puisque depuis 2018, la Nuit de la Solidarité à Paris recense de manière constante entre 10 et 14 % de femmes parmi les personnes à la rue. Elles sont donc peu nombreuses en proportion, malgré tout plus nombreuses que onze ans plus tôt. En effet en 2012, dans une enquête de l'Insee, on les estimait à 2 % des personnes à la rue, soit un peu plus de 400 personnes lors de la dernière Nuit de la Solidarité donc.

Nous avons porté un mouvement de généralisation, de déploiement des Nuits de la Solidarité dans les grandes villes en France. C'est donc l'occasion de vous partager les données sur quatorze autres grandes villes, hors Île-de-France, hors Paris et hors Métropole du Grand Paris qui ont participé aux Nuits de la Solidarité l'an dernier. La donnée était à peu près équivalente. Nous étions à 15 % de femmes parmi les personnes rencontrées à la rue dans ces quatorze villes lors de la Nuit de la Solidarité du mois de janvier 2023. Ainsi, la part des femmes semble augmenter à la rue, mais le dénombrement reste difficile en raison de plusieurs facteurs :

- leur invisibilité dans l'espace public avec des stratégies d'évitement qui ont pu être décrites par les associations et les expertes que vous avez entendues lors des précédentes auditions ;

- la mobilité continue : la marche au cours des bus de nuit ;

- la présence dans des lieux ouverts au public ;

- l'installation à l'abri des regards, dans des squats ;

- une plus grande importance sans doute donnée à la présentation de soi, nourrissant un mouvement de retrait.

Si je reprends les données sur les Nuits de la Solidarité , consolidées à l'échelle des quatorze villes hors Paris et Métropole du Grand Paris, nous constatons que sont présentes à la rue sans tente, 42 % des femmes sans abri, contre 50 % des hommes sans abri. Inversement, la part des femmes est plus importante à être sous tente et en voiture. Ce sont des éléments à prendre avec prudence. Il y a des éléments de consolidation. Nous consolidons des données sur plusieurs villes sans que ce soit parfaitement scientifiquement rigoureux, mais cela donne des indices pour confirmer ces éléments.

S'ajoutent des difficultés de comptage des femmes hébergées chez des tiers par ailleurs. Selon l'enquête logement de l'Insee en 2013, environ 39 % des personnes hébergées chez un particulier étaient des femmes. Ces femmes hébergées sont par ailleurs fortement soumises au risque d'exploitation comme contrepartie de cet hébergement. C'est l'occasion de dire que cela fait partie des axes de mobilisation que nous portons à la Dihal. En particulier, au moment de l'accueil des personnes déplacées d'Ukraine, nous avions organisé en lien avec la Miprof (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains) un temps de formation à destination des professionnels associatifs pour faciliter le repérage des situations à risque et des victimes potentielles de traite et les conseiller sur l'orientation vers les dispositifs adaptés de protection et d'assistance.

De ces données, nous pouvons tirer quelques spécificités qui permettent de dresser le portrait social des femmes sans domicile :

- des parcours émaillés de violences. Si nous nous appuyons sur une étude de 2016 du Samusocial de Paris, 90 % des femmes vivant à la rue ont subi des violences au cours de leur parcours ;

- un état de santé physique et psychologique dégradé : en mobilisant les Nuits de la Solidarité , la part des personnes qui s'estiment être en mauvaise ou en très mauvaise santé est supérieure pour les femmes que pour les hommes : 37 % des femmes, contre 30 % des hommes à Paris. Sur les quatorze autres villes, ce sont 43 % des femmes, contre 36 % des hommes. Ainsi, j'annonce une part des mesures qui sont portées et qui sont en cours de déploiement notamment pour répondre à la problématique de la santé des femmes à la rue sur laquelle je reviendrai ;

- des phénomènes de renoncement et de non-recours : les données des Nuits de la Solidarité sont assez frappantes. Par exemple, 51 % des hommes contre 31 % des femmes fréquentent un point de distribution alimentaire dans les quatorze villes. S'agissant de la fréquentation des accueils de jour, 77 % des femmes n'en ont pas fréquenté au cours des sept derniers jours, là où 63 % des hommes n'en ont pas fréquenté. Nous constatons le même écart dans le recours à ces services pour d'autres items , comme le fait de prendre une douche, prendre un repas ou aller aux toilettes.

Dans le portrait dressé des femmes à la rue, nous rencontrons des phénomènes caractérisés de renoncement et de non-recours. Pour la suite, les travaux autour de l'enquête sans domicile de l'Insee de 2025 permettront d'améliorer la connaissance du sans-domicilisme féminin. Le questionnaire en préparation, auquel nous contribuons directement, contient des questions sur les violences familiales, physiques et sexuelles notamment.

En méthode, nous pouvons souligner une évolution importante pour limiter le non-recours, puisque le questionnaire sera administré notamment par des accompagnants de maraude et non plus seulement dans des points fixes, comme c'était le cas jusqu'à présent, aux points de distribution alimentaire par exemple.

Dans ce portrait statistique des femmes à la rue, un point spécifique concerne les demandes au 115.

Une première donnée a trait au nombre de demandeurs quotidiens moyen sur la période de l'hiver 2023-2024. Nous l'avons prise par convention comme couvrant le mois de novembre 2023 au mois de mars 2024. 8 524 demandeurs d'hébergement d'urgence sont comptabilisés en moyenne chaque jour, dont 30 % de femmes, 42 % d'hommes et 28 % de mineurs. Ce sont des données du SI-SIAO, ce qui me permet de préciser un élément : nous avons bien la précision de genre dans les données du SI-SIAO. Les femmes qui formulent des demandes d'hébergement au 115 sont plus jeunes que les hommes, avec une moyenne d'âge de 35 ans, contre 38 ans pour les hommes. Parmi les femmes en demande, 33 % sont des femmes seules et 23 % sont des femmes seules avec enfant. Il s'agissait des demandes d'hébergement d'urgence.

Maintenant, si j'en viens à l'indicateur important des demandes non pourvues, la demande non pourvue quotidienne moyenne sur la même période de novembre 2023 à mars 2024 est de 5 833. Cela correspond chaque jour en moyenne à 61 % des demandeurs. Ainsi, 61 % des demandeurs sont confrontés à une demande non pourvue. La moyenne descend à 54 % pour les femmes seules et 53 % pour les femmes seules accompagnées d'enfants. Cette moyenne descend, mais elle reste naturellement élevée, nous le reconnaissons.

Tous ces éléments caractérisent une situation de très forte tension sur les besoins, malgré un déploiement extrêmement important de moyens par l'État depuis plusieurs années pour y répondre.

J'en viens au deuxième temps pour vous proposer quelques éléments à ce sujet, et ce, sans méconnaître la réalité des problématiques qui persistent aujourd'hui. Notre action vise à prendre en compte la question des femmes sans domicile dans sa globalité avec deux axes complémentaires :

- d'une part, la prise en compte des besoins spécifiques des femmes à la rue dans l'hébergement généraliste, mais aussi à travers les dispositifs de veille sociale ;

- d'autre part, la mise en oeuvre de solutions plus spécifiques pour certains publics comme les victimes de violences conjugales, de violences intrafamiliales, de traite ou de prostitution.

Le premier levier de réponse renvoie directement à la mobilisation et à l'augmentation extrêmement importante des places d'hébergement, dont bénéficient, par voie de conséquence, les femmes sans domicile. Nous sommes aujourd'hui à un niveau historiquement élevé du volume de places d'hébergement généraliste : 203 000 places pour l'année 2024 rapportées à 150 000 places en 2017.

Dans la composition de ce parc, nous pouvons noter l'augmentation de l'hôtel qui par ailleurs pose un ensemble de sujets, d'enjeux et de problématiques auxquels nous essayons de répondre. Il s'agissait d'une réponse en urgence à des besoins importants. Mais c'est également une manière de répondre à la modification de la typologie des personnes, puisque nous pouvons accueillir des familles et des femmes avec enfants à l'hôtel, où historiquement la structure du parc d'hébergement est plus tournée vers la prise en charge d'hommes isolés. Nous étions à 45 000 places d'hôtel fin 2018, contre 68 000 places fin 2023.

Si nous souhaitons caractériser davantage le parc d'hébergement d'urgence, c'est l'occasion de dire un mot du système d'information SI-SIAO. Ce système d'information fait l'objet d'un plan d'investissement massif depuis 2021. Il a mobilisé des crédits du plan de relance et des crédits du Fonds pour la transformation de l'action publique. C'est un plan d'investissement massif qui nous a conduits à multiplier par quatre ou cinq les budgets annuels consacrés au déploiement de la politique publique du SI afin d'être à la hauteur des enjeux et des moyens de suivi.

Ce plan est pluriannuel. Nous pouvons nous appuyer sur ces données et les extractions de ce système d'information avec un peu de précision en ce qui concerne les demandes. Cependant, s'agissant de l'offre, le chantier est en cours cette année et témoigne de la difficulté d'utiliser le système d'information pour caractériser l'offre. Malgré tout, nous pouvons vous donner des éléments à partir de l'exploitation d'un autre système d'information que nous utilisons s'agissant des CHRS et des centres d'hébergement d'urgence. À travers le système de l'Étude nationale de coûts (ENC), nous pouvons comptabiliser 12 % des places de CHRS ou de CHU non-mixtes, dédiées à la prise en charge des femmes.

C'est également l'occasion de rappeler que la moitié du parc d'hébergement d'urgence est un parc en diffus, et non pas dans les structures d'hébergement collectives. Le parc en diffus, dans la mesure où il s'agit de logements qui sont isolés et indépendants, peut se prêter à l'accueil spécifique de femmes ou de femmes avec enfants. Tels sont les éléments de caractérisation du parc et de l'augmentation des moyens.

S'agissant des axes complémentaires pour répondre aux problématiques particulières, il en existe plusieurs. Le premier est de faciliter la décohabitation des femmes victimes de violences ou des femmes victimes de violences intrafamiliales et de leurs enfants. Plusieurs mesures sont prises, dont un investissement spécifique consacré à l'ouverture de places pour la mise en sécurité des femmes victimes de violences. Le parc spécialisé a plus que doublé en six ans, passant de 5 000 places d'hébergement en 2017 à 10 600 places fin 2023. Il comptera 11 000 places en juin 2024. Nous pourrons revenir si vous le souhaitez sur le ciblage de l'ouverture des places au regard des besoins départementaux. Plus globalement, ce sont plus de 150 millions d'euros qui sont dédiés en 2023 à la politique de mise à l'abri et d'hébergement des femmes victimes de violences. Au-delà des places dédiées, les femmes victimes de violences accèdent également au dispositif de droit commun.

Un autre moyen spécifique est de promouvoir et de favoriser le maintien à domicile avec des mesures d'éloignement de l'auteur ou le relogement de la victime quand c'est possible. Cela me permet de dire un mot de l'accès au logement. Depuis le Grenelle contre les violences conjugales , le taux d'attribution de logements aux femmes victimes de violences augmente. Pour vous donner une idée, nous sommes à environ 10 000 attributions par an depuis 2019, à rapporter à une base de départ de 6 000 attributions par an en 2015. Nous avons travaillé avec les SIAO pour améliorer la connaissance et la coordination des acteurs avec les accueils de jour et les hébergements.

Enfin, une action spécifique vise à héberger les auteurs de violences en situation de précarité et à assurer leur éviction. 492 places ont été recensées pour les auteurs de violences conjugales et précaires. Un projet de création de 250 places a été acté l'an dernier. Il s'agit ainsi du premier axe spécifique permettant de faciliter la décohabitation des femmes victimes de violences conjugales ou intrafamiliales.

Le deuxième axe consiste à prendre en compte les besoins spécifiques des femmes sans domicile et j'établirai le lien avec des éléments de caractérisation et de portrait social de ma première partie. Une première mesure importante porte sur l'ouverture de solutions spécifiques aux femmes enceintes et sortant de maternité. 2 500 places ont été ouvertes, dont 1 500 issues de la stratégie pauvreté et pérennisées dans le cadre du Pacte des solidarités. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et le Pacte des solidarités ont été l'occasion de porter directement ce besoin de solutions spécifiques s'adressant aux femmes sortant de maternité.

Le deuxième point consiste à améliorer le repérage des femmes sans domicile et leur accompagnement avec la création de vingt accueils de jour dédiés aux femmes dans le cadre du Pacte des solidarités. C'est fondamental, puisqu'il s'agit parfois du seul point de contact que nous avons avec les femmes à la rue. Avec les données de la Nuit de la Solidarité , nous savons que 70 % des personnes sans abri n'appellent pas le 115.

Le troisième point est de faciliter la prise en compte de leurs besoins de santé. Je vous ai donné l'écart, au sein des personnes rencontrées lors des Nuits de la Solidarité , entre les femmes et les hommes qui se déclarent en mauvaise ou très mauvaise santé. Nous portons le déploiement d'un réseau de coordinateurs en santé des femmes sur dix territoires qui porteront des actions de santé globales auprès des femmes et des actions de formation des professionnels dans les structures.

Enfin, le dernier axe a trait à la prévention et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l'hébergement généraliste mixte. C'est aussi un axe de travail qu'il ne faut pas négliger, celui de travailler à la sensibilisation de l'ensemble des professionnels du secteur. Nous avons conçu un e-learning qui, depuis l'an dernier, a été vu par 1 250 professionnels de centres d'hébergement et dont nous continuons à porter le déploiement.

Je vous propose de terminer cette introduction avec des éléments de réponse à votre demande s'agissant du plan Logement d'abord et du rôle des SIAO. Je suis perplexe quant aux propos qui ont pu être tenus devant votre délégation sur la pérennité du parcours en escalier. Depuis 2017, nous menons en effet une stratégie claire qui est celle du logement d'abord et qui promeut l'accès et l'orientation directs vers le logement des personnes sans domicile.

C'est une stratégie qui porte ses fruits. Elle s'est appuyée sur plusieurs leviers. Le premier levier est celui d'une mobilisation de l'ensemble des acteurs quant à l'attribution de logements sociaux. Les données sur l'attribution de logements sociaux pour les personnes sortant d'hébergement ou à la rue depuis 2017 montrent que leur part dans le total des attributions augmente. Cela explique que, malgré le contexte de baisse globale des attributions et de crise du logement, l'orientation des personnes sans domicile, à la rue et hébergées, continue de se maintenir à un bon niveau. C'est le résultat d'une politique de pilotage par les objectifs, avec des objectifs fixés au préfet, déclinés et suivis mensuellement par la Dihal. Plus globalement, ils sont aujourd'hui intégrés dans le dispositif de suivi des réformes prioritaires mises en place par le Gouvernement.

Au total, 122 300 attributions de logements sociaux sont comptabilisées pour les ménages sans domicile depuis 2017, soit une hausse de 43 % par rapport à la période 2013-2017. De plus, le plan Logement d'abord a permis le développement de solutions de logements adaptés avec 40 000 nouvelles places créées dans le parc privé en intermédiation locative, dispositif qui permet de trouver du logement dans le parc privé. Les 40 000 nouvelles places constituent une augmentation de 118 % par rapport au parc existant en 2017. La dynamique se poursuit puisque nous sommes à 46 000 nouvelles places fin 2023 par rapport aux données du premier quinquennat. La même dynamique est observée s'agissant de la création de places de pension de famille avec 7 200 nouvelles places ouvertes entre 2017 et 2022, soit une augmentation de 47 % du parc par rapport à fin 2016. Cette augmentation s'est poursuivie durant l'année 2023 avec 8 400 places. Au total, l'ensemble de ces leviers mis bout à bout nous permettent d'estimer aujourd'hui à plus de 550 000 le nombre de personnes qui ont accédé, depuis 2018, depuis la rue ou l'hébergement d'urgence, au logement. Nous pourrons revenir si vous le souhaitez sur les éléments plus détaillés s'agissant du premier plan Logement d'abord ou des objectifs que nous avons pour le deuxième plan.

Mais nous pouvons dire aujourd'hui que la France est probablement le pays européen qui a porté le plus loin cette stratégie de lutte contre le sans-abrisme et pour l'accès au logement direct. Pourquoi cela ne suffit-il pas ? Il y a derrière une question de réponse à l'urgence, mais également la question des conditions de régularité du séjour pour permettre l'accès au logement social. Ce sont autant de facteurs qui ne permettent pas d'être dans un modèle où nous sommes directement projetés dans le logement. Mais l'orientation est bien celle du logement d'abord pour limiter au maximum le parcours en escalier qui est le modèle dont nous revenons.

Je vous remercie. Je suis à votre disposition pour répondre aux questions.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci beaucoup Monsieur d'Harcourt pour ces éléments de réponse précis aux questions qui vous avaient été posées dans mon propos liminaire. Je vais maintenant passer la parole aux deux rapporteures présentes. Nous allons commencer avec Marie-Laure Phinéra-Horth, sénatrice de la Guyane.

Mme Marie-Laure Phinéra-Horth , rapporteure . - Merci Madame la Présidente et merci d'avoir précisé que je suis sénatrice de la Guyane, car je ne parlerai ni de l'Île-de-France ni de la France hexagonale, mais de la France ultramarine.

Monsieur le Délégué interministériel, mon territoire est confronté depuis quelques années à l'arrivée massive de migrants originaires du Proche et du Moyen-Orient. Ils vivent dans les rues, surtout sur le chef-lieu de Cayenne où sont situées les différentes administrations et associations. Certes, l'État propose des hébergements d'urgence, mais aujourd'hui la puissance publique est dépassée par ce phénomène, comme en Île-de-France d'ailleurs. Nous venons d'entendre le préfet de l'Île-de-France et nous avons bien compris les grandes difficultés constatées à Paris et en région parisienne. Parmi ces migrants, nous retrouvons beaucoup de femmes qui subissent des violences et d'autres atrocités. Je sais que votre délégation possède un pôle « migrants » et que la Dihal a accompagné les services de l'État dans la création de places d'hébergement à Sinnamary, commune située à 100 kilomètres de la ville capitale. L'Ofii (Office français de l'immigration et de l'intégration) se trouve à Cayenne et nous hébergeons les personnes à Sinnamary.

Je souhaite savoir comment la Dihal s'adapte à la situation très spécifique de la Guyane. J'ai évoqué la question des distances, propre à ce territoire. J'ai assisté à la pose de la première pierre à Sinnamary au cours de laquelle la représentante de la Croix-Rouge indiquait que les personnes logées à l'hôtel du Fleuve, et qui y sont toujours en ce moment, ne voulaient pas se rendre à Sinnamary. Une organisation avec des minibus est en place pour les conduire à des rendez-vous à l'Ofii, mais elles disent préférer trouver un lieu d'hébergement à Cayenne. Toutefois, à Cayenne, nous manquons de places d'hébergement.

Je sais que vous effectuez un réel travail, mais il reste insuffisant. Je le vois, quand je vais à Cayenne, les habitants se plaignent de voir des personnes planter des tentes dans la rue dans des conditions sanitaires déplorables. C'est une situation, qui j'avoue, « énerve » les Guyanais. Nous n'avons pas l'habitude de voir cela chez nous. Mais malheureusement les guerres incitent des personnes à immigrer chez nous, à y chercher le bien-être et surtout à tenter de transiter vers la France hexagonale. En effet, ils ne viennent en Guyane pas pour y rester, mais sont de passage. En attendant, il faut les héberger.

Mme Agnès Evren , rapporteure . - Je rebondis sur les chiffres que vous avez donnés : 61 % des demandes d'hébergement, dans une période très circonscrite, n'ont pas été pourvues. Combien de ces demandes relevaient des critères de priorité fixés par la région Île-de-France ? Nous savons hélas que la perte d'un logement correspond malheureusement au début de la précarisation. Ainsi, quelles actions menez-vous pour prévenir l'expulsion locative ? Enfin, vous disiez que 70 % des femmes à la rue, comptabilisées lors des Nuits de la Solidarité , n'appelaient pas le 115. Est-ce lié au fait que les besoins explosent et que, très souvent, quand nous appelons le Samusocial il n'y a hélas pas de réponse ? L'absence de réponse est-elle liée à l'absence de solutions à proposer ? Comment expliquer le fait que certaines personnes considèrent que le Samusocial ne peut plus être le recours ?

M. Jérôme d'Harcourt . - Je vous remercie pour ces questions qui vont me permettre d'expliquer toute la difficulté et toute la complexité de cette politique publique, chacune de vos questions en étant la parfaite illustration.

Madame la Sénatrice, s'agissant de la Guyane, je vous remercie d'avoir souligné et visiblement d'avoir eu écho du travail important que nous menons en Guyane avec la DGCOPOP (Direction générale cohésion et population) pour accompagner le territoire dans la création de places pour répondre aux besoins importants.

Cela m'inspire plusieurs réflexions. La première est que le territoire concentre, ce n'est d'ailleurs pas le seul territoire ultramarin soumis à cette pression, toute la complexité de cette problématique. Cette pression résulte de flux migratoires de demandeurs d'asile. Notre enjeu est d'apporter une réponse coordonnée avec celle du ministère de l'intérieur s'agissant des places et des dispositifs nationaux d'accueil pour accueillir les demandeurs d'asile.

L'enjeu pour nous est également d'intégrer les territoires ultramarins dans les politiques de droit commun et de porter le déploiement du Logement d'abord en Guyane. La communauté d'agglomération centre Guyane fait partie de la quarantaine de territoires éligibles à la mise en oeuvre accélérée du Logement d'abord . Nous couvrons aujourd'hui à peu près toutes les grandes métropoles du territoire national. Nous sommes engagés dans un partenariat tripartite entre l'État, ses services déconcentrés et les collectivités territoriales. C'est important, car c'est également une nouvelle manière de mener une action publique territorialisée et partenariale avec les collectivités. Elle revêt tout son sens en matière d'accès au logement. Nous savons que la réponse ne peut pas venir seulement de la mobilisation préfectorale. Elle vient également d'une mobilisation partenariale de l'ensemble des partenaires, des collectivités, des contingents Action Logement sur le territoire et d'une organisation transversale et territoriale à mettre en place.

Nous essayons également de répondre aux besoins en Guyane avec l'ouverture d'un centre spécifique de grande marginalité. Il s'agit d'un dispositif renforcé pour accompagner la prise en charge des grands précaires avec une approche pluridisciplinaire, un suivi et un accompagnement social soutenus.

S'agissant des chiffres de demandes non pourvues, ils doivent être appréhendés avec plusieurs éclairages complémentaires. D'un côté, les appels au 115 ne renvoient pas seulement à des personnes qui sont en situation de rue, mais à l'ensemble des personnes dans des situations de mal-logement, à la rue, mais aussi dans des halls d'immeuble, des caves, des squats ou des voitures.

En outre, nous savons que le taux de décroché est bas et peut nourrir un phénomène de non-recours constaté dans les données issues des Nuits de la Solidarité . Ce sont des éléments importants qui nourrissent notre réflexion sur l'évolution du 115. Plusieurs axes permettent d'y répondre. Le précédent ministre en charge du logement avait annoncé à l'automne dernier une mesure de renforcement de 500 ETP (équivalent temps plein) des SIAO. Ces effectifs supplémentaires permettront de renforcer globalement les SIAO pour répondre aux besoins. Puis, nous portons un plan de modernisation du 115 qui visera à maîtriser, moderniser, sécuriser l'infrastructure et le pilotage du 115, et à rendre ce service public plus accessible tout en améliorant la qualité des réponses et contributions au Logement d'abord . C'est un chantier lourd et important qui nécessite l'adaptation de l'infrastructure et de la technologie de cet outil.

L'écoute et la capacité à répondre aux appels sont une chose, la capacité à proposer des logements en est une autre. Nous pointons du doigt la tension entre, d'une part, une crise de l'accès au logement et, d'autre part, des situations de régularité au regard du séjour, condition nécessaire pour pouvoir accéder au logement, qui peuvent être limitées. Le chantier de réforme du 115 ne résoudra pas tout, mais il s'agira d'un premier élément de réponse.

Vous avez parfaitement raison de souligner l'importance de la prévention. Il vaut mieux agir en amont et éviter que les situations se dégradent. C'est pourquoi nous sommes extrêmement prudents concernant les remises à la rue prématurées ou les situations de rupture.

Nous arrivons au bout du troisième plan interministériel de prévention de l'expulsion locative. Plusieurs des mesures qu'il contient sont déjà, ou sont en voie d'être, pérennisées. Je pense notamment aux équipes mobiles de prévention d'expulsion locative et au renforcement des Ccapex (Commission de coordination des actions de prévention des expulsions locatives). Nous créerons aussi des permanences d'accès au droit dans un certain nombre de départements.

Dans le deuxième plan Logement d'abord , la prévention des expulsions locatives fait partie des axes de son déploiement. Autrement dit, aujourd'hui, l'enjeu ne concerne plus seulement la poursuite de la dynamique, l'attribution et les créations de places. Mais il s'agit aussi de développer la prévention en amont et de renforcer l'accompagnement social et la veille sociale.

Mme Marie-Pierre Monier . - Vous avez mentionné le ciblage des départements en fonction des places d'hébergement disponibles. Il serait bon d'obtenir une information plus précise quant aux départements concernés. J'ai la même question que ma collègue Agnès Evren sur le 115, car j'ai été interpellée par le fait que trop peu de femmes y font appel.

Ensuite, les femmes restent-t-elles dans les logements dans lesquels vous les mettez ? Quand vous arrivez à trouver des attributions de logements sociaux, surveillez-vous cet indicateur ?

Quel accompagnement menez-vous pour que la situation de ces femmes soit stable ? Je suppose qu'il ne s'agit pas seulement de les mettre dans un logement et de les sortir de la rue. Je ne sais pas si cela relève de vos attributions, mais comment faites-vous en sorte qu'elles y restent ? Quel est le suivi de ces femmes placées ?

M. Marc Laménie . - En tant que délégué interministériel, vous intervenez sur un certain nombre de ministères et avec beaucoup d'intervenants, que ce soit l'ensemble des collectivités territoriales, les opérateurs de l'État, les partenaires, les associations et les bénévoles. Les intervenants sont donc nombreux.

Le volet est humain comme vous l'avez fort justement rappelé. Comment se répartissent vos effectifs ? Comment s'articulent les moyens humains entre le siège à Paris, la région parisienne, la métropole et l'outre-mer ?

Vous avez rappelé l'importance de la lutte contre les violences intrafamiliales. Comment s'articulent les dispositifs existants financés sur le budget de l'État et les engagements financiers de tous les partenaires, associations et collectivités territoriales ?

M. Jérôme d'Harcourt . - En ce qui concerne le ciblage, des places dédiées sont ouvertes aux femmes victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. Ces places sont également ouvertes aux femmes victimes de traite des êtres humains et de prostitution. C'est une acception large qui doit être considérée. Ces places sont ouvertes en privilégiant les départements et en croisant deux indicateurs : d'une part, le taux d'équipement et, d'autre part, les faits de violences constatés à partir des données de la police et de la gendarmerie.

S'agissant des attributions de places pour les victimes de violences, il faut garder à l'esprit deux éléments. D'abord, l'accueil en hébergement d'urgence peut se prolonger dans un temps long.

J'accompagnais le ministre du logement, Guillaume Kasbarian, et la ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, en déplacement vendredi dernier dans des centres dédiés à Évreux et à Louviers. Les professionnels constatent que les femmes prises en charge dans les hébergements ont besoin de temps, notamment pour se poser. Vous l'avez vu aussi sur le terrain dans vos déplacements. C'est un élément indispensable. Dans le cadre de cette prise en charge, un accompagnement spécifique est mis en place par les professionnels et les travailleurs sociaux tenant compte des violences qu'elles ont pu subir. Ce temps de prise en charge est important et renforcé. Cela explique aussi que le budget consacré à l'ouverture des places dédiées est supérieur à des places de droit commun.

Le deuxième élément d'appréciation concerne le nombre de places de logement attribuées. Je vous ai communiqué les données : 10 000 places en moyenne sur les cinq dernières années. En 2017, 7 761 logements ont été attribués à des femmes victimes de violence, contre 11 165 attributions de logements en 2022. L'accompagnement n'est pas aussi intensif que dans l'hébergement où elles sont vraiment en présence de travailleurs sociaux. Mais les personnes peuvent être suivies dans le cadre des mesures de droit commun et de dispositifs « d'aller vers ». Un fonds dédié existe et il est ouvert à ces personnes comme à d'autres.

Enfin, la Dihal est d'abord la délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement. C'est une direction d'administration centrale responsable de la mise en oeuvre du programme 177. Elle porte donc, pour le compte du ministère du logement, l'ensemble des crédits de la stratégie et de la politique publique de lutte contre le sans-abrisme, le pilotage de l'hébergement d'urgence et de l'accès au logement. L'ouverture de crédits prévisionnels en loi de finance initiale (LFI) s'élève à 2,9 milliards d'euros. Nous pouvons comparer ce montant à celui de crédits en LFI 2023 qui s'élevaient à 2,78 milliards d'euros, sans préjudice naturellement des ouvertures de crédits qui peuvent intervenir en cours d'année ou en gestion dans le cadre des collectifs budgétaires. De ce point de vue, la Dihal agit directement pour le compte du ministère du logement.

La Dihal est également une délégation interministérielle rattachée au Premier ministre. D'une part, la Dihal est issue d'une logique de décloisonnement de l'action publique, d'autre part, elle est née pour établir un pont entre le monde de l'hébergement d'urgence, le monde du logement, le monde du social et le monde de la pierre.

Il est important de conserver cette approche décloisonnée interministérielle, car c'est d'abord une réponse aux besoins des personnes. C'est une approche globale des personnes. Les personnes sans domicile sont soumises à des problématiques de santé, de troubles psychiques, de mobilité et d'accès à l'emploi. Ainsi, le positionnement interministériel nous permet d'avoir une plus grande facilité à mobiliser l'ensemble des acteurs et à répondre par la mobilisation de leviers adéquats au service des personnes.

Nous sommes une direction d'administration centrale. Nous nous appuyons sur un réseau de services déconcentrés. Il s'agit principalement, mais pas que, des effectifs placés dans les Directions départementales de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS), et les Directions régionales de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS) ou les DDETS en outre-mer. Ces services ont des liens avec l'ensemble des acteurs. S'ajoute une dimension régalienne. Nous sommes effectivement liés directement aux préfets.

En outre, la dimension liée à la production de logements nous amène à être en lien avec les Directions départementales des territoires et les DREETS.

Mme Agnès Evren , rapporteure . - Aurons-nous des réponses écrites au questionnaire qui vous avez été transmis ?

M. Jérôme d'Harcourt . - Nous vous transmettrons des réponses précises à ce questionnaire détaillé et nous pouvons naturellement vous transmettre des éléments plus globaux.

Mme Agnès Evren , rapporteure . - Ce serait très précieux pour nous, merci.

Mme Annick Billon , présidente . - Merci Monsieur d'Harcourt. Je pense que cette audition était tout à fait intéressante et complémentaire de l'audition précédente du préfet de la région Île-de-France. Des éléments précis nous ont été donnés dans l'une et l'autre de ces auditions.

IMAGES

  1. Heres what roads will close for the Tour la Nuit and Tour de lIle

    tour de l'ile de nuit 2023 parcours

  2. Etape du Tour 2023 : Le parcours détaillé avec profils

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  4. Cyclists ride through Montreal in Tour La Nuit and Tour de L'Ile

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  5. Le Tour la Nuit et le Tour de l'Île auront lieu cette fin de semaine à

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  6. Cyclists dominate streets during Tour de L'Ile weekend

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VIDEO

  1. Tour de l’île de Montréal 2023

  2. GIRO D'ITALIA 2023

  3. VELOMTEK AU TOUR DE L'ILE 2023

  4. tour de l'ile le plus daaaarrrr

  5. Tour de l'Île de Montréal 2016 -Vélos Pont Jacques-Cartier

  6. Tour de l'ile de Montreal

COMMENTS

  1. Tour la Nuit

    31 mai 2024 Parc Jeanne-Mance. Je m'inscris. Chaque Tour la Nuit est un événement, une immense fresque en mouvement. C'est vendredi soir, des rues sans autos, le soleil joue avec la tombée de la nuit, et vous êtes des milliers de cyclistes, avec vos lumières et habits colorés à prendre le départ en douce.

  2. Infos pratiques aux participants

    Rendez-vous et déroulement. Le dimanche 2 juin, retrouvons-nous dans les rues d'une ville sans autos pour animer le plus beau défilé de cyclistes et vivre un dimanche de rêve au rythme du vélo. Une belle façon de célébrer l'arrivée de l'été!

  3. Festival Go vélo Montréal 2023, du 28 mai au 4 juin

    En partance du parc Maisonneuve, la 24 e édition du Tour la Nuit propose un tout nouveau parcours de 26 km, sans autos, dans les rues de 6 arrondissements de Montréal, de...

  4. Un Tour la Nuit

    Le Tour la Nuit offre un parcours de 26 km, sans autos, dans les rues de 6 arrondissements de Montréal : Rosemont - La-Petite-Patrie - Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension - Montréal-Nord - Anjou - Saint-Léonard et Mercier - Hochelaga-Maisonneuve. Catégories: Vélo. Lieu et coordonnées. GPS:

  5. Le Tour la Nuit et le Tour de l'Île auront lieu cette fin de semaine à

    Le parcours du Tour la Nuit débutera au parc Maisonneuve à l'angle du boulevard Rosemont. Les cyclistes traverseront les arrondissements de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Saint-Michel, de Montréal-Nord et de Saint-Léonard. Les parcours du Festival Go Vélo s'amorçaient autrefois au parc La Fontaine, dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

  6. Montréal se prépare pour le Tour la Nuit et le Tour de l'Île

    Pour les plus sportifs, des parcours alternatifs de 53, 75 ou 99 kilomètres seront proposés. Toutefois, ces trajets comporteront des rues ouvertes à la circulation automobile. Il n'y aura pas de...

  7. Voici les rues fermées pour le Tour de l'Île et le Tour la Nuit

    Voici la carte de toutes les rues fermées, avec les horaires. Les routes fermées lors du 24 e Tour la Nuit. Gracieuseté, Vélo Québec. Le dimanche 4 juin, ce sera au tour des cyclistes de jour...

  8. Tour de l'île : plus de 36 000 cyclistes attendus durant la fin de

    Le parcours régulier : un circuit de 47 km, sans auto, dans les rues de sept arrondissements (Rosemont-La Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivières-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard).

  9. Tour de l'Île

    Les participants s'élanceront dans les rues de sept arrondissements et villes, soit Rosemont - La Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville,...

  10. Tour de l'Île de Montréal 2023

    Un parcours régulier de 45 km, sans autos, dans les rues de 7 arrondissements de Montréal : Rosemont-La-Petite-Patrie, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard. Un parcours découverte avec 2 choix de circuit entre 55 et 100 km. Catégories: Vélo.

  11. Vélo Québec

    Le dimanche 4 juin, le coup de départ du Tour de l'Île de Montréal « classique » sera donné à 9 h 15, au parc Maisonneuve, à l'angle du boulevard Rosemont et de la 26 e avenue. Le parcours de 47 km empruntera les rues des arrondissements suivants : Rosemont-La-Petite-Patrie - Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension ...

  12. Le Tour de l'Île est ce week-end et plus de 80 tronçons de ...

    La 23e édition du Tour la Nuit. Ce vendredi 3 juin, les cyclistes pourront emprunter un parcours de 22 kilomètres qui traversera le Plateau Mont-Royal, Rosemont-La-Petite-Patrie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie.

  13. INFOCIRCULATION : Tour la Nuit et Tour de l'Île de

    Le parcours de 47 km empruntera les rues des arrondissements suivants : Rosemont - La-Petite-Patrie - Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord,...

  14. Le Tour la Nuit et le Tour de l'Île auront lieu cette fin de semaine à

    Le parcours du Tour la Nuit débutera au parc Maisonneuve à l'angle du boulevard Rosemont. Les cyclistes traverseront les arrondissements de Rosemont-La-Petite-Patrie, de Saint-Michel, de Montréal-Nord et de Saint-Léonard. Les parcours du Festival Go Vélo s'amorçaient autrefois au parc La Fontaine, dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

  15. Here's what roads will close for the Tour la Nuit and Tour de l'Ile

    Tour de l'Ile route for June 4, 2023. Tour de l'Ile participants will pass through seven Montreal boroughs: Rosemont-La-Petite-Patrie,...

  16. C'est le retour du Tour la nuit et du Tour de l'île à Montréal

    L'événement emblématique propose aux cyclistes de parcourir 47 kilomètres dans les rues de la métropole, et le parcours sera inaccessible aux automobilistes. Le départ se fera au parc Maison neuve, à9h 15.

  17. Giro 2024 : le profil et le parcours de la 6e étape Torre del Lago

    Parmi les grands favoris pour succéder à Primoz Roglic, sacré en 2023 mais absent cette année pour privilégier sa préparation au Tour de France, son compatriote Tadej Pogacar (UAE Emirates ...

  18. Journée de l'Europe : l'Arc de Triomphe illuminé en bleu

    À 1 mois pile des élections européennes en France, l'Arc de Triomphe sera illuminé en bleu ce jeudi, de la tombée de la nuit jusqu'à minuit.

  19. Tour de l'Île de Montréal

    Le Tour de l'Île, c'est un classique, un dimanche à vélo unique où des milliers de cyclistes donnent aux rues de Montréal un rythme différent, un élan joyeux, un sourire contagieux, créant chaque fois une fête urbaine mémorable.

  20. Festival Go vélo Montréal Des impacts sur la circulation à prévoir

    Les cyclistes emprunteront les rues du Plateau Mont-Royal, de Rosemont-La-Petite-Patrie et de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie lors d'un parcours de 22 km. Pour sa part, le Tour...

  21. Accueil

    REDÉCOUVREZ L'îLE, SES BEAUTÉS ET SES ATTRAITS. Le Tour de l'Île d'Orléans vous permet de faire : une randonnée cycliste à votre rythme, sur des parcours sécurisés de 37 km, 50 km ou 67 km. une course ou une marche de 6 km ou 16 km à faire à votre rythme sur la Route du Mitan, fermée aux véhicules pour l'occasion.

  22. BRM300 TOUR DE L'ÎLE DE FRANCE

    BRM300 TOUR DE L'ÎLE DE FRANCE. En 2023, année du Paris-Brest-Paris, le CC la Fontaine Franconville organise la quatrième édition du "Tour de l'Ile de France". Cliquez ici pour accéder au GPX de l'épreuve. Le Circuit proposé sera le même qu'en 2022.

  23. Mort de Jean-Noël Fenwick, auteur des Palmes de monsieur Schutz à 74 ans

    Dans la mémoire de Jean-Noël Fenwick, le 29 avril 1990 est sans doute demeuré le plus beau soir de sa vie. Au cours de la quatrième Nuit des Molières, il est sacré «meilleur auteur» pour ...

  24. Infos pratiques aux participants

    parc Jeanne-Mance. 31 mai 2024. Vous trouverez toutes les informations essentielles pour participer au Tour la Nuit sur cette page qui sera mise à jour jusqu'à la journée de l'événement. Revenez nous visiter. Départ. Dossard. Divertissements. Mieux pédaler. Sur la route. Rendez-vous et déroulement.

  25. COMPTES RENDUS DE LA DELEGATION AUX DROITS DES FEMMES

    Le sujet dont nous traitons ce matin se trouve au croisement de plusieurs problématiques relevant des compétences de la délégation aux droits des femmes : féminisation de la précarité, manque de solutions d'hébergement, lutte contre les violences sexuelles et sexistes, accès aux soins, ou encore insertion professionnelle et sociale.