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Le cinéma catastrophe sur CinéDweller

Là où  La tour infernale  dépasse de loin ses concurrents dans un genre avare en réussites, c’est que le scénario se fonde sur un événement qui peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment. Certes, l’histoire se déroule dans le plus haut building du monde (inspiré du World Trade Center), mais l’accident qui met feu au bâtiment est totalement crédible, de même que toutes les mésaventures qui touchent les nombreux personnages. L’empathie est donc totale envers des êtres humains que le cinéaste a pris le temps de présenter dans les quarante-cinq premières minutes. Les nombreux enjeux psychologiques ne sont ainsi jamais sacrifiés sur l’autel du spectaculaire, tandis que le script évite les traditionnelles effusions sentimentales propres au genre.

https://youtu.be/xRtWbWmwu2U

Parfois effrayant, toujours captivant malgré une durée excessive,  La tour infernale s’impose donc comme une indéniable réussite commerciale. Le casting royal participe bien entendu au plaisir que l’on prend à suivre ces aventures en huis-clos. Si Paul Newman et Steve McQueen imposent une véritable présence physique (ils ont réalisé eux-mêmes la plupart de leurs cascades), on est surtout admiratif du jeu puissant de William Holden et du formidable Fred Astaire qui recevra de nombreux prix d’interprétation pour son rôle dit secondaire.

Les films Warner Columbia sur CinéDweller

Porté par des effets spéciaux qui n’ont pas pris une ride et une musique enthousiasmante de John Williams, La tour infernale est indéniablement un modèle du genre qui a marqué son temps en connaissant un triomphe mérité au box-office international. Avec plus de 116 millions de dollars glanés aux States (pour une mise de départ de 14 millions) et une première place annuelle au box-office français de 1975 (avec 4 466 376 entrées), La tour infernale  a confirmé les espoirs placés dans un genre appelé à sombrer rapidement dans les abysses de la médiocrité.

Critique de  Virgile Dumez

design VOD de La tour inferno (The Towering Inferno)

© MCMLXXIV Twentieth Century Fox Film Corp. & Warner Bros. Inc. Tous droits réservés / All rights reserved

Box-office :

La tour infernale , un blockbuster de 14 millions de dollars, réalisé pour contrer la crise du cinéma et la concurrence de la télévision.

La tour infernale est l’un des triomphes du cinéma, en 1974 aux USA et en 1975 en France. Le film phénomène est coproduit par la Fox et Warner. La 20th Century Fox distribue le blockbuster aux Etats-Unis quand Warner se charge de l’international. Ce blockbuster a pour exigence de contrer la concurrence fratricide de la télévision, avec des images spectaculaires que l’on ne peut apprécier que sur un écran large. Evidemment, les stars au générique sont également appelées à détourner les spectateurs du petit écran.

Aux USA, le film catastrophe produit par Irwin Allen (également co-réalisateur) sort le 16 décembre 1974 afin de profiter des vacances de Noël et lancer le film dans la course aux Oscars. La tour infernale obtiendra pas moins de 8 nominations et décrochera 3 statuettes.

La tour infernale génère localement 22 millions de dollars en trois semaines et demie sur un circuit de 316 écrans. Il finit sa carrière localement à 116M$, l’équivalent de 600 millions de dollars en 2023. C’est un phénomène qui n’appelle pas le producteur à la modestie. Celui-ci ambitionne les plus fortes recettes de l’histoire.

La tour infernale , plus gros carton au box-office français en 1975

Sur notre territoire, le film Warner Columbia trouve sa place en salle le 5 mars, notamment dans 26 cinémas et 15 000 fauteuils à Paris et dans sa périphérie.

En intra-muros, on peut le découvrir par exemple à l’Ermitage, le Publicis Champs Elysées, le Rex, le Paramount Opéra, l’UGC Odéon, l’Arlequin, la Rotonde, le Telstar, le Lux Belleville, le Mistral, le Paramount Montparnasse, le Gaumont Convention, le Passy, le Paramount Maillot et le Moulin Rouge. Avec 18 914 entrées pour son premier jour parisien, The Towering Inferno est un phénomène. 162 494 spectateurs se précipitent pour le voir dans les salles parisiennes pour sa première semaine, dont 25 430 au Paramount Opéra. Il avait fallu 15 jours pour que Tremblement de terre de Mark Robson , avec Charlton Heston et Ava Gardner , puisse réaliser autant d’entrées. Cet Earthquake , distribué par CIC, est un beau succès toutefois avec 2 200 000 Hexagonaux. Il est sorti 3 semaines avant La tour infernale.

Le succès sera conséquent avec plus de 4 466 000 spectateurs, dont un million de Franciliens. Cela permet au film de décrocher une première place annuelle française solide, devant Peur sur la ville ( Belmondo ), On a retrouvé la 7e compagnie ( Lamoureux ), Histoire d’O ( Just Jaeckin ) et Le vieux fusil ( Robert Enrico ).

Après un tel phénomène, place à d’autres cataclysmes pour Irwin Allen

Avec un tel triomphe dans le monde, en particulier au Royaume-Uni où Warner réunira deux fois plus de spectateurs qu’en France, le producteur Irwin Allen décida de multiplier les projets de film catastrophe, persuadé à raison que le filon ne s’épuisera jamais. Il envisage notamment une suite à L’aventure du Poséidon sur les survivants du drame marin, piégé dans les rames d’un train, à la suite d’un éboulement dans un tunnel. Le projet deviendra finalement  Le dernier secret du Poséidon , avec Michael Caine , Sally Field et Telly Savalas et s’écrasera au box-office. Irwin Allen réalisera également The Swarm , alias L’inévitable catastrophe , aux allures de téléfilm de luxe, sur une invasion d’abeilles tueuses en provenance d’Afrique, prenant d’assaut les villes américaines. Le film, avec un script de Stirling Silliphant, scénariste de La tour infernale, coûta une fortune, mais ne laissera pas une grande impression. Pis, les critiques seront assassines.

Box office de Frédéric Mignard

Les sorties de la semaine du 5 mars 1975

La tour infernale, affiche du classique de John Guillermin

© Poster design : Diener-Hauser / Illustration : John Berkey. © MCMLXXIV Twentieth Century Fox Film Corp. & Warner Bros. Inc. Tous droits réservés / All rights reserved

Le blu-ray (édition du 9 juin 2010)

Une édition exceptionnelle, mais qui recèle quand même quelques défauts irritants.

Compléments 3.5 / 5

Si l’éditeur Warner Bros n’a pas lésiné sur les bonus, on peut une fois de plus regretter que le commentaire audio d’un historien du cinéma ne soit toujours pas sous-titré, ce qui le réserve aux seuls anglophones. Par ailleurs, on nous propose environ 13 documentaires d’environ huit minutes chacun qui reviennent en détail sur tel ou tel point de la production. Cela donne environ une heure et quarante minutes d’entretiens divers, d’images d’archives et de tournage : une mine d’informations qui vont de l’écriture du scénario au casting en passant par la collaboration entre Guillermin et Allen et la conception des effets spéciaux. Pour les fans et les courageux, on nous propose également plus d’une demi-heure de scènes coupées ou prolongées afin de mieux comprendre l’évolution psychologique de certains personnages coupés au montage. Si l’on ajoute à cela un teaser et une bande-annonce d’époque, on peut être totalement satisfait par cette imposante section bonus.

Image 4.5 / 5

Le blu-ray 2010 de La tour infernale fait une fois de plus honneur au support en proposant une copie immaculée, tout juste dotée d’un léger grain cinéma. La profondeur de champ est exceptionnelle, la précision est telle qu’aucun recoin de la peau des stars n’aura de secret pour vous, tandis que les couleurs sont resplendissantes et les noirs abyssaux.

Il faut tout d’abord prévenir les amateurs de VF : la piste en simple stéréo qui est proposée par l’éditeur n’est pas celle d’origine, mais un nouveau doublage absolument inacceptable. Honteusement mal jouée et mal intégrée à l’univers sonore du film, cette nouvelle piste ressemble à un doublage de soap opera  et s’avère donc irregardable. Il faudra donc impérativement visionner la piste en anglais disponible en 5.1 DTS-HD Master Audio. Toutefois, si la musique de John Williams a bien été spatialisée et si les explosions font bien vibrer le caisson de basse, les enceintes arrière sont souvent muettes.

Test blu-ray de Virgile Dumez

La tour infernale, blu-ray 2010

Biographies +

John Guillermin , Steve McQueen,  Faye Dunaway,  William Holden,  Paul Newman,  Susan Blakely,  Fred Astaire,  Jennifer Jones,  Richard Chamberlain,  Robert Wagner,  Don Gordon,  Dabney Coleman,  Robert Vaughn, Irwin Allen 

Trailers & Vidéos

trailers

Bande-annonce de La tour infernale

Film catastrophe, Drame, Action

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La Tour infernale

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Casting la tour infernale.

photo, Bullitt

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LA TOUR MONTPARNASSE INFERNALE

by  Charles Nemes

One summer evening, window cleaners Eric and Ramzy are suspended outside the 52nd floor of the Tour Montparnasse when a gang of terrorists invade the skyscraper and take hostages. The lads have only one option: go into action and save the day.

more about: La Tour Montparnasse infernale

Michel Leclerc prepares to tackle class struggle in Battle of the Classes

Michel Leclerc prepares to tackle class struggle in Battle of the Classes

The cast includes Leïla Bekhti, Edouard Baer, Ramzy Bedia, Eye Haïdara and Laurent Capelluto; the film is being staged by Karé Productions and will be sold by Orange Studio   

08/12/2017 | Production | France

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"La Tour Montparnasse infernale" a 20 ans: l'histoire secrète de la comédie culte d'Eric et Ramzy

Ramzy Bedia, Marina Foïs et Eric Judor dans "La Tour Montparnasse infernale"

Ramzy Bedia, Marina Foïs et Eric Judor dans "La Tour Montparnasse infernale" - StudioCanal

Tous les films à succès sont des accidents heureux. L'histoire de La Tour Montparnasse infernale en est la preuve. Premier film d' Éric et Ramzy , cette comédie réalisée par Charles Nemes a marqué une génération avec son humour burlesque et absurde. Avant eux, personne, pas même Les Nuls dans La Cité de la Peur (1994), n'avait osé aller aussi loin dans ce type de comique.

"La comédie qu’on a développée n’était pas spécialement française. On ne la trouvait pas dans les films de Francis Veber , qui étaient ancrés dans une certaine forme de réalité", analyse Éric Judor, qui se revendique de l'humour potache et régressif des ZAZ ( Y a-t-il un pilote dans l’avion? ) et des frères Farrelly ( Dumb and Dumber ). "On voulait aussi faire quelque chose d’intemporel", complète Ramzy Bédia . "On voulait faire du burlesque, parce que les grimaces et les chutes traversent les époques. On s’est donné les moyens, parce qu’on ne voulait pas se taper la honte."

Mission accomplie: vingt ans après sa sortie, le 28 mars 2001, La Tour Montparnasse infernale reste leur chef d'œuvre, avec des répliques cultes comme "C'est de toute beauté" ou "Je tire une balle dans la tête à la main". "Ils ont réussi l’exploit de faire un succès avec de l’absurde, ce qui est rare en France", s'enthousiasme Marina Foïs, qui incarne la machiavélique Marie-Joëlle. "Peut-être que ce qui ajoute aussi au charme de La Tour , c’est qu’on n’avait pas tout à fait conscience de ce qu’on avait entre les mains."

"Je m'écroulais de rire à chaque fois que je les entendais"

La Tour Montparnasse infernale naît en 1998. Une année faste pour Éric et Ramzy, qui jouent alors à guichet fermé au Palais des glaces, et font rire des millions de Français sur Canal + avec la sitcom H et sur Fun Radio. Fasciné par leur "ton tout à fait neuf", Sébastien Fechner, fils du Charlot Jean-Guy Fechner et neveu du grand producteur Christian Fechner, veut produire leur première incursion au cinéma. "Je m'écroulais de rire à chaque fois que je les entendais", se souvient-il.

La proposition tombe à pic pour le duo, qui rêve du 7e Art depuis ses débuts - et dont le premier sketch mettait déjà en scène des dresseurs d’animaux vedettes à Hollywood. Ils ont une idée, ou plutôt un titre, La Tour Montparnasse infernale , trouvé par leur comparse Xavier Mathieu, scénariste de H . Un autre auteur de la sitcom, Kader Aoun, suggère un concept, celui de faire une parodie de film d’action à la Die Hard - soit le terrain de jeu idéal pour le duo burlesque.

"Notre toute première idée était de suivre deux auteurs qui pitchaient un film d’action à un producteur. A chaque fois qu’ils racontaient leur histoire, on voyait des flashes de ce film", révèle Éric . L’idée séduit Christian Fechner, qui conseille au duo d’aller au bout du concept, et de se concentrer sur la parodie de Die Hard . Éric réutilisera le concept de la mise en abyme dans sa série Platane (2011).

Pour le réalisateur, le choix se porte sur Charles Nemes, alors metteur en scène de plusieurs épisodes de H . Bien que vingt ans le séparent d'Éric et Ramzy, il est l'interlocuteur rêvé pour le duo. "Il nous laissait notre liberté", indique Éric. "Il savait quand il fallait être ferme et quand il fallait nous laisser redevenir fous." "Ils m'ont choisi parce qu’ils aimaient ma manière de filmer", ajoute Nemes. "Avec moi, ils se sentaient à l’aise: mon goût pour ce qu’ils faisaient était tellement sincère qu’ils n’étaient jamais gênés de prendre le risque de se planter et d’avoir l’air con."

"Velux, pour nous, c’était comme un gros mot!"

Quand Charles Nemes arrive sur le projet, il découvre un scénario inachevé et très inhabituel: "Tout ce qui concernait leurs personnages était documenté, avec des références du genre, 'Éric parle comme dans le sketch 2 du spectacle.' Ce n’était pas tout à fait écrit comme un scénario." Nemes "met de l’ordre" à ce scénario "très décousu" et "muscle" les antagonistes.

Les scénaristes Lionel Dutemple (crédité collaborateur artistique au générique) et Xavier Matthieu aident Eric et Ramzy sur la structure et les situations, afin d’éviter les digressions. "On a beaucoup travaillé en rapport à Die Hard ", explique Sébastien Fechner. "On a même réécrit la dernière version du scénario, parce qu’il nous manquait des éléments à mettre dans la bande-annonce. On avait déjà l’idée d’une bande-annonce hilarante qui est à peu de choses près la bande-annonce qu’on a fini par faire."

Lors de l’écriture, les idées fusent, avec une prédilection pour les gags volontairement démodés, comme les peaux de banane sur lesquelles glissent les pilotes à la fin. Beaucoup de gags, comme une bataille d’éclairs au chocolat ou une course-poursuite à la Indiana Jones , trop surréalistes, sont abandonnés. "C’était notre manière d’écrire à ce moment-là", commente Éric. "On imaginait des gags, et ensuite on essayait de les rentrer au forceps dans un scénario, peu importe si c’était cohérent ou pas." Le gag de l’armure est vraiment symptomatique de cette forme d’écriture, tout comme la parodie de Speed , une idée du Lionel Dutemple qui conclut le récit.

"On a poussé le curseur très loin dans la bêtise, à un tel point que Christian a eu peur au début que les personnages soient trop bêtes", s'amuse Sébastien Fechner. Comme sur scène, le duo est censé jouer des personnages enfantins, au Q.I. plus bas que celui des héros de Dumb et Dumber . Leur dynamique reste inchangé, avec Ramzy en grand maigre qui croit être le plus malin et Éric en petit chauve naïf.

Contrairement à ce qu'on peut croire, les répliques du duo ne sont pas toutes improvisées. "Je tire une balle dans la tête à la main" est une blague d'Éric, une des premières qu’il ait écrite pour le projet. "Ce qui est très bon, c’est qu’on a l’impression que c’est improvisé", s'enthousiasme Serge Riaboukine, alias Machin, le chef des méchants. "C'était une époque où on tordait les phrases, où on s’amusait avec les mots et les expressions", précise Éric. "C’est comme la phrase qu’on fait dire à Marina, 'Y'a pas de quoi vermifuger un abribus'. Ça ne veut rien dire, mais ça sonne juste." "C’était des vannes d’enfants", ajoute Ramzy. "Velux, pour nous, c’était comme un gros mot!"

Eric et Ramzy sur le tournage de "La Tour Montparnasse infernale"

Une fois le scénario écrit, restait à trouver le financement. Un véritable défi pour cet "humour qui venait de nulle part", note Ramzy: "Quand on lit nos scénarios, ils sont très décevants et celui de La Tour n’était pas forcément très drôle à lire. Il fallait voir l’esprit!" En avril 2000, Sébastien Fechner invite les financiers à assister au spectacle du duo à l’Olympia. Une stratégie payante: "en deux, trois semaines", "sans que nos interlocuteurs aient une seule ligne", le projet est financé et un budget de 9.57 millions d’euros est levé. Le tournage est prévu dans la foulée, au cours de l'été, entre deux saisons de H .

L’intervention de Pef et la patte de Charles Nemes

Pour aborder sereinement ce nouveau chapitre de leur vie, Éric et Ramzy font appel à des proches (Omar et Fred, JoeyStarr, Marina Foïs et Pef) et à des anciens de H (Serge Riaboukine). "On était, sans s’en rendre compte, une petite famille", glisse Ramzy. "On était très en confiance. Pour nous, on était encore sur scène." Marina Foïs décroche à cette occasion son premier grand rôle, rendu inoubliable grâce à son jeu minimaliste: "Le rôle était écrit comme ça et c’était comme ça que ça se jouait. Il faudrait être débile face à Éric et Ramzy pour agiter les bras plus fort qu’eux."

Pef, qui apparaît brièvement à l'écran en concierge de la Tour, écope en coulisses d'un rôle de collaborateur artistique. Metteur en scène de leur spectacle, le gagman est chargé de poursuivre ce travail sur le plateau, et ce malgré la présence de Charles Nemes, qui "s’accommode" de ce processus, parfois "excluant", dont il décide "de tirer le meilleur": "Pef, c’était le poumon de notre duo", révèle Éric. "Il nous a accompagnés partout sur les premières scènes, où on jouait en tremblant. Il a affiné notre écriture, notre jeu scénique, notre sens du burlesque. C'était notre papa. Il fallait absolument qu’il soit dans notre premier film."

"Tous les matins, je partais au studio, une ancienne usine à Viry-Châtillon (Essonne), où j'étais seul avec Éric et Ramzy", confie Pef. "D’abord, on réécrivait un peu la scène, on inventait des gags, puis je les mettais en scène dans les décors. À midi, Charles Nemes venait, je lui montrais la scène et je partais à 14 heures répéter avec Les Robins des Bois à Canal+. En France, je pense que c’est la seule fois où c’est arrivé." Lors de ces séances, le trio imagine notamment le gag de la barre de fer où Éric pleure au lieu de hurler. Un plan d’ailleurs tourné par Éric, qui rêve déjà de mise en scène.

Malgré ces sessions de travail avec Pef, La Tour Montparnasse Infernale est bel et bien un film de Charles Nemes. C'est lui qui choisit de faire appel à Jean-Claude Vannier pour la bande originale. Le compositeur de Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg propose au réalisateur une musique de suspense au premier degré, avec un inoubliable appel de bombarde bretonne. "Montparnasse était le quartier des Bretons", rappelle Vannier. "En plus, j’adore cet instrument. C'est extrêmement dramatique."

On doit aussi à Nemes une mise en scène extrêmement précise, et une image très stylisée, pour reproduire les teintes du soleil couchant. Un choix étonnant pour une comédie grand public française, et pas tout à fait dans l’usage de Christian Fechner: "Pour lui, une comédie, ça devait être clair: quand c’est rigolo, c’est joyeux, et quand c’est joyeux, c’est a giorno ", résume Charles Nemes. Ce bras de fer se ressent à l’écran. Certaines scènes, comme celle dans les conduits d’aération, sont ainsi "éclairées de manière plate", déplore le chef opérateur Etienne Fauduet.

"Je jouais complètement à côté de la plaque"

Habitués à la scène, Éric et Ramzy sont difficiles à canaliser sur le plateau. "Je pensais qu’ils seraient intimidés", confesse Charles Nemes. "Ils ont été épatés deux heures, puis c’était fini." "Il y avait une atmosphère de folie", acquiesce Arnaud Borel, ex-correspondant de guerre devenu photographe de plateau pour Nagisa Ōshima ( Max mon amour ) et Martin Scorsese ( L’Âge de l’innocence ). "Éric et Ramzy avaient besoin de s’exprimer en sautant en l’air et en balançant des vannes. Ils se nourrissaient de ces inventions. C’était aux autres de s’adapter à ça."

Le duo refuse souvent de s'en tenir au scénario et préfère s'appuyer sur les gags imaginés avec Pef. "Le scénario étant écrit depuis longtemps, ça les faisait moins marrer", confirme Charles Nemes. "On a souvent tourné ce qui sortait des sessions du matin, mais je leur proposais aussi de tourner ce qu’on avait prévu au début. On revenait souvent à ce qui était prévu, non pas parce que ce qu’ils avaient trouvé n’était pas drôle, mais parce que ça cassait la continuité de l’histoire, ou que c’était techniquement irréalisable."

Conscient de la capacité d'improvisation miraculeuse du duo, Charles Nemes fait installer deux caméras pour ne rien rater. Sur le plateau, les bons mots fusent, comme "Hmmm le caca c’est délicieux" ou "1, 2, 3 France Brésil!". "Il fallait croire aux dieux de la vanne. Ils allaient descendre à notre secours", s’amuse celui qui est aussi l'auteur du fameux, "c’est de toute beauté". "Comme on n’avait aucune formation d’acteur, on n’était pas capable de reproduire la même prise... Et ça nous ennuyait de jouer tout le temps la même chose", complète Éric. "Pour que notre œil continue de pétiller pendant la prise, il fallait qu’on se surprenne l’un l’autre."

Eric et Ramzy sur le tournage de "La Tour Montparnasse infernale"

On le ressent bien au début du film, où les deux personnages se livrent à un concours de vannes et de crachats, le temps d'une séquence de sept minutes de comédie pure, sans enjeu narratif, qui "pose d'entrée le film comme inhabituel", explique Ramzy: "C’était notre signature sur scène. Pendant les sketches des Mots , on étirait le moment jusqu’à ce que ça force le rire." Cette durée était aussi nécessaire pour s'acclimater à leurs personnages: "On était conscient que soit les gens étaient charmés par les personnages, soit ils quittaient la salle."

Sur le plateau, Ramzy est juste, tout de suite. Éric, lui, met "deux bonnes semaines" à s’adapter. Très sûr de sa prestation, il sèche la projection des rushes, les images tournées dans la journée. Un jour, la maquilleuse vient le voir et lui lance: "Ce serait bien que tu viennes. Tu es sûr que tu veux jouer comme ça tout le reste du tournage?" "J’y suis allé et ce que j’ai vu de moi était horrible, atroce. Je jouais complètement à côté de la plaque, avec une voix très aiguë. J’ai eu tellement honte. On a dû postsynchroniser tout ce que j’avais tourné pour redescendre un peu la puissance de la voix."

"Vingt ans après, j’ai encore certaines critiques en tête"

La sortie de La Tour Montparnasse infernale , prévue le 28 mars 2001, n'est pas un long fleuve tranquille. Arguant que la comédie d’Éric et Ramzy ridiculise l’immeuble parisien et remet en cause sa sécurité, ses copropriétaires tentent de bloquer le film. Autre problème: les projections de presse sont désertées par les journalistes et les exploitants. Pour pallier ce problème, Éric et Ramzy débarquent le 24 février lors des César avec des costumes à l’effigie du film, suscitant aussitôt l’embarras et la colère de la salle: "Des gens nous avaient dit que c’était scandaleux, qu’on ne venait pas aux César pour faire la promotion de son film", se souvient Ramzy.

Le souvenir du jour de la sortie restera toujours gravé en Ramzy: "Cinq minutes avant que le film sorte, j'ai avoué à Éric des choses sur ma vie perso que je ne lui avais encore jamais dites en six ans de duo." Le succès est au rendez-vous, mais avec 2.083.034 entrées, La Tour Montparnasse infernale n’est que le 27e plus gros succès du box-office français cette année-là, derrière Amélie Poulain (8,6 millions de spectateurs), La Vérité Si Je Mens 2 (7,8 millions) ou encore Le Pacte des loups (5,1 millions). Un résultat en demi-teinte, reconnaît Éric: "Les chiffres du premier jour indiquaient mathématiquement qu’on partait sur 4 millions d’entrées, mais le bouche-à-oreille a été tellement désastreux qu’on s’est retrouvé avec la moitié moins."

Les fans du spectacle y trouvent leur compte, mais pas ceux de H , moins habitués à leurs personnages de scène. Contre toute attente, le film draine un nouveau public, principalement collégien, qui en connaît rapidement chaque réplique. "On m’appelle beaucoup Marie-Joëlle dans la rue. Je suis vieille maintenant et c’est mon lien avec les jeunes générations. Les ados me connaissent par La Tour Montparnasse infernale ", assure Marina Foïs. John Woo compte aussi parmi les fans du film.

Côté presse, l’accueil est brutal. "On a été très surpris. On s’est dit qu’ils n’avaient pas vu ce qu’on voulait faire, ou que nous nous étions plantés", raconte Éric. "On a eu une grosse remise en question à la lecture des critiques, qui étaient quasi personnelles. Comme si ce qu’on avait fait était honteux. En quoi est-ce que jouer les débiles raconte qu’on est débile? Le succès public ne nous lave pas de ces blessures-là." "Vingt ans après, j’ai encore certaines critiques en tête", ajoute Ramzy. "Je me souviens de certaines qui étaient très, très blessantes et les mêmes journaux, six mois après, disaient du bien du film à la sortie DVD."

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Malgré la réussite du film, Éric et Ramzy choisissent de ne pas rempiler avec Charles Nemes. Le duo veut voler de ses propres ailes et planche sur des idées ambitieuses qui n'aboutiront pas, comme la comédie préhistorique burlesque Hhmmpfff!!! , ou Moyen Man , un film de super-héros imaginé avec Michel Hazanavicius . Ils restent malgré tout en contact, avec l’idée de se retrouver un jour pour la suite de La Tour . Entre-temps, Éric est devenu réalisateur et a signé La Tour 2 Contrôle infernale . Sorti en 2016, le résultat convainc cette fois-ci la presse, mais pas le public. Si son échec cuisant reste pour Éric une source d’incompréhension, il y a fort à parier que La Tour 2 , avec sa réalisation inventive, ses répliques mordantes et ses personnages déjantés, comme le Colonel Janouniou ( Philippe Katerine ), deviendra à son tour un classique de la comédie française.

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REALISATION : John Guillermin , Irwin Allen PRODUCTION : Twentieth Century Fox , Warner Bros AVEC : Paul Newman , Steve McQueen , William Holden , Faye Dunaway , Fred Astaire , Richard Chamberlain , Susan Blakely , Jennifer Jones , O.J. Simpson , Robert Vaughn , Robert Wagner , Susan Flannery SCENARIO : Stirling Silliphant PHOTOGRAPHIE : Fred J. Koenekamp , Joseph F. Biroc , Jim Freeman MONTAGE : Carl Kress , Harold F. Kress BANDE ORIGINALE : John Williams ORIGINE : Etats-Unis GENRE : Action , Catastrophe , Drame DATE DE SORTIE : 5 mars 1975 DUREE : 2h45 BANDE-ANNONCE

Le fleuron indétrônable du cinéma catastrophe. Souvent copié, jamais égalé, et enrichi avec autant de stars hollywoodiennes – Steve McQueen et Paul Newman en tête – que de niveaux de lectures.

Existe-t-il véritablement un genre cinématographique plus ingrat que les autres ? On laissera aux cyniques finis et aux aigris aveuglés par leurs préjugés le soin de répondre par l’affirmative. Tout genre, aussi mineur puisse-t-il être considéré, a connu ses moments de gloire qui lui ont permis d’imprimer l’inconscient collectif à défaut de faire l’unanimité critique. Et même si nous nous faisons un point d’honneur sur ce site à ne jamais laisser rien ni personne sur le bord de la route (y compris quand il s’agit de délivrer une argumentation négative sur un film en particulier), force est de constater que l’un des genres les plus sous-estimés, à savoir le film catastrophe, n’a pas souvent eu voix au chapitre. Quitte à réparer cette erreur, autant en profiter pour s’intéresser à son Everest, à son Burj Khalifa, à son sommet indétrônable – et on ne tient pas compte du Titanic de James Cameron dans la mesure où il relève plus de la romance dramatique que du film catastrophe. Souvent copié mais jamais surpassé ni même égalé, La Tour infernale n’a certes pas de quoi faire varier la recette-miracle du genre dont il n’a jamais cessé d’être le maître-étalon. Pour faire simple, disons que tout se résume là encore à observer l’instinct de survie et de sacrifice d’une poignée d’individus – en général joués par des stars – confrontés à un désastre qui cause des dégâts exponentiels. Une équation simple, voire simpliste pour certains. Une innovation narrative très limitée, voire inexistante pour certains. Sauf que voilà, un argument de scénario qui tient en une ligne n’est pas privé d’acquérir une ampleur démesurée. Et avec un budget pharaonique pour l’époque, un parterre de méga-stars à faire bander n’importe quel journaliste people, un tandem de solides réalisateurs aux commandes de la chose et deux très gros studios d’Hollywood pour superviser tout le bazar, un genre supposé mineur aura fini par accoucher d’un film confirmé majeur.

Tout le mérite de ce triomphe en revient au producteur Irwin Allen, intronisé roi du genre depuis L’Aventure du Poseïdon de Ronald Neame en 1972. C’est deux ans après ce premier gros succès – et surtout au moment même où le World Trade Center achève sa construction à New York – que le bonhomme se chope une folie des grandeurs carabinée. Son idée ? Acquérir les droits de deux romans intitulés The Tower et The Glass Inferno pour demander au scénariste Stirling Silliphant de les fusionner en un seul et même scénario, et réunir un budget colossal de 14 millions de dollars en engageant la crème de la crème – acteurs et techniciens – et en proposant à la Twentieth Century Fox de collaborer à part égale avec la Warner. Seul son désir de réaliser seul ce giga-spectacle rencontrera un mur, ce qui le poussera à se concentrer sur la réalisation des scènes pyrotechniques et à confier les scènes dialoguées à un solide artisan de la série B, John Guillermin, qui signa le puissant Rapture en 1965 et qui sombrera par la suite avec un minable remake de King Kong en 1976. Et pour ajouter encore au poids de la logistique, l’indécrottable Steve McQueen en profitera pour jouer les divas, exigeant de jouer le personnage le plus héroïque du film et d’avoir le même nombre de répliques que son partenaire starisé Paul Newman. C’est d’ailleurs là que l’on se permettra de relever le seul et unique grain de sable de cet engrenage maxi-friqué : malgré le charisme naturel et minéral de la star de Guet-Apens , le relief de ce pompier tenace égale celui d’une utilité narrative, donc à contre-courant de la logique émotionnelle qui irrigue tout le projet – c’est clairement Paul Newman qui domine tout le film là-dessus. Rien de bien gênant, ceci dit, puisque le triomphe critique et public sera au rendez-vous, inaugurant de ce fait une longue lignée de films du même style mais pas du même acabit.

Si l’on s’en tient à la seule maîtrise des codes du film catastrophe, la stratégie adoptée par John Guillermin et Irwin Allen s’avère on ne peut plus redoutable, cochant une à une toutes les cases de la narration limpide à souhait. Sur la base d’un script élémentaire qui transforme le plus haut gratte-ciel du monde en un incontrôlable piège de feu, Guillermin construit une œuvre avant tout topographique qui se concentre uniquement sur l’évolution de (et dans) son décor, qui en fait le moteur d’une progression narrative pare-feu et qui se déleste du moindre bout de gras. Pas d’humour décontracté ici, mais un événement traité au premier degré dans le but – revendiqué dès le générique – de rendre hommage au travail des sauveteurs et des pompiers. Pas d’invraisemblances grossières à relever, mais un désir de réalisme et de crédibilité à toute épreuve, tant sur les dégâts produits que sur les enjeux plus intimes. Pas de racolage starisé dans le seul et unique but de faire péter une affiche, mais un vrai casting d’acteurs talentueux et de pointures internationales, bénéficiant tous de rôles habités avec des arcs narratifs qui trouvent une résonance au cœur de la catastrophe. Pas de manichéisme dans le tracé psy de tel ou tel personnage, mais une volonté de puiser de l’empathie pour chaque caractère, y compris chez celui que l’on aura tôt fait de désigner comme le « salaud » de l’intrigue : en effet, ce personnage de gendre infidèle et arriviste joué par Richard Chamberlain finit par être autant pion du destin que les autres, réussissant même à exhaler un désir d’indépendance contrarié au travers de quelques scènes.

Tout cela suffit à dessiner les plans d’une construction scénaristique en béton armé, utilisant les isolants les mieux adaptés pour faire passer son insoutenable crescendo dramatique et enfiler une à une les scènes chocs. Asphyxie d’un couple adultère dans une chambre cachée, décrochage brutal d’un ascenseur, câble chahuté pour une évacuation entre deux immeubles, chutes en cascade du 121ème étage, etc… Bref, la totale. Infusé par une mise en scène qui ne commet aucun impair, le suspense ne souffre alors d’aucune inégalité de rythme en adoptant lui-même la progression d’un feu. Ça démarre en douceur par l’effet d’annonce le plus évident (un long générique de début héliporté qui ne cesse de retarder l’apparition tant attendue du building), ça ne perd pas de temps pour lancer les festivités (le feu démarre à la 12ème minute !) et ça ne s’arrête que lorsque le générique de fin surgit en guise de porte coupe-feu. D’aucuns n’hésiteront pas à juger la durée excessive (2h45, tout de même !) là où le récit prend au contraire le temps d’installer, d’imbriquer et d’équilibrer toutes ses sous-intrigues. Même ce qui aurait pu passer pour un trop-plein d’effusions sentimentales n’a rien d’une pièce ajoutée qui encombrerait la progression narrative. C’est au contraire la pièce maîtresse d’un genre qui, sans son facteur humain et intimiste, ne se résumerait qu’à un déluge pyrotechnique sans âme. Quant au casting lui-même, lequel réunit encore aujourd’hui LA distribution la plus prestigieuse jamais vue sur un écran (prenez les deux acteurs les mieux payés du monde et entourez-les d’une bonne douzaine de stars à gros cachet !), il devient lui aussi le sujet d’un suspense parallèle, sorte de body-count à la fois honteux et jouissif, qui consiste à passer tout le film à parier sur ceux et celles qui vont s’en sortir ou passer à trépas, et dans quel ordre.

On ne résiste pas non plus à reconnaître la connexion avec le mythique Piège de cristal . En effet, une décennie avant le classique de John McTiernan, tout était déjà à l’œuvre dans La Tour infernale : le building gigantesque, la fête tragiquement interrompue, les déambulations non-stop dans les dédales vertigineux de l’immeuble, la tentative avortée de fuite par le toit, le crash d’un hélicoptère, les chutes dans le vide, sans oublier la présence d’un individu qui tente d’empêcher à tout prix le feu de lui ravir son statut du maître des lieux. La différence, c’est que ce dernier – joué par un Paul Newman irréprochable – ne peut que choisir la défense comme seule attaque, réduit à une posture de sauveteur dépassé et impuissant face à la progression de son ennemi dans un labyrinthe de verre. Rescousses et stratagèmes forment donc la matrice du scénario, ici épaulée par de foudroyants effets spéciaux qui n’ont pas pris une seule ride – revoir le film en Blu-Ray permet d’en prendre toute la mesure – et qui font grimper jusqu’au bout la sensation d’urgence. Face à cela, les caractères piégés au sommet de cette « tour de verre » (c’est le nom de l’immeuble) n’ont donc qu’à s’agiter le plus possible pour épouser cette montée de tension, et c’est bel et bien le facteur sentimental qui permet cela. On recense ici un grand nombre de relations amoureuses, avec tout ce que cela suppose de pépins conjugaux (Newman/Dunaway, Chamberlain/Blakely), de piments extraconjugaux (Wagner/Flannery) ou de romances en gestation (Astaire/Jones). Mais c’est bien l’inimitié entre Richard Chamberlain et William Holden qui pèse lourd ici. En effet, le promoteur et son gendre électricien, tous deux désignés comme les seuls vrais responsables du désastre, ne se renvoient pas leur culpabilité de la même façon : le premier tente de se dédouaner par seul et unique souci de se libérer de l’influence du second, tandis que ce dernier reconnait ses erreurs et s’isole dans l’abattement le plus complet dès l’apparition du premier cadavre en feu. Coincé en plein centre de ce tennis de culpabilité, le personnage de Paul Newman se contente de faire l’arbitre et de compter les… cadavres.

Ne pas s’y tromper : aussi fun soit-il, La Tour infernale est avant tout un pur film d’effroi qui enfile les scènes suffocantes comme des perles. A ce titre, si vous pensiez ne plus être horrifié ou impressionné par un corps en feu, c’est le moment d’aller vérifier. Sans doute parce que la paire Guillermin/Allen a visé le réalisme le plus maximal, en particulier dans des cascades où Newman et McQueen mettent toutes leurs aptitudes physiques à contribution. Sans doute aussi parce que le film, à l’instar de bien d’autres conçus dans les années 70, se veut la traduction symbolique d’un malaise sociologique ancré dans son époque – voilà bien un point fort à mettre au crédit du film catastrophe. Celui d’une société capitaliste qui vise trop haut au détriment de la sécurité de ses membres ? Allons un peu plus loin. Histoire d’aller dans le sens de certaines exégèses qui ont pu être faites dans le passé, on reconnaîtra au film un sous-texte tordu – mais assez tangible – sur la frustration sexuelle américaine. Déjà facilement assimilable à une nouvelle tour de Babel qui défie égoïstement le ciel californien avant de récolter la colère des dieux, cette fragile tour de verre est aussi une création phallique à ciel ouvert, dont l’architecture quasi érectile se révèle à la fois trop forcée et pas assez « pointue ». Et le désastre est entièrement dû à un coureur de jupons, incapable de contrôler sa libido, et prêt à fermer les yeux sur la qualité pauvre d’un câblage électrique en échange d’un pot-de-vin conséquent. Vu que le film ne cesse de paralléliser les dégâts d’un incendie avec des histoires de cul plus ou moins difficiles, le tout contemplé de haut par un vieil Icare solitaire et incapable de panser tant de brûlures fatales, on vous laisse en tirer les conclusions. Et comme la lecture mythologico-sexuelle est de rigueur, il est donc logique qu’un violent déluge d’eau soit la seule force capable d’éteindre in fine cet incendie. Viser trop haut, trop long et trop vertical n’est que le préliminaire à une tragique débandade. Le film, lui, ne fait jamais cette erreur : horizontal dans sa narration et diagonal dans son suspense, il trace un plan carré. Et donc parfait. Du bas vers le haut.

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La Tour Infernale Collection

La Tour Infernale Collection

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Featured Cast

Eric Judor

Eric, Ernest Krakenkriek

Ramzy Bedia

Ramzy Bedia

Ramzy, Bachir Bouzouk

Marina Foïs

Marina Foïs

La conseillère du ministre, Stéphanie Lanceval

Serge Riaboukine

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Le méchant de Moustachious, De Fursac

Philippe Katerine

Philippe Katerine

Colonel Janouniou

Michel Puterflam

Michel Puterflam

Omar Sy

Grégoire Oestermann

Le ministre de l'Intérieur

Jean-Claude Dauphin

Jean-Claude Dauphin

Le commissaire

Lionel Beyeke

Jean-Peter McCalloway

JoeyStarr

Joel Jernidier

Zavier Le Black (as Joël Jernidier)

Fred Testot

Fred Testot

Le policier fumeur

Le type louche des Moustachious

Featured Crew

Writing, Directing

Charles Nemes

Nicolas Orzeckowski

La Tour Montparnasse Infernale

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Eric and Ramzy are working as window washers at the Montparnasse skyscraper in Paris. Thinking that he has a date set up with beautiful executive Marie-Joelle (who in reality hates his guts), Ramzy stays at work late while Eric hangs around with him. As a result, the pair witness a gang of terrorists seize the tower and take its late-night occupants (including Marie- Joelle) hostage. Knowing that only they can save the day, Eric and Ramzy swing into action.

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Ernest Krakenkrick and Bachir Bouzouk are about to become pilots in the French army. But after the bad consequences of a test undertaken with the centrifuge, they are forced to give up their dream. They are eventually given the position of baggage handler at Orly-West Airport in Paris. But one night, there is a hostage-taking in the airport and the "Moustachious", a group of terrorists, take hold of the control tower.

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La Tour infernale (The Towering Inferno) (1974) Premier doublage

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Douglas « Doug » Roberts,  architecte , revient à  San Francisco  pour l'inauguration du plus grand  gratte-ciel  du monde (510  m ) qu'il a lui-même conçu. Un  court-circuit  se produit, résultant d'un échauffement de câbles électriques non isolés situés dans un local technique au  81 e  étage dont la cause est une installation électrique insuffisamment dimensionnée pour un tel bâtiment (économie d'argent sur la construction sans tenir compte des recommandations de l'architecte). Un  incendie  se déclare donc dans ce local technique au moment même où la cérémonie bat son plein au  135 e  étage de l'immeuble. Alors que le feu se propage, détruisant tout sur son passage, Michael O'Hallorhan, colonel des sapeurs pompiers, tente de sauver les trois cents invités qui se sont retrouvés piégés par les flammes.

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Conditions de travail intenables, cadence infernale, agressions... : "On souffre quotidiennement", confie un gardien de la prison de Haren

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Tula Kremlin Russia

Tula, Russia: Land of Gingerbread, Samovars and Tolstoy

Slavic Travels Uncategorized

Fall was always my favorite season growing up.

Something about the air turning crisper, the weather getting colder. The leaves turning yellow and brown and orange. And of course Halloween.

It’s that back-to-school weather that any person growing up in the United States loves.

So it was a special treat to be able to experience what fall was like in a different country on a different continent, in a country so unknown in the west. To experience fall in Russia.

Maybe it’s because the season is so short here, but autumn in Russia is truly special.

For starters, it only lasts one month. Fall rolls in during the second half of September and ends in the first half of October. After that winter is already in the air.

But during that brief four-week period, when the country transitions from summer to winter, the Russian countryside explodes into the most beautiful mosaic of red and orange and brown and yellow.

They call it ‘zolotaja osenj’ here, or ‘golden fall.’

It was during this time of year I decided to head outside of Moscow and visit Tula, a city located three hours south of Moscow.

The year was 2017. I was living in Moscow working for a Russian newspaper. October had just arrived.

I was living with another American at the time working in Moscow. We both didn’t want to waste a beautiful crisp sunny autumn day cooped up in Moscow in the apartment.

So we took out a map and looked at what cities nearby we could visit.

We looked North, East, West and finally South. And there she was. Tula.

We’d read a lot of good things about Tula before. How Tula was the birthplace of Leo Tolstoy. That it was where a traditional Russian desert called pryaniki, or ‘gingerbread’ originated.

How for centuries Tula supplied the Russian empire with weapons and arms. And that samovars, what Russians used to make tea and keep water hot, originated from there.

Throw in a Kremlin too, which the city had, and the choice was obvious. We should visit Tula.

And off we went. To enjoy the Russian autumn in the Russian provinces.

How to get to Tula

There are two ways to get to Tula from Moscow. You can take a suburban train, known as elektrichkas, or you can take a regular train. The regular train costs more, and will take you there directly. In this case, Tula is usually the first stop of a longer train ride headed south toward Voronezh and Ukraine.

The other option, which we opted for, was the elektrichka. Elektrichkas are suburban trains that connect surrounding cities to Moscow. The elektrichka takes longer, three hours as opposed to an hour and a half. But the benefit is it is cheap. And you get to see all the smaller cities the train stops in.

When we went, the train was packed full of Russians heading to their dachas for the weekend.

Churches all across the Soviet Union were declared to have ‘no historic value’ and torn down. Churches that were several centuries old. Comunist style administration buildings were put in their place. Monuments to Russian czars were also destroyed and replaced by statues of Lenin.

In the 1980s under Gorbachev an effort was made to restore churches that had been neglected for decades under communism. The domes were put back in place and religious services began once more.

In 2006 the building was finally returned back to the Russian Orthodox Church. Somehow, Tula’s Uspensky Sobor managed to survive 80 years of neglect under Soviet rule. Let’s hope the 21st century treats it better.

It too faced threats of disappearing forever under the communists. In the 1920s the dome was torn down but the remainder of the building was left untouched. For a while it functioned as a school, and then in 1960 the building was deemed to be part of the city’s architectural heritage and received protected status.

It’s interesting to compare Kremlins in Russia and when they were built. As far as Tula is concerned, it’s Kremlin isn’t the oldest, but neither is it the youngest.

  • Veliky Novgorod – 1490
  • Moscow – 1495
  • Nizhny Novgorod – 1515
  • Tula – 1520
  • Zaraisk – 1531
  • Kolomna – 1531
  • Astrakhan – 1581
  • Smolensk – 1602
  • Rostov – 1680

There’s actually a lot more kremlins in Russia, depending on how you define a Kremlin. Technically many monetarists could be considered Kremlins, but are classified as religious objects, such as Sergiev Posad or Zvenigorod . Some have only been partly preserved, such as Kolomna . In any case, Tula gets the honor of being one of a handful of Russian cities with a Kremlin that’s been fully preserved.

In Moscow, the Kremlin is closed to the public. In order to visit, you have to pay. And as a result, nobody gets to enjoy the Kremlin. Tourists will pay and go inside when they visit the city. But the actual residents of Moscow, the people that live in the city, never get to enjoy it. It feels separated from the city, not like an integral part of it.

It wasn’t always like this. Up until the Bolshevik revolution in 1917, Moscow’s Kremlin was open to the public and anybody could walk in and out of it. It functioned just like the Kremlins in Tula, Nizhny Novgorod, Veliky Novgorod and so forth.

Moscow should learn from these cities and open their own Kremlin up to the public. The city would become much more attractive.

One problem in Tula were the wide streets that favored cars. Tula’s main street in the city that went through the center of the city had three lanes for cars going in each direction.

It was no wonder, therefore that cars drove very fast. In fact, I was quite surprised at just how loud Tula was for a city of only half a million people. It felt like on every street there was the constant noise of cars rushing by.

What should Tula do instead? Streets like these should be reduced in size and preference given to pedestrians and cyclists. Two lanes in the middle should go toward a tram line, the other two narrowed in size to make way for a bike lane going in both directions.

Tula in fact, had tram lines operating on its main streets up until WWII, before the government decided to get rid of them.

Giving the streets back to the people would make the city a more comfortable place to live.

What I love most about these buildings is how colorful they are. They are all painted in different colors.

Unfortunately many of them were in bad shape. Traditional wooden buildings in Russia are in danger of disappearing forever. All across the country these buildings are being torn down as people move to cities and forget about the buildings where their grandparents grew up and came from. I wrote an entire separate post about the topic here about a street in Tula that was filled with these wooden buildings.

This is one of the oldest cemeteries in the city. Built in 1772, it contained some of the oldest graveyards and tombs in the city from over 100 years ago.

Tula was the city where the majority of Russian samovars were produced in the 19th century. You could find them all over Europe and chance are if you live in an old house and look in the attic, you will find a samovar that was made in the city of Tula.

Tula was an amazing city to visit in the fall. Russia can have extreme weather. Most of the year is covered in snow, but you have brief glimpses of fall, spring and summer that can be enjoyed.

These photos capture what fall in Russia is like. We happened to spend them in Tula, but really, any Russian city will look this beautiful in the fall.

When it comes t othe city of Tula itself, it is a great day trip outside of Moscow. The city is beaming with history. The armaments factory, the Kremlin, the wooden buildings in the center of the city, the beautiful cemetery atop the hill and the delicious Russian pryaniki all combine to make this worth the trek outside of Moscow.

Be sure to add it to your itinerary when you visit Russia and Moscow.

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Tula city, Russia

The capital city of Tula oblast .

Tula - Overview

Tula is a city in Russia located about 180 km south of Moscow, the administrative center of Tula Oblast. It is one of the most economically developed cities in Russia, a large industrial, scientific and cultural center, and an important railway junction.

The population of Tula is about 461,200 (2022), the area - 146 sq. km.

The phone code - +7 4872, the postal codes - 300000-300911.

Tula city flag

Tula city coat of arms.

Tula city coat of arms

Tula city map, Russia

Tula city latest news and posts from our blog:.

30 August, 2021 / Tula - the view from above .

1 June, 2020 / Church of the Assumption of the Blessed Virgin Mary in Yepifan .

19 May, 2020 / Church of St. Sergius of Radonezh on the Kulikovo Field .

15 June, 2018 / Awesome Posters for the World Cup in Russia .

31 January, 2018 / Museum of Weapons in Tula .

More posts..

History of Tula

Foundation of tula.

Tula is one of the oldest cities in Russia. In the distant past, the Slavic tribe of Vyatichi lived on the territory of the Tula region. At the end of the 10th century, the Vyatichi became tributaries of the Kiev princes. In 1054, their lands became part of the Chernigov Principality. Tula was first mentioned in the Nikon Chronicle of the 12th century under 1146.

During the first centuries of its existence, Tula was no different from other settlements of this region. It was a small, palisaded village located on an islet at the confluence of the Upa and Tulitsa rivers. The name “Tula”, apparently, is closely related to the Tulitsa River and is most likely interpreted as “a hidden, inaccessible place”.

In the 13th century, the northeastern part of the Chernigov Principality, which included Tula, was captured by the Ryazan princes. During the Mongol invasion, the Tula region was in the way of the Mongols’ advance towards Moscow. In 1380, in the southeastern part of today’s Tula region, between the Don and Nepryadva rivers, the famous Battle of Kulikovo took place (the key point in Russian history at which Mongol influence began to decrease).

More Historical Facts…

Tula in the 16th-17th centuries

From the 16th century, Tula began to be of great strategic importance, as it was located on the southern outskirts of the Russian state, on its steppe border and near several roads along which the Crimean Tatars moved. In 1514-1521, a stone fortress (kremlin) was built on the left bank of the Upa River, which became the core of the developing town. In 1552, Tula withstood the siege of the troops of the Crimean Khan Devlet I Girey, who tried to stop the campaign of the troops of Tsar Ivan the Terrible against Kazan. During the 16th century, Tula suffered greatly from the constant raids of the Crimean Tatars.

At the beginning of the 17th century, Tula found itself in the thick of events known in the history of Russia as the Time of Troubles. In 1605, False Dmitry I, who captured Tula, waited for the fall of Moscow here. In 1607, Tula was engulfed in a peasant uprising led by Ivan Bolotnikov, which the government troops managed to suppress only after a four-month siege of the town.

By the middle of the 17th century, with the annexation of the left-bank Ukraine, Tula lost its position as a defensive center, since the border of Russia moved far to the south. But its location at the intersection of important roads contributed to the fact that Tula became a trade town. The development of the town’s traditional blacksmith craft was supported by the Moscow sovereigns, who needed their own iron and gun industries.

The first arms factory in Tula was built by Andrew Vinius, permission for the construction of which he received from Tsar Mikhail Fedorovich in 1632. Later, his companions, Peter Marselius and Filimon Akema, built new factories near Tula that produced not only military, but also household metal products. From the end of the 17th century, the iron-making production of Tula passed into the hands of the famous Russian industrialist Nikita Demidov.

Tula in the 18th-19th centuries

The 18th century became a new era in the development of Tula. By order of Peter I, the first state-owned arms factory was built in Tula - the basis for the entire arms industry in Russia. Tula became known as a large industrial center of iron production. The town became famous for the art of its masters, who manufactured not only weapons, but also precise measuring and physical instruments, various mechanisms, and artistic metal products.

In 1778, the coat of arms of Tula was approved with the following description: “In a scarlet field, horizontally laid on two silver sword blades, lying like the St. Andrew’s cross, with the ends down, a silver rifle barrel; above and below, one gold hammer. All this shows a worthy and useful weapons factory located in this town.” In 1797, Tula became the center of the Tula Governorate.

At the beginning of the 19th century, during the French invasion of Russia, the importance of Tula as a manufacturing and weapons center increased even more. The town was the main center that provided the supply of weapons to the Russian army. In the years 1812-1814, the factory and private workshops were able to produce a total of almost 600 thousand guns.

After the end of the war, there was a recession in the arms industry, which led to the emergence of new types of production. Samovars and accordions created by local craftsmen quickly gained worldwide fame and, along with the manufacture of weapons, determined the specialization of the Tula industry for a long time. In 1863, the population of Tula was about 56,700 people.

Tula in the 20th century

At the end of the 19th - beginning of the 20th centuries, large enterprises of the metallurgical, metalworking, military, and sugar industries appeared in Tula, which, together with the arms factory reconstructed in 1870-1873, were on a par with the largest industrial enterprises of the Russian Empire. According to the 1912-1913 census, the number of samovar factories in Tula was 50, with an annual production of 660,000 samovars. The population of the city increased to 138,900 people.

During the Russian Civil War, Tula was the center of the armament of the Red Army. In 1929, Tula became part of Moscow Oblast. In 1937, the city was turned into the administrative center of the newly formed Tula Oblast.

In 1939, the population of Tula was about 272,000 people. In October-December 1941, during the Second World War, Tula was almost in a complete siege, was subjected to artillery and mortar shelling, and German air raids. In the crucial days of the defense of Moscow, Tula blocked the southern approaches to it. In 1976, in this regard, Tula was awarded the honorary title of “Hero City”.

In the post-war years in Tula and the region, the machine-building, chemical and coal industries received further development, new research institutes and design bureaus appeared, continuing the traditions of Tula gunsmiths.

In 1991, the population of Tula peaked at 544 thousand residents. After that, it began to decline continuously.

Streets of Tula

City traffic in Tula

City traffic in Tula

Author: Sergey Bulanov

Colorful flower beds in Tula

Colorful flower beds in Tula

Author: Roman Dawydkin

Tram in Tula

Tram in Tula

Author: Sitnikov

Tula - Features

One of the features of Tula is its proximity to Moscow (2-3 hours by car or train). The City Day of Tula is traditionally celebrated on the second Saturday of September.

The climate of Tula is moderately continental with distinct seasons. It is characterized by warm, long summers and moderately cold winters with frequent thaws. The average temperature in July is plus 19.1 degrees Celsius, in February - minus 7.5 degrees Celsius.

The territory of the city is crossed or passed in close proximity by important highways of federal significance (Moscow - Crimea, Kaluga - Tula - Ryazan) and railways (Moscow - Donbass, Tula - Kozelsk). Public transport in Tula is represented by buses, minibuses, trolleybuses, and trams.

Tula is a large industrial and commercial centers in Russia. The leading industries are ferrous metallurgy, machine building, and metalworking. There are several large plants located near Tula - OJSC “Tulachermet” (the largest exporter of pig iron in Russia), OJSC “Kosogorsk Metallurgical Plant” (a fairly large producer of blast furnace iron, artistic and industrial casting), OJSC “Polema” (one of the largest in Russia enterprises specializing in powder metallurgy), as well as OJSC “Vanadium-Tula”. The operation of these plants negatively affects the ecology of the city, having a direct impact on the cleanliness of the air.

Tula is known for three activities of local residents rooted deep in the history of the city: the production of weapons, samovars, and gingerbread. Each of them is represented in the city by the Museum of Weapons, the Museum of Samovars, and the Museum of Tula Gingerbread.

In the Russian language there is such a phraseological unit as “Don’t go to Tula with your samovar” which means doing something useless. In English there is a close proverb - “Don’t carry coals to Newcastle”.

In total, on the territory of Tula there are more than 300 objects of cultural heritage: monuments of architecture and urban planning, history. The Tula Kremlin, the oldest building in the city, is an architectural monument of the 16th century. Yasnaya Polyana, the house-museum of Leo Tolstoy, is located about 14 km south-west of Tula. To visit all the sights of Tula, you will need at least 2-3 days.

The center of Tula is Lenin Square located near the Tula Kremlin. The main street of the city is Lenin Avenue - the busiest street in the city with a lot of educational institutions, a drama theater, a philharmonic society, monuments to various cultural figures, monuments dedicated to the Second World War, various shops, restaurants, cafes, and supermarkets. Celebrations, parades and processions are held here.

Main Attractions of Tula

The Tula Kremlin - a brick fortress with 9 towers located in the center of Tula, a unique complex of architectural and historical monuments of the 16th-19th centuries, the oldest building in the city. On the territory of the fortress you can see the Assumption Cathedral, built in the Russian Baroque style in 1766, the Epiphany Cathedral (1862), erected in memory of the soldiers who fell in the Patriotic War of 1812 (the French invasion of Russia) and used as a branch of the Tula Museum of Weapons, as well as the 19th century shopping arcade.

In addition to a tour of the Tula Kremlin, we recommend visiting the exposition of the Spasskaya Tower. In the basement of the tower there is an exhibition “The torture chamber of the 17th century” and on the two upper floors you can see the exhibition “The weapons of a medieval warrior”. There are several souvenir shops with handicrafts on the territory of the Tula Kremlin. The beautiful Kazanskaya Embankment runs right by the walls of the fortress - a great place to walk along the small Upa River.

Holy Dormition Cathedral (1898-1902) - a very picturesque building constructed in the Russian style with red brick walls, black domes, and golden crosses. The interior decoration impresses with its magnificent paintings and frescoes. It is located at the exit from the Tula Kremlin to Mendeleevskaya Street near Lenin Square.

Museum “Tula Samovars” - one of the symbols of Tula located in an old building named after Emperor Alexander II in front of the entrance to the Tula Kremlin. Here you can see a large collection of all kinds of unique samovars of the 18th-20th centuries, learn about the main stages in the history and production of samovars. Mendeleyevskaya Street, 8.

Tula Museum of Weapons - the oldest museum of weapons in Russia, founded in 1873. In 2012, a new building of this museum was opened, designed in the form of an old Russian helmet. In 2015, a new permanent exhibition “The history of small arms and cold weapons from the 14th century to the present” was opened here. An exhibition of Russian military equipment of the second half of the 20th century is located on the territory of the museum. Oktyabrskaya Street, 2.

Museum “Tula Gingerbread” - a small museum dedicated to the history, diversity, and tradition of the production of Tula gingerbread. In two halls of the museum, a huge assortment of gingerbread is presented: personalized, congratulatory with inscriptions, honorary, custom-made, timed to special dates and holidays, including a one-of-a-kind gingerbread weighing 50 kilograms. There is a shop with various edible gingerbread souvenirs at the museum. Oktyabrskaya, 45a.

Tula Museum of Fine Arts - one of the largest regional museums in Russia, which has more than 23 thousand works of painting, sculpture, graphics, arts and crafts, and folk art. There are three collections in total: the department of Russian art, the department of Western European art, and the department of contemporary art. Here you can see the works of such famous Russian painters as Surikov, Repin, Polenov, Aivazovsky, Shishkin, Levitan. Engelsa Street, 64.

Museum “The Demidovs’ Necropolis” - a memorial historical museum dedicated to the activities of the Demidovs, a dynasty of industrialists and entrepreneurs known throughout Russia. The exposition was opened for the 340th anniversary of the birth of the founder of the dynasty - Nikita Demidov. The central place in the museum is occupied by the family tomb of the Demidov family, which is located on the territory of the Nikolo-Zaretskaya church. Demidovskaya Street, 9.

Central Park of Culture and Rest named after P.P. Belousov . In the past, there was a huge city dump on the site of this park, but at the insistence of the chief sanitary doctor P.P. Belousov the territory was cleared and planted with various trees, shrubs, flowers. Today, it is the largest park area in Tula (143 hectares), which has the status of a natural monument of national heritage. The main part of the park is a forest and a recreational area. One of its most picturesque places is a cascade of three ponds.

**Motorcycle Museum “Moto-Auto-Art”. The basis of its exposition is a unique, the world’s most complete collection of motorcycles produced by the Tula Machine-Building Plant. However, there are also other motorcycles here, a lot of which are truly rare examples. The museum is located near Tula, in the village of Kharino (Koltsevaya Street, 12).

Leo Tolstoy Museum-Estate “Yasnaya Polyana” . The great Russian writer Leo (Lev) Nikolaevich Tolstoy was born in this estate, about 14 km southwest of Tula. Here he lived the main part of his life. In addition to the old house, the museum complex also includes other buildings: a stable, a smithy, a bathhouse, a gazebo, and a birch bridge. The grave of Leo Tolstoy is also located here. Almost nothing has changed since the time when the writer lived and worked in this beautiful estate.

Museum-Reserve “Kulikovo Field” - a memorial museum-reserve located on the supposed site of the historical Battle of Kulikovo (1380), about 125 km southeast of Tula near the village of Mokhovoye. This museum is included in the list of especially valuable objects of cultural heritage of the peoples of the Russian Federation. The following sights and museums are located here: the monument-column to Dmitry Donskoy (1850), the church-monument of St. Sergius of Radonezh (1917), the Church of the Nativity of the Blessed Virgin Mary (1884), the Museum of the Kulikovo Battle, the museum-memorial complex to the heroes of the Kulikovo Battle in the village of Monastyrschino, Memorial on Red Hill.

The most interesting and unusual Tula street monuments are “Taming the Flea” (Lenin Avenue, 85b), “Tula Gingerbread” (Lenin Square), and “Mother-in-law” (also known as “Mother-in-lawsaurus” or “Dinosaur”) (Oktyabrskaya Street, 26).

Tula city of Russia photos

Pictures of tula.

Tula Railway Station

Tula Railway Station

Author: Max Karlov

Circus in Tula

Circus in Tula

Author: Yuriy Popov

Lenin Monument near the Tula Kremlin

Lenin Monument near the Tula Kremlin

Author: Kudinov D.M.

The Tula Kremlin

One of the towers of the Tula Kremlin

One of the towers of the Tula Kremlin

Assumption Cathedral of the Tula Kremlin

Assumption Cathedral of the Tula Kremlin

The questions of our visitors

I have found no useful info about the bank mentioned in your request. But while reading about the State Archives of Tula oblast I have found that the archives has documents of the banks (including Tula Land Bank) of the Soviet period.

I think you should try to get in contact with the State Archive of Tula oblast . At first try to contact the archives by the emails provided, attach the pictures of the documents you have to the emails too. If nobody answers, you can send a written request because in some cases much more attention is paid to them.

The comments of our visitors

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Casting La Tour 2 Contrôle Infernale

Réalisateurs.

Eric Judor

Scénaristes

Acteurs et actrices.

Ramzy Bedia

Equipe technique

Distribution.

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"the tourist" : ne manquez pas la deuxième saison de la série thriller sur tipik et auvio.

La saison 2 de la série thriller haletante  The Tourist  débarque sur Tipik et Auvio. Les épisodes 1 et 2 seront diffusés en TV le 15 septembre au soir. Vous êtes plutôt de la team qui ne peut pas s’empêcher de  binge watcher  ? Bonne nouvelle : la saison 2 sera aussi disponible en intégralité dès le 15 septembre sur Auvio.

Après des mois d’attente, les fans étaient ravis de retrouver le personnage charismatique d’Elliot Stanley. La série thriller explosive, portée par Jamie Dornan était de retour pour une saison 2 en janvier 2024. Les frères Williams étaient de nouveau à la production (pour le plus grand plaisir du public).

Dans cette seconde saison, le scénario de The Tourist  quitte l’Outback australien et vous donne rendez-vous en Irlande, avec de la verdure à perte de vue. Les scènes se sont déroulées dans plusieurs endroits bucoliques : la capitale Dublin mais aussi dans les magnifiques montagnes de Wicklow ou encore dans la station balnéaire pleine de charme de Bray.

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Le pitch ? Elliot et sa nouvelle petite amie Helen (jouée par l’actrice Danielle  Macdonald ) se rendent en Irlande à la recherche de réponses sur l’identité d’Elliot, mais au lieu de cela, ils sont forcés de faire face aux dangereuses conséquences de ses actions passées.

La saison 2 de la série policière explosive "The Tourist" est à (re) voir sur Tipik et Auvio.

Les deux premiers épisodes de la saison 2 de The Tourist seront diffusés en TV le 15 septembre à partir de 22h50. L’intégralité de la saison 2 sera sur Auvio le 15 septembre et sera disponible durant 1 an .

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