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jeu. 23/05/2024

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Savez-vous pourquoi la tour des Vignerons s’appelle ainsi ?

Le « Savez-vous ? » du jour

Savez-vous qui a aussi été scolarisé au collège Stanislas, et dont on parle en ce moment à Metz ?

Savez-vous quelle rue de Metz a été dotée des premiers ralentisseurs en 1983 ?

Savez-vous pourquoi l’artilleur de Metz choquait les bourgeois ?

Savez-vous que la commune d’Ancy-Dornot possède un arbre qui a plus de 360 ans ?

Metz Savez-vous pourquoi la tour des Vignerons s’appelle ainsi ?

Située sur l’actuel boulevard Poincaré et offrant une vue imprenable sur le plan d’eau de Metz , la tour des Vignerons fait partie des vestiges médiévaux de la capitale mosellane. Construite au niveau de la poterne d’Anglemur et située à un angle des fortifications qui entouraient la ville, la tour se trouvait dans le rempart intérieur entre le Moyen Pont et l’Esplanade.

Il y avait en effet deux tours voisines : l’une s’est effondrée le 17 février 1881, l’autre a été abattue partiellement lors des travaux d’élargissement du boulevard.

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Ancienne pergola du belvédère de la Tour des Vignerons sur le boulevard Poincaré à Metz après sa remise en état au printemps 1946. RL/Photo Paul de Busson

Ancienne pergola du belvédère de la Tour des Vignerons sur le boulevard Poincaré avec vue sur le Mont Saint-Quentin à Metz après sa remise en état au printemps 1946. Photo RL

Passage du Tour de France en Lorraine à Metz en 1979 avec l'arrivée de l'étape Rochefort-Metz et départ de l'étape Metz-Ballon d'Alsace : le belvédère de la Tour des Vignerons pris d'assaut par les spectateurs sur la boulevard Poincaré Photo. RL

Pourquoi s’appelle-t-elle la tour des Vignerons ?

Laissé à l’abandon, le pied de la tour fut dégagé vers 1865 et le belvédère créé durant l’annexion. Une pergola avait aussi été installée.

La tour de Vignerons porte ce nom puisqu’au Moyen Âge, elle était entretenue par la corporation des Vignerons. À l’époque, les remparts étaient entretenus par des corporations de métiers.

Il y avait par exemple la tour des Tailleurs, des Tysserans ou encore des Chauldronniers. Ces deux dernières existent toujours et bordent les rives de la Moselle.

Retrouvez les cinq derniers volets de notre série

• Savez-vous pourquoi l’artilleur de Metz choquait les bourgeois ?

• Savez-vous que la commune d’Ancy-Dornot possède un arbre qui a plus de 360 ans ?

•   Savez-vous quelle humoriste connue vient de Metz ? 

•  Savez-vous ce qu'est devenu Sébastien Nisser, ancien boxeur prometteur ?

•   Savez-vous qui est cet homme dont le nom est marqué sur certains bâtiments de Metz ?

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Metz Ville d'eau

Note de l'auteur

Balisage : le parcours suit l’itinéraire du GR5 G à partir du plan d'eau et le quitte peu après la passerelle sur la Seille. Il retrouve une variante du GR 5 peu avant le Pont de Verdun  jusqu’à la passerelle de l’autoroute. Sur toute la partie initiale (du chemin d’accès au jardin botanique à la Porte des Allemands) on trouvera aussi un balisage local sur panneaux de bois indiquant les temps de trajet.

Il est possible de couper le circuit en plusieurs tronçons. Les nombreux arrêts de bus à proximité du circuit permettent à tout moment de revenir au point de départ. 

Le visiteur qui ne dispose que d'une journée à Metz peut se servir de ce circuit  pour en découvrir les aspects les plus remarquables. Dans ce cas, il ira directement au plan d'eau sans faire le détour par le Canal de Jouy et suivra le circuit jusqu'à la Place de la Comédie, d'où il pourra rejoindre la cathédrale et la ville ancienne. 

Type de chemin

Consignes de sécurité, conseils et recommandations supplémentaires.

Cet itinéraire a été conçu dans le cadre de l'association Metz Ville d'Eau, qui a été constituée pour mettre en valeur l'inestimable patrimoine aquatique de la ville, en proposant notamment la transformation du bassin terminal du Canal de Jouy en une piscine naturelle d'été. On trouvera sur le site de cette asociation le circuit complété par des notices sur les différents points d'intérêt. 

https://metzvilledeau.fr/publications/

Parmi les sites donnant des renseignements sur les différents points du circuit, on pourra aussi consulter:

https://www.metzmetropole.fr/sortir-decouvrir/tourisme/carte-balades-nature/

https://www.tourisme-metz.com/fr

http://promenade.temporelle.free.fr

https://www.veloroute-charles-le-temeraire.fr/index.php

En sortant du parking, prendre sur la gauche le Boulevard Saint-Symphorien qui débouche 250 m plus loin sur le Pont Saint-Symphorien. Franchir la première partie de ce pont qui enjambe un bras de la Moselle, dit le «  Bras Mort  ».

Descendre ensuite les escaliers à droite. On arrive au bord du Canal de Jouy .

(Raccourci : On peut, pour gagner du temps, descendre à gauche avant de franchir le pont du canal, et suivre l’Allée Saint-Symphorien qui conduit directement au bassin terminal du canal de Jouy . Sinon :)

Prendre à droite le long du canal sur lequel on peut voir plusieurs péniches colorées dont certaines sont aménagées en gîtes ou en chambres d’hôtes. Le sentier, entrant sur le territoire communal de Montigny-lès-Metz, est tracé entre le canal et la rivière. A la hauteur du club nautique de Montigny-lès-Metz (petit port de plaisance sur la Moselle) on débouche sur une petite route qui rejoint la rue des Bateliers. Suivre celle-ci sur la gauche et traverser le pont sur le canal.

A la sortie du pont prendre à gauche la voie de halage qui longe le canal de Jouy.

Hors circuit : A l’endroit où le canal s’élargit, on peut traverser la rue en contrebas (passage protégé) et prendre la voie piétonne qui rejoint le très beau jardin botanique de Metz, doté de plusieurs arbres remarquables et de magnifiques serres.

Suivre le canal pendant 1,5kms, en admirant au passage sur la droite les belles maisons de la Nouvelle ville. Après être passé sous le Pont Saint-Symphorien, prendre à gauche le petit pont du Bras Mort, et continuer dans la même direction sur l’autre rive en suivant l’Allée du Bras Mort. Après être passé sous le pont de l’Avenue Joffre, on arrive au bord du bassin terminal du Canal de Jouy (que l'association Metz Ville d'eau veut  transformer en piscine naturelle, le  Bain des Remparts).

Franchir la passerelle à l’endroit où le canal rejoint le Bras Mort, et continuer le long de la rive. A l’endroit où la rivière s’élargit, prendre immédiatement à droite pour rejoindre  le Lac aux Cygnes  

A l’extrémité du lac, prendre à droite pour rejoindre, en longeant la maison de la Société des régates, le bord du  Plan d’eau .

Continuer le long du plan d’eau et du port de plaisance. A l’endroit où le plan d’eau se rétrécit ((belle vue de carte postale sur le Moyen Pont et au fond sur le Temple neuf) prendre les escaliers sur la droite pour monter  sur le Boulevard Poincaré. On arrive   en face des fontaines de l’Esplanade .   

On peut, si on le désire, monter sur l’Esplanade par l’escalier de gauche pour aller admirer la pièce d’eau centrale, et la Fontaine de la Naïade située sur la gauche devant la façade du Palais de justice. Le circuit normal continue à gauche sur le boulevard, en passant devant la Tour des vignerons, vestige des anciens remparts de Metz, d’où on a une vue panoramique sur le plan d’eau et la vieille ville. Un peu plus loin, sur la droite, on découvre  une nouvelle fontaine, en contrebas du s quare Boufflers .

Continuer sur le boulevard jusqu’au    Moyen Pont .

Sans traverser la rivière, prendre immédiatement après le pont l’escalier à gauche qui descend sur le quai.

Suivre le quai en direction du temple neuf. Avant d’arriver au Pont des Roches, la voie sur rive s’interrompt. Prendre le petit tunnel à droite. 60 m plus loin, dans la rue des Roches, prendre à gauche le porche (balisage GR) qui ramène au bord de la rivière par une galerie couverte (restaurant). Rester sur la même rive, sans prendre la passerelle.

Suivre, le long de la rivière, l’Allée des Moulins, qui passe sous le Pont de la Préfecture, puis sous le Pont Saint-Georges. Cette allée qui longe une partie des anciens remparts de la ville de Metz. devient ensuite le  Chemin des corporations, qui tire son nom des tours qui le bordent et qui ont été financées par les corporations médiévales.

On passe ensuite sous le  Pont des Grilles , et, toujours en suivant la Moselle et le balisage GR, on arrive à la    Tour du diable , au confluent de la Moselle et de la Seille .

On continue sur la gauche en suivant la Seille (Allée de la Tour du Diable). 100m après le confluent, après avoir fait le détour par un petit belvédère, prendre sur la gauche un chemin qui descend jusqu’à une passerelle sur la Seille, que l’on traverse. De l’autre côté de la passerelle, prendre à droite le chemin en légère montée, qui débouche sur la Promenade Louis-Auguste Adrien, que l’on suit tout droit. A ce stade, on quitte le balisage GR.

On passe devant les Frigos Ardents, guiguette d'été aménagée dans d'anciens entrepôts frigorifiques militaires. 

On arrive ensuite à la Porte des Allemands , pont fortifié enjambant la Seille, construit au XIIle siècle, et qui était au Moyen-Âge l’une des principales portes de la cité.  

 Après avoir traversé la Porte, on prend à droite le long du Boulevard André Maginot. 100m plus loin, on passe à droite sous une porte ménagée dans la muraille et on se retrouve dans un parc entre la Seille et le rempart médiéval, en passant notamment  devant les ruines du pont des Grilles de la Basse-Seille et la Tour des esprits .

Continuer de suivre le sentier sur la rive droite de la Seille. A la Tour des tailleurs, prendre à droite, et, par la rue du Rempart et le Boulevard Paixhans, rejoidre la rive de la Moselle au Pont des Grilles. On peut aussi repasser à la Tour du diable et revenir sur ses pas jusqu’au Pont des Grilles. Traverser ce pont. On arrive ainsi   sur  l’île Chambière.

A la fin du pont, redescendre au bord de la rivière, et prendre à droite l’Allée des Thermes, au bout de laquelle  se trouve un petit lavoir, qui est un des éléments du site des thermes ( jolie vue sur le moulin des thermes).

Après le lavoir remonter par le Jardin des Thermes sur la rue Chambière, que l’on prend à gauche, avant de tourner immédiatement à gauche sur la rue des Bénédictins, que prolonge la rue du Pont Moreau. Après avoir passé le Pont Moreau (belle vue à gauche sur le moulin des thermes), on débouche sur l’île du Petit-Saulcy , qui porte deux des plus beaux bâtiments XVIIIème de Metz, la Préfecture et l’Opéra-théâtre.

Traverser la Place de la Comédie dans toute sa longueur en suivant le quai pour arriver (9 kms) sur le parvis du Temple Neuf , édifice néo-roman construit entre 1901 et 1904 dans le style des cathédrales romanes de la vallée du Rhin.

Après avoir fait le tour du Temple Neuf par le petit Jardin d’Amour, prendre sur la gauche le Pont Saint-Marcel, qui fait repasser sur l’île Chambière. 100 m plus loin, prendre à droite la petite impasse pour aller admirer le Port Saint-Marcel.

 Revenir sur ses pas et prendre en face la rue de la Haye. Au bout de cette rue prendre à gauche la rue du Pont des Morts qui débouche immédiatement sur le Moyen Pont

Ne pas franchir le pont, et redescendre au bord de la rivière en face du restaurant « L’assiette au bœuf ». On parvient  à la Digue de la Pucelle.

Ne pas franchir la passerelle et prendre le sentier qui longe le bras de la Pucelle. Après être passé sous le pont de l’Université, on arrive  au Pont des Morts

Immédiatement après être passé sous l’arche de ce pont, prendre l’escalier à droite pour remonter dessus. Traverser le pont, qui franchit le bras principal de la Moselle, et qui débouche  sur l’île du Fort-Moselle .

A la fin du pont, prendre à droite le Quai Paul Wiltzer, et descendre à droite l’escalier vers la rivière et suivre la promenade du Jardin de la Cavalerie

Après 200 m environ remonter à gauche sur le Quai Paul Wiltzer et traverser en face la Place de France. Au fond de celle-ci, prendre à gauche la rue Georges Aimé. Prendre ensuite la première impasse à droite, qui  débouche au bord du canal de la Moselle, sur la Véloroute Charles le Téméraire .

Suivre la véloroute sur la gauche, en passant sous le Pont du Canal. On longe le canal de la Moselle, sur une bande de terre qui se rétrécit de plus en plus entre ce canal et la Moselle sauvage. Après être passé sous le pont de l’autoroute, on découvre sur la gauche, un barrage, la digue de Wadrineau , barrage ayant pour but d'élever les eaux du bras principal de la Moselle, et qui est un des ouvrages qui permet aujourd’hui à l’UEM (Usine d’électricité de Metz) de produire localement de l’électricité.

Après la digue, une passerelle, tout au bout de l’île, permet de franchir le canal. En descendant de la passerelle on continue sur la gauche le long de la Moselle sur 200 m. Quitter le bord de l’eau à droite par un petit tunnel sous la voie ferrée, vers le magasin de produits italiens SAFI. On est sur la commune du Ban-Saint-Martin. Après avoir traversé le parking, on débouche sur la Rue du Général de Gaulle, qu’on suit sur la gauche pour pouvoir remonter par un escalier  sur le Pont de Verdun , d’où on peut découvrir la Moselle dans sa plus grande largeur au cours du circuit

Traverser ce pont, qui conduit  sur l ’île Saint-Symphorien . Au débouché du pont, redescendre à gauche au bord de la rivière, et suivre le sentier passant devant le restaurant Portofino. Continuer dans le Parc du Grand Patural. On longe un bras de la Moselle qui relie le bras principal au plan d’eau. On arrive sous le pont de l’autoroute. Immédiatement après, prendre sur la droite le chemin qui monte et suivre la passerelle qui longe l’autoroute. Descendre ensuite à droite sur l’île du Grand-Saulcy , ( ou du Saulcy) qui est, depuis 1968, entièrement occupée par l’Université de Lorraine.

En descendant de la passerelle, prendre sur la gauche, et faire le tour complet de l’île du Saulcy, en suivant la Promenade du Saulcy. Du point le plus au nord s’ouvre une très belle perspective sur le Pont des Morts et sur l’île du Fort-Moselle, spécialement en fin d’après-midi

(Raccourci : on peut s’épargner 3 kms en évitant de faire le tour de l’île de Saulcy. Dans ce cas, aussitôt après être passé sous le pont de l’autoroute, ne pas franchir la passerelle, suivre la rive du plan d’eau)

On arrive à la Digue de la Pucelle.

(Raccourci : à la digue de la Pucelle, on peut, au lieu de faire le tour du plan d’eau, traverser la passerelle qui conduit au Moyen Pont. De là, on suit la rive de la Moselle canalisée jusqu’au plan d’eau, à la fin duquel on prend à droite le pont qui traverse le Bras Mort, qu’on suit vers la gauche par la Promenade Hildegarde.)

Sans traverser la passerelle, prendre à droite pour faire le tour du plan d’eau, en repassant sur la passerelle de l’autoroute empruntée au point 28. Après cette passerelle, suivre la rive qui passe  devant un torii d’inspiration japonaise, réalisé à Metz à l’occasion d’une exposition sur le Japon qui eut lieu au milieu des années 80.

Continuer le long de la rive, et faire le tour de la petite presqu’île d’où on a, une dernière fois sur ce circuit, une jolie vue sur la ville. Puis prendre la Promenade Hildegarde le long du Bras Mort. Après être passé sous le pont routier, prendre à droite le chemin qui, contournant le Skate Park, ramène au point de départ.

En transports en commun

Accès en transports publics

Il s'agit d'un circuit urbain au long duquel on trouvera de nombreux arrêts de bus permettant de raccourcir à loisir l'itinéraire. 

Voir la carte des transports en commun de Metz sur le site du Met: 

https://services.lemet.fr/fr/

Accès  du point de départ et d'arrivée du circuit:

En voiture, depuis l’autoroute A 31, sortie Metz centre, prendre à droite direction Montigny l’avenue de Lattre de Tassigny puis la première à droite Rue de Salis, qui débouche sur l’avenue Kennedy que l’on suit à droite. Au rond-point suivre tout droit et passer le pont Saint-Symphorien sur le canal puis sur la Moselle. L’entrée du parking se trouve à 100 sur la droite.

En transports en commun : depuis la gare de Metz-Ville, bus ligne C11, direction Devant-les-Ponts, arrêt Palais des sports, 15mn

A pied, depuis la gare de Metz-Ville : 1,7 kms, 20mn

Coordonnées

Autres parcours dans les environs

• Metz Île Saint Symphorien le 12 février 2022 à 15:28
• Metz Plan d'eau-Gare-Ste Ségoléne le 1 novembre 2021
• Tour de Metz le 11 juillet 2021
• Metz Bellecroix la Seille le 31 octobre 2021

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Où déguster les vins locaux dans les vignobles près de metz .

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L'histoire du vin dans la région de Metz

La région de Metz, située dans le nord-est de la France, bénéficie d'une histoire viticole riche et fascinante qui remonte à l'époque romaine. En effet, ce sont les Romains qui ont introduit la viticulture dans cette région autrefois dominée par des forêts denses. Avec le temps, la culture de la vigne s'est répandue et a prospéré, transformant le paysage en un patchwork de vignobles.

Au Moyen Âge, la vigne constituait une source de revenus importante pour les monastères et les églises de la région. Les moines ont joué un rôle crucial dans le développement des techniques de culture de la vigne et de production du vin. Ils ont également contribué à l'établissement de la réputation des vins de Metz au-delà des frontières de la région.

Cependant, le vignoble de Metz a connu des hauts et des bas au fil des siècles. L'industrialisation du XIXe siècle a eu un impact négatif sur la viticulture, et la surface des vignobles a considérablement diminué. Heureusement, à partir des années 1950, un regain d'intérêt pour la viticulture a conduit à la renaissance des vignobles de Metz.

Aujourd'hui, la viticulture autour de Metz se concentre principalement sur les cépages auxerrois, pinot noir et pinot gris. En dépit de sa petite taille, la région produit des vins de qualité qui sont appréciés tant au niveau local qu'international. De nombreux vignerons de la région sont engagés dans une démarche de viticulture durable et biologique, ce qui contribue à la qualité et à la singularité des vins de Metz.

Visiter les vignobles près de Metz, c'est donc l'occasion de découvrir une région viticole en plein renouveau, de déguster de délicieux vins locaux et d'en apprendre davantage sur l'histoire du vin dans la région.

Les vignobles incontournables à proximité de Metz

Dans les environs de la ville de Metz, plusieurs vignobles produisent des vins de qualité exceptionnelle qui méritent d'être découverts. Voici une sélection de quelques vignobles incontournables à proximité de Metz.

Premièrement, le domaine des Béliers, situé à Ancy-sur-Moselle, est un véritable joyau de la région. Ce vignoble familial cultive la vigne depuis plusieurs générations. Il produit principalement des vins blancs, mais aussi quelques vins rouges et rosés, tous reconnus pour leur finesse et leur complexité aromatique. Le domaine propose des dégustations de ses vins dans une ambiance conviviale et chaleureuse, et offre une vue imprenable sur les coteaux de Moselle.

Ensuite, le domaine de l'Agau, situé à Marieulles, est un autre vignoble à ne pas manquer. Ses vins sont élaborés à partir de cépages typiques de la région, tels que le Pinot Noir, le Gamay et l'Auxerrois. Le domaine propose des visites guidées de ses installations, suivies de dégustations de ses vins. C'est une excellente occasion de découvrir les différentes étapes de la vinification et d'en apprendre davantage sur le terroir local.

Enfin, le vignoble de la Grange aux Bois, situé à Saint-Julien-lès-Metz, est un autre incontournable. Ce vignoble, qui s'étend sur plusieurs hectares, produit des vins rouges, blancs et rosés d'une grande qualité. Le domaine propose des visites de ses vignes et de sa cave, suivies de dégustations de ses vins. Il organise également régulièrement des événements, tels que des concerts et des expositions, qui font de chaque visite une expérience unique.

Ces vignobles offrent non seulement la possibilité de déguster des vins locaux de grande qualité, mais aussi de découvrir le patrimoine viticole de la région de Metz. Que vous soyez un amateur de vin ou simplement curieux de découvrir les produits locaux, ces domaines viticoles méritent sans aucun doute votre visite.

Quels sont les meilleurs moments pour visiter les vignobles près de Metz ?

La saisonnalité joue un rôle crucial dans l'expérience de dégustation de vin dans les vignobles près de Metz. Certains moments de l'année sont particulièrement propices à la visite de ces domaines viticoles pour déguster les vins locaux.

Le printemps est souvent considéré comme le moment idéal pour visiter les vignobles. De mars à juin, les vignes se réveillent de leur sommeil hivernal et commencent à bourgeonner. C'est une période de renouveau et de fraîcheur qui se reflète également dans les vins que vous dégusterez. Les vignerons sont généralement plus disponibles pour partager leur passion et leurs connaissances avec vous à cette époque de l'année.

L'été, de juillet à août, est également un excellent moment pour visiter les vignobles. Le temps clément et les longues journées ensoleillées vous permettent de profiter pleinement des paysages viticoles. De nombreuses caves organisent des dégustations en plein air et des événements spéciaux tels que des pique-niques dans les vignes ou des concerts de musique. C'est aussi la période de la floraison, où les vignes se parent de jolies fleurs blanches, ajoutant une touche d'esthétisme à votre visite.

L'automne, de septembre à novembre, est la saison des vendanges. C'est une période très animée dans les vignobles, où vous pourrez observer le processus de récolte des raisins et peut-être même y participer. La dégustation de vins à cette époque de l'année est particulièrement intéressante car vous aurez la possibilité de goûter les vins issus de la récolte de l'année.

En hiver, bien que les vignobles soient en dormance, certaines caves restent ouvertes aux visiteurs. C'est une période plus calme, idéale pour ceux qui préfèrent éviter la foule. Vous aurez l'opportunité de déguster les vins dans une ambiance plus intime et de découvrir les vins d'hiver, souvent plus corsés et chaleureux.

En somme, chaque saison offre des expériences uniques de dégustation de vins dans les vignobles près de Metz. Il ne tient qu'à vous de choisir le moment qui vous convient le mieux pour découvrir les richesses viticoles de cette région.

Les vins locaux à ne pas manquer lors de votre visite

Il est indéniable que la visite des vignobles près de Metz ne serait pas complète sans une dégustation des vins locaux. Ces délicieux nectars sont le fruit d'un savoir-faire séculaire et du travail acharné des vignerons de la région.

L'un des vins régionaux à ne pas manquer est le Moselle. Il s'agit d'un vin blanc sec très apprécié pour sa fraîcheur et sa légèreté. Il se caractérise par ses notes délicates de fruits blancs et de fleurs blanches, avec une petite touche minérale. Le Moselle se marie parfaitement avec les fruits de mer, les poissons grillés ou encore les fromages à pâte dure.

Le Pinot Noir est un autre vin local à découvrir. Il est produit dans certaines parties de la Lorraine et est connu pour sa richesse et sa complexité. Il offre des arômes de cerises noires, de prunes et parfois de cuir ou de tabac. C'est un vin rouge charnu et tannique qui accompagne à merveille les viandes rouges, les volailles rôties et les fromages forts.

Pour les amateurs de bulles, nous recommandons le Crémant de Lorraine. Ce vin effervescent est élaboré selon la méthode traditionnelle et offre une belle alternative au champagne. Il présente une belle fraîcheur et une acidité bien équilibrée, avec des notes de pommes vertes, de poires et de brioche. Il est idéal pour l'apéritif ou pour accompagner des plats légers.

Enfin, il serait dommage de ne pas goûter au vin de mirabelle. Cette eau-de-vie est produite à partir de la mirabelle, un fruit emblématique de la région. Elle offre des notes douces et fruitées et se déguste généralement en digestif.

Chacun de ces vins locaux offre une palette de saveurs unique, qui reflète le terroir et le savoir-faire des vignerons. N'hésitez donc pas à les déguster lors de votre visite des vignobles près de Metz.

Guide pratique pour déguster les vins dans les vignobles

En matière de dégustation de vins, une préparation préalable peut permettre de tirer le meilleur parti de votre expérience. Voici donc un guide pratique pour déguster les vins locaux dans les vignobles près de Metz.

Tout d'abord, il est essentiel de planifier votre visite. Les vignobles sont généralement ouverts aux visiteurs du printemps à l'automne, mais leurs horaires peuvent varier. Il est donc recommandé de les contacter à l'avance pour vérifier leurs horaires d'ouverture et éventuellement réserver une visite guidée ou une dégustation. De nombreux domaines viticoles proposent des visites guidées qui vous permettent de découvrir le processus de vinification, de vous promener dans les vignes et bien sûr, de déguster leurs produits.

La dégustation elle-même requiert une certaine technique pour être appréciée à sa juste valeur. Commencez par observer la couleur du vin. Elle vous donnera des indices sur son âge et sa composition. Ensuite, sentez-le. Fermez les yeux et respirez profondément. Essayez d'identifier les différentes notes aromatiques. Enfin, goûtez-le. Prenez une petite gorgée et laissez le vin couvrir toute votre bouche. Essayez d'identifier les différentes saveurs et la balance entre l'acidité, la douceur, l'amertume et l'umami.

Il est également recommandé de prendre des notes pendant votre dégustation. Cela vous aidera à vous souvenir de vos impressions et à identifier les vins que vous avez préférés. N'hésitez pas à poser des questions au vigneron ou aux guides. Ils seront ravis de partager leur passion et leurs connaissances avec vous.

Enfin, n'oubliez pas le but principal de cette activité : le plaisir. La dégustation de vin est avant tout une expérience sensorielle et émotionnelle. Alors, détendez-vous, profitez de l'expérience et surtout, savourez chaque gorgée !

En respectant ces quelques conseils, votre visite dans les vignobles près de Metz sera à coup sûr une expérience enrichissante et mémorable. Que vous soyez un connaisseur chevronné ou un simple amateur, la dégustation de vins locaux est une excellente occasion de découvrir la richesse de la région et d'apprécier le travail des vignerons.

Expériences uniques de dégustation de vin dans la région de Metz

Dans la région de Metz, une expérience de dégustation de vin ne se limite pas à simplement siroter un verre de vin. Les vignerons locaux ont conçu des expériences uniques qui vont bien au-delà de la simple dégustation. Ci-dessous, nous vous présentons certaines de ces expériences exceptionnelles qui vous attendent.

Le premier arrêt est le Domaine Les Béliers, situé à une petite demi-heure de Metz. Ici, vous pouvez non seulement déguster leurs vins, mais aussi participer à un atelier de vinification. Vous apprendrez comment le vin est fait à partir du raisin, et aurez même l'occasion de créer votre propre assemblage de vins. C'est une occasion unique d'apprendre les secrets de la vinification et de repartir avec une bouteille de vin que vous avez vous-même créée.

Dans le vignoble de La Maison Drouhin, vous pouvez vivre une véritable expérience de vendange. Pendant la saison des vendanges, vous pouvez vous joindre à l'équipe de vignerons et participer à la cueillette des raisins. Après une matinée de travail, vous serez récompensé par un déjeuner traditionnel de vendanges et une dégustation de vins de la maison. C'est une façon unique de découvrir le travail intense qui se cache derrière chaque bouteille de vin.

Au Domaine de l'Antenne, l'expérience de dégustation de vin est accompagnée d'une promenade à travers les vignes. Vous pourrez vous immerger dans le paysage magnifique, respirer l'air frais et apprendre comment le terroir affecte le goût du vin. La promenade se termine par une dégustation de vins du domaine dans leur cave centenaire. C'est une expérience de dégustation de vin vraiment pittoresque.

La région de Metz est également réputée pour ses dégustations de vin associées à la gastronomie locale. Au Château de Vaux, par exemple, vous pouvez participer à une dégustation de vins jumelée avec des plats locaux. Vous aurez l'occasion de goûter à une variété de vins du domaine, chacun étant soigneusement associé à un plat qui met en valeur ses saveurs uniques.

En conclusion, la région de Metz offre une pléthore d'expériences uniques de dégustation de vin qui vous permettront de découvrir le vin d'une manière nouvelle et passionnante. Que vous soyez un oenophile expérimenté ou un novice en matière de vin, vous trouverez une expérience qui saura stimuler vos sens et élargir vos horizons.

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Metz : une « ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge (v. 1400-1540)

• Référence bibliographique

Litzenburger Laurent. Metz : une « ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge (v. 1400-1540). In: Les boissons. Actes du 138e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Se nourrir : pratiques et stratégies alimentaires », Rennes, 2013. Paris : Editions du CTHS, 2014. pp. 35-50. ( Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques , 138-3)

www.persee.fr/doc/acths_1764-7355_2014_act_138_3_2744

• RIS (ProCite, Endnote, ...)

Résumé (fre)

Dans les deux derniers siècles du Moyen Âge, la cité de Metz est une véritable « ville du vin » du sillon mosellan. Le poids de cette activité économique majeure transparaît dans les sources narratives ( Annales du curé de Saint-Eucaire, Chroniques de Philippe de Vigneulles et Jacomin Husson, Journal de Jehan Aubrion) comme dans les sources administratives (archives municipales de Metz, séries BB et CC). La viticulture souffre notablement, à cette époque, des aléas climatiques du petit âge glaciaire. Les fluctuations des rendements et de la qualité des vins jouent un rôle moteur dans la formation des prix, qui dépendent à la fois de facteurs structurels et conjoncturels. Ces difficultés répétées obligent les autorités municipales à contrôler de plus en plus fermement le marché local, les importations et les exportations, mais également à autoriser de nouveaux modes de consommation, politique sociale qui constitue une forme ultime d’adaptation aux changements climatiques à cette époque.

• Les vignobles du Pays messin [link]
• Une activité sous contrôle [link]
• Une activité économique majeure [link]
• Les dates de vendanges [link]
• La quantité et la qualité des vins [link]
• Variabilité des prix et rentabilité de la viticulture [link]
• Des tentatives de régulation du marché [link]
• De nouveaux modes de consommation [link]
• Bibliographie [link]

Liste des illustrations

• Fig. 1. – Les principaux vignobles du Pays messin (XV e -XVI e siècles), d’après V. Daum, « Une révolution de l’économie rurale dans le Pays messin » (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 2. – Revenus comparés des maltôtes messines, en livres (1407-1537) (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 3. – Dates des vendanges dans le Pays messin (1420-1537). Pour rendre comparable cette série, les dates ont été ramenées au calendrier grégorien en ajoutant huit jours aux dates du XIV e siècle, neuf à celles du XV e siècle et dix à celles du XVI e siècle. Pour la même raison, ces données sont exprimées en jours de retard par rapport au 31 août : le 1 er septembre prend la valeur 1, le 1 er octobre la valeur 31, le 25 août la valeur « moins six », le 31 août la valeur « zéro », etc. (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 4. – Évolution de la maltôte des vins de vendanges, en cuves (1416-1537) (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 5. – Comparaison entre la maltôte des vins de vendanges de Metz, à gauche en cuves et les « neuvièmes » des vins de Grevenmacher, à droite en aimes de Luxembourg (1444-1537) (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 6. – Prix moyens des vins messins postvendanges, en deniers messins par quarte (1420-1537) (© L. Litzenburger) [link]
• Fig. 7. – Comparaison entre les prix moyens (postvendanges) des vins messins, à gauche en deniers messins, et les quantités de la maltôte des vins de vendanges, à droite en cuves (1420-1537) (© L. Litzenburger) [link]

Texte intégral

Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge (v. 1400-1540)

Laurent Litzenburger

Professeur agrégé d’histoire-géographie Docteur en histoire médiévale, université Nancy II EA 3945, Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire (CRULH)

Extrait de : Patrick Demouy (dir.), Les Boissons, éd. électronique, Paris, Éd. du Comité des travaux historiques et scientifiques (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques), 2014. Cet article a été validé par le comité de lecture des Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques dans le cadre de la publication des actes du 138e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques tenu à Rennes en 2013.

Le vignoble du Pays messin, qui est attesté et réputé dès l’Antiquité, constitue une des assises de la puissance foncière de la cité épiscopale dans les deux derniers siècles du Moyen Âge1. Les Communes de 1326-1327 et de 1405-1406 laissent le pouvoir à une oligarchie patricienne qui prend fermement le contrôle de la cité et de son plat pays, faisant d’elle le «plus vaste État urbain que l’Europe médiévale ait connu, en dehors de l’Italie2 » . Tapissé de «terres à vignes » , le «Pays de Metz » s’étend entre les côtes de Moselle et les vallées de la Seille et de la Nied. Jean Schneider montre que le patriciat, au moment où il prend le contrôle univoque de l’ensemble des institutions urbaines et du territoire de la cité, cherche à s’assurer durablement de la qualité des vins produits3. Ce tournant est bien documenté : le dernier siècle du Moyen Âge constitue une période d’intense réorganisation des institutions et des finances municipales, dont les séries comptables sont excellemment bien conservées4. De nombreuses sources narratives, qui fleurissent à Metz durant les xve-xvie siècles pour chanter les louanges et la puissance de la «République messine » , complètent ces informations. Les vignobles du Pays messin sont particulièrement sensibles aux effets du petit âge glaciaire (début xive-milieu xixe siècle) 5. Le croisement systématique entre séries comptables et sources narratives permet de mesurer l’importance de la viticulture dans la vie économique de la cité, les impacts climatiques du petit âge glaciaire sur cette activité, ainsi que les tentatives d’adaptation pour y faire face6.

Metz, une « ville du vin » du sillon mosellan

Comme Toul, Trèves ou Coblence, le poids de la viticulture et du commerce du vin sur la vie économique de la cité font de Metz une véritable «ville du vin » (Weinstadt) du sillon mosellan7.

Les Boissons 36

Fig. 1. – Les principaux vignobles du Pays messin (xve-xvie siècles), d’après V. Daum, «Une révolution de l’économie rurale dans le Pays messin » (© L. Litzenburger).

Les vignobles du Pays messin

Le Pays messin est une région propice à la viticulture. Les chroniqueurs mentionnent habituellement les vignobles locaux par des périphrases telles que «les vignes alentours de Metz8 » ou «du pays de Metz9 » , précisant parfois qu’elles sont sises «entre deux eaux10 » (entre Moselle et Seille) ou «outre Seille11 » . Quelques localisations attirent toute-

37 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

fois leur attention. Il s’agit des vignobles de Norroy, Lorry, Châtel-Saint-Germain, Rozérieulles, Jussy, Vaux, Ars et Ancy-sur-Moselle12. À cette liste s’ajoutent le site de Scy, en contrebas du mont Saint-Quentin, ainsi que les vignes situées sur les côtes de cette colline elles-mêmes (fig. 1). Ces localités bénéficient des sites les plus propices à la viticulture. Leurs vignobles escaladent les pentes orientales des côtes de Moselle, profitant à la fois d’une bonne exposition (sud ou sud-est) et d’un abri au vent du nord-ouest, ainsi que d’un bon écoulement des eaux de pluie. Le sol argilo-calcaire, en contrebas de la corniche, résultat d’un mélange entre marnes affleurant, argile et éboulis calcaires, constitue une véritable «terre à vigne » , dont les propriétés sont encore louées dans les années trente13. D’autres vignobles, situés en rive gauche de la Moselle, entre la rivière et la cuesta, sur une terrasse dominant le fond de vallée d’une soixantaine de mètres, acquièrent très tôt une certaine notoriété. Il s’agit des vignes de Woippy, Plappeville, Tignomont, Le Ban-Saint-Martin, Longeville, Lessy, Moulins, Sainte-Ruffine et Chazelles14. Sans surprise, les vignobles les plus réputés du plat pays appartiennent au patriciat et aux établissements ecclésiastiques. Le chapitre cathédral détient ainsi des droits sur plusieurs vignobles localisés à Corny-sur-Moselle, Lorry, Longeville, Chazelles, Woippy, Plappeville et Ancy-sur-Moselle15. Le reste de la production viticole est d’un moindre rapport, mais permet de répondre à la demande locale et d’alimenter le marché urbain en vins à bas prix pour assurer l’approvisionnement de la cité.

Une activité sous contrôle

Dès le début du xive siècle, l’oligarchie patricienne réglemente la viticulture pour s’assurer durablement de la qualité des vins produits. Un atour daté du 23 novembre 1338 donne ainsi l’ordre d’arracher partout les vignes de «goez » ou de «golz » , c’est-à-dire le cépage du gouais, très productif mais de faible rapport qualitatif. Une amende de 100 sous messins punit les contrevenants au terme des Pâques 1339. Les dirigeants de la cité constatent en effet que les vins locaux ne se vendent plus à cause de la mauvaise qualité des cépages16. Un second atour, qui prend la forme d’une véritable mesure protectionniste, est d’ailleurs édicté la même année : il interdit toute importation de vins, «qu’ils soient d’Aulsay [ d’Alsace], de Byaune [ Beaune], d’Erboys [ d’Arbois], ne nuls autres vins » , dans le territoire de la cité jusqu’au mercredi des Cendres de l’année 1339. Les seuls vins autorisés à la vente sont les vins locaux, à la condition expresse qu’ils ne soient pas de «golz » . Aux 100 sous d’amende promis aux contrevenants s’ajoute la confiscation de l’attelage et du chargement17. Ces atours de 1338 ne restent pas lettres mortes : l’arrachage de gouais est renouvelé en 134618. En 1381, les habitants de Nauroy-devant-Metz ne sont autorisés à venir vendre leurs vins à Metz qu’à la condition qu’ils arrachent les vignes de «mauvaise espèce19 » . Enfin, deux atours datés de 1392 et 1393 interdisent de planter de nouvelles vignes et

Les Boissons 38 ordonnent à nouveau d’arracher les plants de faible qualité20. Aucun texte ne signale, après cette date et jusqu’à la fin du Moyen Âge, de renouvellement de ces prescriptions. Dès l’ordonnance de 1338, les échevins rappellent que le seul cépage toléré est le «fromental » (fromenteau, cépage champenois) sous ses deux variétés, blanc et noir. La première variété domine : à une exception près, les sources narratives ne mentionnent que ce type de vigne jusqu’au début du xvie siècle21. Le patriciat réussit donc à imposer durablement son contrôle sur la viticulture au profit d’un cépage particulier : comme dans les régions voisines, l’utilisation du plant fromenteau et la production de vins blancs dominent dans le Pays messin22.

Une activité économique majeure

Le poids de la vigne et du vin sur la vie économique de la cité transparaît à travers le nombre de contribuables soumis à la maltôte des vins de vendanges, taxe sur la production locale perçue directement par la cité. Chaque année, le jour suivant la Saint-Martin, des commis visitent les caves et celliers de la ville afin d’estimer la quantité des nouveaux vins détenus par les citadins. Le rôle de l’année 1447, le seul conservé, permet de savoir que l’impôt atteint cette année-là 1 632 contribuables23. Pour la seule paroisse de Saint-Martin, 150 cuves sont recensées chez le patricien Poince Baudoche, du paraige de Port-Saillis, 100 cuves chez les patriciens Jean de Vy et Colignon de Heu, tous deux du paraige du Commun, et 20 cuves chez le patricien Pierre Renguillon, du paraige d’Outre-Seille. L’abbaye de Saint-Symphorien détient à elle seule 108 cuves. Au total, les patriciens de la paroisse de Saint-Martin détiennent 644 cuves, alors que 243 cuves sont aux mains des monastères, contre 1 257 cuves fractionnées entre une multitude de petits propriétaires, comme Didier Baillat d’Ancy, ou Fourquignon le boulanger, qui sont respectivement taxés pour 50 et 32 cuves. Le même constat prévaut pour les autres paroisses24. Au total, sur les 16 605,5 cuves recensées en 1447 dans la cité, les petits propriétaires dominent très largement parmi les 1 632 contribuables25. Ce nombre, rapporté aux quelque 20 000 habitants que compte la cité à ce moment26, exprime le poids social de la viticulture. Les finances municipales dépendent très largement de la vigne et du vin, puisque trois maltôtes sont dédiées à cette activité. À la maltôte des vins de vendange, qui vient d’être évoquée, s’ajoutent deux impôts indirects, perçus en régie directe par la ville, qui pèsent sur le commerce du vin. Il s’agit du douzième des vins, taxe proportionnelle aux vins vendus en gros ou au détail dans la cité, ainsi que de «l’entrée-sortie » des vins, qui porte sur les importations et les exportations. Ces trois maltôtes cumulées, perçues sans discontinuité

39 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

Fig. 2. – Revenus comparés des maltôtes messines, en livres (1407-1537) (© L. Litzenburger).

majeure entre 1407 et 1537, représentent un peu plus de 20 % des revenus fiscaux de la ville en moyenne chaque année sur l’ensemble de la période (fig. 2) 27. Quelle que soit l’échelle considérée, la viticulture constitue donc l’une des assises de la puissance messine durant le xve siècle.

Les impacts climatiques du petit âge glaciaire

La sensibilité de la vigne et du vin aux aléas du petit âge glaciaire peut être mesurée à travers un croisement systématique entre la documentation fiscale et les sources narratives.

Les dates de vendanges

Comme pour la Lorraine voisine, les bans et dates de vendanges du Pays messin ne sont pas conservés pour la période médiévale28. Il faut donc s’en remettre aux annotations des divers chroniqueurs messins, qui livrent trente-neuf dates exactes pour la période 1420-1525, mais aucune pour l’époque antérieure ou postérieure. Le croisement avec les sources comptables permet au total d’établir une série de cent dix dates de vendanges pour la période 1420-1537 (fig. 3) 29. Ces dates ne dépendent pas entièrement de paramètres naturels,

Les Boissons 40

Fig. 3. – Dates des vendanges dans le Pays messin (1420-1537). Pour rendre comparable cette série, les dates ont été ramenées au calendrier grégorien en ajoutant huit jours aux dates du xive siècle, neuf à celles du xve siècle et dix à celles du xvie siècle. Pour la même raison, ces données sont exprimées en jours de retard par rapport au 31 août : le 1er septembre prend la valeur 1, le 1er octobre la valeur 31, le 25 août la valeur «moins six » , le 31 août la valeur «zéro » , etc. (© L. Litzenburger).

mais également de facteurs anthropiques, notamment les guerres et les épidémies, qui perturbent un peu moins de 5 % des vendanges de la période30. La culture de la vigne, sous ces latitudes septentrionales, impose de composer avec une contrainte forte et imprévisible pour les vignerons de l’époque : les gelées précoces de l’hiver. Ce risque permanent explique que les vendanges soient rarement repoussées au-delà de la fin septembre31. Si les premières gelées automnales apparaissent dès septembre, la crainte de perdre la récolte pousse immédiatement les autorités à rompre les bans, comme c’est le cas en 151532 et à six reprises auparavant33. Cela illustre concrètement deux proverbes régionaux – postérieurs au xve siècle – rapportés par Jacques Riston et cités par Martine Maguin :

«À la Saint-François [ 4 octobre] prend la vendange telle qu’elle est [ car] la gelée du mois d’octobre rend le vigneron sobre34. »

À l’inverse, cinq années sont signalées comme extrêmement tardives : en 1481 et 1488, les vendanges ne sont pas achevées à la Toussaint, le 1er novembre, tandis qu’elles ne sont pas achevées à la Saint-Martin, le 11 novembre, en 1480, 1505 et 1506. En 1480, les vendanges

41 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

Fig. 4. – Évolution de la maltôte des vins de vendanges, en cuves (1416-1537) (© L. Litzenburger).

sont par exemple retardées à cause de pluies continuelles durant l’été et la première moitié du mois de septembre, qui empêchent la véraison. Le temps est plus clément dans la seconde moitié du mois de septembre, avant que les pluies ne reprennent en octobre, ce qui retarde cette fois la maturation et la vendange35.

La quantité et la qualité des vins

La série fiscale de la maltôte des vins de vendanges, envisagée plus tôt, permet d’estimer pour chaque année, entre 1408 et 1537, les quantités vendangées dans le Pays messin36. Si la moyenne se situe à un peu moins de 8 000 cuves par an pour la période observée, l’amplitude est énorme entre les années où la production est nulle (1517) et les années exceptionnelles (1416, 1495), qui peuvent atteindre voire dépasser 20 000 cuves par an (fig. 4). Ces variations dépendent essentiellement de trois types d’accidents météorologiques, qui peuvent frapper la vigne pendant sa croissance. Les gelées de printemps, particulièrement redoutées, sont un phénomène récurrent à la fin du Moyen Âge, qui explique à lui seul les vingt et une années pour lesquelles la production est particulièrement basse (inférieure à 4 000 cuves). Les pieds de vigne endommagés doivent souvent être retaillés37.

Les Boissons 42

Fig. 5. – Comparaison entre la maltôte des vins de vendanges de Metz, à gauche en cuves e t les «neuvièmes » des vins de Grevenmacher, à droite en aimes de Luxembourg (1444-1537) (© L. Litzenburger).

Ces anomalies saisonnières sont rarement isolées et touchent la région messine de façon récurrente pendant quatre ou cinq années de suite : c’est notamment le cas en 1433-1437, 1443-1446, 1455-1458, et enfin en 1485-1489. Les fraîcheurs de la première année endommagent ou détruisent les pieds de vigne, qui restent fragiles aux coups de froid pendant plusieurs années. Les orages de grêles, et plus rarement les tempêtes, quoique localisés, sont tout aussi dévastateurs : onze années sont marquées par des chutes de grêles qui endommagent les vignes, alors que trois tempêtes (1433, 1445 et 1517) provoquent des dégâts à grande échelle dans le Pays messin. Certaines années cumulent d’ailleurs plusieurs de ces aléas38. Les conséquences se mesurent à l’échelle régionale, ce que met en évidence la comparaison de la maltôte messine avec l’enquête réalisée par Jean-Marie Yante pour le Luxembourg voisin à partir de 1444. Les «neuvièmes des vins » , qui représentent, en dépit de leur nom le dixième de la production vinicole, sont perçus dans des conditions tout à fait semblables à la maltôte des vins messins39. Le coefficient de corrélation entre la série messine et celle de Grevenmacher, localisé à 70 kilomètres au nord– nord-est de la cité40, est signifiant à 0,72. Ce résultat est souligné par les moyennes mobiles (fig. 5). Au total, ce sont une quarantaine d’années – un tiers des vendanges – qui sont successivement touchées par l’un, l’autre, ou plusieurs de ces aléas : la viticulture est donc une activité à risque à cette époque. La qualité des vendanges dépend de la quantité de chaleur reçue durant l’été pendant la véraison, ainsi que de l’importance des précipitations durant la période de

43 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

Fig. 6. – Prix moyens des vins messins postvendanges, en deniers messins par quarte (1420-1537) (© L. Litzenburger).

maturation41. Un peu plus du quart des vendanges de la période donne des vins signalés comme «fiers » , «grevains » , «de petite boisson » , c’est-à-dire aigres ou acides, parce que le taux de sucre, qui augmente progressivement après la véraison, est insuffisant. Cela trahit une maturation incomplète. À l’inverse, un peu plus du quart des vendanges donne des vins «bons » ou «très bons » , signe que la maturation a profité à plein de la chaleur et d’un temps plutôt sec. Un peu moins de la moitié des vendanges donne des vins de qualité «normale » ou «moyenne42 » . Les caprices météorologiques posent également problème pour la conservation des vins. Les excès chauds font rapidement tourner aigre les vins dans leurs fûts, comme en 144243, alors que les coups de froid ou les excès humides nuisent tout autant à leur bonne conservation. Les vins de 1523, abondants et de bonne qualité, tournent dans les tonneaux et «cheurent en fain » (pourrissent) dans le courant de l’année 152444. Il est risqué de conserver ses vins au-delà de un ou deux ans.

Variabilité des prix et rentabilité de la viticulture

Les informations contenues dans les livres de comptes de la cité45, les registres capitulaires du chapitre cathédral46, ainsi que les sources narratives permettent d’établir les prix moyens des vins après les vendanges entre 1420 et 1537 (fig. 6). Les variations des prix

Les Boissons 44

Fig. 7. – Comparaison entre les prix moyens (postvendanges) des vins messins, à gauche en deniers messins, et les quantités de la maltôte des vins de vendanges, à droite en cuves (1420-1537) (© L. Litzenburger).

d’une année sur l’autre sont considérables durant cette période ; ils restent rarement au même niveau durant deux années consécutives. Martine Maguin, qui constate le même phénomène dans le duché de Lorraine, suppose que ces fluctuations s’expliquent par l’inégalité de la qualité et de la quantité de chaque vendange47. Cela mérite une confirmation statistique, en croisant la maltôte des vins de vendange et les prix moyens des vins à Metz (fig. 7). Malgré les quelques ruptures qui affectent les deux séries de données, les profils en forme de courbes en ciseaux des moyennes mobiles mettent clairement en évidence l’évolution inverse des courbes des prix du vin et de la maltôte des vins pendant toute la période. Sans surprise, les variations des prix des vins s’expliquent donc essentiellement par les volumes vendangés chaque année. La qualité des nouveaux vins et les stocks de vieux vins constituent d’autres paramètres fondamentaux. L’année 1443 est à ce titre exemplaire, puisque la très faible récolte de raisin ne provoque pas de hausse mécanique du prix du vin dans les mois suivants ; il plafonne à 2 deniers la quarte48. Si les prix ne flambent pas, c’est à cause de la mauvaise qualité des vins, mais également grâce aux réserves de vieux vins, qui abondent dans la cité49. Les stocks de vins constituent donc un filet protecteur ; lorsqu’il vient à manquer, une hausse mécanique des prix des nouveaux vins survient, même en cas de bonne ven-

45 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

dange, car celle-ci doit répondre à la demande locale, alimenter les échanges commerciaux et permettre de reconstituer les réserves. En 1525, malgré une très bonne vendange en termes de quantité50 – «assés bons51 » –, l’absence de vieux vins empêche les prix de baisser : les vins les plus acides sont vendus 6-7 deniers la quarte, les meilleures boissons à 9-10 deniers la quarte52. La rentabilité des vignobles est directement liée à la mécanique des prix, ce que montre l’étude réalisée par Gérard Sivéry pour le Hainaut53. Les coûts de production sont multiples : salaires des ouvriers travaillant sur les façons de la vigne, lors des vendanges et aux pressoirs, prix des fûts destinés à conserver et transporter les vins, coût du transport local (de la vigne au pressoir, du pressoir aux caves et celliers) ou à destination de l’exportation. À ces coûts directs s’ajoutent les taxes prélevées par les autorités urbaines, évoquées plus tôt. Philippe de Vigneulles effectue un rapide calcul à l’issue de la vendange 1514, qui rend compte de la difficile rentabilité de cette activité. Les nouveaux vins sont vendus en gros au prix de 30 sous la cuve, ce qui, une fois retirés le prix du tonneau (12 à 14 sous), du charroi, ainsi que le droit d’entrée dans la ville, laisse environ 12 ou 13 sous par cuve aux vendeurs, le tout sans compter les salaires versés aux ouvriers durant l’année54. Le coût de revient absorbe donc la majeure partie du chiffre d’affaires. Les plaintes des vignerons à ce sujet, si elles relèvent probablement du discours corporatiste, n’en sont pas moins régulières. Ils stigmatisent notamment les vendanges abondantes, qui font chuter les prix des vins au plus bas, comme en 144855.

Des tentatives d’adaptation aux changements climatiques

Durant le dernier siècle du Moyen Âge, les autorités urbaines cherchent diverses solutions pour s’adapter aux difficultés récurrentes qui affectent les activités viticoles et vinicoles du Pays messin.

Des tentatives de régulation du marché

À Metz comme dans les régions voisines, les vins de Rhénanie, d’Alsace ou de Beaune sont considérés comme des crus nobles56. Les vignobles messins, moins réputés, constituent toutefois un moyen de répondre à la demande des États voisins lorsque les vendanges se révèlent insuffisantes dans ces régions. En 1490, les marchands lorrains, barrois et allemands viennent ainsi s’approvisionner massivement à Metz parce qu’il «y avoit heu tant de faulte » dans les vignobles de ces régions57. En 1498, ce sont des Alsaciens qui viennent s’approvisionner à Metz, à cause de mauvaises vendanges dans leurs propres vignobles58. Une soudure difficile encourage à nouveau les marchands de Lorraine, du Barrois et du Luxembourg à se fournir à Metz durant l’été 149959. Plus rarement, le contexte politique

Les Boissons 46 contribue parfois à rendre les vins messins attractifs : durant l’été 1513, les marchands des Pays-Bas, de Flandre, de Picardie, du Hainaut, d’Ardenne et d’Allemagne viennent s’approvisionner massivement dans le Pays messin pendant la vendange pour alimenter la soldatesque anglaise durant le siège de Tournai. En conséquence, «le pays de Mets en fut enrichis et tout plains d’argent60 » . Ces exemples ne sont pas des épiphénomènes. Martine Maguin, par exemple, trouve régulièrement des mentions de vins messins dans les livres de comptes du passage de Nancy à partir de 1494. Leur quantité augmente significativement lorsque les flux de vins alsaciens diminuent, ce qui confirme bien le rôle de marché d’appoint joué par Metz61. Ces exportations de vins constituent a priori un véritable moteur de l’économie locale, comme c’est le cas durant le siècle précédent62. La population messine souffre pourtant de ces exportations massives, qui provoquent assez systématiquement des flambées des prix sur le marché local. En se limitant aux exemples précédents, c’est par exemple le cas en 149063, en 149964, et surtout en 151365. Pour éviter ces chertés répétées, les échevins n’hésitent pas à mettre en place des lois du maximum destinées à plafonner les prix et à taxer exagérément les exportations pour en limiter l’ampleur. C’est notamment le cas en 1513-1514 : le prix moyen du vin atteint 12 deniers la quarte entre Noël 1513 et la Chandeleur 1514, ce qui motive les autorités urbaines à mettre en place une taxe rédhibitoire de 50 sous par cuve de vin sortant de la ville, qui montre rapidement son efficacité66. Ces mesures restent toutefois exceptionnelles et temporaires, car elles peuvent rapidement générer des tensions avec les acteurs économiques de la cité. En 1492, les échevins décident de taxer chaque cuve de vin sortant de la cité à hauteur de 22 sous, ce qui provoque très vite le mécontentement des marchands, chez qui la sédition couve67. Tout au long des xive-xve siècles, l’Administration urbaine se révèle soucieuse de protéger la viticulture messine contre la concurrence des vins étrangers, qui rencontrent la faveur des consommateurs de l’époque. Leur importation est la plupart du temps interdite68, ce qui n’empêche pas les élites de se fournir régulièrement en crus nobles69. Le contrôle des importations se révèle donc tout aussi inefficace que le contrôle des exportations.

De nouveaux modes de consommation

Lorsque les vendanges sont insuffisantes pour répondre à la demande locale, le cidre ou la cervoise peuvent se substituer au vin. La production de cidre à grande échelle est relativement aisée, puisqu’il suffit de détourner les outils viticoles de leur fonction première. En 1390, dans la ville voisine de Pont-à-Mousson, à défaut de raisin, il est conseillé d’utiliser les pressoirs «a pomme70 » . C’est également le cas en 1435 dans le Pays messin, année

47 Metz : une «ville du vin » confrontée au petit âge glaciaire à la fin du Moyen Âge…

de mauvaise vendange mais abondante en pommes71, ou en 144372. Le cidre, en fonction des circonstances, est produit à partir de la fermentation de pommes, poires ou prunes73. Ces trois types de boissons sont produits et commercialisés – sans autorisation – dans tout le Pays messin en 1488 à cause de faibles vendanges. Leur vente au détail est interdite par les autorités urbaines, qui estiment que le risque d’empoisonnement est trop important, tout en autorisant la production à titre personnel74. La nécessité de faciliter le ravitaillement de la population pousse les échevins à se montrer conciliants jusqu’à la vendange suivante. La cervoise reste le breuvage le plus populaire lorsque les vins font défaut. Fabriquée à partir d’orge ou de méteil, ce qui la rend plus coûteuse que le cidre, sa production à grande échelle n’a d’intérêt que lors des chertés de vin ou lorsqu’une «disette de vin » s’annonce. En 1446-1447, de la cervoise est ainsi commercialisée pour pallier la pénurie des vins, ce qui rend plusieurs habitants malades75. Son prix modique (3 deniers la quarte «à presse » ) vaut néanmoins à cette boisson un succès considérable, puisqu’elle est alors vendue dans plus de quarante points de distribution à travers la ville. Ce succès ne démérite qu’à l’issue des vendanges de l’année 1447, lorsque le prix du vin chute au même niveau que celui de ce produit de substitution, motivant son abandon pur et simple76. La récurrence des accidents climatiques affectant la vigne dans la seconde moitié du

xve siècle pousse les autorités urbaines à légiférer sur ces produits de substitution. En 1488, elles autorisent à nouveau la production de cidre et de cervoise pour la consommation personnelle, mais maintiennent l’interdiction totale de commercialiser ces breuvages, sous peine pécuniaire. Cette mesure, sous prétexte de prendre en considération la santé publique, permet surtout de transformer la vente de cervoise en monopole confié aux maîtres de l’hôpital Saint-Nicolas et des moulins de la ville77. Les livres de comptes du receveur de la cité permettent d’apprécier la rentabilité de cette nouvelle activité dans les années suivantes, directement imputable aux rendements particulièrement bas de la viticulture. En 1490-1491, les maîtres des moulins vendent pour 302 livres, 6 sous, 1 denier de cervoise78. Ce chiffre double lors de l’exercice suivant79, pour atteindre 700 livres en 1494-149580, mais 200 livres seulement en 1495-149681. Ce commerce est institutionnalisé, signe d’un changement de mode de consommation, qui exprime dans un même élan les difficultés agrométéorologiques de la viticulture, l’adaptation culturelle à ces conséquences climatiques, et l’opportunisme de la cité, qui s’empare de ce nouveau marché. Une résistance à ce régime exclusif transparaît dès 1513. Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1513, aux alentours de minuit, un incendie se déclare dans la cervoiserie de l’hôpital Saint-Nicolas. La rumeur populaire indique que «les gens disoient que c’estoit bien fait » : une partie des citadins récuse le monopole imposé par les Treize, et affirme en outre que la cervoise est de mauvaise qualité et insuffisante pour répondre à la demande82. Cet événement n’est pas isolé, puisque le feu prend en plein jour dans la brasserie des maîtres des moulins

Les Boissons 48 au début du mois de juin83. Cet événement est étouffé par les autorités municipales afin que «la cité n’en fuit point esmeute84 » . En conséquence, les échevins libéralisent totalement la production et la commercialisation de cervoise, ce qui semble apaiser la population, mais pas les négociants en vins et les vignerons, très mécontents de cette nouvelle concurrence85. Le chroniqueur Jacomin Husson déclare, en évoquant les mauvaises vendanges de l’année 1446, que «se n’eust esté la servoise que on faisoit aval Mets, il eust fallu boire de l’iawe86 » . Bien qu’il ne s’agisse pas d’une denrée vitale, la vigne et le vin se révèlent essentiels du point de vue culturel à cette époque. C’est également l’une des assises foncières du patriciat, des établissements ecclésiastiques comme d’une large partie de la bourgeoisie, alors que les revenus de la ville sont particulièrement dépendants de cette activité. Véritable «ville du vin » du sillon mosellan, Metz peine à trouver dans le dernier siècle du Moyen Âge des solutions pour atténuer ou s’adapter aux caprices météorologiques induits par le petit âge glaciaire. L’institutionnalisation progressive de productions alternatives au vin, le monopole municipal qui se met en place, puis la libéralisation totale qui est finalement décidée montrent à quel point il est difficile, pour les autorités urbaines, de mettre en place une politique sociale sur ce pan spécifique et culturellement primordial de l’approvisionnement urbain.

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1. J. Barthel, Vignerons, Vigne et Vin en Pays messin.

2. J. Schneider, La Ville de Metz aux xiiie et xive siècles, p. 505. 3. Ibid., p. 417-424. 4. Arch. mun. Metz, CC 1 (1408-1413)-CC 29 (1534-1538). 5. E. Le Roy Ladurie, Histoire humaine et comparée du climat.

6. L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » . 7. F. Irsigler, «Weinstädte an der Mosel im Mittelalter » , p. 165-167 ; L. Clemens, Trier : eine Weinstadt im Mittelalter,

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8. Chronique de Praillon (bibl.-méd. intercom. Épinal-Golbey, ms. 131, fol. 198, 1430). 9. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. II, p. 225-226, 1434 ; A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, 1434, col. lxiv.

10. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, 1522, p. 424. 11. A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, 1437, col. lxxv ; Chronique des naîtreséchevins de Metz (bibl.-méd. Metz, ms. 855, fol. 109).

12. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, 1521, p. 339. 13. V. Daum, «Une révolution de l’économie rurale dans le Pays messin » . 14. A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, 1439, col. lxxxvij-lxxxviij ; L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, bourgeois de Metz : avec sa continuation par Pierre Aubrion (1465-1512), 1476, p. 83-84 ; H. Michelant (éd.), Gedenkbuch des Metzer Burgers Philippe von Vigneulles aus den Jahren 1471 bis 1522, 1517, p. 303-305. 15. Arch. dép. Moselle, 2G3 (suppl.), fol. 29, 52 vo, 75, 102, 129, 152 vo, etc. 16. A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, col. x ; Chronique des naîtres-échevins de Metz (bibl.-méd. Metz, ms. 855, fol. 90). 17. Chronique de Praillon (bibl.-méd. intercom. Épinal-Golbey, ms. 131, fol. 46). 18. Chronique des naîtres-échevins de Metz (bibl.-méd. Metz, fol. 90). 19. Arch. mun. Metz, BB 123 (43).

20. Arch. mun. Metz, BB 123, (38) et (39). 21. Des «blans raisins » sont mentionnés en 1424 (C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. II, p. 182), des «blanches vignes » en 1455 (Chronique de Praillon, bibl.-méd. intercom. Épinal-Golbey, ms. 131, fol. 332), des «blans rexin » , «blan rosin » ou «blanches vignes » en 1484 (respectivement, par L. Larchey (éd.),

Journal de Jehan Aubrion, p. 165 ; C. Bruneau (éd.), ibid., t. III, p. 108 ; H. Michelant (éd.), Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, p. 138). Seul Vigneulles mentionne des raisins «rouge » en 1484 (C. Bruneau (éd.), ibid., p. 108). 22. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine : l’exemple de la Lorraine médiane à la fin du Moyen Âge, p. 77 ; R. Dion,

Histoire de la vigne et du vin en France des origines au xixe siècle, p. 239-240. 23. Arch. mun. Metz, CC 624. 24. 762,5 cuves sont par exemple recensées dans la paroisse de Saint-Gengoulf : 200 pour l’abbaye Sainte-Glossinde, contre 562,5 partagées entre les patriciens et les petits propriétaires. Même constat au sein de la paroisse de Saint-Marcel, où se trouvent 683,5 cuves, dont 202 pour l’abbaye de Saint-Vincent et 481,5 partagées entre les patriciens et les habitants plus modestes (ibid., CC 624). 25. Ibid., CC 624 et CC 9-II, fol. 4vo. 26. L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » , t. I, p. 441-449.

27. Arch. mun. Metz, CC 1 (1408-1413)-CC 29 (1534-1538). 28. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine…, p. 47-48. 29. L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » , t. II, p. 747-834.

30. L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » , t. I, p. 165-190 ; E. Garnier, V. Daux, P. Yiou et I. García de Cortázar-Atauri, «Grapevine Harvest Dates in Besançon (France) between 1525 and 1847 : Social Outcomes or Climatic Evidence ? » . 31. C’est le cas pour neuf années : 1451, 1480, 1481, 1488, 1489, 1495, 1505, 1506 et 1512. 32. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 207-208. 33. En 1424, 1449, 1465, 1468, 1477, 1484 et 1515. 34. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine…, p. 49 et 92, n. 79.

35. L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 112-114. 36. Onze années ne sont pas renseignées : 1423, 1426 à 1429, 1498, 1500 à 1502, 1521 et 1530 (L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » , t. II, p. 835-858). 37. À ce titre, l’année 1443 fut par exemple calamiteuse : les pieds de vignes doivent être taillés une première fois à la suite de fortes gelées en février ; certaines le sont à nouveau après d’intenses gelées en mai ; en conséquence, la vendange est très médiocre et la production vinicole extrêmement réduite (2 048 cuves, arch. mun. Metz, CC 8-IV, fol. 2 vo ; A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, col. ciij ; Chronique des naîtres-échevins de Metz (bibl.-méd. Metz, fol. 118).

38. Les années 1445, 1446, 1491, 1493, 1494 et 1517 cumulent deux ou trois de ces types d’aléas. 39. J.-M. Yante, «Grains et vins des terroirs mosellans de Remich et Grevenmacher (xve-xviiie siècles) » , p. 284-297 et 301-309. 40. Hormis la distance qui les sépare, l’altitude moyenne (environ 220-230 mètres), les conditions pédologiques et l’exposition des deux vignobles sont sensiblement similaires.

41. E. Le Roy Ladurie, V. Daux et J. Luterbacher, «Le climat de Bourgogne et d’ailleurs, xive-xxe siècle » . 42. L. Litzenburger, «La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen Âge » , t. II, p. 747-834. 43. Chronique des naîtres-échevins de Metz (bibl.-méd. Metz, fol. 116). 44. Arch. mun. Metz, CC 25-II, fol. 6-6 vo ; C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 487, 504-505 et 505, n. 1. 45. Arch. mun. Metz, CC 3 (1416-1420)-CC 29 (1534-1538) ; CC 103 (1420-1421)-CC 125 bis (1448-1449). 46. Arch. dép. Moselle, 2G3 (suppl.) à 2G7 (suppl.), couvrant la période 1507-1537.

47. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine…, p. 235-236. 48. La maltôte des vins enregistre 2 048 cuves de vin en 1443, l’une des plus petite vendange de la période 1420-1537 (arch. mun. Metz, CC 8-IV, fol. 2 vo). 49. «[…] en celledicte année de l’an mcccc & xliij ans, les nouvelz vin furent de petit pris, tant qu’au boire, & à la coulour, & se n’y ot si poc, que se les vieils vins n’eussent esté, de quoi on estoit bien fournis en la bonne Cité de Metz, il eust convenus mettre les barrils à l’eaue, ou trouver pratique de faire aucuns bruvaiges, & ne furent vendange devant la saint Remy, & n’y ot ensi comme rien pour celled. année, & à brief parler se furent verjus » (A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, col. ciij). Les trois vendanges précédentes sont abondantes : 9 867 cuves en 1440 (arch. mun. Metz, CC 8-I, fol. 5 vo) ; 10 560 cuves en 1441 (ibid., CC 8-II, fol. 3) ; 11 415 cuves en 1442 (ibid., CC 8-III, fol. 2 vo).

50. 9 960,5 cuves de vins sont enregistrées (ibid., CC 26-I, fol. 7-7 vo). 51. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 549. 52. Ibid.

53. G. Sivéry, «Les éléments du prix de revient du vin acheté pour les comtes de Hainaut et l’évolution des prix au cours de l’année-récolte (xive siècle-début du xve siècle) » . 54. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 182-183. 55. Chronique des naîtres-échevins de Metz (bibl.-méd. Metz, fol. 121). 56. R. Dion, Histoire de la vigne et du vin en France des origines au xixe siècle, p. 239-240. 57. L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 266-267. 58. Ibid., p. 412. 59. Ibid., p. 420.

60. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 163-164. 61. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine…, p. 236 et 266. 62. J. Schneider, La Ville de Metz aux xiiie et xive siècles, p. 210-212 et 417-424. 63. Le prix de la cuve de vin nouveau s’élève alors à 12 francs (L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 266-267). 64. Durant l’été et jusqu’à la vendange, le prix de la quarte de vin passe de 2 à 4 deniers (ibid., p. 420). 65. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 163-164. 66. Ibid.

67. L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 311. 68. J. Schneider, La Ville de Metz aux xiiie et xive siècles, p. 210-212 et 417-424. 69. En mars 1456, dans un contexte de «famine de vin » après trois années de mauvaises vendanges, plusieurs notables messins, comme le chevalier Ponce Baudoche, Regnault le Gournaix ou un chanoine anonyme de la cathédrale Saint-Étienne, font importer de petites quantités (allant de un tonneau à six cuves) de vins provenant de Beaune, d’Alsace ou du Rhin (arch. mun. Metz, CC 11-III, fol. 6 vo). 70. M. Maguin, La Vigne et le Vin en Lorraine…, p. 189-190.

71. A. Calmet (éd.), Chronique, ou Annales du doyen de S. Thiébaut de Metz, col. lxx.

72. Ibid., col. ciij.

73. Les termes de «pommée » , «poirée » et «prunée » , qui apparaissent dans les sources messines et sont attestés par le Dictionnaire du moyen français, renvoient à la fermentation des fruits éponymes pour produire du cidre. 74. L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 205. 75. Chronique de Praillon (bibl.-méd. intercom. Épinal-Golbey, ms. 131, fol. 294). 76. Ibid., fol. 303. 77. L. Larchey (éd.), Journal de Jehan Aubrion, p. 205. 78. Arch. mun. Metz, CC 17-I, fol. 10. 79. Ibid., CC 17-II, fol. 10. 80. Ibid., CC 18-I, fol. 10 vo. 81. Ibid., CC 18-II, fol. 11. 82. H. Michelant (éd.), Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, p. 279.

83. C. Bruneau (éd.), La Chronique de Philippe de Vigneulles, t. IV, p. 155. 84. H. Michelant (éd.), Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, p. 282-283. 85. Ibid., p. 279-280. 86. Ibid., p. 88-89.

Que faire autour de Metz ? 16 activités immanquables

Visiter Metz ,

Itinéraire proposé pour cette ville : 3000 ans d’histoire

Table des matières

Metz est une ville d’art et d’histoire, qui possède un patrimoine exceptionnel. Mais saviez-vous que ses environs regorgent également de charme et de beauté ? Que vous soyez à la recherche de nature, de culture, de gastronomie, de jeux ou de spectacles, vous trouverez votre bonheur en nombre dans les villages autour de Metz et dans la capitale de la Moselle.

Rodemack, la petite Carcassonne lorraine

Situé à 39 km au nord-est de Metz, Rodemack est classé parmi les plus beaux villages de France. Il doit son surnom de petite Carcassonne lorraine à ses remparts médiévaux, qui entourent le village sur près de 700 mètres. Vous pourrez admirer le château des margraves de Bade, l’église Saint-Nicolas et les maisons à colombages qui témoignent du passé historique du village. Rodemack organise chaque année en juin une fête médiévale qui vous plongera dans l’ambiance du Moyen ge.

Vic-sur-Seille, le berceau du peintre Georges de La Tour

Vic-sur-Seille est une petite cité de caractère, située à 45 km au sud-est de Metz. C’est le lieu de naissance du célèbre peintre Georges de La Tour, dont vous pourrez découvrir les œuvres au musée qui lui est consacré. Vous pourrez également visiter la collégiale Saint-Gengoult, qui abrite un orgue remarquable, et flâner dans les ruelles pittoresques du village. Vic-sur-Seille est également réputé pour son vin gris, que vous pourrez déguster chez les vignerons locaux.

Gorze, une étape sur la route des vins

Gorze est un village situé à 18 km au sud-ouest de Metz, sur la route des vins de Moselle. Il possède un riche patrimoine historique, lié à son ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle. Vous pourrez admirer l’abbatiale Saint-Étienne, qui mêle les styles roman et gothique, le cloître et le palais abbatial. Vous pourrez également profiter du cadre verdoyant du village, qui offre de belles balades le long de la Moselle ou dans la forêt domaniale.

Pont-à-Mousson, une ville d’art et d’industrie

Pont-à-Mousson est une ville située à 28 km au sud de Metz, au confluent de la Moselle et de la Seille. Elle est connue pour son industrie métallurgique, notamment la célèbre marque Saint-Gobain PAM, spécialisée dans les canalisations en fonte. Mais Pont-à-Mousson est aussi une ville d’art, qui abrite la prestigieuse université fondée en 1572 par le cardinal Charles III de Lorraine. Vous pourrez visiter l’église Saint-Martin, qui renferme le tombeau du cardinal, le musée Au fil du papier, qui retrace l’histoire de la papeterie locale, ou encore le château des Princes de Lorraine, qui domine la ville.

La Butte de Mousson

Si vous êtes à Pont-à-Mousson, ne manquez pas de monter sur la Butte de Mousson, un promontoire rocheux qui offre un panorama exceptionnel sur la vallée de la Moselle. Vous pourrez y découvrir les vestiges du château féodal des comtes de Bar, ainsi que la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, un lieu de pèlerinage depuis le XVIIe siècle.

Sillegny, la chapelle Sixtine lorraine

Sillegny est un village situé à 20 km au sud-est de Metz, qui possède un trésor caché : son église Saint-Martin. Cette église gothique du XVe siècle est entièrement décorée de fresques murales datant du XVIe siècle, qui représentent des scènes bibliques, des saints et des anges. Ces fresques sont d’une rare beauté et d’une grande finesse, ce qui lui vaut le surnom de chapelle Sixtine lorraine. L’église a été miraculeusement épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, et a été restaurée avec soin.

Pange, un château au charme romantique

Pange est un village situé à 15 km au sud-ouest de Metz, qui abrite un magnifique château du XVIIIe siècle. Le château de Pange est un exemple de l’architecture classique française, avec sa façade symétrique, ses toits en ardoise et ses fenêtres à meneaux. Il est entouré d’un parc à l’anglaise, qui comprend un étang, un potager, une roseraie et un labyrinthe. Le château se visite sur rendez-vous, et accueille régulièrement des événements culturels, comme des concerts ou des expositions.

Amnéville-les-Thermes, une station thermale aux multiples activités

Amnéville-les-Thermes est une station thermale située à 18 km au nord de Metz, qui propose une offre de loisirs variée et adaptée à tous les goûts. Vous pourrez profiter des bienfaits de l’eau thermale dans les centres thermaux Thermapolis ou Villa Pompéi, qui proposent des espaces de détente, de soins et de remise en forme. Vous pourrez également vous divertir au parc zoologique d’Amnéville, qui abrite plus de 2 000 animaux de 360 espèces différentes, au parc d’attractions Walygator Grand-Est, qui compte plus de 60 attractions et spectacles, ou encore au Snowhall, la plus longue piste de ski indoor du monde.

Le parc zoologique d’Amnéville

Le parc zoologique d’Amnéville est l’un des plus beaux parcs animaliers d’Europe, qui s’étend sur 18 hectares et accueille plus de 600 000 visiteurs par an. Vous pourrez y découvrir des animaux rares et menacés, comme les pandas roux, les tigres blancs, les gorilles ou les ours polaires. Vous pourrez également assister à des spectacles étonnants, comme le ballet des otaries, le vol des rapaces ou la parade des éléphants.

Walygator Grand-Est

Walygator Grand-Est est le plus grand parc d’attractions du Grand Est, qui vous fera vivre des sensations fortes et des moments de magie. Vous pourrez y tester des attractions à couper le souffle, comme le Monster, le plus grand roller-coaster inversé d’Europe, le G-Lock, un simulateur de vol à 360°, ou le Mistral, une tour de chute libre de 55 mètres. Vous pourrez également vous amuser en famille ou entre amis dans les attractions plus tranquilles, comme le train fantôme, la rivière sauvage ou le carrousel. Et ne manquez pas les spectacles féeriques, comme le show nocturne Waly Illuminations ou le spectacle musical Walywood.

Le parc du Haut-Fourneau U4

Le parc du Haut-Fourneau U4 est un site industriel situé à Uckange, à 25 km au nord-ouest de Metz. Il s’agit du dernier haut-fourneau conservé en Lorraine, qui témoigne de l’histoire sidérurgique de la région. Le haut-fourneau U4 a été construit en 1890 et a cessé son activité en 1991. Il a été transformé en un lieu culturel et artistique, qui propose des visites guidées, des expositions et des spectacles. Le haut-fourneau U4 est notamment mis en lumière par le plasticien Claude Lévêque, qui a créé une œuvre intitulée « Le Ciel Bleu », qui consiste en une installation sonore et lumineuse.

Thionville, une ville aux multiples facettes

Thionville est une ville située à 31 km au nord-ouest de Metz, qui possède un patrimoine diversifié et contrasté. Elle a connu plusieurs périodes historiques marquantes, comme la domination espagnole au XVIe siècle, l’annexion allemande au XIXe siècle, ou encore la résistance à l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez découvrir les traces de ces événements dans les monuments et les musées de la ville, comme le château fort de Volkrange, la tour aux Puces, le fort de Guentrange ou le musée de la Tour aux Puces. Vous pourrez également profiter du dynamisme culturel et commercial de Thionville, qui propose de nombreuses animations et activités tout au long de l’année.

Le château fort de Volkrange

Le château fort de Volkrange est un édifice médiéval situé à 4 km du centre-ville de Thionville. Il a été construit au XIIIe siècle par les seigneurs de Volkrange, et a été remanié au fil des siècles. Il présente une architecture remarquable, avec ses tours rondes, ses courtines crénelées, son donjon carré et sa chapelle gothique. Le château est classé monument historique depuis 1930, et se visite sur réservation.

La tour aux Puces

La tour aux Puces est le plus ancien monument de Thionville, qui date du XIe siècle. Il s’agit d’une ancienne tour de défense, qui faisait partie des remparts de la ville. Elle doit son nom aux puces qui infestaient les prisonniers qui y étaient enfermés. La tour abrite aujourd’hui un musée d’histoire et d’archéologie, qui retrace l’histoire de Thionville et de sa région à travers des objets, des maquettes et des documents.

Malbrouck, un château chargé d’histoire

Malbrouck est un village situé à 26 km au nord-est de Metz, qui doit sa renommée à son château du XVe siècle. Le château de Malbrouck est un chef-d’œuvre de l’architecture militaire médiévale, qui a été restauré avec fidélité. Il doit son nom au maréchal anglais John Churchill, duc de Marlborough, qui y séjourna en 1705 lors de la guerre de succession d’Espagne. Le château se visite toute l’année, et propose des expositions temporaires, des animations et des spectacles.

L’exposition « Napoléon »

Du 1er avril au 31 octobre 2023, le château de Malbrouck accueille une exposition exceptionnelle consacrée à Napoléon Bonaparte, à l’occasion du bicentenaire de sa mort. L’exposition présente plus de 300 objets originaux liés à l’empereur et à son époque, comme des armes, des uniformes, des médailles, des tableaux ou des documents. L’exposition retrace le parcours de Napoléon, depuis sa jeunesse en Corse jusqu’à son exil à Sainte-Hélène, en passant par ses campagnes militaires et ses réformes politiques.

Gravelotte Musée de la Guerre 1870 et de l’Annexion

Ce musée est entièrement dédié à l’histoire de la guerre de 1870 suite à l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine dans l’Empire allemand (1871-1918) : la vie pendant l’annexion, la Première Guerre mondiale..

Les activités à Metz et autour de Metz sont autant d’invitations à la découverte et à l’émerveillement. Que vous soyez amateur d’histoire, d’art, de sport, ou de nature, vous trouverez forcément votre bonheur dans ces lieux chargés de charme et d’authenticité. Des expériences à ne pas manquer lors de vos prochaines vacances à Metz !

Dans notre rubrique à la découverte de Metz, admirez le centre Pompidou Metz ses œuvres d’art et son patrimoine immatériel, participez à un escape game, prenez le temps de respirez dans les espaces verts… Suivez votre envie du moment et faites vos choix en famille ou entre amis afin de passer de moments exceptionnels.

Les activités autour de Metz sont autant d’invitations à la découverte et à l’émerveillement. Que vous soyez amateur d’histoire, d’art ou de nature, vous trouverez forcément votre bonheur dans ces lieux chargés de charme et d’authenticité.

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Chemin des Vignerons

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Notre Histoire

Depuis le 19ème siècle, la famille Metz cultive des vignes sur la commune d’Epfig. Cependant, jusqu’aux années 1920, l’activité principale était porté sur l’agriculture.

C’est en 1930 que Marcellin Metz s’installe sur la commune voisine d’Itterswiller et à partir de 1936, il décide d’orienter son activité principale vers la viticulture. Marcellin a su transmettre son savoir-faire à ses deux fils Gérard et René. C’est à partir de 1966 qu’ils décident de commercialiser pour la 1ère fois leurs vins en bouteilles.

Vignerons méticuleux et entreprenants, Gérard et René ont développé leurs ventes rapidement en France grâce à la qualité de leurs vins. Au fil des années, ils agrandissent leur domaine en acquérant d’excellents terroirs sur ­Itterswiller et ses environs.

Le Domaine s’agrandit à nouveau avec l’arrivée de nouveaux terroirs dont le fameux Grand Cru Muenchberg et le Klevener de ­Heiligenstein. Aujourd’hui, le Domaine G. METZ se compose de plus de 18 ­hectares de vignes situées sur les coteaux réputés d’Itterswiller, Epfig, ­Nothalten, Gertwiller, Obernai, Heiligenstein, Andlau et Mittelbergheim.

En 1989, Eric Casimir, originaire de Champagne, épouse une des filles de Gérard et s’installe à Itterswiller. Après des études au Lycée agricole d’Obernai pendant 3 ans, et 5 années de travail dans les vignes du Domaine pour en connaître tous les secrets il remplace Gérard à la tête du domaine en 1996.

Le Domaine G. Metz commercialise ses vins auprès des particuliers, des cavistes, des restaurants en France et dans le monde. 35% des vins du domaine sont vendus à l’étranger (Grande-Bretagne, ­République Tchèque, Japon, Chine, Usa, etc…).

Notre philosophie

Depuis plusieurs générations notre famille s’est consacrée avec ferveur et enthousiasme à cette alchimie divine née de l’alliance subtile d’un terroir et d’un cépage. Vignerons avant tout, nous défendons une éthique exigeante de notre métier qui nous conduit à ne produire que des Vins d’Alsace naturels issus des meilleurs raisins et élevés dans les règles traditionnelles. Nous militons pour une viticulture respectueuse de l’environnement et nous conduisons notre vignoble en production intégrée selon un cahier des charges strict. Mieux connaître et comprendre la vigne, privilégier la vie des sols, renforcer les défenses naturelles de la vigne, respecter la faune et les paysages, observer et réfléchir avant d’agir sont les conditions indispensables pour préserver notre environnement et une viticulture durable.

C’est pourquoi nous n’utilisons plus d’insecticides depuis 2002 et, depuis 10 ans, tous nos traitements foliaires sont effectués avec des produits utilisés en culture biologique (cuivre, souffre, oligo-éléments, etc). Actuellement, nous labourons un rang sur deux. Nous procédons à l’ébourgeonnage des jeunes et moins jeunes parcelles afin de réguler les rendements. Notre domaine est certifié HVE niveau 3 depuis 2017 et Terra Vitis depuis 8 ans. Nous sommes actuellement en conversion bio.

En cave 60% de la cuverie est constituée de fûts en bois dont certains sont plus que centenaires, nous privilégions les fermentations lentes avec des levures indigènes, les macérations pelliculaires, les pressurages basse pression délicats et les élevages sur lies entières. Qu’ils soient de fruits ou de temps, nous élaborons des vins d’Alsace gastronomiques secs, élégants, fins, parfois fruités ou avec une belle minéralité. Un vigneron est un artiste. Il participe à l’élaboration de sa matière première comme un peintre qui créé ses propres couleurs. Chaque décision, chaque geste compte car chaque possibilité, chaque choix est souvent irréversible. C’est aussi un musicien qui compose. Terroirs, cépages et climat sont ses notes ! C’est le langage d’un homme, celui d’un vigneron, celui du partage et de la passion !

• Association
• Soirées dégustations
• Dégustations thématiques
• Accords Mets & Vins
• Dégustations à l'aveugle
• Apéros œnologiques
• Dégustations spécifiques
• Salons et Sorties
• Soirées en photo
• Téléchargements supports
• Prestations & Devis

Une à deux fois par mois, l'association Metz Vins vous propose un rendez-vous autour de 6 à 8 vins d'une région viticole en particulier. Toutes les dégustations sont agrémentées de grignotages variés : fromages, charcuteries, légumes, gâteaux...

Retrouvez ici les bouteilles dégustées lors des dernières soirées! Et regardez les dates sur la page d'accueil afin de vous inscrire pour participer aux prochaines dégustations!

POSSIBILITE D'OFFRIR UNE SOIREE DEGUSTATION EN BON CADEAU

Hongrie - 09/11/2023

Bourgogne - 26/10/2023

• Crémant de Bourgogne - Blanc de Blancs - Domaine Vitteaut Alberti - Chardonnay et Aligoté
• Bouzeron - Les Cordères - 2020 - Domaine PM Jacqueson -Aligoté
• Saint-Bris - Exogyra Virgula - 2021 - Guilhem et Jean-Hugues GOISOT - Sauvignon
• Pouilly Fuissé - Éclat d’Ammonite - 2021 - Domaine Nadine Ferrand - Chardonnay
• Saint Romain - 2017 - Domaine Remoissenet Père & Fils - Chardonnay
• Aloxe-Corton - 2017 - Domaine Jean-Pierre Maldant - Pinot noir
• Morey-Saint-Denis - 2020 - Domaine Georges Lignier et fils

Bordeaux - 28/09/2023

•   Dourthe - N°1 - Bordeaux AOC -2021 - Sauvignon
• Château Roquetaillade Le Bernet - Graves - 2020 - Sauvignon, Sémillon, Muscadelle
• Château Coquillas - Pessac Léognan - 2020 - Merlot, Cabernet Sauvignon
• Château Pavie - Esprit de Pavie - 2016 - Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet franc
• Dourthe - Diane de Belgrave - Haut Médoc - 2015 - Merlot, Cabernet sauvignon
• Dourthe - Château de Ricaud - Loupiac - 2017 - Sémillon

Alsace - 07/04/2022

• Alsace Sylvaner Domaine Wunsch & Mann
• Alsace Grand Cru Riesling "Hengst" Domaine Wunsch & Mann 2019
• Alsace Grand Cru Riesling "Osterberg" Cave de Hunawihr 2017
• Alsace Grand Cru Pinot Gris "Rosacker" Cave de Hunawihr 2017
• Alsace Pinot Noir Domaine Müller Koeberlé  
• Alsace "Langenberg" Domaine Marcel Deiss 2016
• Alsace Klevener de Heiligenstein  Domaine Paul Dock 2018
• Alsace Riesling "Vendanges Tardives" Domaine Wunsch & Mann 2015

Vins du Monde - 10/02/2022

• Momo Nouvelle Zélande  2018
• Edna Valley Californie 2017
• Okoma Afrique du Sud 2019
• Saman Hongrie  
• Beringer Californie
• Adulation Californie
• Bin 2 Mataro Australie 2016
• Rancho Zabaco Californie 2016

Bordeaux - 27/01/2022

• Pessac Léognan Domaine de la Solitude 2018
• Médoc Château La Tour Carnet 2010
• Listrac Médoc Château Moulin Borie 2016
• Saint Emilion Grand Cru Croix Figeac 2012
• Pessac Léognan Château Fieuzal 2015
• Graves Château Haura 2015
• Margaux Château La Galiane 2012

Bulles - 14/10/2021

• Cidre Brut "Méthode Traditionnelle" Vergers de la Morinière
• Méthode Traditionnelle "Leucquois" Domaine Lelièvre
• Crémant d'Alsace "Chardonnay" Wolfberger
• Montlouis sur Loire "Triple Zéro" Jacky Blot
• Champagne Grand Cru Gaston Collard
• Champagne "Rosé de Saignée" Cristian Senez
• Champagne "Blanc de Blancs" Gosset

Bourgogne - 30/09/2021

• Crémant de Bourgogne Maison Vitteaut Alberti
• Saint Bris Domaine des Malandes 2019
• Bourgogne Aligoté Domaine Collotte 2020
• Mâcon "Fleur Blanche" Cave de Viré 2020
• Vin de France "La Piquette" Domaine Rougeot
• Gevrey Chambertin 'Les Evocelles" Domaine Collotte 2019
• Pommard Domaine Lahaye 2018

Vallée du Rhône - 24/09/2020

• Costières de Nîmes "Fleur d'Eglantine" Château Mourgues du Grès
• Costières de Nîmes "Intuiton" Domaine Un Coin de Terre
• Cairanne Domaine Michaud 2018
• Côtes du Rhône "Carlina" Domaine de la Ferme Saint Martin 2018
• Côtes du Rhône "Le Pape Noir" Cave des Vignerons d'Estézargues
• Vacqueyras "Les 2 Monardes" Domaine des Monardières 2017
• Châteauneuf du Pape "Tradition" La Célestière 2012

Jura - 05/03/2020

• Arbois "Béthanie" Fruitière Vinicole d'Arbois
• Arbois "Vin Jaune" Fruitière Vinicole d'Arbois 2012
• Poulsard Domaine Rollet
• Trousseau Domaine Rollet
• Vin de France "Sang Gaillardon" Domaine Mossu
• Vin de France "Prestige Gaillardon" Domaine Mossu
• Arbois "Chardonnay" Domaine Rollet

Val de Loire - 10/10/2019

• Fiefs Vendéens "Reflets" Domaine Saint Nicolas
• Méthode Traditionnelle Domaine des Tabourelles
• Touraine Domaine des Tabourelles
• Coteaux du Layon Domaine Dhomme 2017
• Anjou Domaine Dhomme 2017
• Reuilly Domaine Tabordet
• Chinon "Le temps des cerises" Domaine de la Noblaie 2017

Bordeaux - 17/05/2018

Côtes de Bordeaux Cadillac Château Langoiran 2013

Côtes de Bordeaux Saint Macaire "Hyppos" Château Majoureau 2016

Margaux Château La Tour de Mons 2014

Bordeaux Supérieur Rouge Château Majoureau 2015

Lalande de Pomerol Château du Petit Brouard 2011

Pessac Léognan Château La Louvière 2007

Sauternes Château Raymond Lafon 2013

Sud Ouest - 15/03/2018

Bergerac "Moulin des Dames" Château Tour des Gendres 2015

IGP Côtes de Gascogne Domaine Uby 2016

Vin de France "Zacmau" Domaine Causses Marines 2014

Vin de France "Dencon" Domaine Causses Marines 2015

Bergerac Château de Barouillet 2016

Vin de France "Causses Toujours" Domaine Causses Marines 2015

Cahors Château Latuc 2015

Madiran Château Mondus 2013

Whiskies - 22/02/2018

Koval Millet

Nikka Yoichi Single Malt

Buffalo Trace

Talikser Single Malt

Glendalough Single Malt

Arderg Single Malt Corryvreckan

Bonus : Mekhong

Languedoc - 01/02/2018

Vin de France "Fleur de Caillou" Jean-Phillipe Padié 2016

Minervois "Utopy" Le Clos des Jarres 2016

IGP Coteaux de Peyriac "L'estrangier" Le Clos des Jarres 2015

IGP Pays d'Oc "Chardonnay" Domaine Py 2016

Saint Chinian "Sortilège" Domaine Les Eminades 2015

Pic Saint Loup Domaine de L'Horthus 2015

Corbières Boutenac Domaine Mazerac 2014

Faugères "Mathias" Domaine du Causse Noir 2015

Val de Loire - 11/01/2018

Méthode Traditionnelle "Nouveau Nez" Damien Delecheneau

Vin de France "Sauvignon" Domaine de la Rochette 2016

Sancerre Domaine de Saint Pierre 2016

Cour Cheverny " Le Grand R" Domaine de la Desoucherie

Touraine Amboise "Les Culs de Boeuf" Domaine Mesliand

Anjou Gamay "Friandise" Domaine des Forges

Saint Nicolas de Bourgueil "Cuvée des Clos" Domaine Damien Bruneau 2014

Saumur Champigny "Hanami"  Domaine Bobinet

Champagne de grandes maisons - 14/12/2017

Champagne "Cordon Rouge" Mumm

Champagne "Brut Majeur"  Ayala

Champagne "Brut Premier"  Roederer

Champagne "Réserve"  Pol Roger

Champagne "Special Cuvée"  Bollinger

Champagne "Réserve"  Tattinger 

Champagne Grand Cru "Blanc de blancs"  Lallier

Bourgogne - 05/10/2017

Saint Véran "En Refort" La Batie 2015

Pouilly Fuissé Charles Viénot 2015

Petit Chablis Closerie des Alisiers 2016

Rully "En Varot" Domaine du Four Bassot 2013

Maranges Premier Cru "La Fussière" 2014

Nuits Saint Georges Domaine Chopin Gautier 2014

Nuits Saint Georges Arnoux 2014

Pommard "Les Chanlins" Domaine Saint Marc 2014

Piémont Italien - 21/09/2017

Bière du Piémont aromatisée à la fraise

Grignoligno Piemonte

Barberas de 2013 et 2011

Nebbiolo Langhe 2013

Barrolos 2012 et 2015

Moscato d'Asti

Initiation à la dégustation - 07/09/2017

Alsace Muscat  Domaine Mullenbach 2015

Pessac Léognan Château La Louvière 2010

Châteauneuf du Pape Domaine du Père Papité 2016

Nuits Saint Georges "Vieilles Vignes" Domaine Chopin Gautier 2014

Corbieres "Les mains sur les hanches" Domaine Sainte Marie des Crozes 2014

Saint Estephe Cru Bourgeois Château Serilhan 2008

Monbazillac Château Le Rauly 2010

3 ateliers pédagogiques :

Atelier des arômes (fioles d'huiles aromatiques)

Atelier des saveurs (sucré, salé, amer et acide)

Atelier boisé (1 meme vin boisé et non boisé)

Vins rosés - 06/07/2017

Perle D’Aubun Domaine Combe de la Belle

Alsace Pinot Noir  Domaine Ginglinger Fix

Rosé de Loire "Lafollie" Domaine Saint Roch

• Moselle "Carmen Louisa" Domaine Oury Schreiber 2015

Vin de France Domaine Saïkouk

Luberon "Les Restanques" Domaine Fonvert

Méthode Traditionnelle "La Bulle Rose" Domaine les Beliers

Moselle "Bonbon Rose Folhy" Domaine Buzéa

Languedoc - 01/06/2017

Vin de France "Carignan Blanc" Jeff Carrel 2015

Vin de France "La Belle du Roc" Domaine Rocaudy 2013

IGP Côtes de Thongue "Muscat Sec" Domaine Bonian 2015

IGP Sud de France "Morillon Blanc" Jeff Carrel 2015

Faugères Château des Peyregrandes 2013

Minervois Domaine la Visonière 2013

Languedoc "Le Castelet" Château Puech Haut 2013

Pic Saint Loup "Le sang du Wisigoth" Domaine de la Vieille 2015

IGP Pays d'Oc "Démon de Parazols" Domaine de Parazols Bertrou 2013

Vallée du Rhône - 04/05/2017

Saint Peray "Classique" Cave de Tain l'Hermitage 2015

Crozes Hermitage "Esprit du Fief" Cave de Tain l'Hermitage 2014

Châteauneuf du Pape Domaine du Père Papité 2015

Condrieu Domaine Louis Clerc 2015

Côtes du Rhône Villages Sablet Cave Le Gravillas 2012

Lirac Cave des vignerons de Lirac 2011

Rasteau Cave Ortas 2010

Côte Rôtie Domaine Louis Clerc 2014

Crozes Hermitage "Les Hauts du Fief" Cave de Tain l'Hermitage 2013

Effervescents anglais - 06/04/2017

Mount Vineyard rosé 2011

Chapel Down rosé brut

Chapel Down blanc de blancs

Biddenden Grabble 2013

Biddenden Pinot Noir 2010

Chapel Down blanc de noirs 2009

Balfour brut

Balfour rosé

Val de Loire - 02/03/2017

Sancerre blanc Domaine Florent Bardin 2015

Touraine Chenonceaux Clos Roussely 2015

Cheverny "Vieilles Vignes" Vignoble Tevenot 2014

Montlouis sur Loire "Vieilles Vignes" Domaine des Renardières 2008

Touraine Domaine des Renardières 2015

Anjou Village "Expression" Domaine des Trottières 2011

Anjou "Tradition" Domaine de la Grezille 2009

Côteaux du Layon Domaine des Trottières 2009

Moselle - 09/02/2017

Méthode Traditionnelle "Cuvée Henri II" Domaine Oury Schreiber

Vin de France "Pinot Gris Emerlin" Domaine Sontag 2015

Moselle "Pinot Gris" Domaine Les Béliers 2015

Moselle "Muller Thurgau" Domaine du Stromberg 2014

Moselle "Septentrion" Château de Vaux 2014

Vin de France "Maréchal Fabert" Domaine Oury Schreiber 2014

Vin de France "Carmen Louisa" Domaine Oury Schreiber 2015

Moselle "Pinot Noir" Domaine du Stromberg 2014

Moselle "Les Clos" Château de Vaux 2014

Initiation à la dégustation - 05/01/2017

Champagne blanc de blancs Pouyet Chereau

Sancerre Domaine Florent Bardin 2015

Crozes Hermitage "L'esprit du fief" Cave de Tain l'Hermitage 2014

Rully "En Varot" Domaine du Four Basset 2012

Bergerac "Extravagance" Clos Julien 2010

Monbazillac Château Raully 1998

Ateliers thématiques proposés:

Découverte des saveurs

Comparaison de la robe des vins

Découverte d'un vieux vin (avec un bordeaux oxydé de 1976)

Champagne - 01/12/2016

Champagne Grand Cru "Cuvée Montgolfière" Jacques Rousseaux

Champagne Premier Cru  blanc de blancs Pouyet Chereau

Champagne e xtra brut "Les Premiers Piquets de Vignes" Lacroix Latriaulaire

Champagne Premier Cru e xtra brut Fenault Bailly

Champagne "R oman d'Hiver" Lacroix Latriaulaire 2002

Champagne Grand Cru b lanc de noirs Barnaut

Champagne Grand Cru rosé   Barnaut

Bordeaux - 03/11/2016

Bordeaux "G" Château Guiraud 2014

Pessac Léognan Château La Louvière 2013

Graves Château Pontet Reynaud 2011

Lalande de Pomerol Domaine du Petit Brouard 2011

Saint Emilion Grand Cru Château Pontet Fumet 2011

Margaux 3e Grand Cru Classé Château Marquis d'Alesme 2013

Pessac Léognan Grand Cru Classé Château Fieuzal 2010

Pauillac 5e Grand Cru Classé Château Batailley 2014

Arbois & Jura - 06/10/2016

Arbois "Naturé Savagnin" Domaine Tissot 2014

Arbois "Les Cuvées sous Curon" Domaine Tissot 2014

Arbois "Blanc Typé Tradition" Domaine Tissot 2011

Arbois "Ploussard de Feule" Domaine Désiré Petit 2015

Arbois "Trousseau" Domaine Tissot 2011

Arbois "Trousseau" Domaine Désiré Petit 2014

Arbois "Cuvée DD" Stéphane Tissot 2015

Arbois "Savagnin" Domaine Tissot 2011

Côtes du Jura "Vin Jaune" Sylvie et Luc Boilley 2005

Alsace - 08/09/2016

Alsace Muscat Jean Dietrich 2015

Auxerrois "Barriques" Clément Lissner 2011

Alsace Riesling Grand Cru "Wiebelsberg" Bestheim 2009

Alsace Riesling "Muehlforst" Cave Vinicole de Hunawihr 2014

Alsace Pinot Gris "Classic" Bestheim 2014

Alsace Gewurztraminer Clément Lissner 2014

Alsace Pinot Noir Cave Kientzheim-Kaysersberg 2012

Vins effervescents - 07/07/2016

Champagne  David de Thiébault

Méthode Traditionnelle "Henry II" Domaine Oury Schreiber

Champagne  Emmanuel Charpentier

Champagne "Excellence" Gosset

Champagne Premier Cru blanc de blancs "Cuvée Gastronomique" Pierre Gimonet et Fils 2009

Champagne Grand Cru blanc de noirs  Barnaut

Champagne "Special Cuvée" Bollinger

Vins rosés - 09/06/2016

• Chinon "Une Fille de l'air" Domaine de l'R 2014
• Côtes de Provence Sainte Victoire Château Henri Bonneaud 2015
• Vin de France "Bistrologie" Jeff Carrel 2015
• Côteaux d'Aix en Provence "Le Rosé Autrement" Vignerons du Roy René 2014
• Bandol Château Vannières 2014
• Tavel "Différent" Vignerons de Tavel 2015

Bourgogne - 12/05/2016

• Chablis Premier Cru "Côte de Lechet"  Domaine Barat 2014
• Saint Véran "En Refort"  Domaine de la Bâtie 2014
• Vin de France "Le Clou 34"
• Bourgogne Hautes Côtes de Nuits "Les Dames Huguettes"  René Tardy 2015
• Beaune "Les Beaux et Bons"   Jean Claude Rateau 2014
• Maranges Premier Cru "La Fussière"  Maison Brazey  2006
• Gevrey Chambertin "Les Carougeots"  Domaine François Trapet  2008
• Pétillant rouge "Petill'rouge"  Domaine Trapet Rochelandet  2010

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Des conseils sur-mesure

Une large gamme

En quête de nouveauté

Des conseils sur mesure

Un très bel endroit que je conseille fortement. Le personnel est trés compétent, souriant, sérieux, aimable, d’excellent conseil et à l’écoute.

Jean-Marie C.

Première visite aujourd’hui. Endroit chaleureux, vendeurs très sympathiques et professionnels. Je recommande fortement !

Benjamin C.

Une superbe sélection de vins, des vendeurs sympathiques, de bons conseils … Je recommande chaudement !

De bons conseils a l’écoute du client, et de son budget. belle variété de vins et de spiritueux .

Marie Francoise R.

Mon caviste préféré. Un excellent accueil. De bons conseils, de belles découvertes. Cave à rhum sympathique…

Laurence R.

Découvrir, sélectionner, partager, telle est notre philosophie …Nous vous proposons plus de 600 références de vins et 70 champagnes, sans jamais oublier de mettre en avant le terroir, le vigneron et son histoire.

Vous pourrez ainsi découvrir de nombreux vins de propriétés, des vins travaillés en agriculture biologique ou en biodynamie et une large gamme de vins locaux : Château de Vaux en Moselle, Domaine Muzy en Meuse ou encore le domaine Régina en Meurthe et Moselle.

Cave à spiritueux et alcool

Whiskies, rhums, armagnacs, cognacs, eaux de vie, gins … Chemin sous les Vignes a créé pour vous, un espace spécialement dédié aux alcools et spiritueux, délicatement éclairé dans un cadre chaleureux, vous y trouverez toujours quelques bouteilles à déguster. Du débutant à l’amateur éclairé, vos attentes seront comblées.

Aux origines

Après avoir passé 8 années au Savour Club en tant que responsable de cave, Nadine Pendaries a décidé de reprendre la cave, située au 213 avenue de Strasbourg à Metz.

Chemin sous les Vignes a donc vu le jour, le 8 décembre 2018 sur les hauteurs de Metz Queuleu, là où il y a deux siècles la vigne recouvrait le territoire mosellan et, entre autres, le quartier de Metz Queuleu et Plantières.

Sommeliers de métier, nous sommes là pour vous guider dans vos recherches, vous conseiller et vous accompagner lors de vos accords mets et vins, réaliser vos coffrets cadeaux ou tout simplement pour partager notre passion qui est notre métier.

L’équipe

Sommelier Caviste Université du Vin de Suze-la-Rousse

Sommelier Mention complémentaire lycée Raymond Mondon

Évènement à venir

Chercher de nouvelles pépites et vous les présenter, c’est notre métier ! Nous organisons régulièrement des évènements dans notre cave à vin, alcool et spiritueux située à Metz, dans une atmosphère de partage conviviale et chaleureuse.

Soirée Initiation à la dégustation 16 MAI à 19h00. Réservation obligatoire en cave

Soirée Initiation à la dégustation 13 JUIN 2024 à 19h00. Réservation obligatoire en cave

Soirée Initiation à la dégustation 18 JUILLET 2024 à 19h00 Réservation obligatoire en cave

Organisez vos évènements professionnels ou personnels dans un lieu unique à Metz

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Le vignoble du Château de Vaux se situe, sur la Côte de Moselle qui dessine une succession de cuestas à 10 km au sud de Metz. Ces coteaux qui bordent l’est du bassin parisien offrent une exposition sud, sud-est, définissant un microclimat particulièrement protégé des influences fraîches et humides venant de l’ouest. Les vignes du Château de Vaux sont disséminées sur 7 communes (Scy-Chazelles, Lessy, Vaux, Jussy, Dornot, Arnaville et Vic-sur-Seille) formant une véritable mosaïque de 26 parcelles et conférant ainsi une diversité de sols, de microclimats et de vins sans pareil.

AOC Moselle, l’une des plus jeunes de France !

Les vins blancs peuvent être des mono-cépage élaborés à partir des trois cépages principaux que sont l ’Auxerrois, le Pinot Gris, et le Müller-Thurgau . Les vins blancs peuvent également être des assemblages issus majoritairement de ces cépages principaux associés éventuellement aux cépages secondaires que sont le Pinot Blanc, le Riesling ou le Gewürztraminer . Les vins rouges sont issus du cépage Pinot Noir . Les vins rosés sont issus principalement du cépage Pinot Noir et accessoirement du cépage Gamay .

Types de sols

Dans la région des Côtes de Moselle, les vignes sont situées pour la plupart sur des terrasses pierreuses et des sols plus argileux vers le bas, mélange d’argiles et d’éboulis calcaires . En général ce sont des sols bruns calciques superficiels, bien structurés, généralement bien drainés. A Vic-sur-Seille, le coteau principal repose sur un substrat du Keuper composé de marnolites et de marnes irisées . Ce sont des terrains lourds, argileux et calcaires .

Il se caractérise par la combinaison d’influences continentales et océaniques qui déterminent des contrastes thermiques accusés entre l’été et l’hiver ainsi qu’une répartition des pluies à peu près homogène au cours de l’année. Le secteur central de la Lorraine se distingue par une pluviométrie particulièrement faible (700 mm par an) . Ce creux pluviométrique n’est pas dû seulement aux Côtes de Moselle, mais semble être le résultat d’une zone de subsidence dynamique en liaison avec le massif vosgien et l’abri des Côtes de Meuse par rapport aux flux pluvieux de sud-ouest. Cette situation contribue à faire du vignoble mosellan le secteur le moins pluvieux de la région. Les conditions d’ensoleillement sont réduites mais les journées d’ensoleillement sont concentrées lors de la période végétative de la vigne.

En savoir plus sur le domaine : Les vignerons | Histoire & Valeurs

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Vignerons en garde à vue : deux viticulteurs inculpés de violation de domicile et menaces convoqués au tribunal en juillet

Une soixantaine de vignerons était réunie devant le tribunal de Montpellier, ce mercredi matin, pour soutenir deux des leurs. Deux viticulteurs arrêtés la veille et déférés devant la justice suite à une plainte du président du syndicat des producteurs de vins de Pays d’Oc. Il les accuse de "violation de domicile et de menaces" proférées contre sa femme.

Comme France 3 Occitanie le révélait, cinq viticulteurs de l'Hérault et du Gard ont été interpellés mardi 21 mai par les gendarmes et placés en garde à vue. Ces arrestations faisaient suite à une plainte déposée par Jacques Gravegeal, président du syndicat des vins d'Oc.

Il accuse les cinq hommes de violation de domicile et de menaces envers son épouse.

Trois d'entre eux sont ressortis libres le soir même mais les deux autres ont passé la nuit à la gendarmerie et étaient, ce mercredi matin, présentés au tribunal.

Une soixantaine de vignerons étaient présents devant le tribunal pour soutenir leurs deux collègues.

Convoqués le 16 juillet devant le tribunal judiciaire

Le juge des libertés et de la détention a décidé, après leur audition, de remettre Benjamin Bories et Florent Allier en liberté, sous contrôle judiciaire léger. Ils ont interdiction d'approcher et de se rendre au domicile du plaignant et de sa femme.

Toutefois, ils devront répondre de "violation de domicile et de menaces" devant la justice le 16 juillet prochain.

Des actes qu'ils nient en partie, réfutant notamment les menaces à l'encontre de l'épouse de   Jacques Gravegeal comme ils l'ont expliqué devant le juge.

Un paysan qui porte plainte contre un paysan, voilà ! J'en dirai pas plus. C'est terrible. Florent Allier, vigneron à Aspères, dans le Gard.

À leur sortie du tribunal, l'émotion est grande avec même un soupçon de colère. Les deux vignerons ne comprennent toujours pas pourquoi ils ont passé une nuit en garde à vue.

"Oui, je suis allé chez Monsieur Gravegeal pour avoir des explications. Oui, il était 7h30 du matin, sa femme m'a répondu, elle m'a dit qu'il n'était pas là. Je suis parti et je passe 24 heures en garde à vue" s'étonne Benjamin Bories, vigneron à Servian, près de Béziers.

Une incompréhension partagée par leurs avocats. Pour eux, c'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

S'il avait fallu une convocation, il n'était pas utile de déférer au procureur, ni de passer devant le juges des libertés et de la détention. Tout cela a été fait mais nous, on plaidera pour demander la justice et que la réalité soit dite. Et cela permettra de constater qu'aucune infraction n'est reprochable. Gilles Gauer, avocat de Florent Allier.

L'affaire traduit la scission entre une partie des vignerons de base et certains de leurs porte-paroles officiels.

"Il est intéressant qu'il y ait une discussion entre les gens qui ont la connaissance de ce qui se passe au niveau national et européen et le vigneron de base qui est le nez dans ses vignes et a besoin de comprendre. Sinon, nous sommes dans l'erreur", explique Jean Huillet, président honoraire de la Fédération régionale des coopératives agricoles.

Le plaignant, Jacques Gravegeal, n'a pas donné suite à nos sollicitations. L'affaire sera jugée le 16 juillet.

"Une visite" chez le président du syndicat de vins d'Oc pour se faire entendre

Tout commence le 18 mars dernier, par une réunion musclée au conseil d'administration électif du syndicat des producteurs de vins de pays d’Oc, qui regroupe 13.000 vignerons du Languedoc et des Pyrénées-Orientales.

Là, des viticulteurs s'invitent pour faire entendre leurs voix et leurs revendications. Ils expriment leur colère et leurs difficultés demandant depuis des mois des aides d'urgence pour la distillation et l'arrachage, les ventes de vins étant en chute libre.

Sans avancées notables, ils se rendent le 6 avril au domicile de Jacques Gravegeal pour lui demander des comptes. Mais le président du syndicat des producteurs de vins de pays d’Oc est absent. C'est sa femme reçoit le petit groupe.

Quelques jours après, Jacques Gravegeal a porté plainte pour violation de domicile et menaces.

Pour aller plus loin

• viticulture
• agriculture
• faits divers
• gendarmerie
• Montpellier

• copier le lien https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/vignerons-en-garde-a-vue-deux-viticulteurs-inculpes-de-violation-de-domicile-et-menaces-convoques-au-tribunal-en-juillet-2973890.html
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Mirabellier : plantation, taille et floraison

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Cet arbre fruitier, variété de prunier rustique, est connu pour produire des mirabelles dorées et savoureuses, cueillies au cours de l'été.

Où et quand planter un mirabellier au jardin ?

Quand a lieu la floraison du mirabellier , quand et comment tailler un mirabellier , quelles sont les variétés de mirabelliers .

Pour changer des pommes et des poires , les mirabelles, que l'on retrouve en particulier dans le nord-est de la France, peuvent aussi trouver leur place dans votre verger . Nos conseils.

Pour un mirabellier ( Prunus domestica mirabella) digne de ce nom, il est recommandé de planter votre arbre dans un sol frais, bien drainé et si possible argileux. Cependant, il s'adapte à tous types de terrains mais nécessite un emplacement ensoleillé ou légèrement à mi-ombre, ainsi qu'un arrosage régulier lors des deux premiers étés. Ensuite, il sera plus autonome, à l'exception des épisodes caniculaires. Le paillage peut être une solution pour conserver la fraîcheur du sol.

La meilleure période pour installer le mirabellier, variété de prunier rustique, se situe entre l' automne et le début du printemps , en évitant les gelées éventuelles.

Les fleurs du mirabellier, de la famille des rosacées, font leur entrée sur les rameaux durant le printemps, parmi le feuillage caduc. De très jolies petites fleurs blanches et simples, avec 5 pétales ronds et des étamines saillantes, naissent aux beaux jours.

Lors de sa croissance, le mirabellier ne nécessite pas de taille. Cependant, vous pouvez en effectuer une au cours des premières années pour lui donner la forme que vous souhaitez. Par ailleurs, dès la cinquième année, la taille s'avère nécessaire de préférence en hiver , en dehors des épisodes de gel. Avec un outil adapté , vous pouvez couper ou raccourcir les rameaux et les branches abîmées ou mortes. Vous pouvez aussi en couper pour obtenir une apparence plus homogène mais le moins possible. N’oubliez pas que le mirabellier peut mesurer jusqu'à sept mètres de haut.

Pour éviter toute présence de champignons et autres éventuelles maladies et pour une meilleure cicatrisation, vous pouvez appliquer du mastic sur la zone traitée.

Il existe plusieurs variétés de mirabelliers. Parmi les plus fréquentes, on peut recenser les suivantes :

• La mirabelle de Nancy, avec des fruits jaune doré parfois avec des taches roses
• La mirabelle de Metz , avec des fruits jaunes teintés de rouge
• La mirabelle Ruby, dont la chair des mirabelles est rouge
• La mirabelle Bellamira, avec des fruits dont le diamètre est plus grand
• La mirabelle Miragrande, dont les fruits sont aussi plus grands que la mirabelle de Nancy
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