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Par Solene Roge

3 jours de randonnée sur la traversée du massif des vosges.

Temps de lecture : 13 minutes

Un océan de verdure, des sommets arrondis, des ruines, des châteaux et des kilomètres de sentiers de randonnée… Bienvenue dans les Vosges ! C’est ce massif du Nord-Est de la France que nous sommes partis découvrir alors que reviennent les beaux jours. Au programme : une randonnée itinérante de trois jours dans le Nord du massif, sur les traces de la mythique Traversée du Massif des Vosges.

Nous vous en rapportons un guide complet, avec notre itinéraire détaillé et plein de conseils à suivre pour partir à votre tour pour une micro-aventure en pleine nature, en partenariat avec le Massif des Vosges .

Le Massif des Vosges

Au Nord du Massif des Vosges, les sommets ne dépassent que rarement les 1000 mètres d’altitude. Il faut descendre plus au Sud pour trouver les hautes chaumes (prairies d’altitude), des lacs et tourbières, ainsi que le Grand Ballon (1424 mètres), point culminant des Vosges.  Antoine Guibert et ses amis étaient partis sillonner pour 70 kilomètres de randonnée cette partie du Massif des Vosges.

Moins connue, l’extrémité septentrionale aussi appelée « Vosges gréseuses » de par la forte présence de grès rose, a pourtant beaucoup à offrir. Elles présentent le même type de reliefs arrondis, vestiges des glaciations et de l’érosion reconnaissables entre milles : les fameux ballons.

Sa superficie de presque 6 000 km2 abrite une faune et une flore très riches. En arrivant à vous fondre dans la nature, vous aurez peut-être la chance de croiser la route d’un grand tétras, d’un troupeau de chamois, voire d’un lynx ou même d’un loup, qui a récemment fait son retour dans le massif. La végétation est dominée par les résineux, épicéas, sapins et pins. C’est aussi par ici qu’on trouve de quoi faire une bonne tarte aux brimbelles (myrtille) ! Preuve de cette riche biodiversité, le Massif des Vosges comprend deux Parcs naturels régionaux : celui des Ballons des Vosges et celui des Vosges du Nord  classé Réserve Mondiale de la Biosphère par l’UNESCO . C’est vers ce dernier que nous nous sommes dirigés.

Quand y aller

Le Massif des Vosges offre un climat montagnard, avec un hiver rude et long. La neige peut rester présente assez tardivement sur les hauteurs, et la Route des Crêtes est souvent fermée jusqu’au mois de mai. Pour visiter le Nord du massif, la période idéale se situe donc entre avril et octobre.

Sur notre itinéraire, nous avons rencontré bon nombre d’abris entretenus par le Club Vosgien , un collectif d’associations bénévoles entretenant les sentiers de randonnée de tout le Massif des Vosges. Grâce à eux, vous trouverez rapidement de quoi vous abriter en cas d’averse !

Gardez bien à l’esprit que les température peuvent rapidement varier. Sur nos trois jours de randonnée dans les Vosges, au début juin, nous avons à la fois connu un grand soleil et plus de 30 degrés, avant que les températures ne chutent à 10 degrés le lendemain. Mais après tout, c’est aussi ça l’aventure ! Les précipitations peuvent aussi s’inviter. Surtout à l’Ouest, plus arrosé, tandis qu’à l’Est les nuages s’accrochent au montagnes et protègent certaines parties comme l’Alsace. Pensez donc à bien consulter la météo avant votre départ et à toujours garder un petit k-way au fond du sac !

Comment y aller

Si vous choisissez de suivre le même itinéraire que nous, le départ se fait à Saverne, très facilement accessible en train.

Depuis Paris, nous avons rejoint Saverne depuis la Gare de l’Est en quelques heures et avec une seule correspondance à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il est également possible de relier les deux gares par un train direct, en 2h30 environ. Depuis Lyon, comptez deux heures de plus, et trois pour un Bordeaux-Saverne. Notre retour s’est effectué depuis la gare de Strasbourg, en trois heures de train. La région est aussi très bien desservie par les différentes navettes bus et TER .

Si vous souhaitez malgré tout vous y rendre en voiture, comptez entre quatre et cinq heures depuis Paris, cinq depuis Lille et Lyon, et près de neuf en venant de Bordeaux. Que ce soit d’un point de vue pratique ou écologique, pas de doute : misez sur le train ! D’ailleurs, faites bien attention à la météo, les pneus neiges peuvent être fortement conseillés en hiver.

Notre itinéraire

Nous avons choisi de suivre pour notre randonnée une partie de la célèbre Traversée des Vosges, un itinéraire mythique tracé par le Club Vosgien en 1897 ! D’une longueur de 430 kilomètres, le tracé historique combine le GR®53 de Wissembourg jusqu’au Donon et le GR®5 de Donon au Territoire de Belfort. Il est balisé par un rectangle rouge.

Une vingtaine de jours de randonnée sont nécessaires pour réaliser la Traversée des Vosges en entier , mais il est possible de moduler le nombre de jours et les points de départ et d’arrivée sur tout le Massif. Vous pouvez composer votre propre itinéraire au sein de toutes les étapes proposées sur le site du Massif des Vosges .

De notre côté, nous avons opté pour une micro-aventure de trois jours, un long week- end pour parcourir plus de 70 kilomètres. Une belle randonée à travers les paysages incroyablement variés du Massif des Vosges. Voici nos différentes étapes.

• Balisage : rectangle rouge GR ® 53 et GR ® 5
• Cartes : IGN 3715 OT – Saverne/Sarreboourg/Roche de Dabo  & IGN 3616 OT Le Donon
• TopoGuide : Traversée du Massif des Vosges à pieds

Nous vous conseillons de prendre l’application Outdooractive sur votre téléphone avant de partir et de télécharger les tracés de chaque étape que vous pourrez suivre même en l’absence de tout signal !

Jour 1 : Saverne – Wangenbourg – Engenthal

• Distance : 24,8 km
• Durée moyenne : 7h45
• Dénivelé : D+ 849m / D- 536m
• Topoguide : TMV – Étape 06
• Outdooractive : TMV – Étape 06

Le départ se fait quai de l’écluse, au centre de cette petite ville qui nous rappelle que l’on est bien en Alsace, avec ce temps doux et les jolis colombages des façades. On s’échappe vite en pleine forêt, où l’ombre est appréciable alors qu’il fait déjà bien chaud malgré l’heure matinale. On marche au milieu des pins, sapins et épicéas, avant de tomber nez à nez avec le château du Haut- Barr, construit principalement avec la roche du pays : le grès rose. Du haut de ses remparts et par temps clair, on peut distinguer Strasbourg et sa cathédrale, au loin. Ça y est, on est au coeur du massif et l’on prend peu à peu de l’altitude. En repartant, on lève les yeux pour apercevoir un rapace, sûrement une buse ou un vautour.

Le rocher du Brotsch

Quelques kilomètres plus loin, une halte sur le rocher du Brotsch et sa tour nous offre une vue panoramique sur la plaine d’Alsace d’un côté, et l’immensité verte du Parc des Vosges du Nord de l’autre. On reprend notre chemin jusqu’au rocher de Dabo, qui se dresse fièrement à 664 mètres d’altitude. À son sommet, une chapelle a été construite sur le plus vaste monticule de grès. Impressionnant ! Mais notre itinéraire du jour n’est pas encore terminé. Encore quelques kilomètres bien agréables, entre grandes pistes et petit single tracks , jusqu’à Wangenbourg-Engenthal. Percé au creux des montagnes, ce petit village jouit d’un charme fou et d’un calme bien appréciable après cette première étape.

Note : Si vous souhaitez diviser cette première étape en deux, le mieux est de passer la nuit à La Hoube ou à Dabo.

Jour 2 : Wangenbourg – Engenthal – Urmatt

• Distance : 17,8 km
• Durée moyenne : 6h
• Dénivelé : D+ 573m / D- 836m
• Topoguide : TMV – Étape 07
• Outdooractive : TMV – Étape 07

Au réveil, les 25 kilomètres de la veille se font légèrement sentir dans les jambes, mais n’impactent en rien notre motivation ! On profite tout d’abord du village pour visiter le château de Wangenbourg au petit matin. Puis nous repartons en direction de notre nouvel objectif : Urmatt. On se trouve rapidement de nouveau en pleine forêt, avec comme seule compagnie le doux chant des oiseaux. Lionel, grand passionné de faune et de flore, nous apprend à reconnaître les différents oiseaux. Là, c’est un pic noir !

Direction Urmatt

On monte, on monte, jusqu’à atteindre le Schneeberg pour pique-niquer. Les sandwichs sont vite avalés et on redescend vers la cascade du Nideck, en passant par les ruines du château du même nom. Le bruit de la chute d’eau monte peu à peu et l’idée de nous rafraîchir nous donne un second souffle (les pieds commencent à chauffer !) Après une bonne pause, nous repartons vers Urmatt. Le soleil se fait rasant tandis que nous évoluons au milieu des grands sapins, à flanc de montagne. Un vrai bain de forêt, jusqu’à notre arrivée.

Jour 3 : Urmatt – Schirmeck

• Distance : 31,9 km
• Durée moyenne : 10h
• Dénivelé : D+ 1073m / D- 1015m
• Topoguide : TMV – Étape 08
• Outdooractive : TMV – Étape 08

Pour le dernier jour de cette randonnée itinérante dans les Vosges, le programme est copieux : 31,9 kilomètres ! Quoi de mieux que de terminer en beauté ? C’est la plus longue étape, avec le plus de dénivelé et un grand nombre de lieux à visiter. Le départ se fait aux aurores. Le soleil des premiers jours a laissé sa place à une légère brume sur les hauteurs et les températures ont chuté. Nous arrivons à la Porte de pierre de Lutzelhouse, un monolithe de grès rose situé en plein coeur de la forêt, étrange et fascinant à la fois. Une trentaine de minutes de marche et c’est le rocher de Mutzig, plus haute montagne gréseuse (1010 mètres) qui nous toise.

Le petit Donon

Nous poursuivons notre chemin vallonné quand, soudain, Lionel nous arrête : il vient d’apercevoir une biche ! On se remet en marche. Cette fois-ci, à mon tour d’apercevoir deux renards se chamaillant au milieu du chemin. Quelques secondes qui suffisent à vous donner le sourire ! Encore un effort, alors que la pente est de plus en plus forte, et nous voici au sommet du Petit Donon. Sur ce sommet, on trouve des stèles commémoratives, signe des affrontements de la Grande Guerre. En face se dresse le Donon, notre ultime ascension.

La dernière ascension

On redescend, puis on remonte à 1009 mètres pour admirer le superbe panorama qui englobe la chaîne vosgienne, la Forêt Noire, la plaine d’Alsace et le plateau lorrain. Des vestiges, un temple antique et des stèles, mettent encore en valeur le grès rose. Encore 7 ou 8 kilomètres sans difficulté particulière avant de rejoindre la gare de Schirmeck, point final de notre randonnée. Un petit tour en TER jusqu’à Strasbourg et, trois heures plus tard, nous revoilà déjà à Paris !

Note : Vous pouvez également scinder cette longue étape en deux en faisant halte au Col du Donon.

Tout au long de notre aventure, nous avons été surpris par l’incroyable variété de paysages et points d’intérêts : forêts luxuriantes, observation de la faune sauvage , châteaux forts, sommets panoramiques , rochers pittoresques, lacs, tourbières, cascades, ruines et vestiges… Les possibilités sont infinies ! Au delà d’une randonnée c’est un vrai moment dépaysant qui vous attend dans les Vosges.

À visiter :

• Le Château du Haut-Barr, bâti au XIIe siècle sur trois rochers à 470 mètres d’altitude et surnommé « L’Oeil de l’Alsace ».
• Le Rocher de Dabo, lieu de culte celtique autrefois coiffé d’un château médiéval où trône désormais une chapelle avec une vue panoramique.
• Les ruines du Château du Nideck et la cascade du même nom, où l’eau émerge d’une muraille de roche volcanique de 25 mètres de haut.
• La porte de Pierre à Lutzelhouse, curiosité géologique composée de trois piliers et d’un linteau formant une porte de grès rose en pleine forêt.
• Le temple du Donon, un pastiche de temple antique construit sous Napoléon III au sommet du Massif du Donon, point culminant des Vosges gréseuses, au caractère sacré depuis la préhistoire.

À déguster :

• Du Munster et du Cœur de Massif, les fromages locaux.
• Une tarte aux brimbelles (à la myrtille).
• Des bonbons à l’ancienne

Où dormir ?

La randonnée traversant des zones protégées, le bivouac et le camping sauvage sont formellement interdits !

Pour autant, le territoire ne manque pas de possibilités en termes d’hébergements, que vous trouverez facilement tout au long du parcours de la Grande Traversée des Vosges : refuges, chambres d’hôtes, gîtes, hôtels… Vous trouverez notamment tous les hébergements disponibles sur le site du Massif des Vosges ainsi qu’une liste de chalets et refuges sur le site du Club Vosgien .

Si vous partez en haute saison, pensez à réserver vos hébergements en avance afin de vous assurer un séjour et une randonnée tranquilles.

Quelques exemples sur notre itinéraire :

• Hôtel Europe à Saverne
• Chalet du Rocher Dabo
• Refuge du Grand Tétras
• Refuge du Luttenbach

La plupart des hébergeurs pourront vous fournir un panier pique-nique. La solution idéale pour limiter le poids de votre sac à dos !

En préparant votre sac, pensez à tout le nécessaire pour une randonnée itinérante classique, en gardant bien en tête que vous partez pour plusieurs jours de plaisir et d’effort !

• Un sac à dos adapté
• Des chaussures de randonnée ou de trail (bonne accroche)
• Des bâtons de marche, bien utiles dans les dénivelés et pour vous soulager de votre sac à dos
• Une gourde d’eau à grande contenance (vous trouverez des sources tout au long du parcours mais soyez prévoyants)
• Des barres céréales, des fruits secs
• Des lunettes de soleil et un chapeau/casquette
• Un vêtement imperméable de type k-way
• Des jumelles pour observer les oiseaux et autres animaux
• Des sacs poubelles pour transporter vos déchets
• Le nécessaire de toilettes pour plusieurs jours
• Une trousse de premier soin avec un “tire-tique”, indispensable quand les beaux jours arrivent !
• Un téléphone portable (en mode hors ligne, bien entendu, mais bien utile en cas de souci ou pour retrouver son chemin)

Liens utiles

• Expore Massif des Vosges

Massif des Vosges

• Traversée du Massif des Vosges

Photos : Lionel Prado

En partenariat avec

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Rédactrice-en-chef

Solene Roge

— Briançon, France

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Rando bivouac Vosges : Trekking de 3 jours vers le Hohneck et le sentier des Roches

Les Vosges… un terrain de jeu parfait pour les Belges que nous sommes et qui cherchent à s’évader un week-end dans la nature. Un climat montagneux, à proximité de la Belgique, qui nous a ressourcé le temps de notre rando bivouac dans les Vosges.

Nous nous sommes aventurés pour un trekking de 3 jours dans les Vosges. Notre itinéraire est tracé autour du Hohneck. La randonnée passe par 5 lacs dont certains font partie des plus beaux lacs des Vosges. En prime, l’itinéraire se rend sur la trace la plus populaire des Vosges : le sentier des Roches. Ce trek en boucle dans les Vosges est définitivement l’une des meilleures traces pour découvrir les plus beaux paysages du territoire des Hautes Vosges !

Bivouac Vosges : ce qu’il faut savoir

Le bivouac est-il autorisé .

Le bivouac dans les Vosges est toléré. On dit bien bivouac, et pas camping. C’est-à-dire que le bivouac est toléré pour autant qu’il s’agisse d’un campement provisoire d’une seule nuit. On s’est bien entendu conformé aux points d’exigences d’un bivouac, et notamment en veillant à ne laisser aucune trace derrière nous ! C’est la moindre des choses. Note que le bivouac reste naturellement interdit dans certaines zones, comme les parcs naturels et sites protégés. Au cours de notre route, le seul endroit qui était concerné se situe aux alentours du sentiers des roches. Il s’agit de la réserve naturelle du Frankenthal-Missheimle. Il est de toute façon très compliqué d’envisager y planter une tente au vu du terrain relativement escarpé.

Si le bivouac est toléré, allumer un feu ne l’est pas du tout. On a donc emporté notre réchaud de randonnée pour nos repas lyophilisés, dégustés goulument en soirée.

Comment flairer le bon spot bivouac dans les Vosges ?

Pour nous, dormir à proximité d’un point d’eau, conditionne clairement l’emplacement du bivouac. Pour se mettre à l’aise et pouvoir cuisiner sans crainte de tomber à court d’eau, le plus simple est de passer la nuit en bivouac à côté d’un lac ! Au matin, c’est parfait pour l’associer à un petit saut dans le lac pour un bain de fraicheur. Généralement les pourtours d’un lac sont les endroits parfaits pour poser la tente. Ce qui fait de cette rando-bivouac des Vosges l’une des meilleures traces de rando-bivouac sachant qu’on passe à côté de 5 lacs. C’est 5 bonnes occasions de poser la tente !

L’autre type de spot bien convoité aussi, ce sont les crêtes ! Les amateurs des vues grandioses au lever du jour seront ravis de partager leur expérience en la matière. On trouve plusieurs désavantages à cette option. Déjà, l’exposition au vent. En cas de mauvais temps, il faut pouvoir supporter des conditions généralement plus difficiles qu’à l’abri, dans les terres. C’est aussi plus compliqué de profiter d’une soirée sereine sans craindre de voir les cartes que vous jouiez s’envoler à chaque pioche. On apprécie pourtant l’idée de profiter d’un réveil sur les crêtes Vosgiennes. L’itinéraire proposé ne manque pas d’opportunité en la matière. Ce qu’on apprécie avec le massif des Vosges, ce sont ces sommets en forme de ballons qui finalement caractérisent si bien les sommets vosgiens. Il est alors généralement plutôt aisé de poser une tente.

La gestion de l’eau dans cette rando bivouac Vosges

Si vous optez comme nous pour un bivouac à côté d’un lac, alors il est tentant de s’approvisionner en eau à même le lac. C’est tout à fait possible mais attention d’emporter une gourde filtrante type Katadyn pour t’assurer d’éliminer les bactéries présentes dans l’eau avant de la consommer. En plus de la filtrer, il est aussi préférable de bouillir l’eau du lac. Ce qu’on a forcément fait pour la cuisine. Je vous assure que personne n’est revenu malade de cette expédition alors même que nous avons bu l’eau du lac, seulement filtrée. La sécheresse s’est abattue sur les Vosges cet été, ce qui fait que les lacs sont sujets à une développement bactérien plus important qu’à l’habitude. En outre, on peut retrouver des cyanobactéries. Si c’est le cas, ce sera toujours indiqué ! Il n’est alors pas conseillé d’aller nager dans l’eau, et encore moins de la boire.

Autrement, sur la trace proposée, nous avons croisé quelques auberges / refuges dans lesquels il est possible de s’approvisionner en eau. Vu les quantités d’eau consommées pour cuisiner, on s’est vite rendu compte qu’on ne pouvait pas vraiment se passer des lacs. L’idée de porter 25 kg sur le dos ne nous a pas vraiment traversé l’esprit. 😀

Itinéraire d’un trekking de 3 jours dans les Vosges

Le tour des 5 lacs est un itinéraire de 40 km et 1800 m D+. Il s’agit d’un tracé qui s’effectue en boucle. Il est possible de le réaliser dans un sens ou l’autre, c’est pareil et c’est surtout fonction de votre heure de départ. En démarrant l’après-midi, il est sans doute plus simple de l’effectuer dans le sens anti-horloger pour limiter la distance du premier jour. Du moins si vous voulez exécuter les mêmes étapes que nous.

La trace complète est disponible en téléchargement ci-dessous. Un GPX est aussi disponible pour chaque étape dans les sections dédiées.

Jour 1 (ou jour 3) : du col de la Schlucht au lac d’Altenweiher (18 km – 600m D+)

Le col de la Schlucht est le point de départ de notre trekking de 3 jours dans les Vosges. C’est l’un des principaux cols du massif des Vosges. Il y a un grand parking où laisser sa voiture pour le week-end gratuitement. Ce col est populaire et convoité des touristes, d’autant plus qu’il est le point de départ du sentier des roches. Nous avons déjeuné à la brasserie de la Schlucht avant de prendre part à la randonnée. Le must pour une immersion culinaire vosgiennes juste avant de partir découvrir les paysages que la région a à offrir.  

La première curiosité de la journée est l’approche du Hohneck. Nous ne monterons pas au sommet car ce n’est autre qu’un grand parking. Nous avons préféré monter d’autres sommets plus attrayants durant ce trek. Le sentier pour y parvenir est par ailleurs super impressionnant. On a adoré cette première partie de randonnée. La vue au Martinswand est incroyable ! De là, on observe le Honeck et la vue panoramique nous laisse bouche bée. On rejoint ensuite le col du Falimont. Le sentier qui relie le Martinswand au col du Falimont est certainement parmi les plus beaux que nous ayons parcouru durant ce trek de 3 jours. C’est bien sur ce type de paysage que j’imaginais trouver en pensant aux randonnées mythiques des Vosges.

Lors de notre itinéraire de rando bivouac dans les Vosges, on a croisé la route du lac de la Lande et de Blanchemer. Celui de Blanchemer est un merveilleux spot baignade dans les Vosges. C’est certainement l’un des plus adaptés pour se baigner. Il est aussi plus squatté que les autres. Nous aurions pu nous arrêter ici pour passer la première nuit, mais nous avons préféré poursuivre jusqu’au lac suivant : le lac d’Altenweiher. Assez prisée du bivouac, il est préférable d’arriver tôt pour saisir le plus beau spot bivouac des lieux. A vrai dire, nous sommes arrivés tard, sur le coup de 21h00. Nous avons pourtant trouvé un spot grandiose.

Le sommet du Kastelberg est facultatif sur la trace. Nous avons fait l’aller-retour pour admirer la vue depuis ce sommet Vosgiens. C’est clairement un détour qui vaut la peine. Nous avons ensuite parcouru une grande descente (400m D-) pour rejoindre les abords du lac d’Altenweiher pour notre première nuitée en bivouac.

Jour 2 : du lac d’Altenweiher au lac du Schiessrothried (12 km – 485m D+)

La première partie de randonnée est une longue descente qui permet d’atteindre le centre de Mittlach. L’altitude est à 500m. Depuis le sommet du Kastelberg, c’est plus de 800m de dénivelé négatif que nous avons dû dévaler d’une traite. La remontée jusqu’aux crêtes vosgiennes s’effectuera en majeure partie durant cette deuxième journée. Pour cette ascension, c’est le mythique sentier de la Wormsa que nous avons emprunté.

Nous sommes arrivés sur le coup de midi à Mittlach. C’est l’heure idéale pour déjeuner. L’hôtel restaurant Valneige tombe à pic sur notre itinéraire. Nous avons repris des forces avec un excellent repas avant d’entamer la longue ascension du jour.

Le sentier de la Wormsa est avant tout connu pour ses cascades. En comparaison à la précédente journée de randonnée, la vallée de la Wormsa nous change terriblement en matière de paysages rencontrés. Moins exposé, le sentier passe à travers des zones boisées. Il sillonne la rivière pour y découvrir les cascades de la Wormsa. La fin du sentier abouti au lac de Fischboedle. C’est le plus petit lac Vosgiens ! Il est très mignon. C’est certainement l’un des plus beaux lacs rencontrés sur cet itinéraire de randonnée dans les Vosges.

On clôture cette journée de randonné en remontant encore un peu plus haut. On rejoint alors le lac de Schiessrothried. Il est possible de faire un bivouac autour du lac sur les terres, ou même sur la plage. C’est dur de croire qu’on est dans les Vosges dans de pareilles conditions.

Jour 3 (ou jour 1) : du lac du Schiessrothried au col de la Schlucht (10 km – 735m D+)

Cette étape est indéniablement la plus technique de ce trek itinérant de 3 jours dans les Vosges. C’est notamment expliqué du fait que l’on parcoure le mythique sentier des Roches.

Nous entamons la journée par l’ascension du petit Hohneck. C’est le plus beau sommet de notre randonnée. C’est nature peinture là-haut ! Après cette première curiosité du jour, on rejoint la réserve naturelle de Frankenthal-Missheimle en passant par la grotte Dagobert. C’est dans cette réserve que se trouve le fameux sentier des Roches. Nous l’empruntons pour finir en beauté cette magnifique rando bivouac Vosges.

Il faut souligner que le sentier des roches peut en freiner plus d’un, et c’est tout à fait compréhensible sachant qu’il est le sentier où se produit le plus d’accidents dans les Vosges. Pourtant bien sécurisé, il paraitra aisé pour les randonneurs les plus aguerris, les plus agiles ou les plus téméraires, mais aussi les plus à l’aise avec le vide. C’est un sentier aérien. Sophie craignait cette partie. Pourtant sujette à des vertiges quand le sentier devient fort exposé, c’est finalement passé crème ! La main courante toujours à dispo quand le passage devient compliqué, l’a rassurée. Dès lors que l’agilité fait partie des critères forgeant le succès de cette traversée, les enfants peuvent y trouver un terrain d’aventure qui leur plairont certainement. Note que les chiens sont interdits sur ce sentier.

Pour ceux dont le sentier des roches fait peur, et sont réticents à l’idée de le parcourir, une alternative est possible. A partir du petit Hohneck, il est possible de remonter vers le Hohneck ou encore le col du Falimont découvert 2 jours plus tôt. C’est d’ailleurs bien fléché. De là, vous pouvez revenir au col de la Schlucht pour clôturer à votre façon cette rando bivouac dans les Vosges de 3 jours.

Si vous préférez loger à l’hôtel dans Les Vosges …

baroudeursliegeois

Deux amoureux, passionnés de blogging, de nature et d'activités insolites et outdoor. Tout comme nous, vis des aventures extraordinaires près de chez toi !

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Bonjour Je suis habitué des randos et j’ai d’ailleurs déjà fait le Sentier des Roches… Mais je n’ai encore jamais fait de bivouac. Pensez vous que cet itinéraire conviendrai Mi/Fin Mai pour un premier parcours avec bivouac? Si oui, existe t il une trace GPX de ce que vous avez suivi quelque part?

Merci pour votre retour très alléchant en tous cas! 🙂

Bonjour! Le sentier des roches est définitivement un must 😀 Oui tout à fait possible au mois de Mai. Tu devrais d’ailleurs échapper au risque de sécheresse à cette période, donc ce n’est que mieux ! La trace GPX est téléchargeable dans l’article pour chaque étape : lien cliquable sous les maps. Bonne rando-bivouac ! 😉

Bonjour, Nous sommes très interréssés par ce treck mais nous avons un chien, et il semblerait qu’elle ne puisse pas nous suivre sur la dernière étape. Existe-t’il un autre moyen de se rentre du lac schiessrothried au point de depart ( col de la slucht) sans passer par le sentier des roches ( et sans faire demi-tour) Merci d’avance Audrey

Bonjour. Oui en effet, trop dommage pour eux 🙁 Une alternative est de remonter sur le Honeck par le sentier des couloirs. Et revenir au point de départ à partir de la trace empruntée le premier jour, mais en sens inverse (en repassant par le Martinswand). On ne l’a jamais fait, mais ca doit être pas mal par ce chemin là. Sinon, l’autre idée ce serait de descendre « sous » le sentier des roches, et y aller par le sentier des mulets…

Bonsoir! Nous souhaitons faire cette première rando-bivouac en fin mai. Pouriez-vous me dire quelle carte je dois acheter. J’ai déjà téléchargé les tracés GPX mais comme c’est une grande première pour nous, nous aimerions les indications papiers également. Merci de nous faire rêver et de rendre ces expériences possibles 😍 Sha&Chris

Bonsoir. Nous ne nous sommes pas munis de carte papier pour cette expé. Je ne saurais pas dire lesquelles prendre. Normalement aucun soucis pour le faire muni d’une app gps seulement. Bonne rando, enjoy_ 😉

Bonjour, un grand merci pour ce contenu, grâce à vous j’ai trouvé ma prochaine rando. Avez vous le tracé GPS en un fichier ?

Bonjour! Avec plaisir. Je te souhaite une bonne randonnée et profite en bien. Tu veux dire en un seul fichier plutôt que 3 séparés? Si oui, malheureusement non. Par contre les traces GPS sont téléchargeables une à une pour les 3 jours. Il y a un bouton télécharger sous les traces dans l’article, qui te permet de télécharger automatiquement ton fichier .gpx. Il doit surement exister des app pour compiler plusieurs traces en une seule? à investiguer.

J’utilise l’application Iphigénie dans laquelle on peut voir les 3 GPX simultanément. Le seul bémol de l’application, c’est que ce n’est pas super intuitif. Il faut prendre du temps pour comprendre les fonctionnalités de l’appli mais elle est gratuite et disponible sur Android et apple store.

Bonjour, Nous souhaiterions réaliser cette randonnée en planifiant 2 nuits en ferme auberge. Auriez-vous quelque chose à me conseiller sur le chemin ou dans les environs ? Merci d’avance.

Bonjour. Oui le premier jour de la randonnée, nous sommes passé par le refuge du Rainkopf (on y a pris un verre avant de resdescendre dormir autour du lac Altenweiher). Mais apparemment il est définitivement fermé maintenant 🙁 Sinon on n’est pas passé loin de la ferme auberge Kastelberg. Il y a peut être des possibilités là bas. Pour la deuxième journée, on a dormi autour du lac de Schiessrothried. Il y a le refuge du Schiessrothried qui borde aussi le lac. On y est allé se ravitailler en eau.. mais ca ne respirait pas la joie ! Ca n’avait pas l’air enjoyant d’y séjourner. Voilà je pense tu as déjà quelques pistes à explorer

Je voulais savoir si sur le trajet il y à un endroit où on capte le réseau pour pouvoir donner des nouvelles à ma femme. ( je pars seul )

Bonne soirée 😉

Bonsoir. Oui il y a beaucoup d’endroits où tu capteras. Je ne pense pas une seule fois en avoir manqué pour tout te dire 🙂 Bonne rando !

• Ping : Promenade sur le tour du lac de Longemer

Hello, Nous faisons ce trek première semaine de juillet (merci à votre descriptif) Auriez vous les références des cartes IGN associées aux coins traversées ? Merci !

Salut Kévin. Pas d’idées malheureusement pour les références des cartes IGN. Nous avons tracé le parcours avec une appli smartphone (Suunto). Puis nous avons suivi la trace avec cette même appli et aussi avec nos montres. Bonne randonnée et profite en bien.

Je vous propose ça pour la carte IGN :

https://boutique.ign.fr/cartes-de-randonnees-3719otr-colmar-le-hohneck-resistante-9782758550532-2.html

Merci pour vos retours !

Bonjour, Merci pour votre partage et vos traces GPS ! J’ai fait le même parcours pour mon tout premier trek, la semaine dernière. J’ai doublé les étapes 2 et 3, mais à part cela j’ai suivi votre parcours… Un départ sous la neige, une nuit glaciale, mais une très bonne expérience ! Encore merci 😉

Hello. Super, c’est vrai qu’en les cumulant de la sorte ca équilibre les jours 1 et 2 en kilomètres 😀 C’est super de voir que ce trek et bivouac dans les Vosges t’a plu !

Bonjour, Merci pour le topo, ça a l’air top ! Sauriez-vous (approximativement) le temps qu’il vous a fallu chaque jour pour parcourir l’étape ? Merci d’avance,

Bonjour. Oui c’est notre plus belle rando dans les Vosges ! 🙂 Il nous a fallu 5h30 le premier jour, puis 3h30 et 4h00 d’activité. Sans compter les arrêts/pauses et le temps de profiter à nos spots bivouac.

Merci beaucoup pour les informations et cela m’aide beaucoup pozr l’organization. Ce sera bien si vous pouvez donner plus de bivouac spots points dans les autre blogs.

Nous avons décidé avec ma compagne de parcourir ce treck en bivouac le 1er w end de Juin! Pourriez vous me dire.s’il y a du flechage mis en place pr ces 3 tracés?

Histoire de ne pas dépendre que la technologies!

Bien à vous Cédric

Bonjour. Pas à ma connaissance, non. Vous pouvez emporter vos cartes papiers IGN sinon 🙂

Sauriez vous me dire si sur le trajet il y a des points de ravitaillement pour l’eau ? Merci beaucoup

Il y a plusieurs points ravitaillement possible. Le premier jour, tu peux compter sur la ferme auberge de la Chaume de Firstmiss et le second dans le centre de Mittlach. Sinon l’eau des lacs, mais il faut filtrer, et idéalement chauffer.. 🙂

Bonjour, Il y a t-il des sources ou points d’eau disponibles sur le parcours pour se ravitailler ? Merci d’avance,

Bien à vous,

Hello. On s’est ravitaillé dans les lacs et nous étions équipé d’un filtre à eau. Sinon on passe par qq refuges / village où on a pu se ravitailler en eau vers la mi-parcours.

Bonjour, merci pour ce partage! Je souhaiterais suivre votre parcours tout en ajoutant 10km, auriez-vous des idées de comment allonger le trajet ? Merci d’avance!

Bonjour. Je n’ai pas d’itinéraire dispo incluant 10km additionnel, mais il est possible d’étendre en s’ajoutant le sommet du Rainkopf. C’est proche du lac d’Altenweiher. Ou alors du petit Honeck, plutôt que de faire l’aller retour jusqu’au sommet, repartir vers la station du Gaschney. De là, reprendre un itinéraire vers le sentier des roches. Ce sera d’office plus long. Bonne rando

Merci pour ce parcours qui à l’air magnifique. Auriez vous la trace GPX totale ?

Bonjour. Oui je viens de l’ajouter. Il est possible de merger les GPX entre eux via GPX merge ( https://joewein.net/bike/gpxmerge/ ) Sportivement

Bonjour, Merci pour ce bel itinéraire bien expliqué. Le conseilleriez-vous pour une toute première randonnée/bivouac (femme seule)? Je n’ai pas beaucoup d’expérience et souhaite commencer calmement mais surement! Si vous avez le moindre conseil je suis preneuse 🙂 Merci pour vos retours.

Bonjour. Oui tout à fait je recommande pleinement. On n’est pas sur un itinéraire compliqué en matière de technicité. Je vous le conseille vivement. C’est parfait pour s’initier à la rando-bivouac. 🙂

Bonjour Je souhaiterais cette rando mais ma compagne préfère loger en auberge / gîte que sous tente. Y a t’il des logements le long du tracé ? Merci

Pour la deuxième nuitée, oui. Il y a un refuge autour du lac Schiessrothried. Autrement pas sur la première étape. Il faut dérivé de la trace pour trouver un logement. Ou alors l’alternative, c’est de faire l’itinéraire en 2 jours et dormir à Mittlach (à mi chemin). C’est un petit village et il y a de l’offre en hébergement. Ca ferait un trek d’environ 20km par jour. C’est réaliste.

Bonjour, Je termine les 3 jours de trek en solitaire et souhaite y apporter de petites précisions (sans animosité aucune). Pour commencer, ami liégeois, merci pour les informations, le tracé GPS etc). J’ai réalisé la parcours à l’envers démarrant l’après-midi (donc Roches – Schiessrothried – (Altenweiher) – Blanchemer – Hohneck – Schlucht). Je conseillerais de poursuivre la marche jusqu’au lac de Fishboedle pour le bivouac. En effet, Schiessrothried est un barrage (ça permet de son charme), avec présence de cyanobacteries, dans lequel on ne peut ni se baigner ni se ravitailler en eau (il y a, toutefois, un ruisseau tout proche). Dans mon cas, tous les refuges sur le tracé était fermé donc impossible d’y trouver sec, chaleur ou eau … à Fischboedle, un petit kiosque permet de s’arrêter et cuisiner au sec. Ce n’est que 30 minutes de plus (en descente dans ce sens) et cela équilibre un peu plus les tracés du lendemain. Ensuite, contrairement à ce qui est dit plus haut, une fois que vous dépassés Mittlacht, vous perdez tout réseau téléphonique, y compris au lac d’Altenweiher où on est censé dormir. Partant femme, seule, cela ne me semblait pas une solution envisageable; d’autant que, de nouveau, le second lieu de bivouac renseigné est un lac de barrage, sans réseau, sans refuge, avec cyanbacteries et donc eau impropre. Il est certes peu fréquenté, donc cela dépend de ce que vous chercher. Heureusement que j’ai croisé sur ma première nuits deux autres Liegeois qui m’ont avertis de la situation, je n’aurais pas été à l’aise de me retrouver là dans ces circonstances sinon. J’ai donc pris mon courage à deux mains pour entamer l’ascension jusqu’au refuge du Rainkopf, fermé (mais on y retrouve du réseau) et puis finalement redescendre jusque Blanchemer, lac naturel, baignade autorisée, réseau téléphonique et cabane en libre accès pour dormir, faire un feu intérieur etc. Aucun regret! Il est vrai, toutefois, que ce lac est facile d’accès à tout qui veut et semble être un point promenade facile de la région; jusque 17-18h donc, vous êtes loin d’être au calme, il y a beaucoup de passage et potentiellement des personnes ne respectant pas la simplicité de l’endroit. Je pense qu’en y passant en semaine, on évite un peu plus cela (4 jeunes sont venus jouer aux cartes dans la cabane mais nous ont vite laissé place en nous souhaitant bonne soirée et bonne marche). A contrario du lac précédent, beaucoup de personnes s’y arrêtent, l’occasion de discuter des parcours respectifs sur la route (et la vie :)), échanger les vivres manquants etc. Cela allonge la journée 2 à 18km (-1,5 ou 2 si vous avez logé à Fischboedle). Enfin, sur le dernier jour, de Blanchemer jusqu’au Hohneck, je conseille de passer par les chemins balisés d’un cercle bleu vide au centre, ainsi passer par les pistes de skis et autre, que par le chemin ici indiqué qui emprunte une route fort utilisée par des véhicules moteurs. Les indications manquent parfois un peu mais en suivant les pistes de ski et un peu la route, le chemin est évident puisqu’on voit le Hohneck. Il est ici déconseillé de faire le crochet par le Hohneck : je vous dirais tout l’inverse ! Le panorama est très beau, sous plein d’angles divers, et de nouveau, évite de marcher sur de la route asphaltée. Une tarte à la myrtille au sommet, et c’est reparti ! Voilà mes modifications, j’espère qu’elles en éclaireront certains 🙂

Hello ! Merci pour tes conseils, et ton partage d’expérience. C’est toujours un plaisir d’avoir à lire d’autre retour d’expérience sur une trace similaire. Par contre, nous n’allons pas modifier notre article compte tenu de ce retour car nous avons à coeur de partager un contenu authentique, au plus proche de ce que nous avons vécu / ressenti. Il n’a donc pas vraiment pour objectif de conseiller quiconque voudrait s’aventurer à son tour sur cet itinéraire 🙂

Fischboedle est très chouette aussi pour bivouaquer ! On a longuement hésité à s’y poser, mais on a préféré s’avancer pour le lendemain. Le fait que le lac soit plus grand nous garantissait justement pouvoir y trouver un endroit plus paisible, loin du passage des randonneurs. La cynobactérie était aussi présente à Fischboedle, ce petit lac n’y échappait pas 🙁

Pour ce qui est du lac d’Altenweiher, nous nous y sommes baignés malgré la cynobactérie. On a même filtré son eau, et on l’a chauffé, puis bue. Personne n’est tombé malade. Le tout est ne pas nager la bouche grande ouverte dans ces conditions 😀 Mais je comprends bien entendu tes inquiétudes, et l’absence de réseau qui ne rassure pas tout le monde.

Au final, on adore le fait que tu ai pu adapter le parcours à ta sauce ! C’est ce qu’on recommanderait à tout le monde, et il n’y a rien de tel pour prendre un max de plaisir et continuer de faire face à une part d’inconnue ! Au plaisir 😉

• Ping : Promenade au lac des Corbeaux menant à la Roche du Lac

Bonjour, D’abord merci beaucoup pour ce joli blog! Je prévois de faire votre tour du 30 mars au 2 avril accompagné par une inexpérimentée en trek et j’ai quelques questions: – La météo: Y a t-il (beaucoup ou pas) de neige possible à cette époque de l’année. Si oui, cela peut-il rendre plus difficile/dangereux votre tour? – La nourriture : L’avez-vous fait en full-autonomie? Ou bien il y a des endroits pour se ravitailler (si oui, pouvez-vous me transmettre les adresses svp) – Recommendez-vous la gourde filtrante Katadyn?

(Mon expérience : Tour du glacier de la Vanoise en bivouac et ravitaillé à chaque refuge en eau et nourriture. J’aimerais m’orienter vers du semi/full autonomie. Prochain objectif d’été, le tour des combins)

Bonjour. Très belle idée, je trouve que c’est une rando qui se prête assez bien en première approche, et devrait vous combler. Pour ce qui est de la météo, difficile de dire le temps qu’il fera à cette période mais oui, s’il neige, le sentier des roches sera interdit d’accès. C’est très/trop compliqué à franchir avec de mauvaises conditions météos (neige en l’occurrence). Pour la nourriture, on peut s’élancer en full autonomie mais sans obligation. Notre itinéraire passe par des refuges. On s’est notamment arrêté au refuge du Rainkopf pour manger du fromage 😀 On s’est aussi arrêté le lendemain midi, à Mittlach. Il y a un restauranrt dans le « centre ville » qui offe de bons petits plats et qui nous a bien requinqué ! Pour ce qui est de l’eau, je recommande une gourde Katadyn oui! Si vous optez pour du bivouac, c’est presqu’indispensable sinon il vous faudra emporter trop d’eau avec vous. Ca devient lourd à porter, et moins amusant. Il n’y a pas beaucoup de ravitaillement possible en eau sur le parcours, donc mieux de compter sur cette forme d’indépendance.

Bonne rando !

Merci pour votre blog contenant une grande mine d’informations donnant envie de partager cet émerveillement que vous décrivez !

Nous pensons réaliser votre parcours en le modifiant à la fin vers le sentier des couloirs car nous aurons notre Border (le sentier des roches n’est donc pas envisageable). Avec ce changement, la fin du parcours est-elle plus facile/difficile ?

Toutefois, nous sommes des novices de la randonnée et moyennement sportif. Nous débutons. Pensez-vous qu’il soit trop ambitieux d’envisager cet itinéraire en premier lieu ?

Merci d’avance pour le partage de votre expérience/avis !

Bonjour. Nous sommes contents de lire que notre blog t’inspire! 🙂 L’alternative que tu suggères me semble tout à fait jouable accompagné de votre border, et je dirais que ca ne rends pas beaucoup plus compliqué la rando! C’est juste que ca grimpe mais c’est moins technique que de s’aventurer le sentier des roches, et au final la prise de dénivelé est quasi similaire (juste moins lissé). Je pense que ce parcours est super comme initiation à la rando sur plusieurs jours, donc n’ayez craintes. Ca donne un bel aperçu de ce que pourrait être une expérience de grandes randonnées sur des itinéraires > 100km.

Bonne rando!

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Randonnée dans le massif des Vosges : 3 jours sur le GR5 depuis Thann

Le massif des Vosges est un terrain de jeu rêvé pour les randonneurs qui souhaitent éviter la foule pendant les vacances scolaires. En hiver dernier, je vous proposais un bivouac sur les hauteurs du massif pour un réveillon du nouvel an magique. Aujourd’hui, c’est une toute autre aventure que je vais vous raconter dans cet article. En août, je suis partie  3 jours sur le GR5 , avec Mathilde du blog Voyager en photo , pour faire la traversée dans la partie sud du massif des Vosges, de Thann au lac du Malsaucy. L’idée initiale de ce séjour était de découvrir l’Alsace en mobilité douce, c’est-à-dire 3 jours à vélo puis 3 jours en rando. Partir à pied sur le GR5 m’a permis de gravir les sommets et d’accéder aux plus beaux panoramas de la région.  Dans cet article, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour vivre à votre tour cette aventure. 

• Le sentier de grande randonnée du GR5 dans le massif des Vosges

Quelle est la meilleure période pour randonner dans le massif des Vosges

• Les sources d’eau pendant la randonnée itinérante
• Le balisage du club vosgien
• Les gîtes d’étapes et les fermes-auberges pour les nuits de trek
• Bivouac autour du Grand Ballon et du Ballon d’Alsace
• Ma liste de matériel pour 3 jours de trek
• Mon itinéraire de Randonnée de 3 jours de Thann au lac du Malsaucy

Le sentier de grande randonnée du GR5 dans le massif des Vosges 

Le  GR5 est un itinéraire de grande randonnée  qui n’est autre que la grande traversée des Alpes . L’intégralité de  ce parcours de 1200 km relie Wissembourg à Menton en passant par les Vosges, le Jura et les Alpes. Il se trouve que j’avais déjà réalisé une petite partie du GR5 lors de ma randonnée dans le Jura sur l’Échappée Jurassienne . La grande traversée du massif des Vosges suit le GR5 sur 430 km de sentiers balisés par le club Vosgien avec un rectangle rouge. 

Pour avoir le détail de chaque étape de la grande traversée du massif des Vosges , je vous invite à consulter le site officiel du massif des Vosges tout y est très bien expliqué. Cependant, libre à vous de découper chaque étape comme bon vous semble et même d’introduire des variations selon vos envies. 

Le massif des Vosges est accessible presque toute l’année , car les hivers sont de moins en moins rudes et donc la neige n’est pas présente systématiquement. Les sentiers de randonnée sont beaucoup moins techniques et escarpés que dans les Alpes, ce qui rend possible la randonné même lorsque le temps est humide. 

En été, faites attention aux tiques , ces petits insectes parfois porteurs de la maladie de Lyme sont très fréquents dans les hautes herbes du massif.  Les sentiers de randonnée sont principalement en sous-bois, ce qui est un avantage en cas de grosses chaleurs car vous serez à l’ombre. 

Les sources d’eau dans le massif des Vosges

Même si le massif des Vosges possède de beaux lacs et de belles cascades , les points d’eaux sont beaucoup plus rares que dans les Alpes. Lorsque vous partez pour une journée de randonnée, surtout en été, prévoyez bien suffisamment d’eau pour chaque personne.  Si vous décidez de bivouaquer, renseignez-vous sur l’état des sources avant de partir . Pour l’avoir expérimenté lors de ma randonnée en refuge dans les Vosges, le manque d’eau peut être dangereux. En été, vous pourrez compter sur les auberges pour remplir vos gourdes. 

Le balisage du club Vosgien pour ne pas se perdre 

Le club Vosgien , c’est une institution dans la région. Grâce aux bénévoles du club Vosgien, les sentiers sont entretenus et le balisage est scrupuleusement mis en place pour éviter à tout randonneur de se perdre . Chaque destination est bien balisée par des formes géométriques associées à une couleur. Pour le GR5, il suffit de suivre le rectangle rouge, vous n’aurez vraiment aucune occasion de vous perdre. Lors de ces 3 jours de randonnée, je n’ai pratiquement pas regardé  ma trace GPX  sur mon téléphone, le sentier était très bien indiqué, même lorsque nous faisions un détour pour aller voir un point de vue. 

Je vous conseille toutefois d’avoir une application de randonnée pour suivre la trace de votre randonnée, que vous aurez téléchargée au préalable. 

Les gîtes d’étapes et auberges pour un trek itinérant dans le massif des Vosges

Le massif des Vosges regorge de bonnes adresses pour passer la nuit . J’ai eu l’occasion de tester celle de Gazon Vert pour une nuit avec un panorama incroyable sur la vallée de Thann . Les gîtes d’étapes accueillent les randonneurs pour le repas de midi ou pour la nuit. Il est possible de réserver le pique-nique pour la journée du lendemain , ce qui vous évitera de devoir vous arrêter à un endroit précis pour manger ou de porter votre nourriture sur plusieurs jours. Les gîtes d’étapes apportent un petit confort supplémentaire et permettent de réduire le poids du sac en n’emportant que ses affaires.  Le prix d’une nuitée peut varier du simple au double, si vous réservez une chambre privée ou un lit en dortoir. 

Si vous souhaitez ne rien porter du tout en randonnée, cela est possible en faisant appel à un transporteur.  C’est lui qui se chargera de prendre votre sac et de l’apporter à votre hébergement de la nuit suivante. 

Bivouac autour du Ballon d’Alsace et du Grand Ballon 

Le bivouac dans le massif des Vosges est autorisé du moment où vous respectez ces 5 règles d’or : – Installez-vous au coucher du soleil et levez le camp aux premières lueurs du jour. – Ne faites pas de feu, sauf si vous êtes à proximité d’un refuge et qu’un lieu est dédié spécialement à un feu de camp. – Respectez la faune et la flore , ne faites pas de bruit. – Ne laissez pas de trace de votre passage, prenez avec vous un sac-poubelle pour rapporter tous vos déchets, et même ceux que d’autres auraient oublié. – On vérifie qu’on n’est pas sur une propriété privée ou une zone naturelle protégée du type Natura 2000. 

Mon matériel de randonnée pour 3 jours de trek sur la grande traversée des Vosges

J’ai fait ces 3 jours de randonnée en été, le matériel que j’ai pris pour ces 3 jours n’aurait pas été le même si j’étais partie en hiver. 

• 1 sac Osprey Fraiview Trek 50L
• 1 tee-shirt manches longues et un manches courtes en laine merinos
• 1 pantalon 
• 3 sous-vêtements
• une trousse de secours
• une lampe frontale
• une batterie externe
• un appareil photo 
• du spray anti-tique 
• une paire de chaussettes Monnet en laine merinos
• une paire de chaussures de randonnée Merrell 
• des bâtons de randonnée 
• une crème Nook anti-frottements pour éviter les ampoules 
• des sacs de rangement de chez Nature et Découverte
• des boules quies
• un masque pour les yeux 

Pour la nuit en bivouac, le matériel a été apporté par notre guide qui nous a rejoint juste avant, nous avons dormis dans un tarp avec un sac de couchage 0 degré confort et des matelas en mousse. 

Mon itinéraire de 3 jours de randonnée de Thann au lac du Malsaucy

Cet itinéraire suit le tracé du GR5 sur 3 jours avec un découpage d’environ 20 km par jour , ce qui correspond à une journée de 5 heures de marche sans compter les pauses. 

• Jour 1 : De Thann au col des Perches
• Jour 2 : Du gîte de Gazon Vert au sommet du Wissgurt
• Jour 3 : Du Wissgurt au lac du Malsaucy

Jour 1 : Départ de Thann jusqu’au col des Perches

Distance : 19 km Dénivelé : D+ 1000 m / D- 500 m  Durée : 5 heures  Difficulté : moyen 

Les premiers kilomètres sur le GR5 jusqu’au col du Hundsruck

La veille du départ, nous avons dormi à l’ hôtel du Floridor . Cet hébergement est situé dans les hauteurs de Thann et de là, nous pouvons facilement rejoindre le GR5  situé juste au-dessus. Nous repérons rapidement le rectangle rouge, qui n’est autre que le balisage du GR5 que nous suivrons à la trace pendant ces prochains jours. Sur notre chemin, nous trouvons une grande croix en bois érigée par les scouts de la région . 

Le sentier pour cette première matinée ne présente aucune difficulté, le dénivelé viendra sûrement après.  Nous croisons un abri et quelques marcheurs en prenant la direction du sommet de Thanner-Hubel.  Un peu avant notre arrivée au col de Hundsruck , une petite partie du sentier à flanc de falaise nous permet d’avoir une magnifique vue sur le Grand Ballon et ses alentours.  Nous redescendons ensuite au col où se trouve un grand parking avec pas mal de départs de randonnée et un gîte d’étape.

Le sommet du Thanner-Hubel et son panorama sur les Alpes

Après avoir tracé pour éviter de nous retrouver dans un groupe de randonneurs, nous voici arrivées à notre première chaume, celle du sommet du Thanner-Hubel où se trouve la ferme-auberge du même nom.  Pour accéder au panorama sur la Forêt-Noire et les Alpes, il faut continuer à grimper jusqu’au sommet du Thanner-Hubel et à sa table d’orientation. Ce jour là nous avons eu de la chance que le temps soit dégagé pour admirer les Alpes suisses et le Cervin. 

La pause pique-nique au rocher de Vogelstein

Ayant dans nos sacs nos pique-niques préparé par notre hôtel de la veille, nous décidons de faire la pause déjeuner un peu plus loin, au niveau du rocher de Vogelstein . Les sommets des massifs des Vosges, en été, sont occupés par les vaches qui viennent prendre le grand air pour produire ensuite le meilleur lait qui servira à la fabrication des fromages locaux comme le munster.

 Le tracé du GR5 nous fait passer par les plus beaux endroits du coin et nous en met plein la vue. Nous arrivons à peine une heure après Thanner-Hubel, au niveau de la roche de Vogelstein. Cet endroit est sûrement l’un des plus remarquables de cette première journée.  On y trouve un panorama saisissant sur le massif des Vosges.  Le temps de faire quelques photos et d’engloutir notre sandwich, nous voilà ensuite reparties pour notre destination finale, le col des Perches. 

Une tarte aux mirabelles bien méritée à la ferme-auberge de Belacker

Avant de poursuivre de manière sérieuse notre randonnée, nous décidons de nous arrêter à la ferme-auberge de Belacker . C’est là que nous dégustons une délicieuse tarte aux mirabelles , sans avoir idée de la montée qui nous attend ensuite. Sur la dernière portion du GR5 qui nous attend, nous ne croisons plus grand monde, il faut dire qu’en août la chaleur arrive à son maximum en milieux d’après-midi, donc les sorties se font plutôt le matin. Dans la forêt, nous enchaînons les sommets sans avoir de réel point de vue dégagé jusqu’au col des Perches . 

Le lac des Perches, un incontournable du massif des Vosges

Juste avant de descendre au niveau du col des Perches, nous croisons un chevreuil , le seul animal que nous aurons l’occasion de voir durant cette traversée du massif des Vosges.  Avec le temps caniculaire que nous avons eu en ce mois d’août, les animaux ont préféré se cacher au frais.  Au loin, nous entendons les cris des enfants qui se baignent dans le lac. Le col des Perches n’offre pas de point de vue, alors nous décidons de continuer un peu pour jouir d’une vue dégagée grâce à un éboulis . La journée touche à sa fin, nous prenons ensuite la direction de notre gîte d’étape à moins d’un kilomètre de là.

Une nuit au gîte d’étape du Gazon Vert

Le Gazon Vert est un gîte d’étape parfaitement situé , à deux pas du col des Perches. De la terrasse où l’on se désaltère avec une bière locale, on a une vue imprenable sur le Grand Ballon et la vallée de Thann.  Le gîte est divisé en plusieurs chambres avec des capacités variant de 2 à 6 personnes et des salles de bain partagées. Le repas servit le soir est traditionnel, souvent avec de la saucisse et de la pomme de terre. Pour le dessert, vous aurez le choix entre la fameuse tarte aux myrtilles et d’autres desserts fait maison. 

Jour 2 : Du col des Perches à notre bivouac autour du Ballon d’Alsace

Distance : 15 km Dénivelé : D+ 696 m / D- 530 m  Durée : 4h  Type : moyen 

Départ de Gazon Vert à la tête des Perches 

Ce matin, nous avons commencé la journée par un petit détour à la tête des Perches au lieu de retourner au col des Perches. Nous avons eu droit à une belle montée jusqu’à l’auberge de Rouge Gazon qui est également une station de ski l’hiver.  De là, nous avons accédé à la tête des Perches qui offre un point de vue plongeant sur le lac des Perches. C’est indéniablement un super spot pour admirer le lever du soleil sur le massif des Vosges , et nous n’avons pas regretté notre détour. Nous avons ensuite rejoint facilement le GR5 pour passer par le col des Charbonniers . 

Le refuge non gardé des Hautes-Bers, un spot à bivouac dans le massif des Vosges

Après avoir rejoint le GR5, nous sommes passées devant le refuge non gardé des Hautes-Bers . Ici, se trouve une source d’eau et un spot assez connu de bivouac. A 10h, il restait encore une dizaine de tentes éparpillées un peu partout sur cet espace propice au camping sauvage. On peut imaginer que les soirées doivent être bien animées a u refuge des Hautes-Bers. En tout cas, vous pourrez tout à fait planter votre tente à cet endroit pour bivouaquer le premier soir si vous ne souhaitez pas aller dans un gîte comme nous. Il y a également une source d’eau à côté du refuge.

Un enchaînement de points de vue sur les lacs de Neuweiher et la vallée 

Juste après le refuge non-gardé, nous avons croisé de nombreux points de vue sur le massif des Vosges, dont un sur les lacs de Neuweiher  qui se trouvait en contrebas. Vous pouvez choisir de faire des petits détours pour y accéder ou bien continuer de suivre le sentier du GR5 jusqu’au Rundkopf où se trouve une table de pique-nique avec la vue sur le Ballon d’Alsace.  Cette partie de la randonnée est très agréable, car elle se déroule en sous-bois humide avec une très belle végétation.

Du sommet du Rundkopf au Ballon d’Alsace

De notre spot pique-nique, nous voyons le Ballon d’Alsace et les silhouettes des randonneurs se découper à son sommet.  Ce sommet mythique du sud du massif des Vosges a bercé mon enfance. Ayant habité plusieurs années à Belfort, c’est ici que nous allions avec ma famille le week-end pour manger une tarte aux myrtilles et se dégourdir les jambes.  Culminant à 1247 m d’altitude, ce sommet est connu des parapentistes qui viennent s’élancer de là pour planer au-dessus des montagnes.  

À notre arrivée au Ballon d’Alsace, nous retrouvons les touristes en grand nombre. Alors que nous étions plutôt tranquilles sur nos sentiers de randonnée , nous voici maintenant à marcher le long de la route sur heureusement une toute petite partie de l’itinéraire.  Très vite, nous rejoignons la station de ski de la Gentiane où se trouve La Cabane , un endroit calme avec des transats, parfait pour prendre une part de tarte et un thé glacé. 

Notre bivouac autour du Ballon d’Alsace

À la Cabane, nous retrouvons Olivier, notre guide de moyenne montagne qui va nous faire vivre une expérience de bivouac incroyable. Cela fait maintenant plusieurs années que je suis adepte du bivouac , afin d’être au plus proche de la nature pendant mes aventures. Je n’avais cependant, jamais encore dormi sous un tarp . Olivier, est partisan du bivouac léger, afin de limiter le nombre de kilos sur le dos.  Le tarp est une toile de parachute qui sert d’abri. Il est bien plus sommaire qu’une tente, mais cela est largement suffisant lorsque la météo est douce. 

Nous avons préparé une fondue comtoise avec pour toile de fond les massifs de la Forêt-Noire et les Alpes suisses . Cette nuit-là, une pluie d’étoiles filantes était au rendez-vous, nous n’en n’avons pas loupé une miette.  La nuit fut courte, car nous avions mis le réveil à 5h pour le lever du soleil sur le massif des Vosges. Après avoir bu notre tasse de thé et mangé quelques gâteaux, nous avons dû quitter Olivier, notre guide, pour continuer notre route en direction du lac du Malsaucy. 

Booker votre expérience bivouac à partir de 59 euros / personne avec Olivier .

Jour 3 : Du sommet du Wissgurt au lac du Malsaucy 

Distance : 19 km Dénivelés : D+ 130 m / D- 840 m  Durée : 4h Niveau : moyen 

La forêt de hêtres jusqu’à Giromagny

Depuis notre bivouac, nous reprenons le sentier du GR5 qui nous indique la destination de Giromagny.  Toute la matinée, nous avons traversé une forêt de hêtres avec parfois une vue dégagée, mais nous sentions bien que la fin de la traversée du massif des Vosges arrivait à grand pas . Pour cette dernière journée, nous avons presque que de la descente au programme. Les sous-bois sont magnifiques, et la lumière filtrée par les arbres rend le sentier encore plus agréable. Les kilomètres qui nous séparent de Giromagny défilent à grande vitesse. Très vite, nous arrivons à l’entrée de la ville, puis nous rejoignons le centre-ville où se trouve le marché. 

De Giromagny au lac du Malsaucy 

À cause d’un timing un peu serré, nous n’avons pas pu faire la dernière partie de cette randonnée, mais nous sommes quand même allées au lac du Malsaucy avant de reprendre le train pour Paris.  Le lac du Malsaucy est un endroit que je connais bien, pour y avoir passé tous mes étés quand j’étais adolescente.  J’adore ces étendues d’eau qui marquent le début du massif des Vosges.  Pour finir cette aventure, vous pouvez prendre la ligne de bus local 90 qui relie Giromagny et le lac du Malsaucy à Belfort, la destination finale de cette grande randonnée itinérante. 

J’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir le massif des Vosges grâce à la randonnée. N’hésitez pas à laisser un commentaire lors de votre passage et si par la suite vous suivez cet itinéraire. 

À bientôt sur Wildroad !

Cet article est le fruit d’une collaboration avec le Massif des Vosges et l’agence AiRPur , je reste toutefois libre de mes choix éditoriaux pour mes articles de blog. 

21 Commentaires

Merci Clara pour ce partage de paysages sublimes et d informations C est magnifique ! A programmer prochainement…

Merci pour ce bel article ! Ça donne envie de prendre son sac à dos et de partir arpenter les sentiers vosgiens 🙂

Hello Maud, je te remercie pour ce petit commentaire, ça fait plaisir de voir une trace de ton passage sur le blog 😉

Une autre belle rando à mettre de côté pour le printemps (ou pourquoi pas cet hiver) ☺️

C’est vraiment mignon les Vosges, j’aime beaucoup cette partie de la France.

Un grand merci pour le partage de ce superbe itinéraire. Auriez-vous les coordonnées de votre guide Olivier ?

Bien cordialement

Je suis ravie que l’article vous plaise, voici le lien du site d’Oliver pour faire une sortie avec lui : http://www.olivierpohl.fr/bivouac_initiation.html

Bonjour Merci pour ce beau partage. Y a t’il un moyen facile de rejoindre le point de départ de la rando ? Bus ou train ? Pour récupérer la voiture ? Merci.

Oui il est possible de prendre un TER à la gare de Belfort qui va jusqu’à Thann 🙂

Hello ! Merci beaucoup pour l’itinéraire tour fait ! Petite question : je voulais partir une semaine pendant laquelle je dois donner un cours en visio, est-ce que tu tu te rappelles s’il y avait de la connexion ou 4G ou pas du tout ?

Bonjour, Pouvez vous me dire quelle carte ign vous avez utilisé ? Merci

Je n’ai pas utilisé de carte IGN, nous avons simplement suivie la trace GR5, un carré rouge pour le balisage. Mais j’ai trouvé la référence top 75 n°28, qui devrait être la bonne.

bonjour auriez vous votre trace gpx a disposition ? Votre randonnée me fait de l’œil

Bonjour, les tracé GPX du GR5 sont disponibles sur différentes application ou sur le site monGR 🙂 J’ai suivie la trace classique.

Bonsoir Pouvez vous me dire si cette randonnée est faisable avec un chien ? Merci,?

Bonjour, le mieux est de contacter les office du tourisme de la région, celui de Thann notamment, pour leur poser directement la question. Ils seront plus informé que moi sur le sujet.

Merci pour cet article bien détaillé et bien utile, je vais faire cette randonnée ce we de 3jrs (30/10), je vous ferai un retour 😉

Je me challenge pour faire le GR5, je pense que c’est un bon début ces 3 jours. Le tout est de savoir si je le fais en solo ou accompagné (encore faudrait-il trouvé LA bonne personne) ? En tout cas vos articles sont tout ce que j’aime, clair, précis, plein de bons conseils et astuces et surtout de belles photos qui donnent envie. Merci à vous. Je vais continuer à vous suivre de près. Déborah – Alsace – Bas-Rhin

De belgique si je viens à Thann puis je laisser ma moto et la récupérer facilement au terme de la randonnée ?

Bonjour, vous pouvez vous renseigner auprès de l’office du tourisme pour savoir si des bus font la liaison depuis Mulhouse.

• Ping : Randonner sur le GR53 : 3 jours dans les Vosges du Nord

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Vosges : 3 jours autour du Grand Ballon

« Mais y’a des montagnes dans les Vosges? » lanceront certains, en mode goguenard. Eh bien figurez-vous que oui, et de bien belles même. Et c’est probablement ceux qui ironisent le plus qui les connaissent le moins. L’ascension du Grand Ballon leur remettrait probablement les idées en place ! Ne vous y trompez pas : les Vosges sont un vrai terrain de jeu pour les amateurs de moyenne montagne et de nature. De leurs forêts profondes à leurs belles prairies d’altitude, c’est tout un univers de sentiers sportifs et contemplatifs qui s’entrelace. Ce tour du Grand Ballon en est un exemple concret qui, en trois jours, résume l’essentiel. Trois jours pour convaincre ? C’est parti, regardez !

Difficulté : difficile | Longueur : 55,7 km | Durée : 3 jours | Dénivelé : 2153m

Jour 1 : de Guebwiller au Grand Ballon

Difficulté : difficile | Longueur : 13 km | Durée : 5h | Dénivelé : 1150m

Pas besoin de marcher des kilomètres sur le bitume pour entrer dans le vif du sujet ici. La ville de Guebwiller est en effet enserrée de chaque côté par la forêt. Un chemin forestier fait immédiatement suite au goudron de la dernière rue. En quelques minutes, on est avalé par l’ombre des arbres. Et les choses sérieuses démarrent simultanément. Ce premier jour n’a rien d’une balade de santé. Un souffle ajusté et des mollets d’acier seront des aides de camp sérieux pour venir à bout des 13 kilomètres et, surtout, des 1150 mètres de dénivelé que totalisent l’étape. Les chemins, balisés aux couleurs du Club Vosgien, sont pour leur part bien tracés et progressifs. Du coup, si l’effort nécessaire est savamment géré, vous devriez avoir le temps de tomber sous le charme de la délicieuse ambiance de la forêt des Vosges, résolument atmosphérique.

Mes conseils pour cette première journée

Ne pas hésiter à ré-imaginer l’itinéraire : le balisage du Club Vosgien est, à peu de chose près, d’une rigueur exemplaire. Et le maillage des sentiers suffisamment dense pour ne pas limiter le marcheur à un seul itinéraire. Des variantes sont donc (souvent) possibles, à condition d’avoir la carte avec soi pour les imaginer. En définissant les cols de Peternit et de Judenhut comme points de passage obligatoires, on peut ensuite réinventer le tracé d’origine selon sa convenance pour atteindre le sommet du Grand Ballon.

Faire la pause à Judenhut : le jour du tournage, on a croisé deux randonneurs arrêtés pour leur pause pique-nique en plein milieu du chemin. Ne faites pas comme eux ! Le col et la cabane de Judenhut sont un endroit de rêve pour la pause du midi. Cela doit être votre objectif de la mi-journée. L’endroit est en soi déjà magnifique. A cela s’ajoute la présence d’une cabane en fuste ouverte au public (parfait pour s’abriter en cas de mauvais temps), de tables en bois et, surtout, d’une fontaine pour refaire le plein d’eau. Immanquable.

Ne pas manquer les petits belvédères en cours de route : j’en ai recensé deux, relativement dans le même secteur. Il s’agit du « sommet » d’Ebeneck et des Rochers de Saint-Pirmin. Les deux s’atteignent au-delà de Münsteraeckerle. Chaque fois en quittant le sentier principal. Outre l’opportunité de faire une petite pause sympathique sur le parcours, ils sont aussi la seule occasion de bénéficier d’un point de vue sur la vallée de Guebwiller et/ou le sommet du Petit Ballon, avant le sommet du Grand Ballon. Moins fréquenté que le premier, le site de Saint-Pirmin est une petite ouverture mi-herbeuse, mi-rocheuse, avançant au-dessus de la forêt. A voir.

Ne pas partir au-dessus de son rythme : l’ascension du Grand Ballon depuis Guebwiller est une affaire de rythme. L’étagement de l’effort est bien réparti. Une première partie, de Guebwiller à Bildstoeckle, assez courte, raide et régulière, en guise d’échauffement. Derrière, une section homogène et peu soutenue, presque « plate », jusqu’à Peternit. C’est ensuite que l’effort se confirme, entre Peternit et Judenhut, nouveau palier. Puis, dernier tronçon, le plus redoutable de l’avis général : de Judenhut au Chalet-Hôtel du Grand Ballon. Il convient donc de bien gérer son effort d’entrée de jeu pour aller au bout. D’autant qu’il reste un tout petit bout jusqu’au sommet proprement dit. Pas long, mais en fin de parcours, ça peut ressembler à l’Everest pour certain(e)s qui ont passé tout leur jus dans l’ascension. Qui veut aller loin ménagera donc sa monture !

L’arrivée au Grand Ballon fait figure de récompense. La forêt recule une fois la route des crêtes atteinte. On respire l’air de l’altitude à pleins poumons. Une végétation rase recouvre ce sommet en forme de monticule qui s’arrondit au-dessus de tous les autres dans les Vosges. Son altitude remarquable et sa position en font donc un belvédère de premier ordre sur les environs. On y observe des territoires lointains dont la vision est inédite : à commencer par la Forêt Noire, en Allemagne, de l’autre côté du Rhin, véritable miroir du massif vosgien. Le bassin rhénan occupe la majorité du champ de vision, notamment Mulhouse. Et, si vous avez de bonnes conditions, vous pourrez également observer la ligne des Alpes Bernoises. Vers le nord, la vue sur le château du Haut-Koenigsbourg est également possible. Mais, ce que vous accrocherez en premier, c’est bien évidemment la suite du parcours : une ligne ondulante qui file sur les crêtes en direction du Markstein et du Petit Ballon, dont la calotte dénudée est visible de l’autre côté de la vallée.

Pour en faire plus

Envie de profiter d’une perspective différente sur le sommet du Grand Ballon ? Si vous avez encore la caisse après cette journée, alors rendez-vous à la ferme-auberge du Haag, de l’autre côté du sommet (descente par le tracé du GR5, départ du sentier derrière le Chalet-Hôtel). Repérez ensuite le chemin qui remonte au fil de la clôture, en direction des bois couronnant le sommet du Storkenkopf . Ca monte raide jusqu’aux arbres. Une fois l’orée atteinte, poursuivre par une trace bien marquée qui conduit au sommet, dégagé. Pour preuve la photo qui ouvre cet article, prise à cet endroit-là !

La ferme-auberge du Haag et le sommet du Storkenkopf, belvédère original sur le Grand Ballon, pour qui a encore l’énergie d’y monter !

Jour 2 : du Grand Ballon au Petit Ballon

Difficulté : moyen | Longueur : 23 km | Durée : 6h | Dénivelé : 380m

Si l’étape précédente était la plus sportive côté dénivelé, celle-ci est la plus longue avec 23 kilomètres, soit dix de plus que la veille. En revanche, seulement 380 mètres à grimper dans la journée, répartis sur des montées sans difficulté. Il faut dire que, vu du Grand Ballon, le sommet du Petit Ballon n’est pas la porte à côté ; à moins d’y aller par les airs… Il faudra, pour l’atteindre, s’acquitter d’une longue virgule tracée, plus ou moins, au fil des crêtes. L’ensemble se fait très bien à la journée, notamment grâce à des sentiers larges et agréables et aux paysages renouvelés de l’altitude. Après l’immersion forestière de la veille, place essentiellement aujourd’hui à de longues traversées de chaumes, entendez des praries d’altitude fleuries (selon l’époque), entourées de fermes-auberges et de troupeaux de vaches. Un environnement apaisant où la marche s’effectue sans l’ombre d’un véritable effort. L’ascension du Petit Ballon peut être réalisée le matin du troisième jour. Mais, selon votre forme et la météo du moment, il pourra être intéressant de la réaliser dès la fin de la deuxième étape. La montée est sèche sur le final, mais globalement courte. Là-haut, nouveau panorama grand large sur les environs. Rien de neuf depuis le Grand Ballon, qui vous contemple de l’autre côté de la vallée, à l’instar du Petit Ballon la veille, mais une nouvelle perspective qui révèle l’intégralité de la vallée de Guebwiller, plein axe face à vous.

Mes coups de coeur

La traversée des pentes sud-ouest du Grand Ballon : à ne pas rater, dès le matin, pour mesurer la différence entre les étendues sommitales et les pentes raides qui dévalent sous le sommet de ce côté. Un joli petit sentier s’y fraye un chemin, passe à côté d’une source, juste avant de plonger quelques minutes dans un petit bois de hêtres aux formes tortueuses. Un chouette démarrage.

Le passage du Kapitaenstressla : cette voie, tracée sur le versant occidental du Hundskopf et du Storkenkopf, a été réalisé pendant la guerre de 1914-18 par le commandement français afin de soustraire les mouvements militaires à l’ observation ennemie. Aujourd’hui c’est surtout un beau chemin forestier dominant de grandes pentes où pousse une forêt de hauts hêtres. Un petit moment d’enchantement que j’ai apprécié.

Le tracé du GR®5 jusqu’au Markstein : après avoir rejoint la route des crêtes à nouveau, l’itinéraire suit le GR®5 (tracé de la traversée des Alpes arrivant des Pays-Bas). Il joue avec le relief, quelques mètres au-dessus de la route qu’on soupçonne à peine, longeant de belles chaumes fleuries, sinuant à travers des petits bosquets boisés. Un tronçon qui se parcourt avec légèreté. Reposant et bucolique, avec une vue bien dégagée sur les vallées voisines.

Steinmauer : ce petit sommet, à plus de deux-tiers du parcours, a ceci de marquant qu’il renouvelle, le temps de quelques mètres, l’aspect du sentier en proposant une courte grimpette à travers des blocs pierreux et des alisiers blancs. Le temps d’un court instant, on se croit dans les Alpes !

Col du Hilsenfirst : Je vous invite à la pause à cet endroit, juste après la descente du sommet du même nom. Vous y trouverez un bel espace ouvrant sur la partie supérieure de la vallée de Guebwiller et de robustes souches bien taillées pour vous asseoir confortablement.

Si vous avez le temps – et encore un peu de jus sous la semelle bien sûr – je vous invite chaudement à poursuivre la randonnée par le sentier balisé en triangles rouges qui parcourt la petite crête du Steinberg . J’ai complètement adoré ce paysage de blocs rocheux dénudés, hérissés entre deux beaux versants, et bordés de jolies clôtures ondulantes. La vue sur le Petit Ballon y est parfaite. Pascal me confiait qu’il trouvait un parfum d’Ecosse là-haut. Une sorte d’Ecosse vosgienne assurément qui ouvre, plus bas, en continuant vers le nord, sur la très belle vallée de Münster. Retour possible par le chemin balisé de croix jaunes, d’abord, puis de losanges bleus, ensuite, jusqu’à la ferme-auberge de Rothenbrunnen.

Avertissement

L’itinéraire est tracé par le sommet du Klintzkopf, le cinquième plus haut sommet des Vosges, à 1330 mètres d’altitude. Mais l’accès à ce sommet est règlementé entre le 1er décembre et le 30 juin , par arrêté préfectoral de protection de biotope. Une faune très sensible s’y est en effet établie, notamment le grand tétras qui doit à tout prix éviter le stress pour survivre. Une variante est donc mise en place en versant sud pour contourner la zone. Merci de respecter cet interdit saisonnier. Des contrôles sont souvent effectués et ne laissent place à aucune clémence en cas d’infraction.

Depuis les Rochers du Steinberg, un superbe point de vue sur le sommet du Petit Ballon. Coup de coeur pour ce secteur !

Jour 3 : du Petit Ballon à Guebwiller

Difficulté : moyen | Longueur : 19 km | Durée : 5h | Dénivelé : 270m

Troisième et dernier jour (presque) inversement proportionnel au premier, niveau dénivelé. Il va falloir redescendre 1130 mètres jusqu’à Guebwiller. Il ne faudra pas longtemps pour repasser sous le couvert des arbres et replonger dans l’ambiance forestière qui imprègne le paysage du massif vosgien. A ceci près que ce sont les classiques épicéas géants qui constellent les versants qui dévalent sous le Petit Ballon. Un paysage forestier plus classique et habituel aux Vosges, me suis-je laissé entendre. La descente jusqu’au col de Bannstein est bien longue, avec moins de tronçons remarquables que le premier jour, mais demeure néanmoins agréable. On retrouve les premières traces de civilisation assez rapidement par la suite, au niveau de Saint-Gangolphe. L’activité humaine reprend peu à peu le dessus. Les vignes qui escaladent les versants autour de Guebwiller en constituent l’expression la plus manifeste. A flanc de montagne, sur les coteaux vertigineux du nord de la ville, les cépages s’exposent dans des pentes à 50° et une altitude qui va de 250 à 390 mètres. Un final surprenant et insolite, au coeur d’un vignoble parmi les plus saisissants d’Alsace.

Mon conseil

La visite des carrières de Buhl et de Guebwiller : une fois les abords de Buhl rejoints, j’ai opté pour une variante qui vous rajoutera un peu de dénivelé en fin de journée. Si vous en avez plein les pattes ou que vous avez un impératif, oubliez-la ! En revanche, si grimper encore un peu ne vous fait pas peur et que vous disposez d’un peu de temps, ne passez pas à côté. Vous découvrirez un lieu hors du temps, témoignage figé du passé de la région, aujourd’hui reconquis par la végétation. Mention spéciale à ces falaises de grès rouge dressées au-dessus du vert printanier des frondaisons des arbres. Il faut suivre l’itinéraire marqué « Carrières de Buhl » peu après s’être élevé au-dessus du village de Buhl proprement dit. La suite du sentier est magnifique, vous ne serez pas déçus. On rejoint ainsi la Croix de Mission, joli belvédère sur la plaine au sud, avant de récupérer le chemin qui descend jusqu’à Guebwiller à travers les vignes. Assurément une variante hautement recommandable pour finir le circuit en beauté, croyez-moi.

– INFOS PRATIQUES –

Carte : La zone du Grand Ballon est à cheval sur deux cartes IGN : la TOP25 1/25000è 3719OT Neuf-Brisach et la TOP25 1/25000è 3619OT Le Donon. Carrément pas pratique ! La meilleure solution, demander à l’Office de Tourisme de Guebwiller LA carte IGN sur-mesure, réalisée spécialement pour cet itinéraire autour du Grand Ballon. Infos et contact plus bas, dans la partie « Liens Utiles » Accès : en voiture , en venant de Paris ou du sud (Lyon, Marseille ou autre), il faut déjà rejoindre Dijon par l’autoroute A6. De Dijon, on récupère ensuite l’A36 pour accéder à l’Est, direction Besançon, Belfort puis Mulhouse. A Mulhouse, quitter l’autoroute à la sortie 18b « Guebwiller ». Suivre la direction de Guebwiller via la D430. 5h20 depuis Paris, 6h30 depuis Marseille, 3h30 depuis Lyon. En train : pas de gare à Guebwiller. Il faudra descendre à celle de Raedersheim, à environ 6km de Guebwiller. Depuis Paris (Gare de Lyon & Gare de l’Est), compter environ 3h30 et 120 euros. Depuis Lyon, trois trains quotidiens : compter environ 3h30 et 75 euros. Depuis Marseille, deux trains par jour : compter environ 6h30 et 150 euros. Prendre ensuite la ligne de bus 441 au niveau de l’église : départs 7h25 et 13h38 du lundi au vendredi, 7h25 uniquement le samedi. Une autre option : venir en train jusqu’à Mulhouse et, au départ de la gare, prendre la ligne 454 qui fait Mulhouse/Markstein, via Guebwiller. Horaires sur le site des Transports Kunegel . Topo : je ne vais pas vous faire un copier-coller de ce qui est déjà très bien expliqué sur le site Rando-Grand Ballon. Descriptif de l’itinéraire, chiffres essentiels, carte, feuille de route en PDF et trace GPX pour les plus exigeants. C’est exhaustif, c’est bien fait et c’est à cette adresse : le tour du Grand Ballon en 3 jours .

Notes : Cette randonnée a été effectuée au printemps. L’été il peut être amené à faire très chaud dans les Vosges, climat continental oblige. Partez bien équipé dans tous les cas : vêtements chauds, vêtements pour la pluie, bonnes chaussures, bâtons éventuellement, chapeau ou casquette, crème solaire, lunettes. Ne sous-estimez pas les Vosges, ce serait une erreur. L’altitude, réduite par rapport à des massifs comme les Alpes ou les Pyrénées, n’y est absolument pas synonyme de facilité. Les Vosges sont un massif montagneux : abordez-les telles quelles. Autre chose : le massif est particulièrement fourni en tiques. Des panneaux le signalent à plusieurs reprises en incitant à la prudence. Ne quittez pas les sentiers inutilement. Si vous le pouvez, optez pour un pantalon. Dans tous les cas, soyez vigilant et inspectez vous régulièrement pour déceler la présence éventuelle de tique. Mettez dans votre sac à dos la pince adaptée au retrait de ces bestioles : vous en trouverez dans les pharmacies de Guebwiller avant votre départ. Pour tous les conseils sur les tiques et la manière de s’en protéger efficacement en randonnée, je vous renvoie vers le blog de François, Randonner Malin , qui s’avère bien exhaustif et utile sur ce sujet. Liens utiles : Les deux sites incontournables pour préparer sa randonnée et s’informer, c’est bien évidemment le fameux Rando Grand Ballon , avec plein d’autres idées de randonnées, à pied comme à vélo, et puis aussi le site de l’Office de Tourisme de Guebwiller , que vous ne devez pas hésiter à appeler pour en savoir plus, personnaliser votre itinéraire et même réserver vos hébergements. Les hébergements : les hébergements sont nombreux sur le circuit. Ils sont tous référencés et présentés sur la feuille de route du circuit, téléchargeable sur le site Rando Grand Ballon (voir plus bas). Pour ma part, voici ceux dans lesquels j’ai séjourné (pour info je n’ai eu le wifi nulle part et du réseau très difficilement – je suis chez Orange : je précise ça pour les accros du portable et les geek en puissance !) Hôtel de l’Ange : un repaire d’habitués sur Guebwiller. Le menu demi-pension est plutôt simple, à base de produits locaux, bon et sain, sans que ce soit non plus copieux. Accueil poli mais, pour ma part, un service d’une froideur glaçante, brrrr ! De bonnes petites chambres (à partir de 65 euros) et, si vous tombez le bon jour, vous aurez droit à un concert live au bar. Ca se passe le jeudi et le vendredi. Pour info, 10% de réduction offerts aux randonneurs du Tour du Grand Ballon. Chalet-Hôtel du Grand Ballon : changement de propriétaire là-haut ! Un jeune couple a repris l’énorme et historique bâtisse pour accueillir les randonneurs, mais pas que ! L’endroit a du cachet et le nouveau gérant met beaucoup d’énergie pour vous faire vous sentir bien. Le repas de demi-pension est correct et le petit-déjeûner, en libre-service, copieux. Les chambres font un peu auberge de jeunesse mais on y dort bien et c’est bien le principal non ? Une pause appréciée au sommet du point culminant des Vosges. Demi-pension à partir de 47 euros. Ferme de Rothenbrunnen : posée au pied du Petit Ballon, la ferme-auberge du Rothenbrunnen accueille les randonneurs depuis un long moment. Ici, c’est de l’authentique, où on parle plus facilement le dialecte local que le français. Profitez-en pour être curieux et assister aux travaux de la ferme, notamment à la traite des vaches, effectuée en écoutant une musique folklorique à la bavaroise à fond les manettes ! Et soyez sympas avec les gérants, ils vous le rendront bien ! Leur métier n’est pas de tout repos, comme il me l’a été raconté en confidence au petit-déjeûner ! N’oubliez pas que, l’hébergement, c’est aussi du partage ! Demi-pension à partir de 34 euros. Sandwich du midi + fruit à 4 euros, cadeau !

Sous peu, cet itinéraire de trois jours pourrait rapidement s’inscrire comme une classique de l’itinérance dans les Vosges. Trois étapes, trois ambiances, trois rythmes. Et, en permanence, le sentiment délicieux d’une immersion dans une nature généreuse, surmontée de paysages aux lignes douces et reposantes. Sans oublier de jolies surprises en cours de route et des points de vue qui n’ont rien d’anecdotiques. Un très bon parcours dans une région qui mérite d’être davantage encore connue des marcheurs amoureux de moyenne montagne et d’espace.

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30 comments.

Merci pour toutes ces informations ! Nous partons au mois d’août pour notre première rando en bivouac, vos conseils nous serons bien utiles !

Génial ! Régalez-vous bien, c’est une très belle région et bien adaptée au bivouac avec ses belles cabanes du Club Vosgien ! Parfait pour une initiation 🙂

Merci pour cet itinéraire que nous avons effectué du 17 au 19 avril 2018 ! Une première ! C’était sensationnelle, les paysages, les chemins, les points de vues et en prime le temps ensoleillé nous ont ravis ! Les hébergements au top : mention spéciale pour l’hôtel au Grand Ballon : les patrons super sympathiques, demi-pension excellent et le pique-nique du lendemain avec son sandwich succulent…. Egalement la ferme auberge du Rothenbrunnen où l’on est super bien accueilli et où le repas du soir est très copieux (du mal à finir!). De très bons souvenirs et l’envie de refaire des randonnées de plusieurs jours. Merci !

Bonjour, j’ai adoré votre article et je compte effectuer cette boucle au mois de juillet. Seulement je souhaite bivouaquer durant ces trois jours, mais je ne sais pas si c’est possible (autorisé ou non) ! Auriez-vous quelques renseignements à ce sujet ? Très cordialement.

Bonjour Sophie,

Bivouaquer ? Dans l’absolu il est toujours possible de bivouaquer quelque part mais le terrain n’est pas idéal pour ça. Soit y’a de la pente, soit y’a de la forêt, soit ce sont des parcelles privées et closes… Eventuellement vers le sommet du Petit Ballon où c’est plus ras… Mais côté Grand Ballon c’est moyen. Sans compter que les Vosges comptent parmi les territoires avec le plus de cabanes gratuites et super accueillantes. Ce serait dommage de s’en priver quand il y en a. La présence d’hébergements payants rend également le bivouac compliqué. A moins que ceux-ci vous autorisent à poser la tente sur un espace prévu pour (là il faut leur téléphoner car je ne me suis pas renseigné à l’époque). Bref, pour résumer j’ai envie de vous dire que, oui, c’est possible. Mais il faudra peut-être passer un petit moment à dénicher le bon spot rapport au terrain, à la présence d’eau, à sa nature privée ou pas. Renseignez-vous sur les cabanes. Je sais qu’il y en a au moins deux sur le parcours (celle qu’on voit dans le reportage et une autre, après le Grand Ballon, planquée dans la forêt mais parfois occupée par les forestiers (ou fermée par ceux-ci!)).

est ce que vous avez le gpx de cette route? merci

Bonjour Cédric,

Non je ne l’ai pas. C’est un itinéraire mis en place par l’OT local et avec qui j’ai collaboré pour réaliser cette vidéo. Je pense qu’ils préfèrent que les gens passent par eux pour ce genre d’élément. Il y a tous les liens utiles dans l’article. Vous pouvez donc faire votre demande auprès d’eux 😉

Je souhaiterais faire cette rando fin avril. Que pensez=vus au niveau du temps? Merci

Bonjour Delphine,

Je crois savoir qu’en ce moment l’hiver est plutôt bof dans les Vosges. Si la neige se se pointe pas d’ici là, il y a de fortes chances que le printemps soit précoce. Fin avril on entre dans le tout début des créneaux qui commencent à être viables. Il le sera d’autant plus si l’hiver finit plus tôt que d’habitude. Par sécurité, j’aurais peut-être attendu 15 jours de plus.

Merci pour votre retour, 15jours de plus pour avoir du meilleur temps?

Bonjour, J’essaie de préparer un circuit sur 4 jours, vu qu’en ce moment on ne peut rien faire d’autre, j’ai 2 questions: – Comment l’allonger ou rééquilibrer les étapes en ajoutant les options éventuellement pour faire 4 jours avec 1er et dernier les plus cool 🙂 ? – Est il possible de le faire à l’envers ? j’ai l’impression que tout le monde le fait dans ce sens, y a t’il une raison ? L’idée serait d’ éviter 1150 m le premier jour….. Merci beaucoup !

Bonjour Christine,

Une solution pour allonger le circuit sur 4 jours serait de poursuivre en J2 du Grand Ballon vers le Hohneck, via le GR5. Ensuite, en J3, vous faites du Hohneck jusqu’au Petit Ballon via Metzeral. Et ainsi, en J4, vous faites la dernière étape telle qu’elle est décrite dans l’article. Le ré-équilibrage est rendu plus difficile du fait de l’hébergement. Raccourcir les étapes ne peut se faire que si vous êtes autonome et que vous posez votre bivouac. Pour bénéficier d’un hébergement en dur, il faut s’en tenir au découpage initial. Il est bien évidemment possible de le faire à l’envers : si tout le monde le fait dans le sens que je décris dans l’article c’est simplement parce que c’est le sens prévu dans le topo initial de l’office de tourisme de Guebwiller. Mais rien n’interdit de partir à l’envers ! Il restera quand même du dénivelé à parcourir entre Guebwiller et le Petit Ballon quoiqu’il en soit. Bonne rando (dès qu’il sera à nouveau possible de randonner évidemment !)

Merci pour toutes ces informations qui complètent celles du site … Néanmoins je n’arrive pas à télécharger leur tracé GPX ;-( Aviez-vous eu des difficultés ?

Merci d’avance

Bonjour Charlotte,

De mémoire, à l’époque, non pas de difficulté. Mais s’ils ont fait des changements dans leur site depuis, c’est bien possible que des liens aient été brisés.

Est-ce que vous connaissez des organisations qui proposent cette randonnée en petit groupe? Pas envie de me lancer seule dans l’aventure 🙂

Merci d’avance,

Bonjour Romy,

Non je n’en connais pas désolé. Mais en tapant dans un moteur de recherche les mots « séjour randonnée ballons d’alsace » j’ai vu qu’un certain nombre d’agences proposaient des séjours encadrés pour découvrir cette région, notamment Chamina Voyages que je connais. Autrement vous avez les accompagnateurs du Bureau Montagne des Ballons d’Alsace qui pourront, je pense, répondre à cette question. Voici le lien vers leur site : http://www.bmba.fr/ . Bonne rando !

Bonjour, Merci pour cet article super intéressant ! Selon vous est ce envisageable avec enfants de 9 et 10 ans qui ont habitude de marcher en montagne mais plutôt 5/6h max par jour Merci pour votre retour

Bonjour Emmanuelle,

Je suis désolé je suis actuellement en tournage longue durée et j’ai beaucoup de mal à suivre mes messages, notamment sur le blog. Pour vous répondre rapidement, je pense que les étapes peuvent être alors un peu longues pour vos enfants, en particulier la longue ascension vers le Grand Ballon. D’autant plus que le refuge est désormais fermé sans réouverture prévue.

Amicalement,

Bonjour, merci pour ce topo. Pensez-vous qu’il est possible de réaliser cette rando en raquettes pour les sportifs? Je ne me rends pas compte de la difficulté en raquettes vs à pied ni même si le balisage reste visible en hiver. Merci d’avance

Bonjour Camille,

Les Vosges sont un super terrain de jeu pour la randonnée à raquettes. Je ne vois pas de contre-indication à effectuer cet itinéraire de cette manière, si ce n’est la difficulté physique liée au dénivelé. Le seul bémol viendra des hébergements. Car depuis mon reportage, le refuge du Grand Ballon est fermé. Et je ne sais pas si les fermes-auberges poursuivent leur activité d’hôtellerie/restauration pendant l’hiver. Quant aux balises, elles devraient rester essentiellement visibles car le Club Vosgien les a très souvent placées en hauteur sur des panneaux ou des arbres.

Bonjour, merci de ces précieux conseils. nous y allons en juillet. Nous nous demandons si des chaussures type trail passent ou il faut des tiges hautes?

Par avance merci. Laurent

Salut Laurent,

Désolé de ne pas répondre instantanément. Je suis actuellement beaucoup en tournage et/ou en préparation de futurs tournages et j’ai du mal à cette époque à gérer toute la partie messagerie du blog. Pour ta question j’ai envie de dire ça dépend de ton aisance sur les chemins et de la solidité de ta cheville. Si tu as l’habitude de randonner avec du dénivelé en tiges basses, tu peux y aller sans souci. Le chemin n’est pas technique mais le dénivelé est juste soutenu. Perso je ne mets jamais de tiges hautes, je trouve ça trop lourd et trop chaud.

Bonne rando !

top! merci! laurent

Bonjour, de retour de ce circuit, je confirme plusieurs choses: Tiges basses sans problème pour moi. Seulement quelques passages où il faut faire un peu attention. Très beau circuit. Mention spéciale au deuxième jour dans la montée du sentier des américains.

Je pense qu’il est possible de le faire en 2 étapes avec un stop à l’auberge du Steinlebach sous le Markstein (très bonne tourte dans l’assiette marcaire!!). Privilégiez un hébergement simple à la demi pension (repas imposés bof bof). Je ne recommanderais pas l’hôtel du grand ballon: un peu trop rudimentaire et vieillot à notre goût. Bonnes randos…

tu crois c est possible de manger des nouilles la bas

Ça c’est de la question…

Bonjour, Merci pour cet article qui donne envie! Nous aimerions réaliser cette randonnée le week-end de l’Ascension mais nous avons des difficultés à trouver un logement pour la première étape, l’auberge-hôtel du Grand Ballon étant fermée. Nous ferions cette première étape le jeudi 9 mai. A tout hasard, auriez-vous d’autres plans pour passer la nuit? Bien à vous

Salut Doriane,

J’avais noté, lors de mon dernier passage par le Grand Ballon – c’était pour MonGR Préféré il y a 2 ou 3 saisons je sais plus trop – que le Chalet Hôtel était fermé. On avait dû, nous aussi, trouver un plan B. Sauf que, dans notre cas, on était dans le sens nord-sud et qu’on se dirigeait vers Thann. Bref, si à l’époque le territoire évoquait une possibilité de reprise, force est de constater qu’elle n’a visiblement pas aboutie. C’est extrêmement problématique. Le Grand Ballon est un point stratégique pour de nombreuses itinérantes vosgiennes, y compris le GR5 dont l’importance pour l’économie touristique n’est plus à faire. Dans ton cas c’est pareil. En venant de Guebwiller et après 1350m de dénivelé, on n’a pas forcément envie de devoir pousser jusqu’au Markstein. Il y a quelques pistes pour éviter cela. Mais ce n’est pas dit qu’elles donneront un résultat. Je te les énumère dans l’ordre de distance croissant par rapport à ton parcours :

– juste derrière le Grand Ballon, en contrebas, la ferme-auberge du Haag : fut un temps où on pouvait camper là. Mais je crois que ce temps est révolu. Je n’ai pas trouvé d’info qui fasse état qu’il était possible d’y dormir. Peut-être, avec la fermeture prolongée du chalet-refuge du Grand Ballon, proposent-ils une solution. Ça peut valoir le coup de leur demander par téléphone.

– l’abri Racbegbo : un peu au nord du Haag, simple cabane dans une clairière.

– la cabane du Storkenkopf : même principe, qui nécessitera donc un peu plus de matos et de nourriture pour passer la nuit en autonomie.

– le refuge du ski-club Edelweiss : le plus éloigné – compte à vue de nez 5 bornes et de 1h à 1h40 de rab’ de marche depuis le sommet du Grand Ballon – mais le plus confortable à condition d’y faire étape en week-end (il est fermé en semaine) et de réserver à l’avance.

Au-delà autant poursuivre jusqu’au Markstein tant que tu y es !

J’espère que tu trouveras une solution parmi ces divers plans B !

Super merci pour ta réponse! Nous hésitions à faire le tour dans le sens inverse mais je ne sais pas si c’est une bonne idée!

Il n’y a pas de contre-indication particulière. Je pense que les deux possibilités se valent. Dans les deux cas, il y a du dénivelé à encaisser dès le départ ! Le problème de l’hébergement subsistera également.

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Foulez les sentiers de randonnée pour 3 jours dans les Vosges

Le printemps approche et vous souhaitez profiter de la moyenne montagne à l’est de la France ? Cette randonnée dans les Vosges de 3 jours vous emmène entre l’Alsace et les Vosges pour découvrir les sommets les plus emblématiques. Selon votre choix, vous dormirez en bivouac ou alors dans un refuge gardé ou non gardé. Allez, je vous dis tout !

Le Hohneck, le Grand Ballon d’Alsace, le Rainkopf, le lac de Blanchemer ne vous évoquent probablement rien si vous n’êtes jamais venus dans le massif des Vosges. Et pourtant ces montagnes réservent bien des charmes au travers de cet itinéraire de trek. Grand bonus : les accès s’avèrent accessibles en train !

Jour 3 – Le sommet du Hohneck, la vallée de la Wormsa et arrivée à Metzeral

Détails pratiques du sentier gr5 vosges : 3 jours de rando.

• Distance : 44 kilomètres
• Dénivelé : 2360 mètres de dénivelé
• Durée : 2 jours et demi de marche. Nuits en bivouac. Vérifiez la possibilité des implantations.
• Difficulté : Itinéraire accessible aux randonneurs débutants. Les sentiers balisés sont très roulants. Au printemps, il peut rester des plaques de neige.
• Cartographie : Carte topographique Carte n°68 Colmar/Munster/Hohneck/Gerardmer/Les Ballons des Vosges à échelle 1:50 000
• Départ/Arrivée et accès : les gares ferroviaires de Saint-Amarin (depuis Mulhouse) et de Metzeral (depuis Colmar) en liaison TER

Vous pouvez réaliser l’itinéraire en dormant en refuge ou cabane non gardé. Pour la première journée, vous pourriez trouver votre bonheur au refuge Roedelen au pied du Grand Ballon et la seconde journée, la cabane du lac de Blanchemer peut servir d’appoint mais reste très fréquentée. Si vous venez au printemps avant l’ouverture de la route des crêtes, vous serez tranquilles, sinon vous aurez le loisir de la proximité des touristes motorisés, sans alternative. De manière générale, les sentiers de randonnée sont très bien entretenus par le club Vosgien avec un balisage impeccable aux pictogrammes bien spécifiques.

Quelques mots sur le massif des Vosges

Le massif des Vosges, au Nord du massif du Jura et à l’est de la Forêt Noire, se décline en trois grandes parties : 

• Les Vosges du Nord qui abritent le parc naturel régional des Vosges du Nord et la réserve de biosphère transfrontière des Vosges du Nord-Pfälzerwald qui jouxte l’Allemagne et dont les sommets ne dépassent pas les 581  m avec le Grand Wintersberg .
• Les Vosges moyennes ou grées dont le point culminant est à 1008 m avec le Donon et le rocher de Mutzig
• Enfin les Hautes Vosges ou cristallines qui abritent le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Les sommets culminent à une altitude modeste mais le Hohneck à 1363 m constitue le plus emblématique avec son ambiance alpine au dessus du lac de Schiessrothried. Les autres sommets significatifs sont Storkenkopf, le Kastelberg et le Klintzkopf.

Le massif se répartit entre les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin sur un versant parfois alpin et le département des Vosges sur des reliefs plus doux et forestiers. Au sud, on peut également considérer le territoire de Belfort et la Haute-Saône avec les Vosges saônoises comme faisant également partie du massif. La fameuse route des crêtes prisée des touristes pour une belle balade en voiture ou à vélo représente le symbole de cette ancienne frontière entre France et Allemagne et des bornes sont toujours entreposés.

Mon expérience de cette randonnée dans les Vosges de 3 jours facile

Cette rando peut s’aborder différemment. Comme je l’ai sous entendu, j’ai réalisé ce journée complète de marche et deux demi-journées. Si vous partez le matin de Saint-Amarin, vous pouvez très bien réaliser ce trek dans les Vosges de 2 jours avec bivouac à proximité des crêtes. Ainsi vous arriverez le lendemain soir à Metzeral.

Le club vosgien offre un nombre considérable de refuges de montagne. De la même manière, vous pouvez aussi envisager le parcours pour une randonnée dans les Vosges de 2 jours en refuge gardé.

Vous avez soif d’aventure dans toute la France ? Je propose d’autres itinéraires de trek dans des massifs de moyenne montagne, consultez les topos !

Jour 1 : Départ de Saint-Amarin de ces 3 jours dans les Vosges et bivouac au Grand Ballon d’Alsace

Vendredi matin, je me rends comme un con à la gare de l’Est en direction de Mulhouse alors que le TGV partait de la Gare de Lyon. ARF. C’est pas grave, no stress. Après près de 4 heures de TGV + TER, me voilà rendu à Saint Amarin pour un dernier déjeuner avant de commencer la grimpette. Le temps est au beau fixe, le village est calme ce qui surprend le restaurateur qui ne manque pas de me donner des conseils comme d’aller au Hohneck.

La montée en direction du Grand Ballon se fait tranquillement sur le GR532 et principalement dans la forêt entièrement déneigée. Le paysage ne change que peu, mais déjà le silence et le bruit des oiseaux profitant du printemps est très apaisant. Après quelques heures de marche sans croiser âme qui vive, j’arrive sur les hauteurs. La brume dans la vallée des Vosges est très perceptible, l’humidité reste présente: Marchant sur la face du Grand Ballon la plus exposée au vent, le paysage est presque aride.

L’arrivée au Grand Ballon, sommet des Vosges à 1424 mètres d’altitude mérite bien que l’on s’y attarde. Cela n’est pas très sauvage mais une vue panoramique à 360° est offerte. Voyant le soleil décliner tout doucement dans les douces collines des Vosges, je décide de profiter d’un espace semblant hospitalier pour installer le bivouac. Le temps de faire la popote, le soleil décline encore et les nuances du ciel orangé se montrent. Rajouté à la neige éparpillée sur les flans de montagne, cela donne un beau paysage dont je ne me lasse pas de regarder.

La nuit fut plutôt couci-couça dans la tente : le vent s’est levé, et malgré le muret censé protéger la tente, les toiles s’agitent. Il ne fait pas très froid, 0°C selon la météo indiquée par mon smartphone, mais le duvet apporte une excellente chaleur . Je finis par m’endormir et il vaut mieux car le lendemain, je me réveillerai à 6h00 pour ne pas rater le lever de soleil. Le voilà enfin qui se montre, le cachottier, beaucoup plus haut que prévu ! La brume persistante m’empêchera de voir les Alpes Bernoises qui font la réputation de sites de bivouac des Vosges au Grand Ballon ou au Storkenkopf à proximité:

Si vous avez besoin de conseils pour votre rando, ces articles devraient apporter des réponses à vos questions !

Jour 2 – Le Markstein, le col d’Hahnenbrunnen, le Rainkopf et le lac de Blanchemer

Le temps de me rendormir un peu après le lever de soleil, de faire la popote, je me mets en route à 8h15: C’est parti pour la seconde journée. Un coup d’oeil à la carte permet d’estimer jouable le fait de planter la tente au Lac de Blanchemer le soir, afin de profiter de l’eau, d’un abri et d’être protégé du vent. Mais cela fait du chemin.

Étant en hauteur, à une altitude entre 1100 et 1300 mètres, j’affronte plusieurs fois les versants non exposés au soleil et donc la neige. Cela passe sans soucis, je m’enfonce pas mal et sollicite pas mal mes cuisses. Peu de risques de glisser, les températures sont douces et la tendance est à la fonte des neiges. Le passage à la station de ski alpin du Markstein me permet d’avoir quelques contacts et de récupérer une boîte d’allumettes pour mon réchaud.

En mangeant le midi sur la route des crêtes fermée à la circulation pendant l’hiver, je croise un randonneur en raquettes, désespéré des conditions climatiques très printanières. On discutera ensemble pendant une heure et demie de tout et rien. Il me conseille vivement d’aller du côté du Hohneck car les panoramas sont magnifiques et qu’on peut y voir de la faune sauvage : des chamois.

Je suis emballé par sa proposition et c’est limite s’il planifie pas l’itinéraire à ma place ! La suite continue sur les crêtes avec des passages plus ou moins enneigés, cependant, le décor devient de plus en plus magnifique. Je suis littéralement émerveillé par la présence de ces névés, le fruit de chutes de neige conséquentes, d’expositions au soleil et au vent différentes sur la crête: L’après midi avance bien, et effectivement le lac de Blanchemer est encore loin, je dois accélérer le rythme, ou plutôt moins prendre mon temps.

Je veux arriver assez tôt au lac car selon la carte, il semble bien encaissé. Effectivement, dès la descente du Rainkopf, exposée au nord, la neige est très présente et ne me quittera plus jusqu’au lac. Ce fut fatiguant, surtout lorsqu’on a en vue en le lac.

La descente se fait à la “Into The Wild” en pleine nature. L’arrivée au lac partiellement gelée est superbe avec ce décor. J’installe le bivouac à proximité du lac de Blanchemer, et presque collé à l’abri, rudimentaire mais qui joint l’utile à l’agréable pour entreposer ses affaires. L’eau étant présent, je fais une petite trempette très rapide, histoire d’évacuer la transpiration accumulée depuis la veille. Un peu froid mais ça passe, l’air ambiant est bon, autour de 10°C. Je fais ma popote et aussitôt dans la tente, vers 20 heures, je m’endors comme une marmotte.

Pas de lever de soleil ce matin, faut bien dormir un peu !

Après 10 heures de sommeil qui n’étaient pas de refus, voici la vue offerte, qui met tout de suite de bonne humeur:

Étant redescendu en dessous de 1000 mètres, il faut maintenant remonter en altitude pour rejoindre à nouveau les crêtes. Je passe à proximité de nombreux torrents encore encerclés par la neige. Il faut aussi traverser plusieurs fois les pistes de ski de la Bresse-Hohneck. Comme sur la route, on regarde à droite avant de traverser. Pas de danger, on est au printemps, mais dans des zones ombragées et en devers, la piste gelée peut être glissante.

L’ascension du Hohneck (1363m) est fantastique. La vallée est très marquée et offre un décor plus escarpé aux pentes rappelant les Alpes. Pas étonnant qu’il y ait des chamois dans les parages. Néanmoins, les formations de neige sont fascinantes. La réputation du site ainsi que le beau temps amène indéniablement de nombreux marcheurs.

Les discussions se font plus régulières que la veille et je pioche ici et là quelques conseils pour voir les chamois, malgré l’heure tardive de la matinée. Je n’en verrai donc pas, malheureusement, malgré un passage au Petit Hohneck. Le lac de Schiessrothried est en vue, et effectivement les conseils du randonneur de la veille ont porté leurs fruits. C’est tout juste magnifique: Il est maintenant temps de redescendre dans la vallée, en direction de ce lac, dans un décor nettement plus alpin qu’auparavant.

Les températures se font de plus en plus douces et je me croirai presque en été, à voir le nombre de randonneurs croisés. Le lac de Schiessrothried incite carrément à la contemplation du paysage offert pendant de longues minutes: La randonnée touche presque à sa fin dans la vallée de la Wormsa, logique donc d’y trouver de nombreux torrents et jets d’eau puissants: Cette photo de la vallée marque la fin de la randonnée à Metzeral.

Matériel et informations pour aborder cet itinéraire de trek en Alsace

Poids du sac.

13,5 kg au début, nourriture incluse et 2,5 litres d’eau. À la fin, le sac était léger ! Pourrait faire mieux en terme de poids, mais cela nécessite d’avoir un sac plus léger ou alors de dormir en refuge. Il serait dommage de se priver d’un bivouac dans les Vosges.

Nourriture emportée

De quoi tenir 4 repas + 2 petits déjeuner : 2 sachets de riz 125g, saucisson 300g, sachets de biscuits petit-déjeuner, 300g de pruneaux, comprimés multi vitamines, 100g de chocolat noir, 8 tranches de pain de mie complet.

• Vendredi: départ avec 2,5 l, plein fait au bistro à Saint Amarin.
• Samedi : 1er ravitaillement à une source en dessous du Grand Ballon et 2nd ravitaillement au col de Hahnenbrunnen pour être tranquille.
• Dimanche : pioche de l’eau dans le lac et pastille qui va bien avec.

Quelques matériels utilisés

• Sac à dos 70L Lafuma Land Cruiser 2,2 kg.
• Tente Eureka Spitfire SOLO UL 1,2 kg + feuille de Polycree pour protéger le tapis de sol de la tente 69g.
• Matelas mousse : Therm-a-Rest – Ridge Rest SOLITE 400 grammes.
• Sac de couchage : Triple Zero Ansabere 600 Taille S 855 g.
• Réchaud : Ultimate Survival Technologies – Réchaud Wet Fire Titanium 12 g associée à des plaquettes ESBIT de 14 g et un pare-vent Brunton de 65 g.
• Bâtons de marche utiles pour soulager les genoux.
• 2 tee-shirts thermiques: 1 de D4 de type Base Layer pour le soir et l’autre en soie pour la marche.
• 1 polaire D4 Forclaz 200.
• Imperméable respirant Lafuma.
• Pantalon convertible D4 de base.
• Sous pantalon thermique (à peine utilisé).
• Sur-pantalon imperméable (pas du tout utilisé).
• Gants, bonnet, casquette, paire de chaussettes techniques, etc…

Quel est le GR dans les Vosges ?

Si on comprend les Vosges par le massif montagneux, alors deux grands sentiers de randonnée transite

• Le GR5, dont sa partie française longe les frontières de l’Est entre les Vosges (dans le versant alsacien), le Jura et les Alpes. Plus globalement le GR5 va jusqu’à la mer du Nord.
• Le GR7 démarre au Ballon d’Alsace et chemine jusque dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes à travers l’Auvergne, les monts d’Ardèche et les Cévennes.

A propos de Emmanuel

Je suis Emmanuel, passionné d'écriture, de photographie et des activités outdoor. Cela tombe bien, j'habite au pied du massif de Belledonne, tout est prétexte à sortir l'équipement de bivouac pour une randonnée, un voyage à vélo, en kayak ou en hiver. Je promeus également les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et particulièrement de Savoie-Mont-Blanc. Les questions de mobilité bas carbone et de voyage écologique font également partie de mes préoccupations.

18 Comments

Super récit et photos! Ça donne envie d’y être! Le pauvre randonneur en raquettes lol, c’est vrai que les conditions récentes sont assez exceptionnelles…

C’était ton premier test de la Spitfire, alors ça donne quoi elle est bien?

Merci Nico. Tu sais que c’est en parcourant tes récits sur le GR20 et le Vercors que j’ai en partie également eu envie de faire pareil ^^. Pour la spitfire, j’en suis satisfait. Légère, agréable, facile à monter. Le tapis de sol est léger, donc le Polycree est excellent et bien dimensionné pour. Il faut juste que j’améliore la “tension” générale de la tente, car à l’arrière la toile intérieure à tendance à toucher la toile extérieure. L’abside permet facilement de ranger un sac de 70L, les batons, chaussures et tout. Il est surement possible de mettre le sac à l’intérieur mais j’ai pas essayé. Pas de sensation de froid. Il est possible de rester assis à l’intérieur sans toucher la toile, ce qui est agréable et pas de sensation d’être serré ou “coincé” dans un tunnel. Les sardines sont peut être un peu justes et ont tendance à se tordre, d’autant que les terrains de bivouac étaient assez rocailleux, l’herbe n’occupe la surface que superficiellement. Je la recommande pour quiconque n’est pas trop grand !

beau récit, belles photos ,qui donnent envie de faire la rando

Super récit .. Put1 ça donne envie mon gars .. Super ton récit .. J’imagine que tu commences à avoir une sacré condition physique pour te permettre ce genre de périple. J’adore vraiment ..

Salut dédé, et merci ! la condition physique, eh bien c’était un peu l’interrogation surtout avec le poids du sac et la distance à parcourir. En fait, en faisant des étirements midi et soir, cela allait peinard ! Juste un peu mal aux épaules. Après tu sais, chacun son rythme, la montagne rend humble !

Superbe récit et magnifique ballade, merci de nous faire découvrir des coins de la France qu’on a pas l’habitude de voir !

Et bien et bien 😀 que dire, juste merveilleux ! Bravo ! Merci pour ces rêveries au boulot

Et niveau photos ça devient bien sympa aussi Manu.

Beau périple. Ça donne envie !

Super récit, à tel point que nous avons décidé avec mon amie de faire exactement le même périple fin Avril. Nous découvrons totalement la rando… Serait-il possible d’échanger pour connaitre plus en détail tes temps/horaires de marche et la difficulté des parcours à fin d’envisager si nous pouvons prévoir le même programme ou devons rajouter de la marge (lieux de bivouac, horaires de départ etc…). Merci 😀

Bonsoir, merci pour ton message élogieux, cela fait plaisir et donne envie de continuer. Je te contacte par mail (celui fourni pour le commentaire).

superbes photos. mon mari et moi-même avons fait une rando sur les crêtes vosgiennes en partant de ste marie aux mines pour arriver au ballon d’alsace (en 6 jours), ce fut fabuleux, mais pas évident certains jours. fin août 2011 nous avions beaucoup de pluie, froid. par contre, nous étions héberges à l’hotel (on a passé l’âge de la toile de tente). mais les Vosges sont magnifiques. bravo à toi ……. et vive la rando.

Bonjour Emmanuel,

Peux-tu me dire à quelle date tu es parti faire cette rando ?

Merci pour le partage. C’est magnifique !

C’était il y a déjà 10 ans au tout début du printemps. Cela a t-il une incidence sur ton projet ?

On pensait faire cette rando début octobre. On voulait juste savoir quand cette rando avait été faite vu qu’il y avait de la neige. Merci pour ta réponse.

Super explication et details sur la randonnée cela permet de bien la préparer surtout pour les amateurs de bivouac

Hello Emmanuel, On revient tout juste de cette rando! Un immense merci pour avoir conseillé ce parcours formidable et varié ! On en a pris plein les yeux tous les jours. C’était notre premier trek avec tentes à toutes les 2 et on le recommande au débutant.es, très safe, avec des auberges régulièrement pour se ravitailler en eau ou autres (en haute saison en tous cas), un parcours facile à suivre. Merci pour cette aventure! Émeline et Lucie

Bonjour, je suis ravi de lire ceci ! A bientôt !

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Boucle de 3 jours dans les Vosges par les Grand et Petit Ballon

Informations globales.

Le topo : Jour 1 (mise à jour : 26 avr. 2022)

Le compte-rendu : jour 1 (mise à jour : 26 avr. 2022 ).

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Boucle des Vosges, Hohneck, Lacs

Une randonnée sur 3 jours en bivouac, départ/arrivée : Lac de Blanchemer

Le circuit vous emmène dans le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, pour découvrir le troisième plus haut sommet du Parc, le Hohneck (alt.1363 m) ainsi que le Rainkopf (alt.1305 m), en passant par l'épaisse forêt de la Bresse et le Lac des Corbeaux.

Fiche technique

• Chargement...

Randonnée étape par étape

Cette randonnée se fait sur plusieurs jours, voici le détail de chacun.

Du Lac de Blanchemer au Chalet de Rouge Mousse

Au départ du Lac de Blanchemer, l'itinéraire emprunte le GR ® 531, vous fait passer par le Rainkopf (alt. 1305 m), pour redescendre vers la Tourbière de Machais, le Col de Bramont, l'Étang de Sèchemer afin de rejoindre le Chalet de Rouge Mousse.

Du Chalet de Rouge Mousse à la Cabane des Champis

Au départ du Chalet de Rouge Mousse, l'itinéraire vous emmène au Lac des Corbeaux, puis par le GR®533 à la Roche Beauty (point de vue), et au Mont Moyenmont (alt 969 m) pour rejoindre la Chaume des Champis et sa cabane.

De la Cabane des Champis au Lac de Blanchemer

Au départ des Champis, l'itinéraire passe par le Marécage Rouge Feigne, le Col de Thiaville (alt. 1112 m), le Hohneck (alt. 1363 m) et le Col du Wormspel (alt. 1277 m) pour redescendre vers le Lac de Blanchemer.

Pour continuer à proposer des fonctionnalités gratuites et pratiques en randonnée, soutenez-nous en donnant un petit coup de pouce !

Informations pratiques

Attention : Les pratiques du camping et du bivouac sont réglementées dans certains espaces protégés. Plus d’infos www.quietudeattitude.fr

Avis et discussion

Bonjour, Toutes les informations sur les lieux de bivouac au départ et à l'arrivée de chaque itinéraire sont indiquées dans la partie "Informations pratiques" (en bas) de chaque randonnée que j'ai décrite.

Sinon selon l'endroit du bivouac, il faut éviter les espaces privés, protégés et interdits par arrêté. La cartographie des espaces protégés de l'INPN : https://inpn.mnhn.fr/viewer-carto/espace... peut vous aider à vous renseigner sur la réglementation propre au lieu de bivouac prévu. Et le site : https://www.refuges.info/ peut vous aider dans la recherche de refuge, cabane gardé ou non.

Bonne soirée.

Bonjour, Je voudrais savoir si on peux camper sur la place ou faut il reserver ou il y a t'il un gite ? Merci

Note globale  : 5 / 5

Date de la randonnée  : vendredi 22 juillet 2022 Fiabilité de la description  : Non utilisé Facilité à suivre l'itinéraire  : Non utilisé Intérêt du circuit de randonnée  : ★★★★★ Très bien Circuit très fréquenté  : Non

Très beau parcours varié, avec de jolis points de vue. On ne marche pas très vite sur les sentiers 'montagnards' (pierres, racines, ...) qui montent ou qui descendent, surtout avec le sac sur le dos. Il y a une fontaine sur le circuit, un peu après la cabane du collet de l'étang. Pour un descriptif détaillé de l'itinéraire, il faut consulter les 3 parties du parcours.

Bonjour, ne l'ayant pas pratiquer en hiver, je ne peut répondre à cette question, mais étant donné que le Rainkopf dépasse les 1300m, il y a de fortes chances qu'une partie soit enneigée. Après tout dépend de l'équipement de randonnée, avec ou sans raquette.. Sinon peut être que les gestionnaires du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges auront la réponse.

bonjour, cette rando est elle praticable en hiver ?

Note globale  : 4.3 / 5

Date de la randonnée  : lundi 16 août 2021 Fiabilité de la description  : ★★★★★ Très bien Facilité à suivre l'itinéraire  : ★★★★☆ Bien Intérêt du circuit de randonnée  : ★★★★☆ Bien Circuit très fréquenté  : Non

Très beau parcours et belles découvertes. Je recommande un arrêt prolongé à la source située sur la gauche du chemin à 300 mètres après la cabane du collet de l'étang (en direction des Champis). Le passage au Lac des Corbeaux est un retour un peu brutal à la civilisation touristique. Idem pour la traversée de l'entrée de La Bresse. En cas de trek en autonomie complète penser à prendre des cachets pour l'eau et un contenant de 2 litres. La règlementation pour le bivouac semble un peu floue et oblige parfois à rallonger la distance car on ne sait pas toujours où l'on a le droit de planter la tente. Les Vosgiens semblent un peu plus rigides dans ce domaines que les Alpins. Encore merci à l'initiateur de ce parcours.

Autres randonnées dans le secteur

Au départ du Lac de Blanchemer, l'itinéraire emprunte le GR®531, vous fait passer par le Rainkopf (alt. 1305 m), pour redescendre vers la Tourbière de Machais, le Col de Bramont, l'Étang de Sèchemer afin de rejoindre le Chalet de Rouge Mousse.

Lac d'Altenweiher, Rothenbachkopf et Rainkopf depuis le Lac de Blanchemer

Une randonnée à la journée qui vous emmène entre lacs et montagnes au cœur des crêtes vosgiennes. Un itinéraire sauvage qui vous permettra de suivre les anciens cirques glaciaires et les hautes chaumes vosgiennes. L'itinéraire ne présente pas de difficulté technique mais sa longueur et son dénivelé doivent être pris en compte.

Parcours interdit en hiver et fortement déconseillé par mauvais temps (brouillard).

Circuit des lacs Blanchemer et Altenweiher

Une randonnée superbe à faire en été par grosses chaleurs. Le parcours est ombragé aux 3/4. Ces deux lacs glaciaires sont magnifiques.

Du Lac de Blanchemer au Lac de Longemer

Deuxième étape pour cette randonnée avec bivouac. Cette fois le Lac Lalande, le Lac de Retournemer, la Cascade Charlemagne et la Cascade de Retournemer seront sur votre parcours pour vous faire découvrir de magnifiques couleurs.

Lac de Blanchemer

Découvrez un charmant petit lac très bucolique, d’origine glaciaire, endigué en 1959 pour produire de l’électricité. Un parcours qui allie beauté des paysages et apprentissages autour de la force de l’eau.

Autour de l'Altenweiher

Depuis le col de la Schlucht, vous empruntez la route des crêtes en direction du Markstein et vous vous garez sur le parking de la Maison de la nature en bord de route. Cette petite randonnée vous conduira sur les versants abrupts du Kastelberg et du Rainkopf, pour découvrir le Lac de barrage de l'Altenweiher avant de remonter à la tête du Rainkopf. Possibilité de faire le tour du lac, compter environ 20 minutes supplémentaires.

De l'Étang de Machais au Rainkopf par les lacs de Blanchemer et La Lande

Là où la ligne de crête se scinde en deux, l'une vers le Grand Ballon, l'autre vers le Grand Ventron, le Rainkopf offre un panorama exceptionnel sur 360°. Le long du parcours les points d'intérêts sont nombreux, le Lac de Blanchemer et sa tourbière flottante, le Lac de La Lande et son barrage, la Chaume du Firsmiss, la très belle tourbière de Machais, les cirques glaciaires et leurs pierriers, les vues sur les sommets vosgiens et alsaciens ainsi que sur les vallées de la Fecht et de la Thur.

Boucle par l'Étang de Machais, le Rainkopf et le Lac de Blanchemer

Dans la région de La Bresse, une boucle permettant de traverser la Tourbière de Machais, ensuite l'ascension de 3 sommets pour finir par Lac de Blanchemer. Vues époustouflantes sur les Vosges et l'Alsace.

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L'Empreinte de la Vie

Vosges : un trek de 3 jours autour du hohneck, un trek de 3 jours autour du hohneck.

Les Vosges, massif de moyennes montagnes, un paradis pour randonner. Le Hohneck est le troisième  plus haut sommet avec ses 1363m d’altitude qui dominent les crêtes. Cet endroit est également connu pour ses nombreux lacs. C’est dans ce véritable havre de paix que l’on décida de partir pour trois jours de randonnée au coeur de la Nature. Pendant ces trois jours, nous avons fait du bivouac. Il est bon à savoir qu’il est interdit de camper dans les réserves naturelles nationales et dans les sites protégés. N’hésitez pas à vous renseigner à l’avance sur les lieux autorisés !

J1 : du Hohneck vers le lac des Truites

Nous arrivons au sommet du Hohneck en voiture, excités à l’idée de réaliser cette randonnée de trois jours. Seulement, le temps fait des siennes et la pluie commence à apparaitre. Motivés, on enfile nos vêtements de pluie et nous voilà sur le chemin en direction du col de la Schlucht pour rejoindre le Gazon du Faing . L’horizon submergé par la brume reste discret et suscite notre imagination sur la grandeur de notre mystérieuse nature. Cette réserve naturelle est composée de prairies, “les hautes chaumes”, de tourbières et de forêts de hêtres et de sapins.

Cette première partie est relativement simple car il y a très peu de dénivelé. Au départ, nous voulions dormir au Gazon du Faing mais au vu de la météo capricieuse, nous préférons rejoindre le Lac des Truites pour y passer la nuit. Après un arrêt à la source du lac Noir pour effectuer le ravitaillement en eau, nous sommes descendus vers le Lac Noir pour emprunter un chemin transversal au milieu de belles vaches Vosgiennes. Arrivés au lac, il nous reste assez de force dans les bras pour planter la tente et faire à manger au réchaud.

Kilomètre : 20km 

Dénivelé : + 338m, – 587m

J2 : du Lac des Truites vers le Lac de Fischboedle

Kilomètre : 20 km 

Dénivelé : + 763m, – 1083m

C’est avec un réveil à l’aube et une nuit bien fraiche que nous commençons une nouvelle journée. Nous enfilons difficilement nos chaussettes humides de la veille et nous partons aussitôt afin de nous réchauffer. Le soleil se lève doucement et nous avons hâte que ses rayons heurtent notre peau… Nous rejoignons le Lac Vert pour prendre notre petit déjeuner, puis nous continuons notre chemin vers le col de la Schlucht. La montée n’épargne pas nos petites cuisses mais nous permet de bien nous réchauffer. Une fois arrivés, on décide d’emprunter le Sentier des Roches . Le départ est situé à gauche de l’hôtel-restaurant du Chalet. Ce sentier est assez difficile et la prudence doit être au rendez-vous. Si il pleut, je vous conseille d’emprunter un autre chemin.

Après 2h de marche nous voilà enfin arriver à la ferme auberge du Frankenthal  où nous dégusterons une délicieuse planchette de fromage et des bières locales. Ils servent également d’autres mets et vous pouvez même prendre des sandwichs à emporter. Après une belle pause nous reprenons la route pour rejoindre le Lac de Schiessrothried . On enchaîne sur  une montée plutôt abrupte pour redescendre vers le lac. Ce lac est très fréquenté et nous préférons descendre vers le Lac de Fischboedle pour dormir au calme. Pour le rejoindre, nous  empruntons un petit chemin agréable qui longe une rivière. Nous avons trouvé une petite île au milieu du lac, accessible grâce à quelques rochers qui sortent de l’eau, le spot du soir est au top !

J3 : du Lac de Fischboedle vers le Hohneck

La nuit était parfaite, à l’image de cet endroit paradisiaque. On décide donc de prendre le petit-déjeuner tranquillement en contemplant le lever du soleil. C’est le dernier jour de notre trek et nous devons remonter jusqu’au sommet du Hohneck. Nous passons sur la digue pour rejoindre le chemin forestier, pour emprunter un peu plus loin sur la droite un sentier étroit qui monte dans la forêt. Une fois en haut, à la chaume sauvage du Kerbholz , nous avons le choix : rejoindre les crêtes par Kastelberg ou continuer à travers les bois en direction du  col du Wormspel.  

Nous choisissons la deuxième option que nous ne regrettons absolument pas. Ce chemin dans un esprit aventureux ressemble au sentier des roches et est assez difficile. On traverse de jolis ponts en bois, on se rafraîchit aux cascades de la Wormsa et on emprunte un passage rocailleux au pied des Spitzkoepfe , arête rocheuse du massif des Vosges. Nous avons été agréablement surpris par la beauté de ce passage. Enfin, on prend la direction du lac de Schiessrothried pour remonter ensuite au sommet du Hohneck. Epuisés par le dénivelé du jour, on s’arrête à l’auberge du sommet du Hohneck  pour y déguster une délicieuse tarte aux myrtilles sauvages (ou brimbelles) à la Vosgienne. 

Kilomètre : 10km 

Dénivelé : + 736m, – 203m

Anecdote et conseil d’amateur : Nous avons voulu couper à travers la forêt pour rejoindre un autre chemin situé un peu plus haut. Une fois arrivés au sommet, nous nous sommes retrouvés au milieu d’une arête rocheuse. Certes, il y avait un passage mais celui-ci nécessitait un équipement d’alpinisme spécifique. Ne voulant pas risquer notre vie, nous préférons donc faire demi tour. Après plusieurs glissades, chutes, nous finissons par retrouver notre chemin initial. Seulement, me voilà maintenant avec une tique autour du téton. Génial ! Je vous laisse imaginer la galère pour l’enlever … En conclusion, sortir des chemins balisés, c’est une très mauvaise idée.

NOTRE SAC : les indispensables

• Un sac à dos (c’est mieux)
• Filtre lifestraw avec gourde d’eau (pour boire toujours plus d’eau potable)
• Réchaud + gaz ( pour manger chaud) 
• Tente, sac de couchage et matelas gonflable (pour mieux dormir)
• Lampe frontale (pour voir plus clair)
• Alimentation : produits lyophilisés (pour optimiser le poids du sac)
• Savon et dentifrice biodégradable (pour sentir bon sans polluer la nature)
• Pince à tique, huile tea tree et quelques pansement (pour les bobos)
• Prévoir de l’argent liquide (pour dépenser)
• Une carte ou un téléphone avec l’application maps.me (pour ne pas se perdre)
• Un short, un legging 
• Deux t-shirt
• Trois paires de chaussettes et deux culottes 
• Sous couche mérinos 
• Une polaire, une doudoune selon la métèo 
• Un bonnet ou une casquette selon la météo 

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14 réflexions au sujet de «  vosges : un trek de 3 jours autour du hohneck  ».

Bonjour, Les chemins sont-ils tous balisés ? Merci, Claire

Bonjour Claire,

La plupart des chemins sont balisés ! Belle journée,

Bonjour, Pourriez vous dire quelle carte IGN vous avez utilisé pour ce tracé ? Merci Et merci pour l’idée de ce beau parcours

Bonjour, je n’ai pas utilisé de carte IGN pour cette randonnée (mais maps.me en application), je suis désolée ! Ce sera pour la prochaine fois 😉 Avec plaisir pour le partage !

Bonjour, Est ce que pour le début de la rando il y a un chemin dédié ou bien il nous faut prendre la route. Merci d’avance

Bonjour Romain, Pour le début de la randonnée il y a bel et bien un chemin dédié 🙂 Belle journée !

Merci ! Et pour la route des crêtes c’est uniquement la route ou bien il y a aussi un chemin ? D’avance merci ! 😬

Bonjour, Merci pour cette belle randonnée itinérante. J’aimerais la faire en variant un peu et en ajoutant des jours, mais j’ai un peu de mal à comprendre votre dernière journée. Pourriez-vous me confirmer, comme c’est inscrit sur le tracé de maps, que vous êtes bien passés devant le lac d’Altenweiher lors de cette dernière journée ? Car vous parlez des cascades de la wormsa que je ne parviens pas à mettre en lien avec votre itinéraire maps… Merci beaucoup pour votre aide !

Bonjour Daniel, Nous ne sommes pas passé au lac d’Altenweiher mais juste au dessus de ce dernier (comme indiqué sur le tracé si vous zoomez dessus). L’autre chemin que nous avons emprunté nous a permis de croiser plusieurs fois les cascades de la Wormsa. A savoir que le tracé réalisé sur google maps n’est pas très précis car certains chemin n’y apparaissent pas, nous avions utilisé maps.me pour se repérer sauf que sur le blog je ne pouvais utiliser que google maps pour faire un tracé global de notre randonnée. En espérant avoir répondu à toutes vos questions. Belle journée à vous et belle randonnée !

Merci pour votre retour ! En effet je me suis trompé, j’avais modifié le tracé sans m’en rendre compte -_- J’avoue ne toujours pas parvenir à comprendre sur votre trajet quelle est cette dernière partie dont vous dites qu’elle ressemble au sentier des roches. J’aimerais pouvoir l’intégrer à mon trajet mais je ne suis pas sûr, en tout cas je crois que ce n’est pas le trajet mis en avant pas maps, mais plutôt celui qui passe par le GR531 en direction du wormspel. Merci !

Pouvez-vous indiquer la durée de marche de chaque journée ?

Belle journée Estelle

Bonjour Estelle, Tout dépend de votre forme physique, pour nous c’était entre 4 et 5h de marche par jour. Belle soirée à toi !

j’aimerais beaucoup faire ce trek, auriez-vous le fichier GPX ? Ca m’aiderait beaucoup. Merci d’avance.

Bonjour, je suis désolée mais je n’ai pas le fichier GPX de ce trek mais uniquement le parcours sur google maps comme vous avez pu le voir sur l’article. J’y penserai pour la prochaine fois si cela peut aider. Belle soirée !

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LA TRAVERSÉE DES VOSGES SAUVAGES

Partez à pied, de refuge en refuge , à la découverte des plus beaux espaces  naturels du massif des Vosges !

Printemps - Été

80 km - 2470 m D+

Votre aventure

Les milieux les plus préservés des vosges sont à votre portée, traversez-les respectueusement..

Partez à la découverte de six des plus belles réserves du massif des Vosges sur une seule et même aventure. Lacs de montagne, tourbières , cirques glaciaires, hautes chaumes , tous ces milieux préservés vous offrent une aventure à pied pleine de belles surprises .

Un programme détaillé

Départ et mise en jambes.

Rendez-vous à 9h au col du calvaire. Petit déjeuner d’accueil, suivi d’un briefing sur le matériel et la nourriture. Répartition du matériel pour le groupe, afin d’apprendre à optimiser la composition d’un sac à dos. Départ de l’aventure pour 5 à 6h de randonnée. Arrivée en fin de journée dans un refuge de montagne, demi-pension.

1 journée, 3 réserves

Petit déjeuner au refuge. Départ du groupe, vers le point culminant de l'aventure. Durant la journée, vous découvrez les crêtes et sommets du massif. Arrivée dans un autre refuge de montagne, demi-pension.

En avant, sur les crêtes

Petit déjeuner au refuge. Départ du groupe pour l'avant dernière journée de randonnée sur les crêtes vosgiennes. Après une journée de marche complète, vous profitez du dernier refuge, demi-pension.

Les ballons avant l'arrivée

Petit déjeuner au refuge. Départ du groupe pour la dernière journée de randonnée sur les crêtes vosgiennes. Après une matinée de marche, vous arrivez au terme de cette aventure dans le petit village de Giromagny, où un bus vous attend pour vous déposer à la gare de Belfort !

• L'encadrement par un professionnel de la montagne.
• L'hébergement et la demi-pension en refuge de montagne ( dîners, nuitées, petits-déjeuners).
• Les repas d'aventurier.
• Le matériel commun (réchaud, carte, appareil photo …).
• Le trajet de la gare au point de départ.

À prévoir

• Le trajet pour arriver à la gare de Saint-Dié-des-Vosges.
• Le retour à partir de Giromagny (bus, train).
• Le petit matériel listé et détaillé fourni après réservation de l'aventure.
• L'assurance RC.

Localisation

Action verte , des réserves créées pour préserver et protéger les milieux et les espèces..

Entretien des panneaux de sensibilisation et actions de gestion tout au long de l'année, des chantiers écologiques sont mis en place pour continuer à préserver ces milieux remarquables. L'association "Nature & You" souhaite contribuer et participer à ces chantiers.

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Trek de 3 jours dans les Vosges

 Posted on juin 6, 2019 by Team Expédition

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Pour notre préparation au trek de Choquequirao de 9 jours au Pérou , il nous fallait des dénivelés. En effet, notre plat pays du nord et de la Belgique ne nous permettant pas de faire beaucoup plus que 500 mètres de dénivelés positifs, nous nous sommes dirigés vers les Vosges pendant le weekend de 5 jours de l’Ascension.

Et quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons terminé notre périple avec un total de 75km et 2600m de dénivelé positif en 3 jours seulement …

On s’en souviendra !!! ^^ »

Arrivée tardive en plein milieu des Vosges !

• Distance : 2,8km
• Dénivelé : + 250 mètres

Le trek que nous avions choisi voulait une arrivée en fin de journée. Il s’agissait de se garer aux alentours de la Bresse juste en face du lac de Lispach et de monter 3 petits kilomètres en direction du refuge « Les champis ».

On trouve très bien le tracé sur l’application Maps.me (sans connexion) ou sur Google Maps 😉

Mais qui dit en fin de journée ne dit pas en pleine nuit à 23h passé. Les bouchons à Thionville auront eu raison de nous ^^ »

C’est donc à la frontale que nous montons le sentier jusqu’au refuge et que nous …

Ne plantons pas la tente !!! xD

Bah oui franchement, entre un refuge vide où il y a de la place et planter sa tente à 00h dans le noir, je pense que le choix est évident ^^

1er jour : En pleine forêt Vosgienne.

• Distance : 30 km
• Dénivelé : + 1350 mètres

Clac ! La porte du refuge qui claque sonne le moment du réveil. Un couple passant par là pour un repérage, entre dans le petit refuge.

Nous descendons faire connaissance, déjeunons tranquillement sur les tables (possibilité de faire un feu de cheminée également) et partons après un exercice d’atterrissage d’un hélicoptère sur la plaine juste devant nous.

C’est donc à 11h que nous commençons la journée la plus longue du trek … Mais ça, on n’était loin de s’en douter puisqu’à la base on avait que 22 km à faire sur le plan initial … –« 

Alors ne faites surtout pas la même erreur que nous, levez-vous tôt car la randonnée du jour s’annonce très difficile et surtout longue .

Une motivation débordante pour ce début de journée

La journée se passe à merveille jusqu’au village de Wildenstein.

C’est entre forêts, tourbières et ruisseaux de montagnes que nous jalonnons avec, par endroit, de sublimes panoramas sur les lacs et les ballons des Vosges bien vert en cette fin de printemps. Les couleurs nous ravivent.

LA surprise dont on se serait bien passé !

Mais voilà tout, vous avez bien lu « la journée se passe à merveille jusqu’au village de Wildenstein ».

Jusque là les tracés GPS erronés nous agaçaient mais les muscles et articulations résistaient encore donc peu importe de rebrousser chemin de temps à autre.

C’est justement avant d’arriver au village que je m’intéressais – étant novice en trek – à savoir auprès de Quentin si le GR 20 ressemblait à ça ?

Sa réponse «  le GR 20 c’est pas comparable, les distances sont plus petites, les dénivelés les mêmes mais ce qu’il y a de dur c’est surtout la caillasse « . Bon … ok !

Sa réponse me satisfaisait, j’étais bien à ce moment là donc je me disais pourquoi pas un jour ça pourrait être chouette 🙂

Mais c’était sans compter le panneau affichant 1h45 de montée jusqu’au refuge du Huss … xD

Du coup, sa réponse à ma question sur le GR 20 une fois en haut, c’était plutôt «  bon tu sais quoi, là on en a bavé, le GR 20 c’est plus sympa que la journée qu’on vient de se taper « …

Quelques explications sur le pourquoi du comment …

Que l’on vous explique : vous arrivez au village tant attendu à 24km – la randonnée est donc censé être terminé pour la journée puisqu’on nous avait indiqué 24km avec 1000m de dénivelé positif – et là vous voyez un simple panneau affichant le point final de la journée à 1h45 de marche …

Mais WHAT !!!!????

Et quelle montée … c’était un mur !!! Littéralement parlant ! Pas de sentiers en zigzag comme c’en est souvent le cas en montagne, non ! Un mur !

Nous avancions 10 pas et c’était l’arrêt … on repartait 10 pas … stop… 10 pas … etc.

Bref 600m de dénivelé positif sur 4 km pendant 1h45 avec les 12kg du sac sur le dos. Mais tout ça après déjà 800m de D+ et 24 km … Imaginez mon état une fois arrivée en haut …

Heureusement que le paysage en valait le coup !!

Belle déception également pour ce qu’il s’agit de l’auberge et du refuge du Huss.

La 1ère ne nous servait plus que des repas froid après 21h30 (l’heure de notre arrivée) et le second était fermé et ne disposait d’aucune source d’eau pour se débarbouiller.

Plan B : planter sa tente devant le refuge, payer un « Elsass cola » (le Coca-Cola local) à l’auberge pour pouvoir y remplir toutes ses gourdes… Et on repassera pour l’accueil chaleureux également — »

PS : vous l’aurez compris, si vous voulez évitez la même surprise que nous, ne suivez aucunement les tracés GPS pourris du blog de Madame Bougeotte !! 😉

2ème jour : Survolons les Vosges sur la route des Crêtes.

• Distance : 19 km
• Dénivelé : + 612 mètres

Le réveil fut difficile, les courbatures sont présentes dans le dos et les mollets et les articulations des genoux nous demandent de ne pas trop abuser …

Mais la nuit fut douce, nous avons très bien dormi malgré les 3°.

Je suis satisfaite, on voulait essayer de dormir avec les mêmes conditions météo qu’au Pérou (chose réussie), et je n’ai pas eu froid malgré mon syndrome de Raynaud : Houraaaaaa !!!

C’est une fois de plus vers 11h que nous nous mettons en route sans pression.

Nous décidons de coupler en 1 jour l’itinéraire prévu en 2 en modifiant l’itinéraire et en ne descendant pas au lac Altenweiher.

Nous avons donc marché sur les crêtes des Vosges de sommet en sommet pour redescendre vers la voiture en fin de journée.

C’est un début de randonnée tout en beauté qui nous attendait là haut sur le sentier avec de sublimes panoramas.

En plus, la météo était de notre côté, soleil et nuage nous permettent de ne pas trop brûler et d’avancer avec fraîcheur grâce au petit vent doux 🙂

Et petit cadeau : la neige est encore présente à certains endroits même en cette fin de mois de mai 😀

C’est au cours de la descente qui sonnait la fin du trek que nous avons finalement trouver un beau petit chalet où était entassé tous les panneaux des pistes de skis pour l’hiver.

Nous avons donc planté notre tente en face du cabanon, dans une sublime clairière =)

3ème jour : Tour du lac de Longemer

• Distance : 19.7km
• Dénivelé positif : 823m

Le soleil tape sur la tente, ça chauffe.

Levé aux alentours de 8h30, nous replions bagage en direction de la voiture.

Nous prenons la direction de Les Fiés (au nord du lac de Longemer), achetons du pain sur la route et nous posons pour déjeuner à notre point de départ de randonnée : l’auberge de la roche du page .

Descriptif de cette belle petite randonnée vertigineuse

Le début et la fin de randonnée sont sur partie bitumé malheureusement, mais il s’agit juste de 3 km maximum. Quant au reste de la balade, elle est superbe !

Les montées sont douces, les paysages charmeurs et les chemins des plus acrobatiques.

En effet, le sentier se trouve à flan de montagne avec en contrebas la route (qu’on n’entend et ne voit pas durant la promenade je vous rassure).

Certains passages sont accidentés ou glissants, on a eu le droit à des troncs d’arbres à escalader en plein milieu du sentier, à des éboulis de pierres, et à de nombreuses feuilles mortes cachant des pierres …

Bref, du chemin escarpé comme on les aime ^^

Petits plaisirs bien mérités ! 😀

Après 3 jours de marche bien sportive, nous nous sommes fait plaisir en nous offrant un bon restaurant après les nombreux plats lyophilisés ingurgités.

Puis nous décidons de retourner à notre bivouac de la nuit précédente pour lequel nous sommes vraiment tomber sous le charme.

Ce fut sans compter une dernière surprise puisque juste avant de retrouver la plaine, nous sommes tombés nez à nez avec un jeune cerf à tout juste 5 mètres de nous.

Pas d’appareil photo ici car les 5 minutes à nous observer mutuellement étaient des plus féerique et demandaient à ce que cela reste secret =)

Ce trek dans les Vosges fut magnifique et je ne pourrais que vous le conseiller pour le temps d’un long weekend.

Le but était de savoir si nous étions bien prêts pour le trek de plusieurs jours que nous prévoyons au Pérou cet été.

C’est donc après 4 mois de préparation sur du plat et sans sac que nous sommes partis à l’aventure avec nos sacs (grande 1ère pour moi pour le mode bivouac) pour de gros dénivelés positifs et négatifs ^^

Et après un tel défi physique, la conclusion fut que nous étions fin prêts pour le Pérou 😀

D’autres idées de randonnées dans les Vosges ou ailleurs ?

J’espère vous avoir donner envie de visiter les Vosges, même si vous êtes un débutant de la randonnée. Si vous souhaitez avoir une idée de préparation physique même si vous habitez le plat pays en voici une ! 😉

Et surtout, n’hésitez pas à venir partager avec nous sur Facebook vos treks ou randos en France ou n’importe où dans le monde 😉

A la prochaine pour de nouvelles aventures !!! 😀

(Article écrit en juin 2019)

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 Category: Europe      Tags: bivouac , est , france , nature , randonnée , trek , vosges

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• Contributions : Récentes | Sans réponse
• »  Retours du terrain
• »  [Récit + liste] Boucle de 3 jours dans les Vosges - Septembre 2016

Pages : 1

#1 06-09-2016 21:47:20

[récit + liste] boucle de 3 jours dans les vosges - septembre 2016.

Pour ma première "vraie randonnée" j'avais choisi les Vosges pour leur facilité d'accès, leur réputation d'être assez abordable aux novices (sources d'eau abondantes, refuges, temps relativement prévisible, ...), et leur beauté. Voilà donc mon récit:

Tracé Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=5622469 Ce tracé devait me servir de base pour la rando avec des petits écarts possibles, mais finalement je m'en écarterai pas mal sur la fin. Je suis parti de Saint Amarin car j'avais prévu de dormir au Schweisel le premier soir et au refuge Saint Hubert le second.

Là, ça devient vraiment limite: on pense en avoir pour 1 kilomètre et demi à la louche dans une forêt noire , épuisés par 6 heures de marche non stop et avec le petit faisceau de la nitecore pour chercher le balisage aux arbres. Enfin, on tombe sur une prairie et on aperçoit un grand toit de l'autre côté. Pas le temps de vérifier si il y a des occupantes où pas (on avait eu chaud une heure plus tôt avec un taureau pas à l'aise avec le chien dans son pré), on se faufile entre les fils, je prends le chien dans les bras et on fonce vers la ferme. L'auberge est fermée mais on croise un couple d'anglais dans le "jardin" qui nous indiquent la source et qui nous disent qu'on peut camper là. Super! On plante la tente à l'écart, on mange rapidement et on s'écroule sur nos matelas.

Au final, on est redescendu par Frenz et les cascades de St Nicolas vers Oderen, et on a par après simplement suivi la route vers Saint Amarin (8.7 km mais assez monotone).

Conclusion : En conclusion, c'était vraiment super comme randonnée niveau paysage et nature (on a vu des bouquetins au grand Ballon et plein de chamois au batteriekopf et au Haut de Felsach), par contre au niveau de l'eau c'était limite et on s'est complètement planté niveau distances (ayant l'habitude de marcher sur du plat).

Dernière modification par Robintix23 (06-09-2016 21:56:06)

"Ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde."

#2 06-09-2016 22:16:52

Re : [récit + liste] boucle de 3 jours dans les vosges - septembre 2016.

J'ai oublié ma liste:

Portage : - sac à dos Forclaz 50 speed D4 1058g

Couchage : - matelas gonflable 491g - sac de couchage 5° D4 1113g - tente Arpenaz D4 2113g - tapis chien 248g

Repérage : - carte JGN superhéros 1/25 000 37g - nitecore tube 9g - gsm motorola moto g3 152g

Nourriture : - mélange petit déjeuner (70g muesli + 20g flocons d'avoine + 20g lait en poudre + 10g sucre + 20g raisins secs ~ 590 kcal) - saucisson - raisins secs - frangipanes - chips + tucs (apéro) - baguette + mimolette vieille - chocolat - croquettes chien + gamelle 520g + 67g

Divers : - couteau 72g - popote D4 169g - briquet minibic 12g - cuillers 19g - bol cul de bouteille de lait 14g - laisse chien 91g - pq 25g - savon marseille 31g - pharmacie 5g - APN 1115g

#3 06-09-2016 22:33:10

mon trombi facile à retrouver

#4 06-09-2016 22:40:37

Bonjour, Robintix23, Merci pour les belles images. Ça fait un bail que je n'ai pas randonné dans les Vosges, et je me rappelle fort bien les montées de la mort, à l'époque avec un sac outrageusement lourd, 15 kg pour mes 55kg. Montagne à vaches, oui, mais... Un conseil sympa pour tout le monde, y compris le wouf en mode touriste : votre chien peut porter ses croquettes, un peu d'eau et son tapis sans problème.

La preuve que la terre est ronde, c'est que les gens qui ont les pieds plats ont du mal à marcher.

#5 06-09-2016 22:40:41

#6 06-09-2016 22:41:44, #7 07-09-2016 09:10:54.

Premier jour Nous (nous étions deux) arrivons donc le vendredi vers 15 heures à St Amarin et attaquons sans perdre de temps le GR532 qui doit nous mener sur les crêtes. Au programme, 20 km de jusqu'au sommet du Schweisel, à priori assez abordable

en tout cas un CR intéressant merci bcp

Dernière modification par bruno7864 (07-09-2016 09:11:14)

Bruno mes randos et bricolages

#8 07-09-2016 10:15:09

#9 07-09-2016 10:37:14.

#10 07-09-2016 14:09:50

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Les Crêtes des Vosges

Cumul des 5 étapes : 127,1 km avec 5499 mètres de montées.

Ce magnifique trek, qui s'adresse à des randonneurs avertis, peut se réaliser toute l'année (sauf conditions hivernales qui nécessitent le recours aux techniques de l'alpinisme). L'itinéraire parcourt le cœur du massif des Vosges, dans des paysages extrêmement variés où se succèdent paysages de montagne, forêts, vignobles et jolis villages touristiques.

Au niveau des chaussures , des tiges hautes s'imposent au regard des nombreuses portions caillouteuses. Si l'on est adepte de l'équipement minimaliste, le choix portera à minima sur un modèle avec une bonne rigidité de semelles.

Au niveau vestimentaire , outre la variable qui tient à la saison (bonnet, casquette, gants...), voici une recette qui nous a grandement satisfait :

Une veste polaire chaude (éventuellement genre Windstopper), une polaire sans manche (gilet), une sur-veste coupe-vent de type Gore-Tex (avec capuche), un pantalon type montagne, des sous-vêtements en nombre et notamment des chaussettes adaptées ainsi que des maillots à manches courtes et longues (type Carline, matière séchant rapidement).

La voiture est déposée à THANN (68), puis on rejoint SELESTAT (67) par le train.

Coordonnées WGS84 (long-lat) Parking de THANN-CENTRE-GARE : 7.10123 - 47.80968

Train / correspondance :

• THANN-CENTRE-GARE --> MULHOUSE DORNACH (ligne TER Kruth- Mulhouse)
• MULHOUSE DORNACH --> SELESTAT

ETAPE 1 – de Sélestat à Ribeauvillé

Distance : 23,9 km. Dénivelé : 897 m

Télécharger le fichier GPS (format GPX)

Voir la carte interactive

A l'arrivée à Sélestat, deux options :

• démarrer la rando à la descente du train,
• si l'on préfère récupérer du voyage et démarrer frais le lendemain, rejoindre CHATENOIS à pied (5 km environ).
• Chatenois : village situé sur la route des vins, vestiges d'une double enceinte édifiée entre 1200 et 1400, maisons à colombage aux couleurs chatoyantes, Tour des Sorcières dont le toit accueille un nid de cigognes, Eglise Saint-Georges de 1759.
• Château du Haut Koenigsbourg (XIIe), village de Thannenkirch, les 3 châteaux de Ribeauvillé (le Saint-Ulrich, le Haut-Ribeaupierre et le Guirsberg) et le village de Ribeauvillé qui est riche de nombreux monuments à visiter et producteur de vins de grands crus.

Hébergement

• à Chatenois : Hôtel/restaurant DONTEVILLE - 94 rue Maréchal Foch - 67730 CHATENOIS - Tél. : 03.88.92.02.54. Bonnes prestations. Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.39954 - 48.27016
• à Ribeauvillé : Hôtel-restaurant Au Cheval Blanc - 122, Grand'rue - 68150 RIBEAUVILLE - Tél. 03.89.73.61.38. Bonnes prestations. Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.31323 - 48.19654

ETAPE 2 – de Ribeauvillé au Bonhomme

Distance : 29,6 km. Dénivelé : 1.520 m.

Cette étape est la plus difficile et renseignera le randonneur sur son niveau de forme...

Plusieurs cols et sommets au programme

• Seelacker (676 m), Keonigstuhl (937 m), Aubure (800 m, le plus haut village d'Alsace), Hirzberg (1137 m), Grand Brézouard (1229 m, le sommet le plus élevé d'Alsace centrale), Bagenelles (904 m).
• Hôtel l'Etang du Devin - 105, Etang du Devin - 68650 LAPOUTROIE/LE BONHOMME - Tél. 03.89.47.20.29 ou 06.09.30.23.32. Accueil fort sympathique et prestations irréprochables au regard des tarifs pratiqués... sans parler du splendide lever de soleil que l'on a pu observer depuis la fenêtre... Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.112737 - 48.16189

ETAPE 3 – du Bonhomme au Col de la Schlucht

Distance : 19 km. Dénivelé : 939 m

• Col du Calvaire (1144 m), le gazon du Faing et le Tanet (l'un des plus grands complexes de tourbières du massif vosgien), le col de la Schlucht (1139 m), la nécropole du Carrefour Duchesne située sur la commune d'Orbey (68) qui regroupe les corps de 408 soldats tombés durant la guerre de 1914-1918.
• Auberge des Trois Fours – Route des Crêtes – 68140 STOSSWIHR – Tél. 03.89.77.31.14 Cette adresse est incontournable, à condition de ne pas arriver trop tard pour le repas de midi (nous avons néanmoins été servis à 15 h et avec le sourire...). Pas d'hébergement. Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.02472 - 48.05328
• Refuge CAF Les Trois Fours - Route des crêtes - 68140 STOSSWIHR - Tél. 03 89 77 32 59 Même si l'endroit est desservi par la route, et non par hélico, ici c'est le régime des refuges de haute montagne qui s'applique : on doit remporter dans son sac à dos les déchets accumulés pendant la rando. La cuisine est également soumise à ces mêmes règles d'efficacité à moindre coût pour satisfaire les plus affamés mais c'est sans fioriture. Le tarif est imbattable et l'amabilité "montagnarde" est comprise. Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.02601 - 48.05319

ETAPE 4 – du Col de la Schlucht à Markstein

Distance : 24,6 km. Dénivelé : 1.152 m

• Le Hohneck (1363 m), le village de Mittlach (550 m), le col du Herrenberg (1185 m), le col du Hannenbrunnen (1186 m). A noter que les chamois qui peuplent les lieux se laissent photographier à loisir, mais à distance... mieux vaut par conséquent disposer d'un bon zoom.
• Choix entre l'Auberge du Steinlebach, la ferme-auberge du TREH - Tél. 03.89.39.16.79 Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.01000 - 47.92250 et l'hôtel-Restaurant Wolf - Tél. 03 89 82 64 36 Coordonnées WGS84 (long-lat) : 7.02914 - 47.92717

ETAPE 5 – de Markstein à Thann

Distance : 30 km. Dénivelé : 991 m

• Le Markstein, station de sport d'hiver, d'été et de détente (luge d'été et parapente), Le Grand Ballon (point culminant du massif des Vosges à 1424 m).
• A Thann, la Collégiale Saint-Thiébaut (construction achevée en 1516), l'un des édifices les plus représentatifs du gothique rhénan en Alsace, et la Chapelle Saint Thiébaut (au fond de l'église à droite) qui date de la fin du XIIIème siècle.
• A Thann, la tour des Sorcières, ancienne tour de rempart datée des 1411, où se trouve un espace muséologique "la Cave Charles Hippler", qui évoque le travail du vigneron et présente la géologie du vignoble alsacien.

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Trek dans les Vosges, 4 jours de nature

Pour cette nouvelle petite aventure, je pars quelques jours dans le magnifique massif des Vosges . Cette fois-ci je serai accompagné de 7 autres personnes que je n’ai rencontrées une seule fois avant de partir. C’est aux alentours de La Bresse que notre trekking aura lieu…

Au programme : de la marche (ah bon?), regarder les étoiles, manger du lyophilisé (ça fait rêver?) et du saucisson, faire du feu, monter sa tente et rester bouche bée devant le spectacle de la nature…

Nous partons tous ensemble en van depuis Arlon en fin de journée dans une joyeuse ambiance, direction… l’aventure!

Jour 1 – Installation du bivouac en pleine nuit

Arrivée tardive en face du Lac de Lispach. Il fait nuit et il n’y a pas un bruit. On sort le matos… Fini de manger des chips dans la voiture, ce sont les bois qui nous attendent!

Nous faisons 2-3 kilomètres pour aller planter nos tentes près d’un refuge non-gardé , « Les Champis ». Nous allumons le feu dans la cheminée et mangeons notre premier repas lyophilisé bien installé sur les bancs du refuge.

Première nuit de bivouac sous un ciel étoilé magnifique . Je m’essaie un peu à la photographie de nuit et après de multiples tests, j’arrive un peu à capter l’ambiance des lieux mais rien ne vaut l’immersion.

Distance : 2,8 km

Dénivelé : + 262 mètres, – 10 mètres

Tracé GPX à télécharger

Jour 2 – Quand mon corps me dit non

Il est 10h, nous déjeunons à notre aise et nous voilà partis pour la plus grosse journée de marche de ce trek.

Ça débute sous une pluie fine qui s’arrête rapidement. Nous traversons la forêt , croisons quelques cascades et passons par les paysages caractéristiques de tourbières . Nous grimpons jusqu’à l’abri du col de l’étang pour un break lyophilisé. Quelques panoramas ponctuent le chemin en forêt. Les Vosges sont plus vallonnés qu’il n’y parait!

Nous atteignons bientôt le village de Wildenstein . Le groupe décide de prendre la voie difficile mais plus rapide. Je me sens presque au bout mais une ou deux heures de marche supplémentaires ne m’effraient pas… Et pourtant cette dernière montée fut une petite épreuve pour moi . Mon pauvre petit corps, qui a eu un peu (trop) de repos cet hiver n’en pouvait plus! Au point même que Vincent, le gagnant du concours du blog, a porté mon sac! Impressionnant! Ce sur-homme avec un sac sur son dos et le mien à l’avant… Certainement plus de 30 kg sur lui et il ne faiblissait pas! A croire que j’ai choisi un sherpa pour m’accompagner dans ce trek! Grâce à lui, j’y suis arrivée.

Nous arrivons au col du Herrenberg, tout juste pour voir le soleil se coucher sur la montagne avoisinante . Telle une récompense, je l’observe, mon souffle haletant se calme . Je commence à reprendre une respiration normale, mon visage se décrispe et je profite… A la traîne, je n’étais qu’avec Benjamin. Nous cherchons le reste du groupe. Ils arrivent une vingtaine de minutes après, ils s’étaient trompés à une des bifurcations.

Nous allons quelques mètres plus loin vers un abri pour finalement changer d’avis… les corps fatigués, nous décidâmes de rester dans une auberge gardée et confortable, le refuge du Hus . C’est là que Noémie et Miguel nous rejoignent, avec quelques surprises dans leur sac pour agrémenter nos plats lyophilisés : du vin, du fromage, du saucisson… bref que du bon pour reprendre des forces. Le repas se prolonge autour de discussions animées sur les joies de la randonnée.

Distance : 24,7 km

Dénivelé : +1325 mètres, -1271 mètres

Jour 3 – Sur la route des crêtes

Nous saluons le gardien du refuge du Hus pour son accueil chaleureux et repartons sur la route des crêtes . Cette fois-ci, le chemin est bien plus tranquille et j’ai porté mon sac jusqu’à la fin.  De sommet en sommet, la vue est magnifique. Les paysages sont plus à découvert que la veille. Ce parcours nous offre un autre visage des Vosges, plus aérien . Les célèbres ballons des Vosges apparaissent en toile de fond.

C’est là que Benjamin, notre guide, nous explique l’origine du mot « Ballon » :

Il viendrait de « Bel », nom de la divinité que les druides honoraient lors des fêtes celtiques . Les sommets ou « ballons » formeraient un système géométrique en rapport avec certaines positions du soleil. Ainsi, au solstice d’été, du haut du Ballon d’Alsace, on peut voir le soleil se lever au-dessus du Petit Ballon. Lors des deux équinoxes il se lève au-dessus du Belchen, sommet de la Forêt Noire et au solstice d’hiver, au-dessus du Bölchenfluh, sommet du Jura suisse.  Les celtes observaient les mouvements du soleil depuis ces sommets pour déterminer les jours d’équinoxe et de solstice .

Arrivés à l’endroit où nous camperons ce soir, nous laissons nos sacs pour continuer la balade vers le lac Altenweiher . La mousse recouvre les pierres et arbres, le décor est d’un vert flamboyant et envoûtant. Nous remontons pour installer le campement et achever le saucisson autour du feu…

Distance : 12,7 km

Dénivelé : +687 mètres, -769 mètres

Jour 4 – Retour agréable et points de vue magnifiques sur les Vosges

Réveil en pleine nature, un sentiment de bien-être m’envahit mais c’est déjà notre dernier jour de trek dans les Vosges.

Nous atteignons quelques sommets, repassons par quelques villages avant de redescendre vers notre van. Le soleil brille mais ne fait pas fondre les névés résistants. De toute façon, j’adore entendre la neige craquer sous mes pieds.

Les Vosges sont seulement à quelques heures de chez moi et pourtant ce massif nous offre déjà un dépaysement, une plongée en pleine nature .

Sur seulement quelques kilomètres, nous avons pu profiter de paysages différents : tourbières, forêts, lacs, sommets,…

Distance : 10,9 km

Dénivelé : +425 mètres, -577  mètres

Immersion avec la vidéo de ce trek dans les Vosges

Matériel pour un trek de 3 jours en autonomie

Voici avec quoi je suis partie pour ces 3 jours :

J’ai choisi le sac-à-dos Montagne Trek 700 50L + 10.

Les avantages

• Les deux ouvertures à l’avant permettant un accès facile au matériel
• Les sangles intégrées en bas du sac
• Les nombreuses poches séparées

Les désavantages

J’aurais peut-être préférer la gamme supérieure (Trek 900). Il y a plein de petits ajouts qui sont très utiles : la bretelle pour utiliser la poche du dessus en sac, les élastiques au dessus du sac pour simplement accrocher son pull,… Néanmoins je préférais les bretelles moins larges du trek 700.

Mon dos a eu du mal à s’habituer au sac au début à cause d’un mauvais réglage. Une fois bien ajusté, il était plus confortable.

J’ai utilisé la tente Trek 900 ultralight pour une personne

• L’espace est petit mais bien optimisé , possibilité de se tenir assis sans toucher la toile
• Le tapis de sol se prolonge pour mettre le sac-à-dos au sec grâce à un rebord évitant que la pluie s’infiltre
• Montage simple et rapide (une fois compris)
• Possibilité de n’utiliser que certaines parties de la tente (et ainsi alléger) mais également tout laisser assembler pour un montage et démontage facile
• Le zip pour l’ouverture de la tente permet une ouverture facile
• 1,6 kg pour une personne et 1,96 kg pour deux personnes
• Notice de montage un peu compliquée. Une fois qu’on la monte devant vous, tout est limpide !
• La tente deux places n’a pas le prolongement du tapis de sol pour garder les sacs au sec (mais elle est très légère)

Prix : 120€

Sac de couchage

J’ai utilisé le sac de couchage de trek Forclaz 0/5° ultralight 

Je n’ai jamais eu froid!

• Les petits bourrelets au niveau du cou qui permet de se calfeutrer et de ne pas laisser entrer le froid.
• Assez ample , on ne se sent pas à l’étroit
• Le poids (1,67 kg)
• L’encombrement (13,3 litres)

Matelas de sol

J’ai utilisé le matelas de trek Forclaz 700 Air . Que du positif :  Petit, léger, confortable, se gonfle rapidement .

J’ai pris les Forclaz Trek 500. Bon confort une fois que la chaussure s’est donnée. Mais je ne conseillerais pas pour un gros trek ou pour des randonnées sur terrain accidenté.

• Le rapport qualité/prix . Pour 90 €, on a une chaussure qui maintient et qui fait son boulot
• La chaussure est peu respirante et a du mal à sécher
• Douleur au niveau du dernier cran de serrage
• Hématomes sur l’orteil les premières utilisations

J’ai testé le nouveau pantalon Forclaz Montagne trek 900. J’adore! Enfin des pantalons aussi bien pensé que dans la gamme homme et avec des coloris moins flashis. La tirette vers le bas pour les poches est une innovation simple mais efficace! J’avais toujours du mal à les fermer avant. Il est vraiment déperlant et coupe-vent . Une fois qu’il fait un peu plus chaud, les ouvertures sur les côtés permettent de prendre un peu l’air. La ceinture que l’ont peut enlever et utiliser sur d’autres vêtements ou en sangle de serrage.

J’avais également dans mon sac : 1 T-shirts, 1 short, 1 coupe-vent, un fin pull longue manche, une polaire, un imperméable, un buff, une paire de tongs. Si c’était à refaire je supprimerai le coupe vent et j’opterai pour des chaussures pour les soirées plus chaudes

Batterie outdoor PNY pour recharger mon téléphone et appareil photo, popote, canif …

L’équipe de choc pour ce trek dans les Vosges

Je voulais remercier toute l’équipe avec qui je suis partie dans les Vosges. Le guide nous a préparé un itinéraire vraiment excellent même si le jour 2 fut un peu dur pour moi. L’équipe Decathlon nous a mis du matériel super à disposition. Et les randonneurs étaient motivés pour marcher et découvrir. Tous des passionnés! Et ça c’est beau 🙂

Merci à Vincent, Filipe, Benjamin, Miguel, Maxence, Noémie, Yoann !

Et merci à notre guide Benjamin qui nous a concocté le parcours ! Vous pouvez le contacter pour organiser vos treks via email:  [email protected]

Le concept des Decathlon Trekking Day’s

Les Decathlon Trekking Day’s  c’est avant tout un bon moment entre trekkeurs passionnés . C’est créer une petite aventure non loin de chez soi pour se rencontrer et profiter de la beauté de la nature … J’adore le concept et quand ils m’ont proposé de les accompagner, j’ai tout de suite dit oui.

Dans le cadre de cette randonnée, ils ont choisis parmi leurs clients quelques randonneurs pour les accompagner. Ils leur ont donné le matériel nécessaire (tente, sac-à-dos, chaussures, sac de couchage, popote,…) pour vivre pleinement cette aventure.

J’ai également reçu du matériel et j’ai pu faire profiter un de mes lecteurs lors d’un concours. Merci au Decathlon Arlon.

Chaque randonneur a pu donner son avis concernant le matériel permettant ainsi à Decathlon d’améliorer leur produit.

6 COMMENTAIRES

Bonjour, Ou avez-vous laissé votre voiture ?

Bonjour, En face du Lac de Lispach (route de Lispach). Bien à vous

Bonjour, nous aimerions savoir s’il était possible de se ravitailler en cours de route ou si l’on devait prévoir sa nourriture (et eau) pour les 4 jours ? Nous aimerions savoir également si on suit un GR balisé ou si nous devons trouver notre chemin grâce aux cartes téléchargées ? Merci pour votre article !

Bonjour, Nous avions tous nos lyophilisés pour le trek donc n’avons pas eu besoin de nous ravitailler en nourriture et nous avons trouvé des sources aux endroits des bivouacs. Le refuge du Hus, il me semble qu’il propose des repas. Nous avons aussi traversé un village mais sans vérifier si nous pouvions nous restaurer (puisque nous avions tout), à vérifier donc. Pour le balisage, je vous conseille le gpx, il y a divers balises que nous avons suivies.

Bien à vous, Madame Bougeotte

Bonjour, j’aimerais savoir à quelle période vous avez entrepris votre trek vu que vous avez rencontré de la neige ? Merci de votre réponse.

Bonjour, Il ne restait que quelques névés mais rien de bien méchant. C’était aux environs du 10-15 avril. Au plaisir de vous revoir sur le site 😉 Bien à vous, Pauline

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