S'instruire autrement

Le voyage virtuel : pars à la découverte du monde avec tes enfants !

Dans les programmes scolaires, une grande place est laissée à la « découverte du monde ». Vaste matière ! Mais comment aborder histoire, géographie, culture générale et sciences dans une même activité ? Le voyage virtuel est parfait pour rassembler toutes ces matières en un seul projet ! Il accompagnera tes enfants et toute la famille (ou toute la classe) pendant plusieurs jours, voire semaines ! Je te livre ici le mode d’emploi du voyage virtuel.

Tout le monde n’a pas la chance de voyager…

On le dit bien, « Les voyages forment la jeunesse » ! Oui, mais… il n’est pas toujours facile de partir en vacances en famille à l’étranger, ou même d’organiser des voyages scolaires à l’autre bout de la planète !

Pourtant, le voyage est un excellent vecteur de découvertes et d’apprentissages. On trouve d’ailleurs dans les témoignages de différentes familles parties à la découverte du monde avec leurs enfants, leur engouement pour cet apprentissage riche et naturel !

Pour exemple, Chang te donne son retour ici de ses voyages dans trois destinations avec son enfant de 9 ans. Ou encore Céline, qui se prépare à faire un tour du monde en famille !

S’il ne nous est pas possible d’entreprendre de tels périples, rien ne nous empêche en revanche de partir à la découverte du monde en organisant un voyage virtuel !

Un voyage virtuel : qu’est-ce que c’est ?

Un voyage virtuel, comme son nom l’indique, est un voyage que l’on organise, et que l’on fait à distance. En fait, tu proposes à tes enfants de jouer à voyager. Mais, c’est du sérieux !

Dans un voyage virtuel, il faut que tout le monde joue le jeu. Toute la fratrie, ou toute la classe si tu es enseignant. On choisit ensemble de la destination, comme si on organisait les prochaines vacances.

A partir de là, il va falloir se renseigner pour organiser le voyage et partir à la découverte du pays choisi ! Climat, températures, décalage horaire, mais aussi cuisine locale, monuments à visiter, animaux dangereux ou non… Il vaut mieux savoir à quoi s’attendre !

Une fois les recherches effectuées, il n’y a plus qu’à profiter ! Chaque jour, vous pouvez choisir une activité en lien avec le pays choisi et en fonction des résultats de vos recherches. Une recette de cuisine, une partie de sport local, une visite d’un musée ou d’un monument par internet… Tout est possible !

Tu peux aussi prévoir une soirée film en lien avec le pays, ou de célébrer une fête locale, peindre le drapeau du pays ou coudre une tenue traditionnelle !

Tu l’auras compris, partir à la découverte du monde en voyage virtuel est une excellent booster de créativité !

Organise un voyage virtuel avec tes enfants à la découverte du monde. Je t donne les 5 étapes à suivre pour cette activité de géographie pour les enfants de primaire, collège et même lycée !

Organise un voyage virtuel avec tes enfants étape par étape

Envie de partir à la découverte du monde avec tes enfants ? Je te donne les étapes à suivre pour organiser ton voyage virtuel avec tes enfants. Mes conseils sont adaptables, ici je te les donne comme pour un voyage avec des collégiens. C’est également un très bon exercice pour des lycéens.

Bien sûr, tu peux tout à fait alléger et organiser un voyage virtuel pour des enfants à partir de 4 ans !

Tu peux aussi prévoir dès maintenant de créer un lapbook retraçant votre voyage virtuel : tu choisiras alors les formats d’impression des cartes et autres documents en fonction de l’organisation de ton lapbook ! (

>>Tous mes conseils sur la création d’un lapbook dans cet article

#1 Choisissez votre destination

Vous pouvez partout, absolument partout ! Au japon, au Togo, au Venezuela… C’est l’avantage du voyage virtuel : pas besoin de visa !

Une fois la destination choisie, je te conseille d’imprimer un fond de carte du monde, et un fond de carte du pays ou de la région concernée. J’ai sélectionné les meilleurs fonds de carte à imprimer dans mon tableau Géographie.

Une fois le pays repéré sur la carte du monde, il vous faut imaginer le moyen de transport le plus adapté. Faudra-t-il prendre l’avion ? Le train ? Le bateau ? Tu peux même proposer à ton enfant de se renseigner sur les prix des billets, le nombre d’heures de voyage, les pays qui seront traversés…

Pour faire plus réaliste, tu peux imprimer de faux billets, un faux passeport, et les mettre dans une petite pochette de voyage qui vous accompagnera pendant cette escapade !

#2 Prépare ta valise !

Avant de partir, comme avant un vrai voyage, il vaut mieux savoir où on va mettre les pieds. Ne serait-ce que pour préparer sa valise avec les bons vêtements !

C’est le moment de partir à la découverte de la géographie physique de ton pays. Quel est le relief ? Y a-t-il la mer, ou des lacs ? Des fleuves importants ? Des montagnes ? De grandes plaines, ou au contraire de grosses métropoles ? C’est le moment de compléter le fond de carte !

Renseigne-toi sur le climat aussi : combien de saisons y a-t-il là bas ? Consulte les courbes des précipitations, les moyennes des températures… Et prévois les vêtements qui seront les plus adaptés.

visite des pays lointains sans bouger de chez toi ! Le voyage virtuel : une super activité de géographie pour les enfants de tous âges.

#3 Quelle ambiance !

C’est le moment de connaître un peu mieux l’ambiance générale de ton pays. Quel gouvernement est en place ? Est-ce un roi, une république ? Est-ce qu’il y a eu une guerre récemment, ou des problèmes de nourriture ?

Tu peux aussi choisir de faire une recherche sur le passé de ce pays : est-ce qu’il y a eu de grandes civilisations de l’Antiquité ou du Moyen-âge qui s’y sont développées ? Ce sera l’occasion d’aller voir les musées archéologiques !

Comment vit la population ? Y a-t-il des rythmes particuliers, des horaires qui ne sont pas les mêmes que chez toi ? Est-ce qu’on se couche tôt, est-ce qu’il y a un temps de sieste ?

Les hommes et les femmes vivent-ils de la même façon, ou bien existe-t-il des règles qui définissent les droits des uns et des autres ? Et quel est le quotidien des enfants dans ce pays ?

Est-ce qu’il y a une religion dominante dans ce pays ? Comment sont les lieux de culte ? Tu peux imprimer des images avec leurs décorations.

#4 On commence les visites !

C’est le moment de choisir tes visites ! Chaque jour de la semaine de votre voyage, vous pouvez choisir le thème de votre visite.

  • Un monument célèbre , que vous pouvez voir et visiter virtuellement sur internet.
  • Une ville ou un quartier avec ses particularités, ses paysages.
  • Un parc naturel, la campagne, la plage, avec la découverte des animaux sauvages et des plantes endémiques.
  • Envie d’un petit restau ? Regarde bien ce qui pousse dans ton pays, fruits, légumes. Ensuite, ton enfant peut s’essayer à une recette typique du pays visité ! L’occasion de mettre en place un petit atelier cuisine bien sympathique !
  • Vous pouvez aussi aller écouter un concert avec les instruments traditionnels, ou assister à un spectacle typique de ce pays.
  • Ou encore encourager les sportifs locaux , une fois que vous connaîtrez à peu près les règles de ce sport peu développé chez nous !

Comme un vrai voyage, laisse-toi aussi du temps pour ne rien prévoir, et vivre des surprises ! Si ton enfant s’intéresse plus pour un monument, et a très envie de le construire en maquette, ce serait dommage de l’empêcher de le faire pour continuer votre route… Prendre son temps, c’est important en vacances, non ?

#5 Garde des souvenirs de ton voyage virtuel !

Pour marquer l’esprit de ton enfant dans cet apprentissage de la géographie un peu particulier, garde dans un carnet, un cahier ou un lapbook des traces de votre voyage à la découverte du monde.

Des images des villes, de monuments, de plats typiques ou de tenues traditionnelles… Vous aurez ainsi un vrai carnet de voyages, que vous pourrez montrer à l’inspecteur lors du contrôle pédagogique si besoin !

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Cet article a 2 commentaires.

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J’adore l’idée. Merci pour tout !

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Merci, ça me fait très plaisir ! Vers quel pays allez-vous vous envoler virtuellement en famille ?

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Voyages virtuels Tout un monde à découvrir… virtuellement

IMAGE FOURNIE PAR ÉMISSIVE

Les studios Émissive ont fait le choix artistique de donner un rendu moins réaliste à l’expérience L’horizon de Khéops .

On le voit avec les nouvelles productions comme L’horizon de Khéops ou Space Explorers – L’infini  : les expériences de réalité virtuelle sont de plus en plus convaincantes et nous permettent de voyager dans des endroits autrement inaccessibles. Est-ce qu’elles pourraient éventuellement supplanter le voyage en chair et en os ? Mise au point.

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« Je pense que ça serait bien qu’on voyage moins, mais qu’on voyage mieux, affirme d’emblée Stéphane Rituit, producteur exécutif, PDG et cofondateur du studio montréalais Félix & Paul, qui a notamment créé l’expérience Space Explorers – L’infini , présentée au Vieux-Port de Montréal l’an dernier. La réalité virtuelle peut-elle être un support pour mieux choisir ses destinations, et malgré tout continuer à découvrir le monde qui nous entoure ? Oui, tout à fait. »

L’idée de limiter ses déplacements grâce à la réalité virtuelle fait d’ailleurs son chemin – l’un des thèmes l’an dernier à HUB Montréal faisait justement référence aux façons de transposer le participant dans un projet, un lieu ou une activité au moyen de la technologie.

PHOTO LISA VALLESPIR, FOURNIE PAR HUB MONTRÉAL

Rachel Parent, gestionnaire de projets et responsable de la programmation, HUB Montréal

« C’est sûr qu’avec tout ce qui se développe, il va y avoir un changement dans la manière dont on va voyager, soutient Rachel Parent, gestionnaire de projets et responsable de la programmation pour l’évènement annuel qui se veut un marché international de la créativité numérique. On va développer une conscience collective sur la notion du voyage et de ses impacts environnementaux. Un de nos objectifs est d’ailleurs de favoriser les studios qui conçoivent ce genre de projets et de prendre contact avec les lieux de diffusion pour créer des expériences totales. »

Je ne sais pas si ça va remplacer le voyage, mais ça va permettre de découvrir des lieux inconnus. Toutefois, le sentiment d’être sur place, le contact avec les gens, on ne pourra probablement pas remplacer ça.

Rachel Parent, gestionnaire de projets et responsable de la programmation pour HUB Montréal

C’est pourquoi les créateurs parlent d’abord et avant tout de complémentarité. C’est notamment le cas d’Émissive, le studio français qui a créé l’expérience L’horizon de Khéops , actuellement présentée dans le Vieux-Port de Montréal, juste à côté du Centre des sciences.

Les studios Émissive ont fait le choix artistique de donner un rendu moins réaliste à l’expérience L’horizon de Khéops .

« Je pense que si on fait L’horizon de Khéops avant d’aller voir la vraie pyramide, on va beaucoup plus apprécier la visite réelle, soutient le directeur général Fabien Barati. L’exposition permet de voir la pyramide telle qu’elle est aujourd’hui, mais aussi telle qu’elle était il y a 4500 ans ; on peut accéder à des zones qui sont interdites au public, ou même complètement inaccessibles dans la réalité. On se balade dans le cœur de la pyramide qu’on a vidée de ses pierres pour mieux comprendre son architecture intérieure. »

PHOTO ADIL BOUKIND, FOURNIE PAR LE STUDIO PHI

L’interactivité et le fait de participer en groupe aux expériences immersives virtuelles contribuent à augmenter le niveau de compréhension des informations présentées, selon le directeur d’Émissive, Fabien Barati.

L’expérience virtuelle se veut donc une excellente mise en contexte qui permet de mieux apprécier la réalité, qui peut apparaître rébarbative selon M. Barati : « La vraie visite se limite à un grand couloir qui monte jusqu’à une pièce rectangulaire vide où il fait très chaud, explique-t-il. On n’a pas d’explications sur place, alors c’est un atout de pouvoir comprendre comment ces couloirs ont été construits, à quoi ils servaient et à quel point c’est incroyable d’avoir construit ça il y a 4500 ans. »

Avec des expériences telles que L’infini ou sa série Nomades, le studio Félix & Paul campe plutôt ses réalisations dans le concret, bien que l’on soit bien conscient du fait que ce n’est pas à la portée de tous de visiter la Station spatiale internationale, d’accompagner les Mongols dans les steppes de l’Asie centrale ou les Bajau sur les eaux de la mer des Célèbes. « Pour nous, l’objectif est d’inciter les gens à avoir envie de découvrir, c’est donc plus une invitation au voyage », soutient Stéphane Rituit.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphane Rituit, PDG et cofondateur de Félix & Paul

Actuellement, on travaille sur un gros projet qui va nous emmener encore plus loin dans l’espace. Comme il y a très peu de personnes qui sont capables de faire ça, on vient donc démocratiser le tourisme spatial à travers la réalité virtuelle.

IMAGE FOURNIE PAR FÉLIX & PAUL

Image tirée de l’expérience Nomads : Sea Gypsies , qui accompagne le peuple Bajau au large de Bornéo.

La nouvelle ère de l’IA

Pour le moment, les expériences de voyage virtuelles s’apparentent donc à des films documentaires immersifs avec une part d’interactivité – un élément essentiel parce que « l’engagement du corps est extrêmement important », selon Fabien Barati. « Le fait de se déplacer dans un environnement physique s’imprime très fortement dans notre mémoire, contrairement au fait de regarder un film. »

Toutefois, avec l’avènement de l’intelligence artificielle, on est à la porte d’une nouvelle ère qui pourrait rendre le voyage virtuel encore plus immersif. « C’est sûr que l’IA va appuyer la création de contenus, puis permettre aux gens de se promener dans un environnement photoréaliste, affirme Stéphane Rituit. On pourrait par exemple se rejoindre au pied de la tour de Pise en Italie pour ensuite se déplacer dans l’espace physique et se voir à travers nos avatars qui auront aussi des formes photoréalistes. Donc ça pourrait étendre la notion du voyage virtuel où, d’un commun accord, on pourrait aller visiter les Masaï au Kenya en étant témoins d’une cérémonie qui aurait été filmée virtuellement. »

Les participants à l’expérience Nomads : Herders ont pu voyager virtuellement jusqu’en Mongolie pour être témoins du mode de vie des éleveurs mongols.

On pourrait aussi facilement s’imaginer en train d’avoir une discussion avec un guide virtuel photoréaliste qui bénéficierait de l’intelligence artificielle pour raffiner sans cesse son éventail d’interactions, sans compter les applications de réalité augmentée, qui pourront bonifier les expériences vécues sur place avec un réalisme renversant. « Je ne suis pas sûr qu’on puisse se donner des limites sur ce qu’il est possible de faire en intelligence artificielle », soutient Fabien Barati.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Fabien Barati, directeur général d’Émissive, le studio français qui a développé l’exposition L’horizon de Khéops

Si on pense à quelque chose, on peut se dire que dans un avenir plus ou moins proche, il sera possible de le simuler et de le vivre grâce à des outils comme la réalité virtuelle.

Fabien Barati, directeur général d’Émissive

« Je pense que dans les prochaines années, on va surtout voir des améliorations technologiques biologiques qui touchent à nos sens, principalement la vue et l’ouïe, poursuit le créateur français. Les outils seront par ailleurs plus légers, accessibles, de meilleure qualité, avec des résolutions qui vont vraiment nous donner l’illusion de la réalité. Je considère que, dans quelques années, il sera difficile de savoir si c’est réel ou virtuel. »

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Le voyage virtuel production écrite.

Admin

 Le voyage virtuel est une nouvelle forme de tourisme qui permet de découvrir des lieux et des cultures du monde entier, sans quitter son domicile. Grâce aux technologies de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, les voyageurs virtuels peuvent se promener dans des rues animées, visiter des musées, ou même assister à des événements en direct.

Avantages du Voyage Virtuel :

  • Inclusif : Découvrez le monde, quel que soit votre emplacement ou budget. 
  • Réduction du Stress : Éliminez les soucis liés au transport, à l'hébergement et à la restauration. 
  • Stimulation Cognitive : Développez votre imagination et votre curiosité. 
  • Écologique : Réduisez votre empreinte carbone grâce à l'absence de déplacements physiques.
  • Visite d'un Musée : Explorez des musées renommés tels que le Louvre à Paris, le British Museum à Londres ou le Metropolitan Museum of Art à New York. 
  • Découverte de Sites Naturels : Promenez-vous dans des parcs nationaux, des réserves naturelles ou des sites archéologiques en toute virtuosité. 
  • Assistance à des Événements : Profitez de concerts, pièces de théâtre ou événements sportifs depuis chez vous.

le voyage virtuel production écrite

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Voyager virtuellement, c’est possible ?

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Coronavirus oblige , les acteurs du tourisme ont dû s’adapter à la sédentarité de leur clientèle. Le confinement a prouvé qu’il était possible de consommer le voyage et la culture de manière différente grâce aux outils digitaux.

Qu’est-ce qu’on entend vraiment par le « e-tourisme »  ? Le voyage virtuel, est-ce vraiment du voyage ? Doit-on vraiment être mobile pour découvrir le monde ?

Tant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

Le e-tourisme : le digital dans le voyage

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On définit comme e-tourisme toutes les activités du secteur touristique sur internet. Cela concerne aussi bien les hôtels, compagnies aériennes ou musées que les guides, agences ou offices de tourisme.

On commence à parler de e-tourisme dès 1998. Avec la démocratisation d’internet, les usages évoluent et le tourisme est très touché par cette révolution numérique. Les acteurs du tourisme doivent rester compétitifs et les services digitaux, destinés aux particuliers ou aux professionnels, se multiplient.  

Ça passe d’abord par la planification du voyage. Comparateurs de prix, avis client ou réseaux sociaux… Plus besoin de se déplacer pour prévoir ses vacances. Des dispositifs permettent également d’amplifier l’expérience de visite des lieux touristiques : intelligence artificielle, réalité augmentée ou virtuelle…

Après le séjour, on endosse le rôle d’ambassadeur sur les réseaux sociaux. On partage nos avis, nos photos, on laisse une note, on continue la découverte en ligne… Sur 7 milliards d’humains, 4,5 sont internautes. En moyenne, ils passent 7h par jour en ligne. Une bonne partie de ce temps est consacré au voyage : 79% des français préparent leurs vacances sur internet.

On compte environ 1 milliard de touristes dans le monde. Coïncidence : c’est aussi le nombre d’utilisateurs actifs sur Instagram. Les réseaux sociaux servent à promouvoir une destination : 95% des touristes lisent des avis avant de réserver.

Le mot d’ordre, c’est la personnalisation  : 85% des voyageurs sont prêts à donner un libre accès à leurs informations personnelles pour obtenir des publicités ciblées. Et pour avoir l’expérience la plus personnalisée possible, le mieux n’est-il pas… D’aller la chercher tout seul ?

Le voyage à la maison

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Il y a quelques semaines, la France et une bonne partie du reste de la planète s’est retrouvée confinée. Pour les acteurs du tourisme, cette situation a rapidement pris des allures de scénario catastrophe . Pour continuer de faire vivre l’industrie, il a fallu s’adapter.

Le confinement a poussé les nomades à redéfinir la notion de voyage. Depuis des années, la réalité virtuelle s’est fait une place dans nos vies : on compte 1 million de casques vendus dans le monde en 2017. Cette technologie permet de visiter un lieu – n’importe quel lieu – sans risque, ni pour le voyageur ni pour le site.

Pendant le confinement, les acteurs du tourisme se sont servis de la VR et de la vidéo 360° pour continuer à ouvrir les portes des lieux culturels. Bien avant ça, Expedia testait déjà des prototypes VR pour visiter virtuellement des hôtels. Austrian Airlines, avec myPanorama , offre le même type de services pour découvrir l’intérieur de ses avions en vidéo 360°.

Une étude de Pew Internet and American Life Project montre que la plupart des internautes sont friands de voyages en ligne. 45% des internautes ont déjà profité de dispositifs leur permettant de visiter virtuellement un lieu. De nombreux musées ou monuments, comme le Louvre , le Moma ou encore le Château de Versailles, ont mis en ligne leurs collections pour occuper les voyageurs frustrés par le corona.

Les offices de tourisme de différentes villes de France ont redoublé d’imagination pour garder leur territoire attractif. À Toulouse , les musées sont devenus numériques avec des expositions exclusives en ligne. À Rennes , le Musée de Bretagne s’est visité sur smartphone. Strasbourg  et son hashtag #strasbourgchezvous ont invité les habitants à faire découvrir les lieux emblématiques de la ville sur leurs réseaux sociaux.

Reste à savoir si cette révolution dans le monde du tourisme sera pérenne ou s’il s’agissait simplement de la réponse hâtive à un problème temporaire.

Les sites pour voyager sans bouger

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Pour toi, petit lecteur curieux, j’ai testé quelques alternatives au voyage classique. Certains sites ou applications proposent des solutions innovantes pour découvrir le monde sans se déplacer . Que tu sois feignant ou juste atteint du COVID, ces sites pourront sans doute t’intéresser.

360 Cities 

Sur cette plateforme, il est possible de se balader dans le monde entier pour découvrir les images de photographes VR , sous forme de panoramas ou de vidéos 360°. Je vois un peu ça comme un Street View de Google amélioré. Le souci, c’est que les vidéos en VR sont souvent de mauvaise qualité. De quoi légèrement gâcher le voyage.

Google Earth VR

Tu connaissais déjà Google Earth, tu peux donc facilement deviner le principe de Google Earth VR, qui fonctionne avec un casque ou un cardboard. L’appli offre la possibilité de se déplacer aux quatre coins du monde grâce à la réalité virtuelle . Les plus pauvres d’entre nous pourront se contenter des exemples d’images 360° présentes sur le site démo.

Google Arts & Culture

Notre ami Google a décidément plus d’un tour dans son sac. Ce site permet d’accéder aux collections de musées du monde entier avec des expositions en ligne, des œuvres en haute définition et – bien sûr – des vidéos 360°. Je ne cesse d’être impressionnée par la diversité de l’offre de Google Arts & Culture : il y en a pour tous les goûts et toutes les passions.

Discovery VR

La chaîne de télévision permet d’accéder à des reportages en VR . Ces programmes sont disponibles sur le site et sur la chaîne Youtube, en vidéo 360°, mais également sur l’application pour une expérience plus immersive avec un casque ou un cardboard. Au menu : visite d’une maison hantée, nage avec les requins ou montée de l’Everest.

Ambiance voyeur pour ce site qui regroupe tout simplement des centaines (des milliers ?) de vidéos de caméras de sécurité . Le site permet donc d’observer en live la diffusion de ces images et de découvrir ce qu’il se passe dans le reste du monde. C’est un peu creepy, mais passionnant.

NASA Images & Videos Library

Si la Terre n’est pas suffisante pour toi, tu peux toujours t’envoler dans l’espace en découvrant les images d’archives mises en ligne par la NASA. La librairie de photos et de vidéos permet de découvrir les secrets de notre univers. Prépare-toi à être ébloui par les photos ultra HD de l’espace.

Le site regroupe des tas d’histoires et documentaires sur le voyage . Certains posts nous apprendront à cuisiner local, d’autres nous feront découvrir des destinations inconnues, d’autres encore nous montrerons le travail de photographes spécialisés dans le voyage à travers différentes thématiques. De quoi ravir tout grand passionné de voyage.

Les options pour découvrir le monde virtuellement sont très nombreuses et surtout, elles s’adaptent à tout type de voyageurs. Les gourmands voyageront en cuisinant des recettes du monde, les intellos visiteront des musées en ligne, les mélomanes découvriront les musiques d’artistes locaux…

Il existe d’infinies manières de voyager et notre erreur est souvent de croire qu’il est nécessaire de partir à l’autre bout du monde. Rappelons-nous de toutes les possibilités que nous offrent les nouvelles technologies : le voyage ne fait pas office d’exception.

Si notre façon de voyager évolue, alors peut-être que nous éviterons de dégrader les sites naturels, de déranger les populations locales ou même de polluer. En voilà de bonnes raisons de rester chez soi.

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Les bienfaits d'un voyage virtuel

Les bienfaits d’un voyage virtuel sont nombreux, allant de l’enrichissement culturel à l’amélioration du bien-être mental, en rendant l’inaccessible, accessible à tous.

Peu importe votre âge, vos capacités physiques, intellectuelles ou mentales, avec un voyage virtuel vous allez pouvoir parcourir le monde et accéder à des lieux ou des expériences qui vous sont habituellement inaccessibles. Rien ne sera impossible !

Réduit le stress et l’anxiété

Le voyage en réalité virtuelle permet de réduire votre stress et votre anxiété en vous offrant une échappatoire temporaire. Il vous propose un univers immersif dans lequel vous n’avez plus de lien avec le réel, et dans lequel l’ensemble de vos sens est plongé dans l’environnement virtuel.

Réduction de l'isolement

En permettant aux utilisateurs de s’évader virtuellement, les voyages virtuels peuvent réduire les sentiments d’isolement, en particulier chez les personnes âgées ou celles ayant des difficultés de mobilité.

Éducation et apprentissage

Les voyages virtuels offrent une plateforme immersive pour l’éducation, permettant aux utilisateurs de découvrir des cultures, des histoires et des environnements naturels de manière innovante.

Stimule les fonctions cognitives

Le voyage virtuel stimule vos fonctions cognitives en ayant des effets sur la mémoire. En effet, il vous aide à vous souvenir de moments et lieux du passé en vous les présentant de manière plus vivante et totalement immersive, contrairement à du texte ou des photos.

Renforce le lien social

Vécu à plusieurs et en même temps, un voyage virtuel offre une véritable expérience sociale où les utilisateurs peuvent échanger entre eux durant le visionnage. Il favorise aussi le lien social en offrant de nouveaux sujets de discussion avec les animateurs et aidants.

Avec Éhop Voyage, vous allez vous rendre en haut du Mont Blanc puis partir survoler les pyramides du Pérou, en quelques minutes, sans bouger de chez vous et sans aucune émission de carbone. Moins de déplacement = impact positif sur l’environnement

Pas de frais d’essence, pas de billet d’avion, pas d’hôtel … Pour quelques euros, le Monde s’ouvre à vous.

Les bienfaits d'un voyage virtuel​ - Témoignages

Qu’ils soient animateurs, éducateurs ou résidents, ce sont nos voyageurs virtuels qui parlent le mieux des bienfaits d’un voyage virtuel.

Retrouvez plus de vidéos sur notre chaine Youtube .

"Les voyages virtuels permettent un apaisement"

"j'ai ressenti des courbatures aux cuisses", "ehop favorise le dialogue et sollicite la mémoire", "j'ai réalisé le plus beau rêve ", "les voyages virtuels sont des ateliers très demandés", "les voyages virtuels apportent des émotions", privacy overview.

Quand les expériences de réalité virtuelle donnent envie de voyager…

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PHD- Lecturer at Faculty of Mass Communication, Cairo University, Cairo University

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Professeur des Universités, Université de Montpellier

Disclosure statement

The authors do not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and have disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

Université de Montpellier provides funding as a member of The Conversation FR.

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Si on en croit l’Organisation mondiale du tourisme, 95 % des touristes mondiaux se concentrent sur 5 % des terres émergées. Cela n’est pas sans risques  : saturation, pression sur les infrastructures, cohabitation difficile avec les habitants…

A contrario, de nombreux territoires restent par ailleurs privés des bienfaits du tourisme. Ceux-ci semblent toutefois profiter de la crise sanitaire. Depuis l’apparition du nouveau coronavirus, les voyageurs ont privilégié le tourisme domestique et des régions peu fréquentées. Recherche d’expériences authentiques en pleine nature et activités en plein air, ont été plébiscitées à l’été 2020.

En France, par exemple, le département de l’Aveyron a enregistré une hausse de 14 % de la fréquentation touristique au mois de juillet, par rapport à 2019 ; dans la Creuse, la fréquentation des familles françaises a bondi de 23 % .

Selon le World Travel & Tourism Council , ces tendances persisteront à court terme. Ce nouvel intérêt des touristes ouvre des perspectives pour des territoires jusqu’à présent peu fréquentés. À ce sujet, nos travaux suggèrent que les nouvelles technologies peuvent leur permettre de doper leur attractivité.

Des monuments, des paysages, mais une faible fréquentation…

Notre étude a porté sur la ville égyptienne de El Minya qui occupe la troisième place, après Louxor et El Giza , au classement des endroits riches en monuments. On y trouve des édifices pharaoniques, gréco-romains, islamiques mais aussi coptes ainsi que des musées et des châteaux. Les visiteurs profitent également de l’alternance de paysages magnifiques entre sites urbains, terres agricoles et désert, que l’on peut parcourir en bateau sur le Nil.

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Malgré ces atouts, la publicité en Égypte et à l’étranger sur le gouvernorat de El Minya reste inexistante et l’endroit demeure peu fréquenté.

Notre enquête quantitative a été menée en 2019 auprès de 341 personnes de nationalité égyptienne, afin d’identifier les conditions d’efficacité du fait de vivre une expérience virtuelle de l’endroit pour décider les individus à s’y rendre.

paragraphe sur voyage virtuel

Chacun des répondants a visité une des six versions des sites Internet créés pour El Minya. Celles-ci se différenciaient uniquement par leur degré d’interactivité et de vivacité. Des photos ou des vidéos ou des visites virtuelles en 3D pour les attractions touristiques étaient parfois incluses.

Vivre l’ambiance

Il en ressort que les touristes semblent apprécier vivre une expérience virtuelle avant de choisir une destination.

Certes, l’expérience peut varier d’un individu à l’autre : les caractéristiques personnelles (par exemple la préférence pour les informations visuelles, l’implication envers le voyage, la familiarité avec la technologie…) influencent l’intensité de cette expérience. Une tendance se dégage cependant.

En créant une expérience de « téléprésence », vidéos interactives et visites virtuelles en 3D déclenchent des états affectifs positifs, influencent positivement la valeur perçue de la destination et accroissent l’intention de visite. À l’inverse, les sites qui ne présentent que des photos en 2D ont suscité peu d’envie de visiter la destination.

Pour aller plus loin, des entretiens semi-directifs ont permis d’identifier les raisons de la préférence pour les visites virtuelles. Différents avantages ont été mis en avant par les enquêtés :

« Avec la 3D, vous voyagez sur le site sans bouger de chez vous. » « La 3D nous montre tout ce qui arrivera sur place. Grâce à la 3D, les choses sont plus concrètes, comme si elles étaient réelles. » « Les visites en 3D sont très utiles, car on peut s’imaginer en pratiquant les activités disponibles. Si je me sens heureux pendant cette expérience en ligne, bien sûr je visiterai cette destination. »

Faire ressentir les sensations d’une balade en pleine nature, sur mer, en milieu rural ou vivre l’ambiance de la production de produits locaux grâce à des vidéos à 360° ou des visites en 3D facilitent ainsi la prise de décision.

Nouvelles perspectives

L’utilisation de tels outils se développe et selon un rapport de Bloomberg , publié le 13 février 2020, les produits de réalité virtuelle et de réalité augmentée représenteront d’ici 2025 un marché mondial de plus de 571,42 milliards de dollars.

Même s’il est difficile de prédire les comportements des touristes après la crise sanitaire, il semble indispensable pour le secteur de capitaliser sur l’évolution récente des comportements et d’aller dans le sens d’une utilisation croissante du numérique.

Les ventes d’outils de réalité virtuelle s’avèrent actuellement en hausse. Ils reflètent l’intérêt croissant des touristes mondiaux pour les expériences immersives et ouvrent de nouvelles perspectives aux destinations touristiques peu fréquentées.

De nombreux pays ont désormais mis en place des politiques et des plans visant à développer le tourisme durable à l’horizon 2030 . Le « sous-tourisme » est même devenu une tactique suscitant un intérêt croissant des marketeurs. Il s’agit d’encourager les voyageurs lassés par les destinations bondées à choisir des destinations touristiques moins fréquentées comme alternative. Nos travaux montrent que la réalité virtuelle semble un moyen efficace pour parvenir à cette fin.

  • photographie
  • réalité virtuelle
  • attractivité

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Research Fellow Community & Consumer Engaged Health Professions Education

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Professor of Indigenous Cultural and Creative Industries (Identified)

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Communications Director

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University Relations Manager

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2024 Vice-Chancellor's Research Fellowships

La Maison de l'Omignon

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Voyage virtuel : comment s’évader sans quitter son canapé

voyage-virtuel

Comment partir en voyage en plein confinement ? Cela relève d’une mission impossible. Nous sommes tous cloitrés et nous ne savons pas jusque quand nous serons enfermés. Certains ont même du annuler leurs vacances ! Peut-être avez-vous besoin d’évasion et de laisser votre esprit vagabonder loin du quotidien ? Voici 9 idées pour voyager avec ou sans écran depuis son chez-soi et s’initier au voyage virtuel .

1. Lire un livre de voyage

lire un livre de voyage

Lire pour s’évader

Les livres sont des paradis artificiels qui invitent au voyage. Entamer un livre, c’est déjà voyager dans un autre monde, qu’il soit réel ou non. Des bandes dessinées aux livres de science-fiction en passant par la littérature classique, chaque histoire peut nous emporter dans une autre contrée.

Lire pour reposer ses yeux et son cerveau

Lire est une activité excellente pour le cerveau. Faire une pause lecture loin des écrans ne sera que bénéfique pendant cette période de confinement et vous permettra de reposer vos yeux.

Lire pour voyager aux 4 coins du monde

Pour voyager encore plus fort, pourquoi ne pas opter pour un livre sur le thème du voyage ? Partir en Inde avec Rudyard Kipling, en Amérique avec Sur la Route de Jack Kerouac ou regarder les images d’un livre de photographie comme La Terre vue du ciel . À vous de choisir ce que vous avez dans votre bibliothèque !

2. Visiter virtuellement des musées et monuments

C’est une bonne idée qui a fleuri sur la toile depuis le début du confinement : aller visiter les musées qui proposent des visites interactives . Il y en a des très célèbres comme le Louvre à Paris, le Musée Guggenheim à New York ou le British Museum à Londres. Si vous souhaitez découvrir notre région des Hauts-de-France, trouvez votre bonheur dans notre sélection de 6 lieux à visiter virtuellement .

visiter virtuellement les Hauts-de-France

3. Rêver de votre prochain voyage

Le voyage commence au moment de la préparation. Choisir une destination, repérer les lieux à visiter, parcourir un guide de voyage, ce sont autant d’activités qui permettent de voyager depuis son canapé. Pourquoi ne pas en profiter pour commencer à réfléchir à votre prochaine destination ? L’année prochaine ou dans quelques mois, dans quel continent souhaiterez vous partir ? Faites en la liste et commencez à rêver.

nature à la maison de l'omignon aisne picardie

4. Demander à un ami de vous raconter son voyage

En ce moment, faire du lien avec les autres est indispensable. Pour voyager par procuration , pourquoi ne pas appeler un ami et lui demander de nous raconter son dernier voyage ? On lui pose pleins de questions : quelles sont ses meilleures adresses ? Qu’est-ce qu’il a préféré ? Où manger ? Et surtout, on écoute et note avec attention. Direction la France, le Mexique, ou l’Europe, vous allez voyager par la parole.

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5. Méditer pour voyager

Méditer, c’est un peu comme voyager sans bouger, c’est un voyage abstrait. En faisant des méditations guidées, notre esprit peut voyager à l’autre bout du monde. C’est le pouvoir de la visualisation ! Et, en prime de ce voyage virtuel, votre corps et mental s’apaise et ralentit sa course. Pour s’initier en douceur à la méditation, essayez le yoga nidra, un exercice de visualisation et de relaxation accessible à tous :

6. Flâner sur Google Street View

Comme Jacqui Kenny, devenue soudainement agoraphobique après une crise de panique dans un aéroport, voyagez sans prendre l’avion ! Cette accro au voyage a trouvé une solution originale pour sortir de chez elle sans affronter la foule. Elle est devenue une adepte du voyage virtuel et passe des heures à flâner sur Google street view. Google street view offre la possibilité d’ explorer le globe depuis presque n’importe où . Son compte Instagram est rempli de ses clichés insolites. Le visiter : c’est comme de partir à l’autre bout du monde.

View this post on Instagram A post shared by Agoraphobic Traveller (@streetview.portraits) on Oct 24, 2018 at 10:11am PDT

7. Regarder un documentaire

On peut partir loin grâce aux documentaires. Optez pour un documentaire animalier, ou un reportage sur une lointaine contrée . Sur Arte, parcourez leur section Voyages et Découvertes , il y a une foule de reportages intéressants. Suivez Sylvain Tesson sur les traces d’Ulysse, visitez l’ Australie , ou encore partez au fil du Nil sur un fleuve chargé d’histoire.

regarder un documentaire pour voyager

8. Écouter un podcast sur le voyage

Les podcasts, c’est une formidable façon d’effectuer un voyage virtuel. Et en prime, cela permet de reposer ses yeux, ou de les écouter en cuisinant, en faisant du ménage ou du sport. Ils font de plus en plus d’adeptes et il y en a sur tous les thèmes. Pour voyager, on vous conseille Les Baladeurs , à écouter sans modération.

comment combattre le stress naturellement

Les Baladeurs sur Apple podcast

9. Écrire des cartes postales

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Une activité typique des vacances,

Pourquoi pas préparer des cartes postales depuis la maison ? Écrire des cartes postales, c’est une activité typique des vacances. Vous vous sentirez sous le soleil de Bali ou d’Espagne à réfléchir quoi écrire à votre mamie et vos amis. C’est une bonne façon d’inverser le sentiement de se sentir seul chez soi !

qui permet de faire du lien,

Plus personne ne reçoit du courrier aujourd’hui, à part de la banque ou des impôts. Aller à la boîte aux lettres a perdu de son attrait. Petit, vous ne vous êtes jamais retrouvé, impatients, à attendre l’ouverture de la boîte aux lettres le jour de votre anniversaire ? Pendant le confinement, il est important de garder le contact avec ses proches. Il y a bien sûr skype, le téléphone, whatsapp et toutes les autres solutions digitales. Mais la carte postale a plus de charme que les coups de fil.

… et d’envoyer des messages d’amour !

Vous les posterez à la sortie du confinement, autant de messages d’amour envoyés autour de vous.

En bref, le voyage virtuel, une option pour s’évader sans partir de chez soi

Que ce soit avec des options virtuelles ou plus classiques, il existe des solutions pour courir le monde depuis chez soi. Lire un livre sur le voyage, demander à un ami de vous raconter sa dernière escapade, réfléchir à votre prochaine destination, méditer ou utiliser le Google Street view : il y a une multitude de possibilités ! À vous de choisir le voyage virtuel qui vous convient le mieux ou de tester toutes ces propositions.

voyage virtuel ou réel en roulotte rouge

Une chose est sûre : nous serons là à la fin du confinement si vous souhaitez faire un voyage réel !

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Bonjour, moi c’est Camille ! Je rédige des articles pour l’hôtel insolite La Maison de l’Omignon . Je donne nos idées de weekend évasion, nos bonnes adresses des Hauts-de-France et nos conseils bien-être et slow attitude.

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AVERTISSEMENT : des individus se font passer pour des collaborateurs de Oney pour vendre de faux placements financiers.

Un jour, le voyage virtuel sera mieux que le réel.

Découvrir le monde derrière un écran et sans bouger de chez soi, est-ce vraiment du tourisme ? Non, répondront en cœur les amoureux du voyage. Oui, diront ceux qui ont testé AMAZON EXPLORE, la toute nouvelle plateforme de visites et d’expériences virtuelles de Jeff BEZOS. La vérité, comme souvent, est sans doute entre les deux.

Les technologies de visioconférence ne cessent de progresser… jusqu’à peut-être demain nous offrir de nouvelles expériences de voyage touristique virtuel. C’est en tout cas le pari d’AMAZON, avec sa nouvelle offre AMAZON EXPLORE. Prêt à embarquer derrière votre écran ?

Le voyage virtuel : nouvelle destination touristique ?

La pandémie nous a amenés à repenser, quand ce n’est pas purement et simplement supprimer, bien des habitudes. Le voyage est sans doute en tête de ces bouleversements. Si la Covid a en effet rebattu les cartes du tourisme mondial et accéléré le développement  de vacances plus locales et durables,  elle a aussi rendu plus inaccessibles des destinations lointaines. Heureusement, les progrès conséquents de la technologie semblent pouvoir nous ouvrir de nouveaux horizons.

Et si la visioconférence nous faisait voyager virtuellement ?

C’est indéniable.   2020 aura été l’année de la visioconférence.   Pour le travail, la scolarité, les relations sociales… applis, logiciels mais aussi équipements de visioconférence ont été tout au long de ces derniers mois massivement adoptés par tous les publics et pour toutes les occasions. Une nouvelle pratique qui pourrait bien demain faire le bonheur du secteur touristique. Comme souvent, c’est du côté des GAFAM qu’il faut regarder et plus précisément ici chez AMAZON. L’un des plus gros acteurs du commerce mondial a en effet lancé en septembre dernier AMAZON EXPLORE. Un tout nouveau service qui permet aux clients de réserver et de vivre des expériences virtuelles en direct grâce à des experts locaux, (presque) comme si on y était.

AMAZON EXPLORE : le futur du voyage virtuel ?

Cet après-midi, ça vous dirait d’aller faire un peu de shopping à Tokyo ? Ou de vivre une séance relooking dans une boutique branchée des USA ? A moins qu’une visite personnalisée du vieux quartier de Québec par un guide passionné vous intéresse davantage ? Toutes ces propositions et bien d’autres encore existent et peuvent être réalisées confortablement de chez vous pour 50$ ou 70$. Ici pas de vidéo toute faite. Il s’agit bel et bien d’une session individuelle audio et vidéo live entre vous, derrière votre écran et un guide, sur place qui s’adapte à vos besoins et vos envies.

Un voyage virtuel dont vous êtes le héros.

Ici, en effet, c’est vous qui intervenez en direct. Vous pouvez poser vos questions ou diriger davantage l’expérience en demandant à votre guide de s’attarder sur tel ou tel détail ou aspect. Vous pouvez évidemment prendre des photos et même faire des achats. Le guide s’occupe alors du règlement et votre paiement transite ensuite par la plateforme sécurisée d’AMAZON pour le remboursement. Alors AMAZON EXPLORE va-t-il disrupter le secteur du tourisme ? La question peut se poser. Car si effectivement, l’expérience semble très réaliste et qu’elle permet à des acteurs locaux – guides, commerçants ou artisans – de profiter de nouvelles opportunités, pourra-t-elle à terme remplacer le plaisir de déambuler, de flâner le nez au vent ou encore de s’attabler à une terrasse ? Peut-être pas… encore !

Bilan Magazine

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Magazine des actualités et des tendances

En quoi consiste le voyage virtuel?

Aujourd’hui, la technologie se progresse de plus en plus vers une réalité virtuelle. Grâce à l’internet alors il facilite votre vie quotidienne, car si vous prétendez à le faire un long voyage pour découvrir de nouveaux horizons. Alors, vous réalisez le voyage avec l’application sur Google qui offre une image et une vidéo 3D très claire comme un vrai et vous replongez dans un voyage imaginaire sans vous déplacer devant votre écran.

Comment réaliser un voyage virtuel?

Pour l’engager dans un voyage virtuel, pas difficile. Pour ce faire, il existe plusieurs choix et de nombreuses options possibles s’offrent à vous.

La première option consiste à utiliser une application mobile que vous téléchargez gratuitement sur internet ou bien sur Play Store. Cette application vous autorise de vous glisser à la plongée plus profonde dans un endroit imaginaire, parcourir des découvertes à travers le monde ou même explorer l’espace. Pour plus d’informations, vous pouvez le trouver sur voyage virtuel

La deuxième option est de parcourir les expositions de galerie d’art. Certaines galeries d’art offrent une rencontre virtuelle depuis la plateforme. Comme le musée du Vatican ou British Muséums, qui suggère de nombreux catalogues et présentations à trouver sans se déplacer de votre canapé. Pour cela, il suffit de vous consulter le blog du musée et d’enfiler le guide virtuel.

La troisième option est d’utiliser le service Google Earth sur internet qui suggère la chance de courir dans un monde imaginaire en 3D dans ses petits recoins ou bien lové dans votre plaid douillet. Alors vous téléchargez justement l’application depuis votre téléphone à travers le site de téléchargement sur Google. Vous pouvez consulter le page web et cliquer sur le lien de votre choix de la visite.

Comment se présente le voyage virtuel?

Un voyage virtuel comporte à plusieurs choses qui vous entourent et découvertes à partir des appareils mobiles ou des ordinateurs.

En premier, il permet de faire une reprise d’actualité via une revue d’enregistrements vidéo toutefois visionnés avec des drones et des photos paysagères issues du prototype 3D. Ils sont produisent sur internet ou à partir d’un autre renfort multimédia conversationnel.

En second, vous pouvez authentifier à la reconstitution d’une expérience la plus rapprochée du réel afin de donner un exact plongeon optique au voyageur, qui découvre l’endroit en accomplissant la progression de l’image au gré de ses désirs. Il est un peu bénéficiaire de nos anciennes cartes postales ou objets remémorés et images classiques rapportés par vos proches de leurs voyages.

Quels sont les avantages du voyage virtuel?

Il existe de nombreux avantages qui incitent les gens à faire le voyage virtuel, car la technologie permet de faire tant de choses.

Tout d’abord, grâce à la nouvelle technologie alors il n’est plus nécessaire aussi de faire un long voyage, mais l’arrivée de l’image 3D a changé le monde, car il suffit d’avoir un smartphone et vous replongez dans un voyage imaginaire sans vous bouger dans votre chambre et vous verrez tous ses paysages depuis l’écran.

Ensuite, l’ordinateur simplifie la vie des gens, car si vous possédez des appareils téléphoniques ou informatiques alors vous pouvez accéder au site pour voir les galeries d’art ou les paysages fantastiques dans le monde grâce à l’application Google qui facilite à faire le voyage virtuel.

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Voyage internet, quand le digital vous fait voyager !

paragraphe sur voyage virtuel

Mis à jour le 1 avril 2022

L’évolution de la technologie a révolutionné tous les secteurs d’activité. Cette révolution touche également le monde du tourisme.

En effet, plusieurs start-ups et entreprises contribuent à la progression du digital. Cette avancée notable bouleverse le mode de consommation de voyage.

Ainsi, les agences touristiques sont désormais substituées par l’internet qui propose un nouveau système de voyage.

Le voyage internet devient très facile grâce au digital.

À noter : le voyage internet n’est pas un substitut du tourisme classique. Il permet de trouver des solutions, notamment par exemple lors de la crise sanitaire .

Nous faisons dans cet article, un tour d’horizon pour vous expliquer comment voyager grâce au digital .

À lire aussi :

  • Détox Digitale : Les meilleures destinations pour se déconnecter en France
  • Voyage: Les tendances du tourisme en 2022

Créer des paysages de rêve

Qui dit voyage, dit photographie. Il est important de savoir créer des paysages de rêve pour inciter les personnes à se déplacer pour voir. Aussi, la création de paysage nous aide à avoir une idée de certains endroits. Vous voulez savoir comment créer un paysage de rêve ? Pour ce faire, suivez nos conseils.

  • Cadrage et composition

Pour réussir à créer des paysages de rêve, vous devez considérer avant tout le cadrage et la composition. Pour la composition d’un paysage, il faut savoir ce qu’on prend et ce qu’on veut qu’il reste de la photo. Les bases de composition sont : horizon droit, règle des tiers, jouer avec les textures, les couleurs, les lignes directives, les perspectives, les ombres.

  • La mise en valeur du sujet

L’objectif est de mettre en valeur le paysage photographié. C’est pourquoi quand vous prenez la photo, elle doit révéler l’une de ses qualités.

  • Réaliser des longues-vues

C’est un moyen sûr pour enjoliver une photo. Les filtres ND sont nécessaires afin de réaliser une bonne photographie.

  • Prendre des photos sur un bon angle et revenir plusieurs fois au lieu

Il est conseillé de prendre plusieurs photos pour varier le type de format de photos paysages.

Voyager avec la Réalité Virtuelle

Le virtuel vient bouleverser tout le secteur du tourisme. On note sur le marché de la technologie , plusieurs start-ups qui proposent divers services dans le but d’ effectuer des voyages autrement . Ce phénomène est déjà très poussé en Asie. En effet, les agences de tourisme proposent déjà à leurs clients, un avant-goût de leur voyage via un casque de réalité virtuelle. Cette méthode a pour objectif d’inciter les voyageurs à se déplacer. Aussi, il s’agit en quelques sortes d’un trailer, comme on peut le faire pour les films, afin de vous donner un aperçu de ce que sera votre voyage !

Avec la flambée de ce mode de fonctionnement, les touristes n’auront plus à se déplacer sur un lieu de tourisme. La réalité augmentée prend désormais le dessus sur l’expérience physique. Bientôt, il ne sera plus question de se munir d’un guide de voyage, de portable ou de vivre le tourisme de manière physique. On n’aura juste besoin d’une paire de lunettes. Le virtuel remplace simplement le réel.

L’expérience de la réalité virtuelle est formidable. Vous avez juste besoin d’un peu d’imagination pour vous retrouver dans un monde virtuel. Vous pouvez découvrir virtuellement le paysage de votre prochaine destination de voyage par exemple. Le fonctionnement de cette expérience est très pratique et simple. Elle nécessite juste un smartphone et un casque VR (Virtual Reality). Vous pouvez découvrir ici un top 3 des applications qui vous permettront de voyager virtuellement.

La version immersive de Google Earth

Cette application de Google vous permet de faire des voyages dans l’espace, dans les villes et campagnes, n’importe quelle partie du globe terrestre juste en zoomant sur cette partie. Avec cette application, découvrez à partir d’un casque, toutes les parties inaccessibles de la terre. Il existe en effet des endroits exotériques ou très dangereux sur la terre que vous pouvez découvrir grâce à cette technologie. L’intéressé peut se voir aussi proposer des sites célèbres. Le voyage avec cette application se fait en quelques secondes. Il vous suffit de saisir une adresse et Google vous y amène. On retrouve cette application sur les casques HTC Vive et Oculus Rift.

Cette application est essentiellement conçue pour les voyages en vidéo et en réalité virtuelle à 360 °C. Elle est disponible sur Android et Ios. Vous pouvez utiliser  Ascape  sur un smartphone, avec un Google Cardboard ou avec un casque virtuel. Elle vous propose des vidéos sur des temples antiques , une promenade à San Francisco, un défilé Star Wars à Disneyland Hong Kong, une marche avec des éléphants de Botswana… Bref, tout y est réuni pour faire voyager grâce au digital.

Discovery VR

Cette chaîne est l’une des précurseures des casques virtuels. Elle propose des services d’exploration de ses émissions ou des visualisations à 360° de ses vidéos sur ordinateur. Les utilisateurs ont aussi la possibilité de vivre cette expérience sur mobile avec un casque VR.

La réalité virtuelle est devenue bien réelle de nos jours. Pour les personnes qui ont un budget limité pour voyager, elles pourront vivre cette expérience à moins coût et sans se déplacer.

Créer des paysages 3D à partir d’images de rêve

paragraphe sur voyage virtuel

La création de paysage 3D à partir d’images de rêve se fait grâce à des logiciels 3D. Ces photos 3D sont utilisées par l’informatique sur des tablettes et des logiciels 2D tels que  Illustrator, Painter, ArtRage, Expression, Paint Shop Pro, The Gimp . Outre ces options, vous pouvez créer vos paysages de rêves 3D avec une bonne   Formation Photoshop  préalable. Un logiciel 3D sublime le travail d’un artiste en partant d’une image.

Un logiciel 3D répond à certains principes. Les scènes de volumes sont constituées des objets, des textures, de lumière et atmosphère. Chaque composant peut subir une modification et une transformation de dimension en fonction de ce qu’on veut obtenir. Avec un logiciel 3D, l’orientation de la scène, le cadre, la profondeur de champs, l’angle de l’objectif, peuvent être mélangés. Après quoi, on passe au «  rendu  » qui est calculé avec ses formes, ses ombres et ses couleurs selon le format voulu par le concepteur.

Les logiciels 3D utilisent toujours des algorithmes qui se différencient les uns des autres. C’est pourquoi, les professionnels utilisent plusieurs outils pour réaliser les différentes parties du rendu et le modifier avec différents logiciels. Toutefois, il peut subvenir des difficultés d’importation liées au format, à la taille, au mode du fichier.

Pour la réalisation des paysages 3D, on peut se baser sur des logiciels spécialisés dans l’environnement naturel. Avec la réalité virtuelle, plusieurs start-ups proposent des logiciels de conception 3D permettant de réaliser des paysages de rêve. Nous proposons quelques exemples.

  • Vue d’Esprit

C’est le meilleur logiciel actuel pour la conception des paysages naturels. Il est spécialisé dans la gestion des atmosphères d’un grand volume et de la fonction écosystème. Ses capacités permettent de disposer des hectares de végétation de façon automatique et intelligente.

Ce logiciel fonctionne en tandem avec DAZ Studio. Il est multi-fonction en partant de la prise en main très rapide à d’autres possibilités.

  • ArtMatic Voyager

ArtMatic Voyager n’est disponible que sur Mac. C’est l’œuvre d’Eric Wenger.

C’est un logiciel qui existait depuis les années 90. Ses rendus photos sont très réalistes. Sa version s’est améliorée dans le temps. Il est équipé de rendu multi-passes, des HDR.

Terragen 2 est conçu par le même programmeur que le premier, mais les fonctions sont différentes de l’autre. Celui permet d’insérer de la végétation. Le résultat est impeccable.

Ce logiciel est étrange. Il permet de créer des planètes entières dans lesquelles on peut se promener pour trouver la scène de ses rêves.

  • World Machine

World Machine est une application Windows qui existe depuis 2005. Il se base sur la réalisation de terrains authentiques. Le logiciel est muni d’un système de nœuds qui relie les fonctions déterminant la forme et la pente de la terre, des vallées, des fissures et des crevasses. Il offre la possibilité de naviguer dans vos paysages en 3D.

Oui, vous l’aurez compris, aujourd’hui il vous est très simple de voyager grâce aux outils digitaux à votre disposition. Il est possible de recréer des paysages existants en 3D et ainsi permettre la réalité virtuelle. Des jeux vidéos comme Assassin’s Creed , proposaient déjà par le passé des copies conformes de ville en mode ciel ouvert afin que vous puissiez découvrir et jouer dans la ville, incroyable non ? Par ailleurs, les plans utilisés pour la version de Assassin’s Creed dans Paris pourraient être réutilisés pour la reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Le virtuel a pris une toute autre envergure !

Cependant, rien ni aucun voyage internet ne vaudra jamais un voyage par soi-même et le fait de voir par ses propres yeux la beauté de la nature, des paysages fantastiques et de l’atmosphère qui réside en ces lieux que vous visiterez !

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Tourisme et métavers : vers une généralisation du voyage virtuel ?

Tourisme et technologie font-ils bon ménage , le métavers pour susciter le voyage, des contraintes sociétales et environnementales.

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Voir l’ article original pour connaître les conditions de republications.

Par  Naïma Aïdi de l' Université Gustave Eiffel

Voyager sans bouger grâce au métavers, Crédits Epictura, id : 275247622

Le métavers occupe une place de plus en plus importante dans le paysage médiatique. Si certains se positionnent de manière prudente ou réfractaire, d’autres considèrent cette évolution technologique comme une opportunité pour développer de nouvelles offres. Le tourisme est un secteur qui évolue largement au gré des technologies de l’information et de la communication, il est alors tout à fait pertinent de questionner la manière dont il pourrait intégrer cet univers virtuel.

Et c’est depuis l’annonce de la création du groupe Meta par Mark Zuckerberg que ce terme s’est massivement propagé dans le monde. Le métavers peut être défini comme un ensemble d’espaces virtuels, persistants, partagés, indexés dans le monde réel et accessibles via interaction 3D. Alors, comment le métavers pourrait-il s’emparer du tourisme, une pratique qui nécessite un déplacement physique ?

On observe une corrélation évidente entre l’évolution du tourisme et celle des technologies, qui vont toujours de pair. En effet, des centrales de réservations informatisées dans les années 1970 à la domestication d’Internet vers la fin des années 1990, la technologie s’est toujours insérée dans le tourisme pour faire émerger de nouvelles pratiques . Le métavers s’inscrit dans cette évolution d’Internet qui utilise des technologies de plus en plus immersives pour proposer des expériences phygitales, c’est-à-dire où les frontières entre le réel et le virtuel sont de plus en plus perméables.

Qu'il s'agisse des musées, des parcs nationaux ou des sites patrimoniaux, la crise sanitaire a aussi permis à de nombreux acteurs d’amplifier et de faire perdurer l’usage d’outils technologiques pour proposer des visites en réalité virtuelle. L’application Fly Over Zone , en plus de proposer une exploration des sites culturels du patrimoine mondial, permet de restaurer numériquement des sites endommagés. Le géant du Web Amazon a lancé « Amazon Explore » pour littéralement « voyager virtuellement autour du monde ». Ce volet commercial est un service de flux interactif diffusé en direct, qui selon eux, permet de découvrir de nouveaux endroits depuis son ordinateur. Si cette offre n’en est qu’à ses balbutiements, avec une version béta, il y a fort à parier que ce service de visites virtuelles sera amené à évoluer pour proposer des formats encore plus immersifs.

En matière de tourisme, l’Asie fait figure de précurseur avec des propositions déjà très avancées comme le projet « Seoul Metaverse » qui ambitionne de devenir la première grande ville du monde à entrer dans le métavers, avec un parcours touristique qui reproduira les principaux sites de visite de la ville. Mais c’est en France, que l’on trouve l’un des projets les plus aboutis avec MoyaLand : un univers virtuel touristique, construit comme une reproduction artistique virtuel et immersive qui possède un office de tourisme, des musées, un aéroport, un centre historique où habitants et touristes peuvent évoluer virtuellement par le biais de leurs avatars.

D’autres acteurs du tourisme pourraient leur emboîter le pas car selon l’entreprise américaine Gartner , en 2026, 25 % des gens passeront au moins une heure par jour dans le métavers. Alors comment ces personnes expérimenteront-elles le tourisme dans cet environnement virtuel ?

Il existe deux grandes tendances pour définir l’expérience touristique : la première tient de l’ordre du processuel avec une transformation du monde en connaissances, la seconde tient du moment vécu avec une place centrale accordée à l’hédonisme et au sentiment de réussite. Si par définition, le tourisme nécessite un déplacement physique, il existe de fait une contradiction avec les expériences touristiques offertes par le métavers qui peuvent néanmoins le remplacer mais surtout susciter l’envie de voyager.

Rappelons que la réalité virtuelle est un environnement immersif créé à l’aide d’un dispositif technologique qui procure à l’utilisateur des sensations numériquement créées telles que la vue, l’ouïe, le toucher et même l’odorat. Pour éveiller leur sens dans les zones touristiques virtuelles du métavers, les utilisateurs devront donc être équipées de dispositifs visuels, sonores, haptiques, tactiles et olfactifs. En dehors du coût d’acquisition de ces derniers, l’usage de ces nouveaux dispositifs remet en question la perception des sens qu’entretient l’homme avec son environnement.

En reproduisant un décor touristique, le métavers forme un ensemble entre le dispositif, l’utilisateur qui se met dans la peau d’un touriste et les autres spectateurs. Bien que l’expérience soit virtuelle, les sens sont bien mis à contribution en stimulant certaines situations désirées mais non accessibles sur le moment. En permettant une pratique immersive, le casque de réalité virtuelle ou les capteurs haptiques permettraient de vivre des choses jusque là intangibles et de renouer avec la sensorialité. Par le biais de son avatar, l’utilisateur du métavers peut incarner un touriste en construisant virtuellement un parcours de visites, interagir avec d’autres avatars et par conséquent imaginer ce qu’ils ressentent, en stimulant ce que Giacomo Rizzolatti appelle les neurones miroirs .

Imités, reproduits ou simulés, il n’en reste que les voyages et les vacances représentent des pratiques touristiques qui représentent une coupure par rapport au quotidien. Ces moments sont aussi l’occasion pour certains de retrouver leurs proches ou de pratiquer des activités difficilement réalisables dans le cours habituel de la vie. Observer des animaux lors d’un safari, découvrir des sites archéologiques ou pratiquer une langue étrangère sont des activités qui produisent des sensations corporelles et spirituelles uniques, essentielles et différentes de celles produites virtuellement par les dispositifs du métavers.

Par ailleurs, le métavers qui est en soi une évolution technologique d’Internet n’est pas encore aboutie. Il nécessite des investissements financiers et la construction d’un cadre réglementaire pour réguler les comportements des usagers. Car lorsque Mark Zuckerberg fait le souhait de créer un monde virtuel et alternatif dans lequel les utilisateurs pourront aussi voyager, il ne faut pas perdre de vue que ce sont également les données des utilisateurs qui seront mises à contribution. Et si certains observent le métavers comme une solution pour éviter de prendre l’avion et tendre vers un tourisme durable, la pollution numérique induite par celui-ci pourrait bien aller dans le sens contraire d’un tourisme vertueux.

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Mondes réels, mondes virtuels

  • Voyage réel, quête virtu...
  • Entre réel et imaginaire, un monde de sy...

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Ce livre est recensé par

Entre réel et imaginaire, un monde de synthèse : les voyages de Vincent Leblanc, Marseillais

Marchand, marin, mercenaire, Vincent Leblanc a quitté Marseille en 1567 pour soixante ans de voyages dans les quatre parties du monde. À son retour, il rédige de longs mémoires qu’il fait parvenir, non sans réticences, à Peiresc. Ce dernier en confie l’édition à Pierre Bergeron, qui les remanie, les enrichit de références, supprime les élucubrations de Vincent Leblanc niant la rotondité du monde et en fait un best-seller publié en 1640. Les mémoires autographes, conservés à la Bibliothèque nationale, sont eux-mêmes un feuilleté d’observations, de réminiscences livresques, de plagiats, un roman picaresque aussi, et construisent des pays utopiques aux marges du monde réel, « allotopies » comme le Pégou (Birmanie), résumé du monde indien, ou le Caramel (Paraguay), synthèse entre Brésil des Tupinambas et société inca. Ces royaumes et ces villes chimériques que l’éditeur n’a pas éliminés, parcelles d’un monde virtuel, passent dans le savoir géographique jusqu’au xix e  siècle.

Texte intégral

1 Les mémoires de Vincent Leblanc, voyageur marseillais (vers 1553-vers 1635) ont suscité l’intérêt du grand érudit Nicolas-Claude Fabri de Peiresc qui a déployé ses efforts pour en donner une édition 1 . En 1619, Peiresc confie à Pierre Bergeron, avocat parisien, de les simplifier et d’en éliminer les passages sur la « planitude » de la terre 2 . Vincent Leblanc, résiste, cherche à contourner son patronage et publie à Aix en 1634 une Histoire géographique et mémoriale de l’assiette de la terre/universelle laquelle est comprise en une juste émisphère, ensemble les voyages et/Pérégrinations de Vincent Blanc de Marseille faictes aux quatres parties du monde , saisie à la demande d’un officier de l’ordre de Malte.

2 En 1648, le jésuite Louis Coulon édite enfin à Paris l’ouvrage préparé par Bergeron, décédé en 1640. Les Voyages fameux du sieur Vincent Leblanc marseillais qu’il a fait, depuis l’âge de douze ans jusques à soixante, aux quatre parties du monde sont aussitôt un succès éditorial, réédité en 1649, en 1658, en 1664, traduit en néerlandais dès 1654, et en anglais en 1660. Cinq volumes de manuscrits sont conservés à la Bibliothèque nationale de France 3 , 2143 pages au total, dont une petite moitié consacrées à la polémique contre la rotondité de la terre, qui contiennent 182 dessins dont 79 « portraits » de villes, six cartes et sept mappemondes, quelques images et des figures astronomiques.

3 Les Voyages ont suscité de nombreuses études fondées sur l’édition de Bergeron et Coulon. Maurice Laugaa avait perçu la nécessité d’un décorticage des manuscrits, vrais « travaux d’Hercule 4  », et Grégoire Holtz a fait des plongées dans le matériau original 5 . Le travail sur les manuscrits a permis d’éclairer un aller-retour entre réel et imaginaire créateur d’un monde entre vrai et faux, une « Indie » unifiée, qui va du détroit de Magellan jusqu’à Bornéo et un ensemble de royaumes utopiques. Les deux versions ne rapportent pas seulement le récit d’un voyage réel auquel s’agrègent des excursions dans l’imaginaire, mais un voyage extraordinaire 6 qui place dans un temps et dans un espace réels des sociétés imaginaires, des « allotopies » et une « allochronie ». Ce monde virtuel flotte encore, comme l’île de Gulliver, dans la géographie du xviii e et du début du xix e  siècle.

Vie et voyages de Vincent Leblanc

4 Marchand, marin, mercenaire, joaillier autodidacte, Vincent Leblanc appartient au milieu du consulat des marchands. Son père, Rafael Bianco, page de Cosme de Médicis, a fui Florence pour Constantinople après un meurtre, puis s’est fixé à Marseille comme armateur. Vincent Leblanc quitte Marseille en 1567, à onze ans selon lui, quatorze plus vraisemblablement, porté par une ardente curiosité, pour « soixante ans de voyages ».

5 Il a appris un peu de latin, le français, et le dessin. Il dessinera sur « un livret des lieus où nous passions crayoné grosièrement » des vignettes qui servent de preuve. Il cite des auteurs latins et ses manuscrits conservent huit poèmes, sonnets et quatrains, dont l’orthographe, calque du provençal, contraste avec la bonne prosodie ; il cite aussi des poèmes en castillan, dont l’Araucania . Polyglotte, il a appris l’arabe au Caire, le grec à La Canée, le portugais et le castillan, et un peu de malais.

Le grand voyage de jeunesse aux Indes

6 Son premier voyage le mène au Caire. Sur le chemin du retour, le navire fait naufrage au large de la Crète. Recueilli à La Canée, il fait vœu de pèlerinage au Saint-Sépulcre ; arrivé de Marseille, Guilhem de Cassis, pilote et marchand, le conduit en août 1568 près de Damas chez son frère, renégat, et de là en Arabie, par Médine et La Mecque, dont la description est empruntée au voyageur Varthema. Du Yémen, ils passent à Ormuz, visitent l’Iran, pour retourner en Arabie et, d’Aden, gagner Calicut en mai 1570 (fig. 1).

Fig. 1. – Le premier voyage, 1567-1576, l’Arabie.

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Doc. H. Bresc.

7 Son séjour aux Indes dure quatre ou six ans, de 1570 à 1575, selon les manuscrits. Bergeron reconstitue un itinéraire qui suit le littoral du Gudjerat jusqu’à Sumatra. Les récits autographes indiquent au contraire des allers-retours sur la côte de l’Inde méridionale, puis de Calicut, une traversée directe vers le Pégou en 1571, pour un long séjour et des visites dans les provinces environnantes, à Pidir (Sumatra) en 1573, au Siam, en Transiane (principauté thaïe de Tranh Ninh). De Pégou, il entame son retour par Cambaya et Diu (fig. 2). Son récit s’appuie sur de nombreux voyageurs, Marco Polo, Odoric de Pordenone, Nicola de’ Conti, Varthéma, Barbosa, Mendes Pinto, Federici, Balbi, Pyrard et Andrade. Et un segment d’itinéraire, de Pégou à Catigang (Chittagong), copié sur Federici, en reprend les éléments pittoresques, typhon, échouage, refuge sur une île.

Fig. 2. – Le premier voyage, 1567-1576, les Indes.

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8 Son retour l’aurait mené à Madagascar, dont il donne une géographie imaginaire, puis au Mozambique et à Sofala, dans la ville chimérique de Madrogan, et au Monomotapa, à la richesse fabuleuse, royaume de l’or et des citadelles de pierre cyclopéennes. Emmenés depuis Pégou par le sieur de la Courbe, Vincent Leblanc et ses compagnons auraient alors entamé une traversée héroïque de l’Afrique, remontant le Zuama/Zambèze jusqu’au lac central de l’Afrique, source du Nil, puis entreprenant la descente du fleuve avec deux nacelles, dont la plus grande aurait porté un éléphant, par des défilés dangereux (mais le récit ignore les cataractes) et des passages en basses eaux jusqu’aux premiers monastères éthiopiens.

« Nous n’avions mis que huit mois pour traverser l’Afrique 7 . »

9 Outre Jean Léon l’Africain, les sources citées, ou inavouées, sont portugaises, Barros, Dos Santos, Alvares, Bermudes, Osorio et Godinho, tandis que l’itinéraire repose sur la carte d’Ortelius qui place les lacs et les villes d’Éthiopie dans la région des Grands Lacs.

10 En Éthiopie, les épisodes imaginaires (de La Courbe au Négus, guérison du roi de Seiton soigné par La Courbe, défilé de l’armée du Négus et saison à la Cour, avec théâtre et musique) se greffent sur les récits des ambassadeurs et missionnaires portugais. Un séjour est cependant probable, à partir de la mer Rouge et du port de Suwakin, à Baghaméder dans la région du lac Tana dont il décrit les églises taillées dans le roc et les monastères.

11 D’Éthiopie, les voyageurs sont censés descendre le Nil vers la Nubie, d’où, en cinq jours, ils auraient gagné Le Caire, par Soba, Dongola et une multitude de villes égyptiennes. Du Caire, en 1576, Vincent Leblanc rentre, par Tripoli et Malte, à Marseille.

12 Ce premier voyage est celui de la formation de Vincent Leblanc à la joaillerie et au commerce, dans la boutique que les Français tiennent à Pégou le Neuf. Le contact avec les jésuites, dont le P. André de Saint-Paul, apporte une foule d’informations et un point de vue critique sur les religions indiennes (fig. 3).

Fig. 3. – Le premier voyage, le chemin du retour, 1576.

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Les voyages picaresques de la maturité

13 Le deuxième voyage est celui des incidents dramatiques : après six mois de repos, en 1576-1577, Vincent Leblanc s’ennuie. Il décide d’accompagner un ami de son père, ambassadeur du sultan de Maroc Mulay ‘Abd al-Malik à Henri III et chargé de porter des munitions au sultan. Interceptés à Gibraltar, condamnés à mort pour contrebande, les membres de l’expédition sont graciés sur l’intervention de l’infante Isabelle de la Paix. Un autre incident et une autre condamnation à mort attendent Vincent Leblanc à Meknès – il a uriné sur une tombe sainte –, et un autre pardon. Il assiste enfin à la bataille d’Alcazarquivir, qu’il raconte en détail (4 août 1578) et revient par Cadix, Séville, Grenade, Cordoue, Carthagène, Valence et Barcelone (fig. 4).

Fig. 4. – Les voyages picaresques de la maturité, 1577-1592.

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14 Plusieurs voyages rythment les années suivantes, et d’abord une brève expédition de trois mois à Constantinople, ville belle et sale, où un renégat marseillais, Benjamin Nadal, l’informe sur le sérail, le gouvernement de la « petite fenêtre » et sa justice rigoureuse. À son retour, il repart visiter l’Italie, Peccioli en Toscane, foyer de sa famille, Florence, Rome, L’Aquila, jusqu’à Naples. Enfin, en 1580, venu à Paris, il participe au siège de La Fère (20 juin-31 août), où il est blessé ; guéri, il accompagne le duc d’Anjou dans la guerre de Flandres. Il manque y perdre une jambe de froid. Malade, il pense se faire capucin, puis rentre à Marseille au temps de la peste et s’y marie avec une femme qui se révèle terrible, un « satan ».

15 Ces mauvaises relations conjugales le conduisent à partir pour le Brésil dès 1583 sur la Salamandre du Havre, pour un voyage marqué par la famine. L’année suivante, il porte des marchandises à Cadix et à Lisbonne ; volé à son passage à Gandia, il se venge en frappant un chanoine et doit aller chercher l’absolution à Rome.

16 En 1592, enfin, il se rend à Séville, comme « négociant de pierreries et perles » ; à Cadix, il entre en société avec des Marseillais pour aller acheter du poisson au cap Blanc (Arguin), sur la Côte des pêcheurs. C’est le « voyage de Guinée », daté avec précision, par le Cap de Non, jusqu’à l’embouchure du Sénégal, à 13° de latitude.

Le dernier grand voyage

17 En 1597 enfin, Vincent Leblanc, âgé de plus de quarante ans, entreprend un grand voyage aux Indes occidentales (fig. 5) : de Marseille à Cadix, puis de Puerto Santa Maria jusqu’aux Antilles par les Canaries, la Désirade, Saint-Domingue – s’y greffe une description des Taïnos et des quatre royaumes de Haïti vers 1492 –, la Navasse et la Jamaïque, où un ouragan cause le naufrage et le jet des marchandises que Vincent Leblanc porte en Amérique, enfin Campeche, San Juan de Uloa, jusqu’à Vera Cruz. Des visites assurées rythment le voyage, aux Canaries, à Saint-Domingue, à Cuba, et une autre, très probable, au Mexique, où Vincent Leblanc enregistre le refrain cucurucu qui sera repris au xix e  siècle dans la chanson La Paloma . D’autres sont invraisemblables, en particulier au Nouveau-Mexique : Robert Lindsay y a noté l’absence de « vignettes », scènes ou croquis qui authentifient le récit, et en a conclu au voyage en chambre. Vincent Leblanc et ses éditeurs citent en effet le licencié Ayllon, Pierre Martyr d’Anghiera, Cartier, Benzoni et Acosta et s’inspirent de ces sources.

Fig. 5. – Le voyage aux Indes occidentales, 1597, l’Amérique du Nord.

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18 Vincent Leblanc évoque ensuite la Nouvelle Espagne, Lima, puis des pays sur une diagonale entre monde andin et Brésil, Couran, Tabin, Seiton, Caramel (fig. 6). Il copie peut-être une relation inédite, mais on ne peut exclure un passage par Panama, Lima, le lac Titicaca et les volcans de Bolivie jusqu’au Tucumán et au Paraguay. La toponymie prétendue ne révèle certes aucun lien avec celle que rapportent les relations espagnoles, mais ce qu’il décrit n’est pas invraisemblable : des enclaves incas sont signalées dans les Charcas, le Chaco et le Tucumán 8 . Mis en alerte par les incertitudes des manuscrits de Vincent Leblanc qui situent aussi Couran, Tabin et Seiton en Éthiopie, Bergeron a éliminé toutes les traces de ce voyage, ne conservant que le Caramel. Les récits greffent le Brésil sur ce segment, et citent ou copient Acosta, Thevet, Léry, et les capucins du Maranhão.

Fig. 6. – Le voyage aux Indes occidentales, 1597, l’Amérique du Sud.

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19 Après son retour, Vincent Leblanc s’installe à Arles et rédige ces longs mémoires, dédiant le ms. fr. 2033 à la noblesse de la vieille capitale rhodanienne.

Les deux rédactions

20 Dans les Voyages , Geoffroy Atkinson 9 distinguait deux auteurs, un commerçant naïf, crédule et amateur de situations et d’accidents dramatiques, et un juriste, idéaliste et sensible à l’utopie, qui exalte la justice, la liberté religieuse et défend l’expansion de la France outre-mer. L’étude des manuscrits rétablit l’unité de la figure de Vincent Leblanc : catholique convaincu, méfiant envers les protestants « de povre silogisme » et dégoûté par la cruauté des pirates rochellois, il manifeste aussi de la sympathie pour le capitaine Ribaud, huguenot anti-esclavagiste, et pour la coexistence religieuse à Cambaye. Sa familiarité avec les jésuites des Indes se combine avec une image négative de l’Inquisition de Diu et des réquisitoires contre les Portugais aux Indes, cruels, orgueilleux et paresseux et contre la cupidité des Espagnols, mesquins, misérables, « tyrans », que leur cruauté met « hors de l’humanité ». La dénonciation des ambitions anglaises qui effacent la toponymie française de l’Amérique du Nord semble au contraire un ajout de Bergeron.

21 Son patriotisme français est nuancé de protestation contre les princes. Il leur oppose l’exemple des seigneurs abyssins, fidélité, zèle pieux et simplicité des mœurs, dénonce les Français parricides livrés à la guerre civile et ironise sur la Française qui boit et laisse « troser son coutilhon » : elle devrait imiter la sobriété et la fidélité des femmes Tupi du Brésil. Ce patriotisme se conjugue avec l’affichage de ses racines italiennes et de sa condition de provençal. La Provence lui sert d’étalon de comparaison quand il évoque les particularités des pays traversés.

22 Sa culture polymorphe, faite de bribes, s’étend à la médecine, à la botanique, et aux savoirs exotiques, thérapeutique, astrologie et astronomie ; il manifeste sa confiance dans les connaissances scientifiques des Indiens. Il présente un intérêt obsessionnel pour la magie, la sorcellerie, l’occulte, soutenu par le sentiment profond et répété que « le diable est le prince du monde 10  ».

23 Son désir de voyages et sa curiosité sont infinis, bien au-delà des pays visités : ses éditeurs ont supprimé une liste d’îles et de villes, depuis l’Insulinde jusqu’au Japon, Moluques, Célèbes, archipel de Saint-Lazare, Bornéo, Chapourane (Tanjampura, sud de Bornéo), îles des Larrons (Mariannes) et Lequies (Ryû Kyû).

Les observations de Vincent Leblanc

24 Les descriptions sont d’abord géographiques, îles, rares montagnes, campagnes plus rares encore, villes très nombreuses. Elles sont conformes aux canons du récit de voyage : les paysages sont toujours plaisants, riches, plantureux, sauf la haute montagne péruvienne. Les eaux, lacs, fleuves, mascarets, les plantes et les animaux, en particulier de l’Amérique, sont toujours remarquables. Et les notices ethnographiques couvrent un large éventail : rituels de mariage, fidélité et adultère, obsèques, en particulier le satî des veuves indiennes, alimentation (couscous, coco, caouin, farine de manioc, patate, farine de poisson, viande crue selon les pays), vêtement (les robes fendues des Pégouanes et des Siamoises), habitat, famille (femmes lascives et filles libres, dépucelage par les étrangers, mariage, fidélité), décor corporel de plumes et de labrets, musique et chansons. On note cependant l’absence de particularités connues d’autres voyageurs : le thé, le café, le piment fort ou encore l’ amok , attesté en Inde.

25 Ces observations amènent une comparaison avec des réalités familières : maisons de Pegu et cabanes camarguaises, plaine marocaine et Camargue, Mont Gourana, au Pérou, et Notre-Dame de la Garde ou Montmartre. Les armées du Négus, nombreuses, bien vêtues, bien nourries, supportent la comparaison avec celles du roi d’Espagne, affamées et en loques. La taille des villes est ramenée à des étalons, Milan pour Calicut, Sienne et Florence pour les villes abyssines.

26 Les observations sur les religions sont en revanche discontinues et incertaines : Vincent Leblanc ne décrit pas les dieux des « Indiens », qu’il réduit au Duma , c’est-à-dire à un démon, mais il rapporte des exercices de magie, de transe, le suicide religieux et la procession meurtrière du char, qu’on dira de Jaggernath, ou encore le rituel cannibale, enveloppés dans une commune réprobation. Il décrit aussi partout une prétendue vénération de la Vierge et d’un dieu à triple figure qu’il attribue à une ancienne évangélisation. Dans une tradition bien établie, il fait l’éloge de l’austérité et du pacifisme des brahmanes et des jaïns et cette appréciation des sagesses païennes recoupe une critique discrète de la France : plusieurs prosopopées s’inspirent de celle de Léry, éloge de la nudité, de la solidarité, du bon voisinage, et ironie sur la folie des voyages pour venir couper du bois au Brésil.

27 Les observations politiques exaltent le modèle d’une monarchie sacralisée, d’une justice à la fois rigoureuse et humaine : théocratie royale, sacralité et armées nombreuses en Pégou, justice et paix, sécurité sociale, camp impérial, princes emprisonnés en Éthiopie. Non sans quelques blâmes : il réprouve au Monomotapa le rôle des épouses royales dans l’élection du successeur et à Pidir la succession des rois par l’assassinat.

La méthode de Vincent Leblanc

28 Les mémoires sont un feuilleté d’observations et d’informations orales. Toutes ne sont pas personnelles : Vincent Leblanc donne des garants, un peintre portugais qui a visité la Tartarie, Guilhem de Cassis pour Ceylan, le sieur de La Courbe pour São Tomé ; un truchement arabe, Halis, et un ambassadeur espagnol rencontré en Éthiopie l’ont informé sur la Nubie, Bernardin Nadal sur le régime ottoman, etc. Et il cite les livres qu’il a lus, Cosmographie de Belleforest, voyages de Martin de Vitré et de Pyrard de Laval, Historia Gothorum de Jean Magnus, Histoire de Portugal de Jeronimo Osorio. S’agit-il de plagiat ? La prudence s’impose : les emprunts peuvent être une confirmation de l’observation personnelle, une garantie. Les voyages les plus novateurs englobent des circuits fictifs et l’appropriation des savoirs est chez tous une forme d’innutrition déguisée sous l’autopsie déclarée. Mais Vincent Leblanc emprunte des pans entiers de récit et plusieurs dessins sans le signaler.

29 M. Laugaa a mis en lumière le désir de Vincent Leblanc de composer un livre en unissant des documentations avérées par son expérience du terrain et de faire œuvre théorique dans le champ de la cosmographie 11 . Les manuscrits ne présentent certes aucun ordre, ni chronologique ni thématique. L’entrelacement et la confusion des dates conduisent à des contradictions et à des contaminations. En mai 1631, chez Peiresc, Vincent Leblanc reconnaît avoir placé en Amérique des régions d’Afrique. Mais les manuscrits sont prêts pour l’édition, garnis de titres de chapitres, de poèmes introductifs, d’intitulés alléchants pour les anecdotes ( Discours récréatif , discours remarquable , conte fasésieus ). L’effort littéraire s’exprime d’abord par l’accumulation des anecdotes : Mariela Witek 12 a analysé les effets de réel, d’authenticité, les scènes pathétiques et fascinantes, dans les anecdotes conservées par Bergeron, et mis en lumière la volonté de divertir et de garder l’attention, et les efforts d’édification morale ; violence, souffrance, mort scandent la destinée pitoyable d’un personnage balloté par le destin, suscitant pitié et sympathie, comme dans d’autres récits de voyage. Ces anecdotes font partie du dessein propre de Vincent Leblanc, écrivain mal armé, mais habile : les manuscrits comptent plus de cent cinquante anecdotes qui recyclent des thèmes folkloriques et littéraires, rapportent des miracles, des récits historiques, des épisodes de sortilèges et d’interventions démoniaques, des récits érotiques ou pornographiques, de brutales anecdotes scatologiques, de dures plaisanteries, les « cassades ». Guilhem de Cassis y joue constamment le rôle du clown, escroc et voleur, obsédé de femmes, partout trompé, battu, moqué. Les manuscrits sont scandés de clés de véracité :

« J’ai veu », « nous étions en Perse », « nous passâmes… », « nous partîmes avec une troupe de marchands. »

30 Vincent Leblanc invoque son carnet de notes :

« Mon petit livret ou mémorial où je mettais plusieurs curiosités… sur l’assiette du pays, qualité, rois et gouvernement 13 . »

31 Et les effets de réel sont innombrables dans les récits les moins vraisemblables, pirogue monoxyle en Caramel, raquettes au Canada, églises taillées dans le roc le long du Nil, « peuple embastonné avec chiens » dans le désert, rhinocéros en Nubie.

Les apports de Bergeron et de Coulon

32 Les éditeurs allègent le texte, réduit à 498 pages, et tentent de donner un suivi chronologique à un récit chaotique 14 . Ils identifient certaines sources, voyageurs et grandes synthèses, en manchette, qui corroborent la véracité du récit. Ils ajoutent des informations plus récentes, les « dernières nouvelles » de l’Inde. Ils complètent enfin les nomenclatures, listes des villes connues, des fleuves et des montagnes, et rédigent une vingtaine de synthèses géographiques.

33 Dans l’ensemble, ils conservent les observations géographiques, ethnographiques, politiques de Vincent Leblanc sans les corriger, de même qu’ils conservent sa vision des religions diaboliques. Ils manifestent les mêmes intérêts, centrés sur les villes et l’ethnographie, les mêmes modèles politiques, la même horreur pour la religion du sacrifice et le satî , la même fascination pour la beauté des femmes, la liberté sexuelle, les amazones, la même attention pour la justice, la liberté religieuse, et y ajoutent l’expansion outre-mer.

34 Ils maintiennent les effets de réel et tout le système de comparaisons qui unifie l’« Indie » : vents desséchants du Monomotapa, de Transiane et des cordilheras péruviennes, vallées ténébreuses de Vijayanagara et de Hierro, tandis que des techniques pauvres manifestent l’unité humaine, sandales de paille, ponts de paille qu’on retrouve d’un bout à l’autre de l’« Indie », en Amérique comme aux Indes.

Le monde virtuel de Vincent Leblanc

Entre le vrai et le faux.

35 Comme l’a noté M. Laugaa, les erreurs manifestes, les inventions, les compilations et les emprunts créent un espace entre le vrai et le faux qui fédère les mondes visités et décrits. Dans les manuscrits, les « signifiants iconiques » omis par Bergeron et Coulon participent à la création de cet entre-deux, gages de sincérité (croquis d’Aden, de Goa ou d’un paysage de la montagne éthiopienne) empruntés peut-être à d’autres voyageurs et images fausses et mensongères (images de Janibarou, ville de Madagascar, ou de Caramel sur le fleuve Paraguay). Toutes collaborent à unifier Amériques, Éthiopie et Indes orientales : même religion démoniaque, mêmes prêtres sacrificateurs, les chaoury , et, d’une région à l’autre. Vincent Leblanc multiplie les transferts, les mots incas tanbo (auberge) et mamacouna (vierge consacrée) au Pégou, le satî en Amérique, le jeu de ballon mexicain à Java. Il unifie l’habillement : les femmes de Nouvelle Espagne portent la robe sans couture (le sari ) tandis que les hommes se contentent d’un étui pénien. Les contaminations sont quelquefois étonnantes : ainsi, la langue des doctes de Caramel est le mandarin, « leur latin ».

Allotopies et pays de synthèse

36 Comme les auteurs d’utopies, Vincent Leblanc choisit pour ses pays virtuels des terres lointaines. Ce sont d’abord des allotopies, synthèses d’observations collectées (fig. 7). Le Pégou réunit ainsi les traits communs à toute l’Inde, hindouisme shivaite, satî , rituels cruels, et ceux d’une société bien gouvernée : le roi y est divin, incontesté, antithèse de la France d’esprit « libertin » ; il distribue ses rentes, dispose d’une armée considérable, assure une justice rigoureuse. Tout ici n’est pas imaginaire : la divinité du monarque, la présence de l’hindouisme souterrain et des rites ancestraux ont imprégné les royaumes hindouisés. La Transiane voisine présente une figure plaisante : une belle province, des chevaux, des jardins, des femmes avenantes et courtoises au vêtement échancré, des filles libres (les pères sont obligés de nourrir les enfants de leurs amours extra-nuptiales), des fêtes, des danses, de la musique, mais aussi une loi qui oblige les mères à allaiter leurs enfants et un service militaire universel. Ce serait un paradis terrestre sans les sacrifices offerts au Duma .

Fig. 7. – Les pays virtuels de Vincent Leblanc.

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37 Chapourane (Tanjampura à Bornéo) est un « jardin du monde », riche de fruits, de clous de girofle, de cannelle, de bois odoriférants, de myrobalan, qui garantit la longévité, et de perles. Cet autre paradis terrestre est assombri par les sacrifices humains et l’absence de règles interdisant l’endogamie. La même antinomie marque le Mongibir : amitié universelle, accueil aux étrangers, mariage sans querelle, honnêteté, prospérité contrastent avec le paganisme. Au Couran, bon gouvernement, fraternité, honnêteté, chasteté, dévotion, sécurité sociale (aveugles entretenus par le Trésor public, travail assuré aux voyageurs, pauvreté éliminée), contrastent avec le culte de l’idole Apolita . Le Seiton voisin est plus proche de l’Éthiopie idéale : honnêteté des transactions, absence de jurement, de repas solitaire, « set royaume rampli de tout bien et privé de visse » connaît aussi la dévotion à la Vierge ; de même le Carfouran où abondent légumes et fruits, où la vie est pacifique et l’amitié réciproque, sans conflits entre époux et sans séparations, sans jurement, et animé par la haine du mensonge et du vice.

38 L’Éthiopie, enfin, est un modèle d’allotopie chrétienne : gouvernement juste, lois affichées et portées à la connaissance de tous, punition de l’adultère, du vagabondage et de la prostitution, élimination de la pauvreté et pratique de la redistribution, souverain pieux et courageux, peuple vertueux et fidèle à ses rois, antithèse de la France, « un seul Dieu, […] une foy et une loy », et les royaumes voisins, Mélinde, Iscande, Soba, en sont le reflet.

39 Une véritable « allochronie » apparaît enfin, construite sur les lectures : la Mongolie unit à l’empire récemment restauré par Altan Khan (1542-1582) la mémoire de celui des Gengiskhanides, de la mer de Mangi (Chine) jusqu’à la Caspienne.

Les utopies primitives 

40 Très conscient de la férocité du rituel cannibale, Vincent Leblanc n’adhère pas au primitivisme, à l’âge d’or décrit par Pierre Martyr d’Anghiera, pays sans lois, sans code, sans juge, peuples sans F ni R ni L (ni Foi, ni Roi, ni Loi) 15 , mais, loin de refouler le sauvage dans la déraison, il subordonne les peuples nus à une monarchie de type incaïque. En Caramel, un prince, une cour avec ses officiers et ses « Jours » de justice, un palais, une noblesse vêtue encadrent ainsi un peuple tupi-guarani nu ; le culte et les sacrifices cannibales, le communisme des biens, et la guerre nue au corps à corps destinée à faire des prisonniers, les sacrifier et les boucaner, y contrastent avec des savoirs remarquables, une architecture incaïque et une artillerie fort ancienne.

41 La valorisation du primitif, presque du « bon sauvage », se rencontre dans la description des Goulmaran, situés au Canada : vie simple, en cavernes, robustesse des corps, égalité et fraternité, communion des biens. Leur croyance en l’immortalité de l’âme fonde une précoce religion naturelle.

L’héritage du monde de Vincent Leblanc

42 La méfiance a été immédiate chez les érudits comme chez les voyageurs qui repèrent emprunts et invraisemblances, mais l’ampleur du consentement est stupéfiante : La Martinière, en 1726, sait que Vincent Leblanc « crée des villes et des royaumes 16  », mais il intègre Madrogan. En 1660, D’Avity incorpore des bribes de la Madagascar de Vincent Leblanc et la ville de Delbequi en Moyenne-Égypte. Jusqu’au début du xix e  siècle, les dictionnaires citent les villes et les provinces que Vincent Leblanc prétend avoir visitées, en Afrique orientale et en Asie du Sud-Est, Albiar, Canarana, Cassubi, le Goulmaran, le Tazatay, la Transiane, Mandranela, le Sinabo, Magourres, Patanes. Belugara est encore présent dans le dictionnaire de Trévoux en 1771 ; Seiton et Madrogan ont l’honneur de figurer dans le dictionnaire de l’Encyclopédie en 1785 (fig. 8). Seule l’exploration en viendra à bout, et ce non sans peine, comme le montre l’analyse précise de William Randles 17  : la description du palais de Monomotapa est reproduite en 1775 par Dubois Fontenelles, et en 1788 par Millar, alors que le missionnaire Mauriz Thoman a révélé dès 1759 que ce n’était qu’un « kraal » de roseaux et de pieux. Les Sources de l’histoire de l’Afrique au Sud du Sahara , énumèrent encore en 1971 les villes imaginaires de Vincent Leblanc. L’internet permet de débusquer ces emprunts et de constater qu’aucune barrière de sécurité n’est posée à l’utilisation de ce « savoir » biaisé et toxique.

Fig. 8. – L’héritage de la géographie de Vincent Leblanc.

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43 La postérité de Vincent Leblanc est encore plus touffue dans l’histoire littéraire du xviii e au xx e  siècle : les voyages extraordinaires et les anticipations géographiques, souvent combinées avec le roman picaresque, s’épanouissent, de Candide à Jules Verne et Julien Gracq. Et si on soupçonne des emprunts, ici et là, aux Voyages , l’essentiel est dans la transmission ou la réinvention de la méthode, de l’inventivité et des combinaisons audacieuses de notre voyageur.

Bibliographie

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Atkinson Geoffroy, 1920, The Extraordinary Voyage in the French Literature before 1700 , New-York, Columbia University Press.

Beckmann Johann, 1807-1810, Litteratur der älteren Reisebeschreibungen , Göttingen, (2 vol.).

(Le)Blanc Vincent, 1634, Histoire geografique et memorable de l’assiete de la terre universelle , Aix, Estienne David.

Gassendi Pierre, 1992, Vie de l’illustre Nicolas-Claude Peiresc, conseiller au Parlement d’Aix , trad. Roger Lassalle, Paris, Belin.

Holtz Grégoire, 2011, L’Ombre de l’auteur. Pierre Bergeron et l’écriture du voyage à la fin de la Renaissance , Genève, Droz.

Laugaa Maurice, 1993, « Les Voyages fameux du sieur Vincent Le blanc », dans Rizza C. (dir.), La Découverte de nouveaux mondes. Aventures et voyages imaginaires au xvii e   siècle , Fasano, Schena.

Le Blanc Vincent, 1648, Les voyages fameux du sieur Vincent Leblanc marseillais , Paris, Gervais Clousier, disponible en ligne .

Levillier Roberto, 1927, Nueva Crónica de la Conquista del Tucumán , Madrid.

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Marouby Christian, 1990, Utopie et primitivisme. Essai sur l’imaginaire anthropologique à l’âge classique , Paris, Seuil.

Randles William G. L., 1959, L’image du Sud-Est africain dans la littérature européenne au xvi e  siècle , Lisbonne, Centro de Estudos Históricos Ultramarinos.

Witek Mirella, 2018, « Les Anecdotes dans les récits de voyage du xvii e  siècle », thèse de philosophie, Toronto, disponible en ligne .

Notes de bas de page

1 Gassendi 1992, p. 147-148.

2 Holtz 2011, p. 350 sq.

3 Les mss. fr. 5652 (306 fol., Segon livre de la monarchie articane et antarticane) ; fr. 5590 (455 fol., Livre de l’histoire géographique et description de toute la terre comprize en une juste émisfère) ; fr. 5591 (274 fol., Les Voyages é péregrinasions de Vincens Blanc marseilhès) ; fr. 5592 (170 fol., De la grande monarchie entarticane, tratant des quriosités des Indes oriantalles et oxidentale) ; fr. 2033 (164 fol., Histoire naturelle de l’Indie osidentale).

4 Laugaa 1993, p. 257.

5 Holtz 2011, p. 337.

6 Atkinson 1920, p. 27.

7 Leblanc 1640, II, p. 149.

8 Levillier 1927, p. 27.

9 Atkinson 1920, p. 28.

10 (Le)Blanc 1634, p. 4.

11 Laugaa 1993, p. 272.

12 Witek 2018.

13 BnF, ms.fr. 5591, f. 87v.

14 Lindsay 1979, p. 337

15 Marouby 1990, p. 193.

16 Beckmann 1808, I, 3, p. 554.

17 Randles 1959, p. 96-98.

Professeur retraité, Université de Paris X-Nanterre

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