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• Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, Harry Potter donne un coup de baguette magique au tourisme

Dix-sept ans après la parution du dernier roman de J. K. Rowling, le secteur du tourisme britannique compte de plus en plus sur la célébrité de Harry Potter pour attirer les foules, constate le quotidien “Financial Times”. Quatre villes en particulier rivalisent pour devenir la capitale du “Harry Pottourisme” : Londres, Oxford, Édimbourg et York.

Ils ont leur baguette magique dans une main. Dans l’autre, ils tiennent les longueurs de leur robe de sorcier, trop grande pour eux au point que c’en est comique. La vague de ces jeunes costumés en Harry et Hermione déferle sur nous dans la ruelle pavée. C’est la plus étroite des rues, et ses maisons à colombages, dont les étages sont plus larges que le rez-de-chaussée, canalisent l’infinie procession des joyeux écoliers en vacances.

Voici les Shambles, la rue la plus célèbre de York et celle à l’ambiance la plus particulière. Mais pas pour les fans de Harry Potter , surnommés “Potterheads” : à leurs yeux, c’est le Chemin de Traverse, la rue secrète où les sorciers font leurs achats. C’est là que Harry achète sa première baguette, sous la supervision de son monumental mentor, Hagrid.

Peu importe que la ruelle évoquée dans les livres se trouve à Londres. Peu importe que les Shambles n’aient pas inspiré J. K. Rowling (la romancière a affirmé n’avoir jamais vu les lieux), pas plus qu’ils n’ont servi de décor aux films. Il a suffi d’une ressemblance avec la version cinématographique du Chemin de Traverse, et d’un début de rumeur insinuant qu’ils auraient inspiré les décors construits pour les films dans les studios de la Warner Bros à Leavesden, dans le nord de Londres.

Des queues de deux heures

Bienvenue dans le monde déconcertant, dévorant et en plein essor du “Pottourisme”. Dix-sept ans après la parution du septième livre, treize ans après le dernier film, le pouvoir d’attraction touristique de Harry Potter semble en constante expansion. Quand Visit Britain [l’office de tourisme de Grande-Bretagne] a sondé les touristes étrangers pour savoir ce qu’ils comptaient faire dans le pays, 47 % ont répondu vouloir “traverser les Highlands écossais à bord du Poudlard Express”.

GetYourGuide, l’une des principales plateformes de réservation de visites guidées, rapporte que le nombre de propositions sur son site faisant référence à Harry Potter ou à Poudlard a doublé depuis 2022, jusqu’à atteindre les 150 au Royaume-Uni. Dans le courant de l’année, Visit Britain compte d’ailleurs lancer une nouvelle campagne de promotion de plusieurs millions d’euros, misant sur l’attrait suscité par des films comme Harry Potter.

En bas de la ruelle en pente des Shambles, il y a The Shop That Must Not Be Named [le nom anglais de La Boutique Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom]. On ne peut pas la louper, car il y a presque toujours une file d’attente qui s’enroule autour du bâtiment, comme une longue écharpe aux couleurs de Poudlard. Son nom fait référence au plus terrible ennemi de Harry, Voldemort (et zut, je l’ai dit). L’ouverture de la boutique, au printemps 2017, a tardivement déclenché un boom “pottouristique” à York.

“Nous voulions un magasin petit et mignon, mais, en quelques semaines, nous avons compris notre erreur”, confie Hannah Wallace, la gérante de 37 ans. Aujourd’hui, il n’y a plus sept employés, mais trente, et la boutique a doublé sa superficie. Il y a parfois plus de deux heures d’attente pour y entrer, et la fréquentation augmente d’année en année, témoigne Hannah Wallace :

“Nous sommes devenus une attraction touristique à part entière. La boutique est devenue virale en Chine.”

À l’intérieur, avec une fidélité scrupuleuse à l’univers, tous les produits dérivés imaginables sont présentés avec un soin méticuleux : des robes d’écolier de Poudlard, des Vifs d’or, des grenouilles en chocolat. Parmi les produits qui se vendent le mieux figurent les baguettes, bien sûr. Il y en a plus de 90 modèles, inspirés de Harry Potter et de son univers dérivé, Les Animaux fantastiques . Fabriquées en métal et en résine, peintes à la main dans une usine chinoise qui ne fait que ça [et commercialisées par Noble Collection, l’entreprise de produits dérivés qui possède la licence], elles coûtent jusqu’à 32 livres [environ 37 euros] pièce.

Un filon sous copyright

Hannah Wallace explique qu’à l’ouverture du magasin, les autres commerces étaient “un peu agacés” . Mais peu de temps après, les Shambles ont “pris appui” sur Harry Potter, ce qui tombe à pic vu leur architecture. Autrement dit, sont apparues des boutiques telles que The Potions Cauldron (au numéro 9¾ des Shambles, c’est fort à propos) et The Society of Alchemists, qui vendent des élixirs magiques pour le bain et des bibelots représentant des dragons sortant de leur œuf à 50 livres [un peu plus de 58 euros].

Certains sont allés un peu trop loin : deux magasins qui vendaient des produits dérivés liés au célèbre sorcier ont dû changer de nom à la suite de litiges en matière de copyright avec Warner Bros, avant de fermer.

C’est un numéro d’équilibriste dont a parfaitement conscience Dan Wood, alias le Sorcier de York. “La balade guidée que je propose n’a pas pour thème Harry Potter , souligne-t-il en souriant. Mais elle est toujours populaire auprès de ceux qui aiment le monde des sorciers.”

Une compétition acharnée entre villes

À environ une heure de route au nord-est de York, se trouve une destination à la légitimité inébranlable dans l’univers de Harry Potter, comme en témoignent les foules : c’est la gare de Goathland. Immortalisée dans le premier film pour représenter la gare de Pré-au-Lard, elle ensorcelle les fans au premier regard, affirme Lee Miles, guide pour les Mountain Goat Tours. “J’ai déjà vu des personnes en larmes en arrivant ici. Elles disent que c’est le plus beau jour de leur vie. C’est risible, mais si ça leur fait plaisir, alors c’est ce que nous ferons.”

Au Royaume-Uni, plusieurs villes se disputent officieusement la place de numéro un du tourisme lié à Harry Potter, une compétition aussi acharnée que tacite. Comme pour la rivalité entre les maisons de Poudlard, il y a quatre principales concurrentes : York, la petite nouvelle. Oxford, qui a beaucoup inspiré les films et compte plusieurs lieux de tournage, notamment la Bodleian Library (infirmerie de Poudlard) et le réfectoire de Christ Church College (modèle de la Grande Salle de Poudlard).

Vient ensuite Londres, qui a offert, elle aussi, plusieurs lieux de tournage et possède, en périphérie nord-ouest, les studios de Leavesden où ont été tournés les films. Depuis leur ouverture au public en 2012, 17 millions de fans s’y sont déplacés. Pour les adeptes des files d’attente qui avancent pas à pas, il y a aussi le chariot à bagages encastré dans un mur en brique, au niveau de la Plateforme 9¾, à la gare de King’s Cross .

Une “machine qui s’autoalimente”

Il reste enfin Édimbourg . “Clairement la gagnante !” s’emballe Sam Thorne, 33 ans, directeur de The Potter Trail, l’une des entreprises spécialisées dans les itinéraires qui s’adressent aux dizaines de milliers de Potterheads qui affluent chaque année dans la capitale écossaise. J. K. Rowling vivait là à l’époque où elle a imaginé les livres, alors “ce sont les rues qu’elle arpentait quand elle écrivait”, précise Sam Thorne. Il y a sur un promontoire un immense château qui évoque Poudlard ; des stèles et des plaques aux noms repris par l’autrice pour ses personnages ; des rues rappelant le Chemin de Traverse et bordées de petites boutiques insolites.

Les clients de Sam Thorne sont généralement des fans invétérés, à tel point que l’un d’eux s’était fait tatouer un éclair sur le front. Le guide estime que ce tourisme est une “machine qui s’autoalimente”  : plus il y a d’attractions proposées, plus le phénomène grandit. “J’ai l’impression qu’il ne disparaîtra pas de sitôt”, résume-t-il.

Les visites guidées passent souvent par les cafés où J. K. Rowling, alors désargentée, écrivait ses histoires au début des années 1990. The Elephant House, qui doit rouvrir à l’été 2024 après un incendie, se targue d’être le “berceau” de Harry Potter et vend en ligne des bonnets et des casquettes où figure cette revendication. Surfant sur son lien avec Harry Potter , le café a ouvert sa première adresse à l’international en 2023 dans un centre commercial philippin. Magique !

Sam Thorne se garde de tout cynisme. Selon lui, le monde de Harry Potter est assez grand pour tout le monde. Par ailleurs, les fans arrivent avec de l’argent à dépenser, et ils financent des centaines d’emplois à Édimbourg et des milliers en Écosse. “Plus les touristes sont nombreux, mieux c’est, tant que les sites ont les infrastructures pour les accueillir”, souligne-t-il.

L’érosion de la patience des riverains

À 250 kilomètres au nord-ouest d’Édimbourg, un site n’a clairement pas ces moyens : un village des Highlands qui a sûrement l’impression de figurer dans un film d’horreur intitulé “Harry Potter et la Scène maudite”. La scène maudite, tournée en 2001 pour le deuxième film de la saga, montre le Poudlard Express filer à toute vapeur sur le viaduc en demi-cercle de Glenfinnan, poursuivi par Harry et Ron dans une Ford turquoise volante.

Avant la sortie du film, l’office touristique de la National Trust for Scotland (NTS), au pied de cet édifice de 21 arches, voyait passer environ 60 000 visiteurs par an. Aux dernières nouvelles, ce chiffre était de 550 000. Passer sur ce viaduc dans le train de ScotRail qui relie Fort William au petit port de Mallaig, comme je l’ai fait à l’été 2023, peut donner l’impression de faire sa rentrée à Poudlard tant il y a de fans en costume.

Mais le lieu le plus convoité se trouve à flanc de colline, face au viaduc, où il faut être quand le train à vapeur Jacobite passe pendant la belle saison. Un riverain de Glenfinnan, furieux, a un jour compté 900 personnes qui, smartphone en main, étaient prêtes à prendre la photo souvenir tant prisée. Il en résulte une forte érosion, à la fois des chemins et de la patience des habitants, constate Emily Bryce, responsables des sites de Glencoe et de Glenfinnan à la NTS. Les parkings débordent, les voies sont embouteillées. “Ce sont des effectifs phénoménaux de personnes, ce qui a des répercussions considérables”, poursuit-elle.

L’avantage, ce sont les revenus qui en découlent. James Shuttleworth, responsable commercial de West Coast Railways, l’exploitant du train Jacobite, estime qu’il contribue au secteur du tourisme britannique à hauteur de plus de 20 millions de livres par an [plus de 23 millions d’euros]. C’est un chiffre que l’entreprise tient à souligner dans le cadre de son litige actuel avec les autorités de régulation ferroviaire, des mesures de sécurité ayant entraîné une fermeture temporaire de la ligne.

Savoir gérer les foules

Pendant ce temps, la NTS fait pression pour obtenir une modernisation des équipements, afin que le site et la population locale puissent mieux profiter de cet afflux. Emily Bryce espère qu’une partie de la riche histoire du village imprégnera ces épaisses capes et chapeaux de sorcier : au bord du loch, un monument saisissant marque le lieu où le soulèvement jacobite de Bonnie Prince Charlie a commencé en 1745 [Charles Edouard Stuart, de son vrai nom, a tenté de soulever les Écossais contre les Anglais pour récupérer son trône, sans succès]. “À Glenfinnan, la réalité est aussi passionnante que la fiction”, insiste-t-elle.

La gestion des foules concerne aussi l’homologue de la NTS en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, la National Trust. Quelques-uns de ses biens et jardins classés (plus de 500) et des tronçons du littoral (plus de 1 000 kilomètres) ont servi au tournage des films de Harry Potter . C’est notamment le cas de l’abbaye Sainte-Marie de Lacock, dans le Wiltshire, un des décors de Poudlard, et de la grande plage de Freshwater West, sur la côte ouest galloise.

C’est sur cette plage du Pembrokeshire que les cinéastes ont mis en scène la Chaumière aux Coquillages, ainsi que la mort et la sépulture de Dobby, l’elfe de maison si cher à Harry. Un autel a été improvisé en son hommage sur ces dunes et, lors de ma visite il y a quelques années, c’était un affreux déballage de cailloux parsemé de chaussettes humides (il faut avoir lu les livres pour comprendre).

“Je pense que [laisser des objets] n’est plus si courant, estime Harvey Edgington, responsable des sites de tournage à la National Trust. Mais il faut bien rappeler aux gens d’être respectueux, car ces lieux ne sont pas des parcs d’attractions.”

Harry Potter, mécène du patrimoine

Il admet qu’il y a des inconvénients au tourisme lié à Harry Potter , mais aussi une sacrée liste d’avantages : non seulement des fans viennent pour avoir leur dose de Harry Potter , mais ils restent, voire reviennent, pour la beauté des paysages ou l’histoire fascinante des lieux. “C’est un point d’accès, résume-t-il. De nouvelles catégories de personnes, de nouvelles nationalités. Ne prenons pas ça de haut.”

Et, là encore, il faut citer les recettes financières. La National Trust a été rémunérée jusqu’à 12 000 livres par jour [14 000 euros] afin que des scènes des films soient tournées, un chiffre largement surpassé par les dividendes, estimés à deux millions de livres par an [2,3 millions d’euros], grâce aux fans qui viennent sur place. Tout cet argent est réaffecté à la préservation patrimoniale , “de sorte qu’on pourra voir nos maisons et nos paysages historiques à l’écran et dans la vie pour de nombreuses années”, explique Harvey Edgington.

Harry Potter, mécène à perpétuité du patrimoine culturel britannique ? L’idée est séduisante. Et la perpétuité est peut-être bien ce qui nous attend avec cet univers. Une nouvelle série est prévue sur dix ans avec Max TV, et J. K. Rowling en est productrice déléguée. Warner Bros continue de déployer des nouveautés, comme l’ouverture à Tokyo, l’an dernier, d’un parc à thème dévolu à la saga. Sans compter que la première génération de lecteurs est aujourd’hui en âge de transmettre sa passion et de passer le relais (la baguette ?) à ses enfants.

Tout ceci est un coup de pouce bienvenu pour une Grande-Bretagne en manque de magie depuis la pandémie, déclare Lee Miles. “C’est une raison de plus donnée aux touristes de venir, et Dieu sait combien nous avons besoin d’eux.”

Duncan Craig

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Fondé en 1888 sous le nom de  London Financial Guide,  un journal de quatre pages destiné  “aux investisseurs honnêtes et aux courtiers respectables”,  le  Financial Times  est aujourd’hui le quotidien financier et économique de référence en Europe. Il n’y a pas une institution financière ou banque digne de ce nom qui ne reçoive un exemplaire de ce journal britannique immédiatement reconnaissable à son papier rose saumon. Racheté par le groupe japonais Nikkei en 2015, le “journal de la City” voit son nombre d’abonnés à l’édition papier s’éroder peu à peu, mais a dépassé 1 million d’abonnés numériques en 2022. Plus de la moitié de l’ensemble de ses abonnés résident hors du Royaume-Uni. Plus de 600 journalistes répartis dans plus de 40 pays collaborent au titre.

Hong Kong à la peine pour attirer de nouveau les touristes chinois

Les files d'attente étaient modestes mercredi au hall d'arrivée de la gare de Lo Wu, à la frontière entre Hong Kong et la Chine continentale, alors qu'autrefois le 1er mai s'y pressait une foule énorme de visiteurs chinois dont la frénésie de dépenses a toujours été vitale pour l'économie de la ville.

Après trois années d'isolement en raison de la pandémie de Covid-19, précédées d'une année de manifestations pro-démocratie houleuses, Hong Kong a perdu une partie de son attrait pour les touristes chinois, sans oublier la concurrence des villes en pleine croissance de la Chine continentale qui captent une partie de la manne touristique, relèvent les observateurs.

Les autorités locales espéraient qu'un million de visiteurs franchiraient la frontière le 1er mai, qui marque le début de la "semaine d'or", période cruciale pour le secteur du tourisme et le commerce à Hong Kong, mais l'affluence des touristes en provenance de la Chine continentale s'est avérée modérée mercredi.

"Hong Kong est beaucoup plus cher qu'auparavant", constate un technicien de 54 ans qui se présente sous le nom de Leung et qui prévoyait de visiter des parcs à thème avec ses enfants. "En termes de rapport qualité-prix, Hong Kong n'est pas si compétitif", relève-t-il.

Si Leung a prévu de rester trois jours à Hong Kong, de nombreux visiteurs déclarent qu'ils se contenteront d'une journée, une option plus abordable.

Hong Kong tente désespérément de relancer le secteur du tourisme, qui représentait auparavant quelque 5% du PIB, pour rattraper le retard consécutif à la pandémie et aux troubles politiques des dernières années.

Mais selon les experts, Hong Kong peine à rattraper ce retard, car les visiteurs dépensent moins dans le contexte du ralentissement de la croissance économique en Chine et les Hongkongais préfèrent passer leurs congés dans les villes chinoises voisines.

"Après la pandémie, les tendances en matière de voyage et les interêts des gens ont changé mais nous sommes à la traîne pour ce qui concerne la découverte et la promotion d'attractions locales exclusives", a déclaré à l'AFP Perry Yiu, député chargé du secteur du tourisme de la ville.

- Trop cher -

Après trois années perdues pour le tourisme, Hong Kong a accueilli en 2023 environ 34 millions de visiteurs, mais ce chiffre est loin du pic de plus de 65 millions de visiteurs qui en 2018 ont dépensé au total quelque 35 milliards de dollars.

Plus préoccupant, les chiffres officiels ont montré une baisse de 73,5% des dépenses des visiteurs d'une seule journée en provenance de Chine continentale, statistiquement le groupe le plus important de touristes.

Xu Dengkai, un informaticien de Shanghaï, en visite mercredi pour la première fois à Hong Kong, n'y restera pas un jour de plus. "Ce n'est pas particulièrement attrayant pour moi, cela ressemble à Shanghai", a-t-il confié à l'AFP.

Jason Wong, ancien président du Conseil de l'industrie du voyage de Hong Kong, estime que la ville a "de gros efforts à fournir" pour proposer des offres originales pour attirer les visiteurs.

Les visiteurs veulent à présent vivre d'autres expériences, "car ils peuvent faire leurs achats sur le continent ou en ligne au lieu de compter sur Hong Kong", a-t-il expliqué à l'AFP.

Le dollar de Hong Kong, indexé sur le dollar américain, les prix élevés, et la concurrence de rivaux comme Singapour et le Japon ont contribué à cette désaffection, selon M. Wong.

- Attrait en baisse -

Même pour ses habitants, Hong Kong n'a plus le même attrait.

Depuis que la Chine a rouvert ses frontières en février 2023, les Hongkongais ont afflué vers les villes voisines du continent comme Shenzhen et Zhuhai pour leurs sorties du weekend.

Fin mars, les départ quotidiens ont dépassé le chiffre de 760.000, soit trois fois le nombre d'arrivées.

Ryan, 35 ans, employé des pompes funèbres, se rend toutes les semaines sur le continent pour "plus de plaisir pour la même somme d'argent", et assure qu'il est loin d'être le seul.

La baisse de la consommation a entraîné une vague de fermetures de magasins et de restaurants.

Un groupe Facebook compilant des informations sur les fermetures de commerces a vu le nombre de ses membres atteindre plus de 350.000 en quelques semaines.

Interrogé sur ces fermetures, le dirigeant de Hong Kong, John Lee, a écarté mardi l'explication d'un marasme économique et parlé de "changements qui auraient inévitablement eu lieu dans (le cadre de) notre transformation économique.

su-hol/dhc/smw/mr/ybl

Universities in Khabarovsk, Russia - Rankings & Reviews -

• 31 Jul, 2023: Publication of Webometrics Ranking Web of Universities . Far Eastern State Transport University with highest ranking among universities in Khabarovsk ranked #4493.

Rankings of universities in Khabarovsk, Russia 2024

Tikhookeansky Gosudarstvenny Universitet

• University rankings (1)

Khabarovsk State Academy of Economics and Law

Far Eastern State Medical University

in Business, Computer Science, Medicine, Law, Education, Health... Study at your own pace , conveniently from home .

Far Eastern State Transport University

Far Eastern State University of Humanities

Khabarovsk key facts for international students.

4 out of 5 Universities in Khabarovsk Ranked in at least one ranking

1 Different Rankings list Universities in Khabarovsk (1 institution and 0 subject rankings)

Population: 619000

Time: GMT +10

District/province: Khabarovsk Krai, Khabarovskiy Rayon

* 100 = prices in London

• Living costs without accommodation 46* (54% cheaper than London)
• All costs including accommodation 64* (36% cheaper than London)
• Meals (grocery & lower cost restaurants) 34* (66% cheaper than London)
• Average Big Mac price 192.06 RUB

• Residential voltage: 230 V
• Frequency: 50 Hz

Map with location of universities in Khabarovsk

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What is the best ranked university in Khabarovsk?

What university in khabarovsk is listed in most university rankings, ranking publishers, webometrics, webometrics ranking web of universities  (published: 31 july, 2023).

Visibility 50% Excellence 35% Transparency 10% Presence 5%

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Tikhookeanskij Gosudarstvennyj Universitet

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Information is exploratory. For accurate information, refer to the official website of the school.

About Tikhookeanskij Gosudarstvennyj Universitet

Tikhookeanskij Gosudarstvennyj Universitet — public institution. It is located in Khabarovsk, Russia.

Tikhookeanskij Gosudarstvennyj Universitet does research in different fields of study. You can find them on the official site . The university campus is located in Khabarovsk.

Tikhookeanskij Gosudarstvennyj Universitet tuition fees

On the official website of the university, you can find all the up-to-date information on tuition fees and available scholarships.

Also, be prepared for additional expenses: accommodation, transportation, study materials, meals and personal expenses.

What to do after graduation

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Universities in Russia

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Moscow State University

Saint petersburg state university, novosibirsk state university, bauman moscow state technical university, moscow state institute of international relations.

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