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19 idées de micro-aventure pour un long week-end en France

• 12 minutes de lecture
• 158.5K vues

Avec 2 mois enfermé.e chez vous, on vous sent bouillonner, rêver d’aventure et de nature. Simone anticipe et vous propose cette sélection dédiée à la micro-aventure pour un long week-end (ou un week-end normal). Il y en a forcément une à moins de 100 km de chez vous ! Se dépayser en pleine nature ne nécessite pas plus qu’ 1 samedi , 1 dimanche et parfois 1 jour de RTT (soyons fous). Alors quand un long week-end de mai, de juillet ou de novembre pointe le bout de son nez, c’est festival chez Simone. Besoin de souffler un peu ? Vous êtes au bout du rouleau 🚽 ? Découvrez une sélection de 19 micro-aventures mythiques pour en profiter au maximum sur tous vos prochains longs week-ends. Cerise sur le gâteau à la châtaigne du GR20®, elles sont toutes accessibles sans voiture 🌿.

• La grande traversée de l’Epte 👟 57 km 🕐 2 à 3 jours
• Tournée de Beaujolais Rando 👟40,8 km 🕐2 jours
• Tour de la montagne Sainte-Victoire 👟51 km 🕐3 jours
• I believe Hike & Fly à Annecy 👟15 km 🕐1 à 2 jours
• Ker Rando 👟71 km 🕐3 à 4 jours
• La Grande Traversée des Monts du Lyonnais 👟48 km 🕐2 à 3 jours
• Boucle du Morvan par le Lac du Crescent 👟70 km 🕐4 jours
• Boucle des Châteaux et méandres de Loire 👟35 km 🕐2 jours
• Vers le Petit Ballon en 3 jours 👟53 km 🕐3 jours
• Tour des Aiguilles Rouges 👟40 km 🕐 3 jours
• Terre et Côte d’Emeraude 👟76 km 🕐 4 jours
• La Côte de Jade 👟40 km 🕐 2 jours
• La Côte d’Opale 👟 50 km 🕐 2 jours
• West Coast Story 👟30 km 🕐 2 jours
• Monts du Lyonnais, la boucle ultime 👟53 km 🕐 2 jours
• La Grande Traversée des Calanques 👟 31 km 🕐 2 jours
• Les Hauts Plateaux du Vercors 👟57 km 🕐 3 jours
• Traversée de la Chartreuse 👟72 km 🕐 3 jours
• Virée dans le Golfe du Morbihan 👟68 km 🕐 3 jours

La grande traversée de l’Epte

🌲 2 à 3 jours – 57 km (dont 17 km de canoë) 🚆 Départ : Gare de Gisors (1h10 de Saint-Lazare en Transilien ligne J) 🚆 Arrivée : Gare de Bonnières-sur-Seine (1h30 de Saint-Lazare en Transilien ligne J) 💳 Pass Navigo : ✓ Valide ✓ 🌙 Nuit possible : Dangu, Bergerie de Villarceaux, Maudétour-en-Vexin, Vétheuil, La Roche-Guyon

Pour ceux qui ne le savent pas, l’Epte est une rivière, née dans le pays de Bray. Là les gens, on est sur de la micro-aventure pour un long week-end … Du canoë, 3 départements, 40 km à pied , le tout avec un simple ticket de Transilien … Qui dit mieux ? De Paris , vous arrivez à la gare de Gisors et vous atteignez Dangu après 10 km environ. Puis, une petite traversée en canoë jusqu’à Bray-et-Lû où vous prenez des paillettes dans vos yeux sur les rapides : le paysage est digne d’un tableau impressionniste 🎨, nuit dans une bergerie… On ne vous en dit pas plus.

🤚Attention, le canoë n’est possible que de mi-mai à fin septembre !

Tournée de Beaujolais Rando

🌲 2 à 3 jours – 40,8 km 🚆 Gare de Chamelet (1h de Lyon – 11,20 €) 🌙 Nuit possible : Saint-Cyr-Le-Chatoux, Sainte-Paule, Ternand (gîte, camping ou Airbnb)

Une randonnée de 2 jours (ou 3 à la cool) comme on en trouve peu en bordure de Lyon. À seulement 1h de train de Lyon-Part-Dieu, c’est un calme plat qui vous attend, avec ses vignes, ses monts remplis de résineux, ses rapaces et ses petits villages à tomber par terre. La preuve qu’il ne suffit pas d’aller loin pour se dépayser. 🌲 Découvrez aussi nos autres idées de micro-aventure à Lyon .

Tour de la montagne Sainte-Victoire

🌲 2 à 3 jours – 51 km 🚆 Départ : Gare SNCF ou routière d’Aix-en-Provence (2h en train de Lyon Part-Dieu // 3h30 en train de Paris Gare de Lyon) 🚆 Arrivée : idem 🌙 Nuit possible : Puyloubier (gîte, camping ou Airbnb)

”On dirait le sud, le temps dure longtemps 🎼”, voilà ce que nous inspire cette randonnée dans la Provence de Pagnol . 51 km de bonheur plutôt destinés aux bons marcheurs , avec au programme : le lac Zola, le lac du Bimont et bien sûr des points de vue imprenables sur la montagne Sainte-Victoire dont vous atteindrez la crête au deuxième jour. La Sainte-Victoire vous offrira un nuancier de paysages à couper le souffle.

🤚 L’été, l’accès au massif de la Sainte-Victoire est réglementé à cause des incendies et peut être complètement interdit. Pensez à vérifier les conditions d’accès au massif .

I believe Hike & Fly à Annecy

🌲 1 à 2 jours – 15 km 🚆 Départ : Gare SNCF d’Annecy puis bus 61 arrêt “Talloires Montmin – Les Granges” (2h en train de Lyon Part-Dieu // 3h40 en train de Paris Gare de Lyon) 🚆 Arrivée : Arrêt de Bus de Doussard direct vers la gare d’Annecy 🌙 Nuit possible : col de la Forclaz (gîte disponible)

Avez-vous déjà rêvé de monter une montagne puis de la redescendre simplement en vous… envolant ? C’est typiquement ce qu’on vous propose dans cette micro-aventure quasi “clé-en-main” au bord du célèbre et magnifique lac d’Annecy . L’itinéraire pour vous rendre au décollage est disponible sur Helloways et on vous donne les bons tuyaux pour réserver votre vol en cliquant sur le bouton ci-dessous. 

🤚 Le parapente n’est pas idéale toute l’année. Période conseillée : milieu du printemps à fin d’été.

🌲 3 à 4 jours – 71 km 🚆 Départ : Gare de Paimpol (3h30 de Paris ou Nantes – 40-60 € ou 2h10 de Rennes – 25-40€) 🚆 Arrivée : Gare de Saint-Brieuc (2h30 de Paris ou Nantes – 40 € ou 1h de Rennes – 18-20€) 🌙 Nuit possible : Paimpol, Bréhec, Saint-Quay-Px, Binic, Saint Brieuc

Envie d’une randonnée qui sent bon le kouign-amann ? Embarquez pour 3 ou 4 jours sur la côte entre Paimpol et Saint-Brieuc . Au programme, sentiers surplombants, criques de galets, hauts-lieux de la résistance et petits villages où galettes et fruits de mer règnent en maîtres absolus. Pensez à votre maillot de bain !

La Grande Traversée des Monts du Lyonnais

🌲 2 à 3 jours – 48 km 🚆 Départ : Gare de Feurs (1h30 de Lyon – 18,50 €) 🚆 Arrivée : Tramtrain Sain-Bel (36 min de Lyon – 6,20 €) 🌙 Nuit possible : Salt-en-Donzy, Saint-Martin-Lestra, Montrottier

Déambuler de monts en monts à 1h30 de Lyon, ça vous tente ? Cette micro-aventure à pied de 2 ou 3 jours vous fera découvrir de jolis villages et corps de ferme, des châteaux médiévaux et des sentiers qui serpentent à l’horizon. C’est beau, et malgré la distance, c’est assez facile tant les sentiers sont larges et déserts. 🌲 Découvrez aussi nos autres idées de micro-aventure à Lyon .

Boucle du Morvan par le Lac du Crescent

🌲3 à 4 jours – 71 km (ou 2 jours bien énervés) 🚆 Départ : Gare d’Avallon 🚆 Arrivée : idem 🌙 Nuit possible : bivouac près du Lac du Crescent, nuit en gîte à Marigny l’Eglise, gîte ou Airbnb ou Auberge de Jeunesse à Vézelay

OK là, on commence à entrer dans le dur : 4 jours, 70 km à pied… Le Morvan , un des 52 Parcs Régionaux Naturels Français : 500 000 Ha de nature et 6 grands lacs, une région du terroir comme on les aime avec ses petits hameaux, ses rivières, vallées, châteaux et sa bonne ripaille . Autre réjouissance, le lac artificiel de Crescent au coeur du parc régional où vous pourrez vous baigner à loisir.

🏔️N’hésitez pas à découvrir aussi nos autres randonnées au départ de Paris . Il y en a pour tous les niveaux. Et pour celles sur un week-end, venez par ici .

Boucle des Châteaux et méandres de la Loire

🌲2 jours – 31 km 🚆 Départ : Gare de Saint-Jodard (1h30 de Lyon, env. 20 €) 🚆 Arrivée : idem 🌙 Nuit possible : bivouac au pet d’Âne

La vie de château, ça vous branche ? 🏰⚜️ Le château de la Roche est d’inspiration gothique, et les premières fondations remontent à 1260. Il forme une presqu’île surplombant la boucle de la Loire. Vous pouvez ensuite parcourir les petites collines environnantes pour monter vers le pet d’Âne *, pour une balade des plus champêtres 🌾.

🌬️Flash info culturel pour flamber en société : le Pet d’Âne , c’est un chardon, symbole de l’Ecosse et de la Lorraine, prénommé ainsi car, il fait flatuler les ânes 🌬️.

Vers le Petit Ballon en 3 jours

🌲 3 jours – 53 km 🚆 Départ : Strasbourg – Colmar : 33 minutes en train avec le TER Grand Est à destination de Bâle, environ 14 € le trajet. 🚆 Arrivée : Colmar – Strasbourg : 33 minutes en train avec le TER Grand Est en direction de Strasbourg, environ 14 € le trajet. 🌙 Nuit possible : nuits en gîtes à Tanet, Kastelbergwasen, Leymel et à Orbey.

Attention, ça part en soirée Bretzel. Direction les Vosges aux environs d’Orbey, où vous rejoindrez temporairement le GR531® et le GR5® 🏔️. Pendant ces 53 km à faible dénivelé (on vous épargne un peu), le chemin arboré vous mènera au col du… Calvaire – on vous rassure seul le nom est pénible – car le jeu en vaut la chandelle. Vous pourrez aussi vous prélasser au lac Blanc et au lac Noir , lac glaciaire situé sous la crête du massif des Vosges, sous le col du Louchbach. Et pour les mordus d’Histoire , cette aventure vous plongera aussi au coeur de la “Der des der” avec son mémorial du Linge.

🏔️Découvrez aussi nos autres randonnées autour de Strasbourg .

Tour des Aiguilles Rouges

🌲3 à 5 jours – 40 km 🚆 Départ : Gare de Chamonix 🚆 Arrivée : idem 🌙 Nuit possible : nuits au refuge de Moëde Anterne et de la Pierre à Bérard, gîtes et hôtel à Chamonix

Avis aux randonneurs aguerris , cette randonnée est faite pour vous. Sur 3 jours ou plus, au départ de Chamonix, vous ferez environ 40 km sur un dénivelé positif et négatif d’environ 2840 m. Le tour des Aiguilles Rouges est pour ainsi dire à couper le souffle : on se prendrait presque pour Mike Horn et c’est l’apothéose lorsque vous franchissez le col du Brévent. De paysages lunaires à la renaissance printanière et luxuriante (oui, cette randonnée nous inspire des envolées lyriques), vous en prendrez plein les souvenirs : cascades, torrents et vie animale à l’état brut.

Terre et Côte d’Emeraude

🌲3 à 5 jours – 76 km 🚆 Départ : Gare de Saint-Malo 🚆 Arrivée : idem 🌙 Nuit possible : tout le long de l’itinéraire, vous trouverez des campings, gîtes ou Airbnb. En haute-saison, veillez à réserver à l’avance.

Envie de se prendre une bouffée d’air frais, une crêpe et de se prendre pour un.e Corsaire ? Embarquez donc pour cette micro-aventure à pied de 3 ou 4 jours sur la Côte d’Emeraude, dans les terres malouines et sur les berges de la Rance : du 3 en 1 comme on en voit rarement. La gare de Saint-Malo est rapidement accessible depuis Nantes, Rennes ou Paris. Alors qu’attendez-vous ? PS : Pensez à votre maillot de bain (vous ne pourrez pas résister aux criques paradisiaques).

La Côte de Jade

🌲2 à 3 jours – 57 km 🚆 Départ : Gare de Bourgneuf en Retz (45 min de Nantes – 6-10 €) 🚆 Arrivée : La Plaine-sur-Mer 🌙 Nuit possible : Moutiers-en-Retz, la Bernerie-en-Retz, Pornic Saint-Marie, ou encore la Renaudière.

Au départ de la gare de Bourgneuf-en-Retz (facilement accessible depuis Nantes), et pour 2 jours, cette randonnée est à peu près pour tout le monde, et très agréable si vous marchez avec vos enfants 🍼. Entre nature et culture, cette belle marche vous offrira une vue panoramique sur l’océan que vous contemplerez d’un air romantique depuis les falaises. Vous pourrez également vous régaler en savourant une petite galette (restons raisonnable) et une bolée , ou pour les plus gourmets, des huîtres. Plus authentique et champêtre que Bourgneuf-en-Retz, c’est dur… Elle est pas belle la vie ?

La Côte d’Opale

🌲2 à 3 jours – 49 km 🚆 Départ : Gare de Boulogne-sur-Mer (2h15 de Paris par le train direct) 🚆 Arrivée : Gare de Calais-Ville (2h de Paris en train avec 1 correspondance à Calais-Fréthun) 🌙 Nuit possible : Wimereux, Ambleteuse, Audresselles, Wissant, Escalles

Ça sent bon la tarte aux maroilles, vous ne trouvez pas ? Sur 50 km et 2 jours, vous verrez le grand Nord différemment, et tout ça à moins de 2 heures de Paris. Pour les férus d’Histoire, Boulogne-sur-Mer, capitale de la Côte d’Opale dispose d’une incroyable basilique et aussi de beaux remparts médiévaux… On y trouve aussi des petits restaurants typiques avec des moules, des tartes aux maroilles et des gaufres . Sur le littoral, des falaises, estuaires et dunes ondulent un peu ces paysages du “plat pays’’. C’est beau !

Petit bonus : le cap Blanc Nez et Gris Nez 👃 sont tout simplement sublimes si vous avez le temps d’y jeter un oeil. Si l’envie vous tente, vous pouvez vous initier au Kitesurf .

West Coast Story

🌲2 à 3 jours – 31 km 🚍 Départ : Arrêt du Transgironde 710 “Carcans – Bombannes” 🚍 Arrivée : Arrêt du Transgironde 710 “Carcans – Maison des arts” 🌙 Nuit possible : gîtes, hôtels ou camping à Carcans-Plage

Les pins sylvestres à perte de vue 🌲, des oiseaux migrateurs comme les Mésanges, les Pinsons, autres Coucous et Huppes, des vagues 🌊 qui ondulent sur l’océan et les embruns qui vous chatouillent les narines… C’est Carcans… Au départ de la gare de Bordeaux, vous pouvez prendre un bus en direction de Carcans. Pour les infatigables, vous trouverez aussi de nombreuses écoles de surf. 🤚Attention à la saison, les vagues risques d’être un peu musclées d’Octobre à Mars, n’hésitez pas vérifier les conditions ici .

🍀 Petit bonus : vous pouvez aussi visiter une réserve naturelle nationales des Dunes et marais d’Hourtin, qui est un corridor écologique 🍀🕊️.

Monts du Lyonnais, la boucle ultime

🌲 Boucle de 2 à 3 jours – 53 km 🚆 Tramtrain Sain-Bel (36 min de Lyon – 6,20 €) 🌙 Nuit possible : hôtel ou gîte à Brullioles ou Montrottier, Camping au Col de la Luère

Du lourd de chez lourd à seulement 35 min de Lyon. On vous le dit, on n’a pas trouvé mieux dans le coin. Cet itinéraire est une folie. Vous naviguez de monts en monts du Lyonnais avec des chemins parfois tortueux, parfois larges, parfois serpentant à l’infini à travers les collines. Les châteaux, les villages, les champs… Il n’y a pas de mot. Si près d’une grande métropole, c’est magique. 🌟 Découvrez aussi nos autres idées de micro-aventure à Lyon .

La Grande Traversée des Calanques

🌲2 jours – 32 km 🚆 Départ : Gare de la Ciotat 🚍 Arrivée : Arrêt de bus B1 (ou 24 ou 21j) “Luminy Parc National des Calanques” 🌙 Nuit possible : Cassis (gîtes, hôtel)

La Ciotat, ça fait rêver, non ? Les Calanques, les falaises, le soleil, le petit verre de vin, tout ça… 🍷 On vous a mijoté une randonnée qui vous amène à Marseille en passant par Cassis. Là encore, bien que très touristiques, certaines calanques sont comme vierges. Au programme, la dolce vita de la randonnée : baignade, lecture, calme et volupté avant d’arriver dans la tumultueuse ville de Marseille.

🤚Attention cependant, du 1er juin au 30 septembre, l’accès aux Calanques est réglementé à cause des incendies. 💦 Pensez à vérifier les conditions d’accès au massif . Il faut aussi amener beaucoup d’eau car il n’y a pas nécessairement de point d’eau en dehors des villes (3 litres par jour, d’autant plus que la randonnée est sportive).

Les Hauts Plateaux du Vercors par les crêtes et le Grand Veymont

🌲 2 à 3 jours – 57 km 🚆 Départ : Gare de Die (Train de nuit depuis Paris-Austerlitz) 🚍 Arrivée : Bus de Villars-de-Lans jusqu’à la gare de Grenoble 🌙 Nuit possible : la Cabane des Aiguillettes ou bivouac au Grand Veymont (couvrez-vous ! )

Le “Vercors”, c’est un peu comme le Saint-Graal des randonneurs 👑. Mais nous, comme on aime les micro-aventures, on vous a trouvé une alternative aux circuits bondés . Et c’est un peu plus vénère que le traditionnel GR®91 qui passe par le Grand Veymont (2341 m ). Le petit bonus des gourmets, parce qu’on est hédonistes chez Simone, la délicieuse boulangerie bio, le Pain de Sophie. (Passez un petit coup de fil pour savoir quand ils ouvrent).

🤚Attention à la gestion de l’eau 💧! Sur les Hauts Plateaux, vous ne trouverez aucune source d’eau, et il faut prévoir au moins 4 litres par personne et par jour !

Traversée de la Chartreuse

🌲3-4 jours – 72 km 🚆 Départ : Gare de Chambéry – Challes-les-Eaux 🚆 Arrivée : Gare de Grenoble 🌙 Nuit possible : camping de l’Ourson à Entremont-le-Vieux, Camping municipal du Sappey-en-Chartreuse et/ou bivouac

🚨 Alerte randonnée de compet’ pour les plus fous… Avec un dénivelé à 4000 m ! Au départ de Chambéry, sur 3 jours et 70 km, vous traverserez la majestueuse Chartreuse pour rejoindre Grenoble. What !!? Et oui, on vous a dit que c’était pour les fifous ! Prenez vos meilleures chaussures d’aventuriers car les chemins ne sont pas des plus praticables mais le paysage est sans pareil et d’une richesse incroyable : de la forêt digne d’un récit de Tolkien 🌲 , des bouquetins et chamois qui gambadent paisiblement en famille, des Mélampyres des bois*…

🌸 La Mélampyre des bois, c’est une petite fleur typique du terroir aux couleurs violacées et avec des clochettes jaunes.

Virée dans le Golfe du Morbihan

🌲3-4 jours – 68 km 🚆 Départ : Gare d’Auray 🚆 Arrivée : Gare de Vannes 🌙 Nuit possible : euh… sur toute la côte !

Des îles, des huîtres, des petits ports, des crêpes, des voiliers, des marais aux oiseaux majestueux… Mixez le tout et vous obtenez cette micro-aventure de dingo ! Si vous êtes chaud.e, certaines sections peuvent même se faire en paddle grâce aux différents loueurs du littoral. Ca passe bien en 3 jours mais pour être vraiment pépouze, tentez là en 4. Pour un bon bol d’air breton, partez en virée dans le Morbihan ! ⛵️

Pour trouver un partenaire de randonnée ou proposer des sorties à plusieurs, vous pouvez rejoindre nos groupes Facebook . Il y en a un pour chaque ville. 

Et si vous êtes complètement camé.e de rando, Helloways vous en deal encore un paquet . On est comme ça. Le coeur sur la main. ❤️

📸 Cover : Julien Charles

La Rédaction

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5 mini-treks exceptionnels d’un week-end pour (re)découvrir la France comme vous ne l’avez jamais vue

Nul besoin de partir bien loin pour s’offrir une escapade dépaysante.

La preuve avec ces 5 mini-treks de trois jours qui ne manqueront pas de vous faire (re)découvrir les plus beaux paysages de France.

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Depuis les bords de la Loire aux Pyrénées, en passant par le Jura et la Corse, ces micro-aventures sont parfaites pour déconnecter le temps d’un week-end prolongé.

#1 Les coteaux de la Loire : mini-trek au fil de l’eau

• Durée : 3 jours
• Niveau : facile

Voilà un itinéraire facile et sécurisé, parfait pour s’évader le temps d’un week-end prolongé au bord de l’eau.

Ce mini-trek tracé sur les bords de la Loire dévoile toute la beauté des rives du fleuve le plus long de France. L’occasion également de découvrir les nombreux sites troglodytes dissimulés dans ses coteaux, sans oublier quelques fameux châteaux de la Loire.

Le parcours proposé s’inspire du GR3 et de la Loire à vélo, mais plusieurs variantes sont possibles , notamment en empruntant le GR36 ou le GR3D.

Des options multiples qui permettent d’organiser une escapade sur mesure en fonction de votre niveau, de vos envies et de vos disponibilités.

Quel que soit l’itinéraire retenu, vous aurez cependant l’embarras du choix pour vous loger. Camping, chambres d’hôtes ou gîtes troglodytes, la logistique ne sera pas un problème, ce qui fait de ce trek express une destination idéale pour une première expérience en itinérance .

Les coteaux de la Loire en trois jours

• Étape 1 – De Montsoreau à Candes-Saint-Martin via les berges de la Loire à vélo jusqu’à Dampierres-sur-Loire, avant un retour par les coteaux en suivant le GR3 : 20 km, 5h. 
• Étape 2 – De Candes-Saint-Martin à Fontevraud via le GR3, Saint-Germain, La Chaussée et Fontevraud : 22 km, 5h. 
• Étape 3 – De Saumur à Doué-la-Fontaine via la vallée du Thouet, Brézé, Montreuil-Bellay et Doué : 25 km, 6h. 

#2 La pointe du cap Corse : micro-aventure sur l’île de Beauté

Micro-aventure maxi plaisir, avec ce trek express de trois jours tracé sur la partie septentrionale de l’île de Beauté . 

En empruntant une portion du sentier des Douaniers

Corse ainsi qu’une jonction intérieure, cette rando d’une quarantaine de kilomètres ne présente pas de difficulté technique particulière.

Le circuit est donc parfait pour déconnecter du quotidien le temps d’un week-end prolongé en famille ou entre amis, le regard plongé dans la grande bleue. 

Préférez la mi-saison pour éviter les températures caniculaires estivales et prévoyez d’héberger en camping.

La pointe du cap Corse en trois jours

• Étape 1 – De Barcaggio à Macinaggio via le sentier des douaniers et l’épaule de la Cima di a Campana avant une nuit au camping u Stazzu : 12 km, 4h, 200 m D+/D-. 
• Étape 2 – De Macinaggio à Centuri via Bettolacce, la pointe de la Colombara, le col de la Serra et Centuro avant une nuit au camping l’Isoluttu : 16 km, 5h30, 700 m D+/D-.
• Étape 3 – De Centuri à Barcaggio via le sentier des douaniers et Capo Grosso : 14 km, 5h, 350 m D+/D-. 

#3 La Grande Traversée du Jura du nord au sud : trois jours pour prendre de la hauteur

• Niveau : peu difficile

Trek mythique, la Grande Traversée du Jura ou GTJ pour les intimes affiche 400 km au compteur depuis le Jura jusqu’au département de l’Ain en passant par le Doubs. S’il faut compter une bonne vingtaine de jours pour boucler l’itinéraire classique, la traversée nord-sud ne prend, elle, que trois jours.  Ce parcours raccourci donne à voir le meilleur des Montagnes du Jura en menant sur les points culminants du massif : grand Crêt (1 702 m), Crêt de la Neige (1 720 m), Reculet (1 718 m) notamment. De là-haut, se dévoile alors un panorama à couper le souffle sur les Alpes et le Léman. Un mini-trek exceptionnel d’une exceptionnelle beauté.

La GTJ nord-sud en trois jours

• Étape 1 – De Mijoux à Lélex par le haut des pistes via le col de la Faucille, Mont Rond et Colombier de Gex : 15 km, 4h30, 800 m D+, 400 m D-.
• Étape 2 – De Lélex à Menthières via Grand Crêt, Crêt de la Neige et Reculet : 19 km, 6h, 800 m D+, 1 200 m D-.
• Étape 3 – De Menthières à Valserhône via Grand Crêt d’Eau et la vallée du Rhône : 15 km, 5h, 600 m D+, 1 300 m D-.

#4 Le tour des lacs de Néouvielle : immersion dans les Hautes-Pyrénées

• Niveau : assez difficile

Le tour des lacs de Néouvielle offre une escapade sportive en immersion au cœur de la réserve de Néouvielle, dans les Hautes-Pyrénées. Au programme : traversées de forêts typiques de pins à crochets, passages de hauts cols et myriade de lacs saisissante de beauté creusés dans un surprenant massif granitique à la riche faune endémique. Dépaysement garanti !

Le tour des lacs de Néouvielle en trois jours

• Étape 1 – De Barège (pont de la Gaubie) au refuge d’Orédon via le lac des Coubous, la Hourquette d’Aubert et les Laquettes : 13 km, 5h, 1 000 m D+, 700 m D-.
• Étape 2 – Du refuge d’Orédon au refuge de Campana de Cloutou via le col d’Estoudou, la cabane de Bastan, le refuge de Bastan, le col de Bastanet et le lac de Campana : 11 km, 4h, 1 200 m D+, 800 m D-.
• Étape 3 – Du refuge de Campana de Cloutou à Barège via le lac de la Hourquette, la hourquette de Caderolles, le lac de Bastan, la hourquette Nère, le vallon d’Aygues Cluses, la fourche de Pountou et Tournaboup : 12 km, 4h30, 500 m D+, 1 200 m D-.

#5 La Haute route du Vicdessos : mini-trek sportif dans les Pyrénées

• Niveau : très difficile

Envie de prolonger le plaisir ? Restons dans les Pyrénées avec cette boucle classée « très difficile ». Courte, mais intense, la Haute route du Vicdessos s’adresse aux trekkeurs aguerris en quête d’une escapade sportive exigeante. 

Cette boucle de haute volée passe notamment par des sentiers esquissés qui permettent d’atteindre les plus hauts sommets du Haut Ariège et du Vicdessos . Impossible alors de rester indifférent face aux splendides paysages qui s’enchaînent au fil des kilomètres parcourus.

Réservez ce mini-trek aux beaux jours et renseignez-vous avant votre départ, car les névés parfois tardifs ajoutent de la complexité à une rando déjà difficile. Soyez particulièrement vigilant au niveau des pentes septentrionales.

La Haute route du Vicdessos en trois jours

• Étape 1 – De Marc (Auzat) au refuge de Bassiès via le GR10 et le plateau de Bassiès : 11 km, 3h30, 1 000 m D+, 300 m D-.
• Étape 2 – Du refuge de Bassiès au refuge de l’Étang du Pinet via le Pique rouge de Bassiès et le GRT60 : 15 km, 8h, 1 900 m D+, 1 300 m D-.
• Étape 3 – Du refuge de l’Étang du Pinet à Marc via le GRT61, le col de la Coumette, le pic de Montcalm, le Pique d’Estats, les Tables de Montcalm et Orris de Pujol : 11 km, 7h, 900 m D+, 2 000 m D-. 

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10 treks en France à faire absolument

par David Genestal | 2 Mar, 2015 | Randos/Treks | 43 commentaires

Si on vous dit trek, vous pensez à des territoires lointains, à des espaces sauvages et isolés dans des contrées reculées ? Montagnes démesurées, déserts, jungles tropicales… Et si on vous disait maintenant qu’en France on connaît des treks qui n’ont pas à rougir face à leurs homologues exotiques ? De une semaine à plusieurs mois, en mode découverte ou en ambiance sportive, célèbre ou nettement moins connu, nos experts de l’itinérance vous proposent leur sélection de 10 treks à faire absolument une fois dans sa vie dans l’Hexagone .

1. Le sentier des Douaniers

Du Mont Saint-Michel au Golfe du Morbihan, le sentier des Douaniers – plus institutionnellement nommé GR34 – c’est 1600 kilomètres et 73 jours de marche et d’immersion le long des côtes et des criques sauvages de la Bretagne. Côte du Goëlo, Trégor puis Côte de Granit Rose : les noms évocateurs de paysages à l’identité maritime unique. Grégory a parcouru ce GR34 par étapes à plusieurs reprises et lui a déjà consacré plusieurs reportages et vidéos.

• Cap sur le GR34

2. Tour des Aiguilles Rouges

A l’ombre du succès du Tour du Mont-Blanc, le Tour des Aiguilles Rouges fait office d’outsider. Loin de la surfréquentation pénible de son prestigieux voisin, cet itinéraire encore discret mérite pourtant amplement sa mention dans ce top. Il offre probablement et tout simplement le meilleur point de vue sur le Mont-Blanc qu’il soit possible d’avoir. Le lac Blanc est d’ailleurs LE spot préféré des photographes pour shooter le toit de l’Europe. Une semaine de bonheur à suivre vers les Fiz, Anterne et le Mont Buet.

•  Cap sur le Tour des Aiguilles Rouges

3. Les Gorges de l’Ardèche

Est-ce chauvin de dire que les Gorges de l’Ardèche font partie des plus belles gorges d’Europe ? Qu’on partage ou non ce point de vue, il faut toutefois être de très mauvaise foi pour ne pas tomber amoureux de ce site magnifique, bien connu des amateurs de canoé qui l’inondent sitôt les beaux jours venus. Mais il est également possible d’en faire un tour complet – ou de simplement les traverser en 2 jours. C’est ce que nous avions fait avec Grégory en 2013. Un petit périple le long d’un sentier surprenant, entre fraîcheur de la rivière et beaux passages rocheux.

•   Cap sur les Gorges de l’Ardèche

4. Tour des Lacs d’Auvergne

Trek totalement méconnu et mésestimé, le Tour des Lacs d’Auvergne – ou GR30 – réserve de très grands moments d’évasion au coeur de la planète Auvergne. Au pays des grands Puys, l’itinérance se fait presque lointaine. En particulier à l’approche du Cézallier, un territoire à découvrir ab-so-lu-ment. En boucle au départ de La Bourboule, le GR30 propose une dizaine de jours de marche pour relier entre eux quelques incontournables du Massif Central. Les points forts : la montée au Puy Gros, le château de Murol, le lac de Chambon, le lac Pavin, Besse, le Cézallier et le clou du spectacle : l’ascension du Puy de Sancy !

• Trek sur les volcans d’Auvergne
• Cap sur le GR30 avec I-Trekkings
• Et aussi les 8 reportages vidéos de Carnets de Rando consacrés au GR30

5. La Grande Traversée du Jura

Quand on pense montagne, en France, on a tendance à exclure naturellement le Jura – et les Vosges aussi d’ailleurs. Grossière erreur ! Ce territoire multi-facettes a construit autour de sa grande traversée une offre d’itinérance solide, digne d’intérêt et praticable toute l’année et sous de multiples formes. A pied, c’est 20 jours de marche en été et jusqu’à 12 en hiver, à raquettes. On aime particulièrement ce visage renouvelé selon la saison et le mode de pratique. On aime aussi énormément le cachet et la forte identité de ce petit bout de montagne boisé dévoilant de splendides vues sur les Alpes toute proches.

• Cap sur la GTJ en été
• Cap sur la GTJ en hiver

6. Sur le fil du Verdon

Réaliser la traversée intégrale du Verdon au fil des 174 kilomètres de la rivière ? C’est possible oui, moyennant quelques aménagements et un peu d’instinct ! C’est en tout cas ce que David a tenté de faire en 2012, au départ du Val d’Allos et jusqu’à l’embouchure de la Durance, au-delà de Vinon-sur-Verdon. Assurément le trek sauvage par nature, à l’écart des conventions et une très belle petite pépite à découvrir. Points forts : la traversée du Grand Canyon du Verdon via le sentier Martel, puis de l’Imbut, mais aussi le bivouac au sommet du Mourre de Chanier, le vol des vautours à Rougon et la découverte du lac de Sainte-Croix.

• Cap sur la traversée du Verdon

7. La Traversée des Pyrénées

Gros dossier que la traversée des Pyrénées qui vous réclamera deux mois de votre temps pour être réalisée intégralement. Pour les moins alpins, le GR10 est la solution la plus plébiscitée. Pour les plus sportifs, on préfèrera la fameuse Haute Route Pyrénéenne – HRP pour les intimes – qui évite de pénibles et intempestives allées et venues en vallées. Pour les encore plus sportifs, la Team vous propose la version réalisée par David, en mode 60 jours/60 sommets entre Hendaye et Banyuls : la grande aventure made in France !

• Le GR10 au coeur du Pays Basque
• Cap sur la Traversée des Pyrénées
• Cap sur le GR10

8. Tour du Queyras

Le Queyras, la perle des Alpes du Sud ! Ici l’arc alpin commence à s’imprégner de fragrances venues de Méditerrannée. Un univers d’alpages étrangement minéral, offrant au marcheur des sommets de 3000 mètres faciles d’accès. Peut-être le trek le plus hautement recommandable pour s’initier à l’itinérance alpine. Ce GR58 ne pourra que vous laisser des souvenirs émerveillés. Nettement moins surchargées que les Alpes du Nord, les Alpes du Sud et le Queyras tout particulièrement constituent un magnifique écrin de montagne jalonné de villages attachants. Une véritable référence !

• Cap sur le Tour du Queyras

9. La Traversée des Alpes par le GR5

Entreprise de longue haleine mais néanmoins plus accessible que celle des Pyrénées, le GR5 permet de relier entre eux deux lieux très symboliques : le lac Léman et la Mer Méditerrannée. Près de 30j de marche pour enchaîner la traversée du Chablais, du Pays du Mont-Blanc, du Beaufortain, de la Vanoise, du Briançonnais, du Queyras, de l’Ubaye puis, enfin, du Mercantour. La distance est longue mais le sentier peu technique permet aux amoureux de l’itinérance ne se sentant pas trop l’âme d’un aventurier alpin de goûter au plaisir d’un véritable trek… en France !

• Cap sur le GR5 de Menton à Larche
• Cap sur le GR5 de Larche à Modane
• Cap sur le GR5 de Modane à Landry
• Cap sur le GR5 de Landry au Léman

10. Le GR20

Pouvait-on terminer ce top sans inclure le GR20 ? La beauté unique des paysages corses et le côté hautement légendaire de cet itinéraire étaient incontournables, même si, de mon avis personnel, je le trouve nettement trop surévalué. La faute à une très – trop – forte médiatisation. Mais le GR20 est une fierté, un défi, une sorte de Saint-Graal pour des amateurs d’aventure néophytes qui viennent y faire sauter leur pucelage. Parfois dans la joie, parfois dans la douleur. C’est ce patchwork d’objectifs personnels, ce grand mélange d’identités et de profils lancés dans la fournaise du Cirque de la Solitude qui ont fini par créer le mythe. Incontournable on vous dit !

• Conseils pour le Gr20 et récit en photos du Gr20 
• Cap sur le GR20 nord  et cap sur le GR20 sud

Bonus. Tour du Mont Blanc

A cheval sur la Suisse, l’Italie et la France, si on s’en tient aux règles strictes, il aurait fallu se passer de ce magnifique trek qui dépasse nos frontières. Mais les amoureux des vues à couper le souffle sur notre beau sommet et des défis font fi des frontières. Et puis cette belle boucle commence et se termine aux Houches. Avec le Gr20, c’est une des randonnées les plus populaires d’Europe, un « classique » de 170km avec 10 000m de dénivelé que certains découvrent très jeunes avec leur parent. Pour ma part, je l’ai découvert seul et proche de la trentaine mais je ne manquerai pas de faire cette initiation de la randonnée dès que les bambins seront en âge !

• Récit du Mont Blanc

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A propos de David

Auteur-voyageur, randonneur au long cours, avec une affection toute particulière pour les zones montagne, je me suis spécialisé dans la randonnée pédestre. Avec ma caméra, je fais découvrir des régions et des itinéraires de randonnée sur mon site et ma chaîne Carnets de Rando.

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43 Commentaires

Hello David, J’ai du mal à choisir, toutes ces régions valent le détour et chaque itinéraire est magnifique…. Fais les tous, de toute façon tu as déjà vadrouiller partout, donc re-plaisir à chaque fois. Bisous= jocelyne

J’aurai ajouté le Tour se l’Oisans, le chemin de Stévenson et le chemin de St-Jacques de Compostéle. Mais il y en a encore tant d’autres.

Merci pour ces suggestions Stéphane 😉 On ne manquera pas de faire d’autres articles sur les beaux chemins à découvrir… donc n’hésites pas à nous donner des idées.

Merci de me rafraîchir la mémoire, j’avais oublié avoir déjà fait, mais sans mon âne !!!, le chemin de Stevenson et le Tour de l’Oisan…

J’ai déjà fait plusieurs fois, le 8 et 9 et le Tour du Mont-Blanc, heureusement, je n’ai que 74 ans, il me reste à faire les autres !!! Merci pour les indications ! A.Atzinger

Jolie sélection ! Comme Stéphane, j’ajouterais aussi le Stevenson et le Compostelle, mais pour 10 treks, il fallait bien faire un choix. Le Stevenson est sans doute beaucoup moins technique et difficile que certains treks cités, mais est tout même très sympa à parcourir. La GTJ (Grande Traversée du Jura), c’est presque chez moi, et pourtant je n’ai pas encore eu la chance de la faire, même si j’avais déjà commencé à la planifier. Attention toutefois, j’ai eu des infos récemment comme quoi, certaines portions ne sont pas bien balisées du tout.

Salut Charlotte,

Dans le même ordre d’idée que le choix entre GR58 et GR54, j’étais partagé entre le Stevenson et le GR30 pour représenter la partie « centre » de la France. Puis l’envie de vraiment faire découvrir ce GR méconnu qu’est le GR30 a été la plus forte ! Un équilibre éditorial entre des « légendes » (GR5, GR20, GR10…) et des « outsiders ». Le GR70 donc aura sa place dans une seconde liste assurément ! Quant à la GTJ je dois y retourner cette année : ce sera l’occasion de vérifier si la qualité du balisage a perdu ces dernières années ! Merci pour ton commentaire 😉

J’ai traversé le Jura il a quelques années en 10 jours. Je n’ai pas eu de problème d’itinéraire. Moins technique que le GR20 ou la traversée des Pyrénées mais magnifiques paysages et de beaux souvenirs… Par contre, j’ai souvent fini les journées mouillé ..

Assurément, le tour de l’Oisans et des Ecrins (GR54) manque à cette liste ! Un tour au calme, majoritairement dans le coeur d’un parc national, pour randonneurs avertis (tout comme le GR20)

salut Cyril !

Il y a un moment où il faut faire des choix dans les Alpes ! Entre le Queyras et l’Oisans, mon coeur balance ! 2 treks, 2 ambiances tellement distinctes ! Avec la présence du Tour des Aiguilles Rouges dans les Alpes du Nord que j’affectionne tout particulièrement et que j’invite tout le monde à faire, j’ai longuement hésité à inclure le GR54. Mais 2 treks dans les Alpes du Nord dans la même liste, ça faisait beaucoup. S’il y a une suite à cet article, je ne manquerai pas de l’y inclure sans hésiter ! Merci pour ton commentaire en tout cas 😉

bonnes suggestions,d’ailleurs on recrute des bénévoles pour encadrer le GR 10 , un Rando Raid de 898 km …

les temps sont prévus larges, le GR5 ce fait en 25 jours et pour le tour du mont blanc, puis je plutôt suggéré le « trek du mont blanc » d’Alain Doucé? bien plus intéressant et sauvage que le GR 😉 http://www.decitre.fr/livres/le-trek-du-mont-blanc-9782841824106.html

Salut Sylvain !

Le GR5 est, c’est vrai, un trek à plusieurs vitesses. Il est rempli de variantes personnelles alpines ou de crochets à effectuer sur des massifs absents du tracé d’origine. J’ai eu la chance de le faire deux fois. La première fois, en prenant vraiment mon temps, j’avais mis une grosse trentaine de jours. La seconde, pressé par une météo médiocre, j’avais gratté une dizaine de jours sur la fois précédente ! Concernant le TMB, le parcours classique vaut principalement par son côté mythique. Dans la pratique, l’option d’Alain Doucé est une magnifique alternative !

certains de ces dix treks m’intéressent mais a mon rythme car malgré que je suis montée jusqu’à 6000m et fait des choses difficiles j’ai maintenant bientôt 68 ans et il faut que je lève un peu le pied en juin ne pars encore au Pérou et en Bolive mais après je reste en France et j’aimerai avoir des infos sur ces treks ( balisage étapes difficultés ) . Il y a aussi le tour du mont aiguille

Marcheur un jour, marcheur toujours ! Il y a les liens dans l’article vers les reportages complets et les infos nécessaires à la préparation de tous ces treks en France ! Pour plus de détails encore, n’hésitez pas à nous écrire, on se fera un plaisir de vous répondre !

pour ma part j’ai fait le: Le GR 6 en 36 jours Le GR 10 en 36 jours Le GR 11 en 32 jours La HRP en 42 jours Le GR 20 en 14 jours et le plus beau pour moi le GR 5 de Luneville a Menton en 50 jours en traversant les Vosges, le Jura les Alpes et le Mercantour, magnifique randonnée avec des Paysages encore plus magnifique. Et toute ces randonnées sous la tente et en autonomie. https://m.flickr.com/#/photos/13046016@N04/sets/

Super ! Bravo ! Un chouette palmarès et de belles images en tête ! On a en commun la HRP et le GR5, fait également de Wissembourg à Menton ! Merci pour votre commentaire !

A faire absolument

J’aurais rajouté le « tour des Ecrins » (un beau classique) et surtout « la traversée du Mercantour » où après plusieurs jours de randonnée, on finit les pieds dans l’eau de la Méditerranée !

Salut Barthelemy ! Merci pour ton commentaire ! Comme je l’expliquais précédemment, il a fallu faire un choix entre les Ecrins et le Queyras. Choix difficile je te l’accorde. Mais la présence déjà du Tour des Aiguilles Rouges – très belle itinérance vraiment – et donc d’un trek dans les Alpes du Nord, a influencé la décision de choisir le GR58 finalement. D’accord avec toi sur le Mercantour : au final, avec le GR52 – variante du GR5 présenté dans cette liste – on peut néanmoins combiner le GR5 avec une traversée de ce splendide Mercantour et finir les pieds dans l’eau à Menton après le col du Berceau ! Et hop là, le Mercantour est intégré pour ceux qui veulent traverser les Alpes et ne pas finir à Nice ! A bientôt !

Vous avez oublié de citer le Grand Sentier de France, sentier de 10 000 km qui permet de faire,dans son intégralité et sans coupure,un tour de la France à pied en avoisinant les frontières et les littoraux.

Plus d’infos sur http://www.grandsentierdefrance.org

Le Grand Sentier de France emprunte un bon nombre des treks que vous citez tous. Le Grand Sentier de France est un grand trek à lui tout seul : 10 000 km pour visiter la France. Il traverse, entre autre, le Jura, les Alpes, le Mont-Blanc, les Pyrénées. Il est possible de le faire en une fois (16 mois) mais nous vous conseillons de le faire par étapes d’un week-end, de plusieurs jours à plusieurs semaines, selon vos disponibilités. Un blog est est mis en place pour raconter les aventures de ceux qui empruntent le Grand Sentier de France : http://tdf.grandsentierdefrance.org . On attend vos récits.

Bonjour, il y a une petite erreur. Il faut environ 3 semaines à un bon marcheur pour faire le GR5 du Léman à la méditerranée et non 2 mois. Une magnifique randonnée. Merci pour cette petite sélection qui donne envie que les beaux jours reviennent …

Et le Vercors? Les lacs de Belledonne? La Chartreuse? Une région grenobloise tristement oubliée! 🙁

Que de beaux parcours ! Le choix des « 10 treks en France à faire absolument » n’est effectivement pas une tâche facile…

Puis-je tout de même me permettre de vous suggérer pour vos prochaines sorties, en plus des très classique Chemins de Stevenson et de Compostelle, l’Échappée Jurassienne ? Cet itinéraire des Grands Sites du Jura (300 km) traverse le département et ses multiples paysages (vignobles, reculées, villages de caractères, lacs et cascades, combes et forets du Haut-Jura…) depuis Dole jusqu’à Saint-Claude en passant par la Station des Rousses. Vous retrouverez toutes les informations concernant le parcours sur le site internet qui lui est dédié : http://www.echappee-jurassienne.fr

Bien sûr chacun y va de son petit trek, mais pour moi la liste est incomplète tant qu’il n’y a pas la GTV ou grande traversée du Vercors 😉 notamment en hivernale, incontournable!

Bonjour, Je découvre ce site par hasard. Enfin, en ayant envie de trek. Mais je sens que je vais avoir envie d’élargir mes aventures, non pas seulement aux treks, mais à bien plus. Je vais lire et suivre votre site. J’adore la montagne et le sport. Merci à vous de partager vos connaissances, avec de si jolies photos. Amélie

Le choix a du être difficile ! Belle sélection, +1 pour la Grande Traversée du Jura qu’on a parcouru en partie cet hiver, à raquettes et à ski, sous une tempête de neige et dans un cadre féerique. C’est un vrai bonheur ce parcours, ponctué de charmants villages où les gens sont adorables.

Très belles idées de Trek, qui me donnent l’envie de rechausser les souliers de rando. Serait-il possible, STP, de me faire parvenir les traces GPX et les renseignements Cartographiques et topo-guides sur le trek en Ardèche? Merci. Une idée, peut-être nouvelle?,que je te soumets: une randonnée, en grande partie hors sentiers balisés,dans les PO, entre Le col de Mantet, Mantet, Col del Pal, Pic de la Costa Llisa, et une quirielle d’autres Pics assez méconnus, même des autochtones, toujours en crête, jusqu’à l’arrivée, au village abandonné de En, pour finir au joli petit village de Nyer. Une crête acérée et aérienne entre des gorges réputées, celles de la Carança à l’ouest,et celles beaucoup plus confidencielles de Nyer à l’est, sur la rivière Mantet ( Gorges interdites au canyonning et autres activités, pour ces dernières). MICHEL

Bonjour Michel,

Pour les infos sur ce trek dans les Gorges de l’Ardèche, rendez-vous sur le site d’I-Trekkings : http://www.i-trekkings.net/dossiers/dossiers.php?val=2313_randonnee+long+des+gorges+ardeche

Merci pour le tuyau sur cette idée de rando dans les PO. Je me la garde sous le coude le jour où on viendra dans ce beau département pour un projet outdoor 🙂

Salut David !

Un nouveau tracé existe dans les Alpes sur le même principe que la HRP, c’est la Trans’Alpes. Je l’ai fait cet été, je pense qu’elle mérite sa place dans cette liste 🙂 C’est une belle alternative plus sauvage et moins « roulante » que le GR5, la HRP des Alpes en résumé !

salut Gaetan,

Merci pour l’info ! Voilà une bonne nouvelle pour les amateurs d’itinérance et qui mériterait bien, pour la peine, un sujet à elle toute seule ! Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd en tout cas 🙂

Bonjour,je suis assez tenté de parcourir le trek no 6, »sur le fil du verdon ».Le détail du parcours complet existe t’il?

Comme expliqué dans l’article, le tracé exact de ce trek n’existe pas. Il est né de mon aventure personnelle de tenter de joindre les sources du Verdon à son embouchure, 174km plus bas. Une tentative qui passe parfois par des sentiers, parfois par des routes pour des liaisons. Il n’y a donc pas de balisage officiel. En revanche, tu peux retrouver tout ce qui concerne le descriptif de cet itinéraire dans le dossier que je lui ai consacré en 8 épisodes sur Carnets de Rando. Je suis à ta dispo pour davantage d’informations de terrain ;-). URL du dossier : http://www.carnetsderando.net/sur-le-fil-du-verdon/

J’ai effectivement vu les différentes étapes de ce trek ainsi que les petites videos.ça me donne vraiment envie.Les paysages sont grandioses!! Je n’ai pas encore beaucoup d’expérience en matière de trek sur plusieurs jours alors je voudrais auparavant bien le préparer et j’avoue qu’il y a trop peu de détails sur le site pour me permettre de marcher sur tes traces… Puis je donc te demander s’il te reste la trace ign de ton parcours ou tout autre support qui m’aideraient à composer le mien? Des infos sur les possibilités d’hébergémet sur le parcours sont également les bienvenues. Cordialement.

yep Vincent, je te file mon mail : [email protected] et on en reparle après les vacances car je quitte le bureau deux semaines dès ce soir. J’utilise pas de GPS donc pas de trace à envoyer mais je peux te faire un tracé sur plusieurs cartes IGN du parcours et te donner quelques conseils quant à l’hébergement au fil du parcours. A bientôt 😉

C’est MAGNIFIQUE !!!

Salut David, merci pour cet article, ça donne envie d’aller partout! Ah la montagne…

Fait le tour des lacs d’Auvergne en 2015. Magnifique, sauvage et peu de randonneurs. En contre partie peu d’hébergements sinon chambres d’hôtes mais le budget n’est pas le même !!! Et il faut dire que le ravitaillement en France profonde est loin d’être évident ! Il faut le savoir avant de se lancer et prévoir !

Une petite contribution personnelle. Voici ma sélection des 15 plus beaux sentiers de grande Randonnée en France (en termes de distance et de beauté) besoindaventure.fr/ les-15-plus-beaux-sentiers-de-grande-randonnee-en-france/

bonjour à tous bien que présentée, la description du GR5 en 4 tronçons dans le sens sud/nord Menton vers lac Léman est inaccessible ! où puis-je la trouver svp ? merci jp

bonjour où trouver les description du sud en remontant Nord de GR5 de Menton à Larche GR5 de Larche à Modane GR5 de Modane à Landry GR5 de Landry au Léman….. sachant le lien ne fonctionne pas ! Merci à tous.

En avril, je me suis réfugié au Pérou pour fêter sa victoire sur le chemin de l’Inca, qui a duré quatre jours. C’est beau, c’est beau, nous avons fini par grimper Huayna Picchu, impressionnant. Je les recommande!

Rétroliens/Pings

• voici une liste de lien sur les treks a faire dans notre magnifique pays qui s appelle la France ;-) – shooting and adventure rando by cedric67 - […] http://www.teamaventuriers.fr/10-treks-en-france-a-faire-absolument/ […]
• Culturisme | Pearltrees - […] Exposition "Evolution des mots, mots de l’évolution" Le mythe de la Caverne de Platon. 10 treks en France à…
• Rando_Vosges | Pearltrees - […] internet = Ribeauvillé Le Bonhomme Le lac Blanc. 10 treks en France à faire absolument | Team Aventuriers. InShare5…
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S’il y a bien une randonnée en France à placer dans ce palmarès, c’est celle-ci. Dans les Côtes-d’Armor, en face de la réserve ornithologique des Sept-Îles, la Côte de Granit Rose est un petit bijou où la nature entrelace délicatement la terre et la mer. Ce qui frappe, à première vue, c’est cet amoncellement de rochers roses aux formes étranges qui parsèment de sublimes plages aux eaux turquoise (Trestrignel et Trégastel). Puis, on se laisse séduire par les maisons de poupée, les phares (Men Ruz) et les ports typiques (Perros-Guirec, Ploumanac’h, classé village préféré des Français) disséminés sur le littoral. Dans les terres, il y a aussi de beaux coins à visiter comme le marais de Kervoalant ou la vallée enchantée des Traouïero. C’est aussi par-là que passe le sentier des Douaniers (GR34), créé au XVIII ͤ siècle le long de la Bretagne, pour pallier la contrebande. L’idéal pour la découvrir est d’allier plaisir de la marche en petit groupe à des soins vivifiants dans un spa de la région. Ambiance ouatée et iodée à souhait !

Le cirque de Gavarnie : un des sites le plus majestueux des Pyrénées

Grandiose ! Spectaculaire ! Étourdissante ! Comment qualifier autrement une randonnée dans le cirque de Gavarnie , ce colosse glaciaire de 6 km de diamètre. Au cœur du parc national des Pyrénées, il forme avec le mont Perdu un ensemble classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Et pour cause, il promet aux randonneurs des panoramas exceptionnels : 16 sommets de plus de 3 000 m, l’une des plus hautes cascades d’Europe, des murailles calcaires et canyons vertigineux adossés au Haut-Aragon espagnol, et des lacs aux mille couleurs. Pour en explorer ses moindres recoins, voire ses cirques voisins (Troumouse, Estaubé), et y observer sa faune et flore, rien de mieux que d’être accompagnés d’un guide du cru. L’occasion également de goûter, le soir venu, aux savoureuses spécialités locales dans le village de Luz en contrebas. Alors, rendez-vous au paradis sur les balcons de Gavarnie !

Le massif du Caroux : la perle sauvage des Cévennes

Le massif du Caroux fait partie de ces itinéraires qui ont tout des plus grandes randonnées françaises. Pourtant, il reste encore assez méconnu : une aubaine pour tous ceux qui recherchent le calme et le soleil. Situé dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, au sud-est du Massif central (à cheval entre les départements de l’Aude, l'Aveyron, l'Hérault et le Tarn), il constitue un cadre privilégié pour randonner. Le long de chemins bordés de bruyères et de genêts, on se balade entre gorges (Héric, Colombières, Arles) et collines, châtaigniers et petits hameaux perdus jusqu’aux plateau de l’Espinouse et les falaises d’Orques. Au gré des pérégrinations, on gravit le mont Caroux, cette montagne de lumière aux gneiss scintillants, et on plonge dans les eaux limpides des nombreuses vasques naturelles de la zone. En bref, une immersion dans un univers préservé et sauvage, comme on les aime !

Séjour randonnée et bien-être : des vacances en France zen

Imaginez-vous après une bonne journée de randonnée en train de déclamer des mantras au pied des hautes cimes ou de barboter dans l’ambiance ouatée d’une balnéo… ce sont autant de sensations exquises qu’il est possible de ressentir lors d’un séjour bien-être en France . Dans le massif des Bauges ou les Calanques, les Alpes dauphinoises ou la vallée de l’Ubaye, on arpente à pied ou à raquette les plus beaux sentiers de ces sites exceptionnels à partir d’un seul hébergement tout confort (hôtel, chalet, gîte). En fin d’après-midi, vient le temps d’une pause régénératrice, de la récupération physique : le réconfort après l’effort ! Sauna, hammam, bains à remous, massages, séance de yoga et atelier de relaxation dans une salle adaptée ou en plein air, carpe diem à fond… tout concoure à se détendre, à délier les muscles échauffés, à prendre soin de soi. Pour parfaire cette évasion du corps et de l’esprit, on goûte aux spécialités locales, et aux produits bio via des menus équilibrés. De quoi repartir de plus belle pour de nouvelles randos !

D’autres idées pour randonner en France : avec un âne, sur l’eau, à la neige…

En compagnie d’un animal de bât, à bord d’un kayak autour des plus belles îles de l‘Hexagone ou d’un voilier longeant le littoral, à raquette dans les montagnes immaculées… nos belles régions de France dévoilent tous leurs atours grâce à des randonnées originales et hors du temps.

Circuits itinérants en compagnie d’un âne : idéal en famille !

Certains murmurent aux oreilles des chevaux, d’autres aux oreilles des ânes… Ce type d’aventure itinérante accompagnée d’un guide et d’un animal de bât (mule, âne, cheval) offre de nombreux avantages lors d’une randonnée en famille. En marchant aux côtés de ces tendres quadrupèdes (dont il faut prendre soin), les enfants découvrent le goût de l’effort, la patience, le sens du partage, mais aussi les joies du bivouac en pleine nature. Tout pour se forger des souvenirs indélébiles, renforcer la confiance en soi et revenir plus grand ! Qui plus est, en les suivant, on se faufile aisément hors sentiers battus. Ainsi, en randonnée avec un âne dans la Drôme , sur les reliefs volcaniques des monts d’Ardèche ou dans les Cévennes, on accède à des paysages sauvages d’une rare beauté : vallées fleuries, crêtes acérées, sources rafraîchissantes, le long du GR7 entre sucs (anciens volcans éteints), pâturages et forêts. Et on aura peut-être la chance d’observer tout un tas d’animaux (isards, marmottes, aigles royaux et autres rapaces). Cerise sur le gâteau : pas de sac à porter, votre gentil compagnon de route s’en charge !

Virées en kayak, paddle et voilier : au gré des flots…

La France compte 3 mers, 1 océan, 7 fleuves et une multitude de cours d’eau. De quoi se jeter à l’eau, quelque que soit l’embarcation, entre eau douce et eau salée… avec une pagaie ou sous le souffle du vent. En kayak de mer, en Corse, des Glénan jusqu’à l’île de Groix, autour de Belle-Île, on parcourt de belles distances, on s’immisce dans l’intimité de la nature sans faire de bruit. On découvre des endroits inaccessibles autrement… comme ces calanques et plages secrètes où passer des nuits à la belle étoile sous le clapotis de l’eau qui berce. En voilier en mer d’Iroise, de la Côte d’Émeraude à l’île de Bréhat, les distances à fleur d’eau semblent être abolies et l’horizon infini. Les plus grandes marées d’Europe déroulent leur tapis d’écume. Quel spectacle grandiose ! Encadrés par un skipper expérimenté, on participe à la navigation et on observe (peut-être) dauphins, phoques et goélands. Le tout ponctué d’escales dans les ports et criques turquoise. Enfin, en paddle en Dordogne , on se laisse porter par l’une des plus belles rivières de France, tout en admirant les somptueux châteaux du Périgord Noir… c’est bucolique !

Randonnées organisées à raquette : une autre vision de la montagne l’hiver…

Quelle plus belle façon de randonner dans les montagnes enneigées que de le faire… raquettes aux pieds ! Bien qu’il y ait quand même un petit coup à prendre au début, on les adopte très rapidement. Légères et très stables, s’adaptant parfaitement au mouvement naturel de la marche, on devient, en les chaussant, un véritable trappeur des temps modernes. On passe partout, la neige adoucit la pente, et en descente, on se laisse glisser, c’est assez ludique. En randonnée à raquette dans les Alpes au cœur du Queyras, sur les glaciers de la Vanoise, en Chartreuse… on parcourt avec le guide des itinéraires balisés mais aussi des coins plus insolites, vierges, sur lesquels on fait sa trace, en toute sécurité. Splendides panoramas de la vallée du Guil, cabanes pastorales dans les alpages, drailles et burons endormis de l’Aubrac... on est plongé dans un univers de silence et de nature, parfois difficile à pénétrer en ski ou même en été. On redécouvre la montagne sous un autre jour : couverte de flocons fraîchement tombés, de minuscules empreintes laissées par une faune discrète mais bien présente (lagopèdes, chamois, isards, bouquetins).

Besoin d’inspiration, de conseils… ?

13 itinéraires de randonnée itinérante pour débutant en France

• Auteur/autrice de la publication : Enora
• Publication publiée : 6 mars 2024
• Dernière modification de la publication : 6 mars 2024

L’envie d’explorer les beautés de la nature à travers la randonnée itinérante vous chatouille les pieds mais vous ne savez pas quel itinéraire serait le plus adapté pour débuter ? Ne cherchez plus ! Nous avons sélectionné pour vous 13 itinéraires variés et accessibles à travers la France. Des sentiers de randonnée parfaits pour débuter votre aventure de randonnée sur plusieurs jours. Avec ou sans bivouac, c’est au choix. Que vous soyez un débutant complet ou simplement à la recherche d’une escapade facile pour vous évader l’esprit, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux physiques.

Les suggestions que nous vous faisons sont non exhaustives et ne sont pas classées par ordre de difficulté ou de préférence. Par ailleurs, à partir du moment où nous parlons de randonnée de plusieurs jours, nous considérons la randonnée comme de niveau moyen au minimum. Cela étant dû au fait d’être capable de marcher plusieurs jours d’affilé.

1 – La Boucle des Dômes

Cette belle randonnée en boucle de 2 à 3 jours facile offre une première expérience de randonnée itinérante très sympa sur 49 km ! Le dénivelé positif et négatif est de plus de 1000m. Cette randonnée accessible offre une belle montée finale pour atteindre le sommet du Puy-de-Dôme, avec comme récompense une vue à couper le souffle.

Nous l’avions faite avec nos mères respectives qui ne sont pas de grandes randonneuses et c’était leur première fois en randonnée itinérante.

• Type : Boucle
• Niveau : Moyen
• Durée estimée : 2 à 3 jours
• Distance : 49 km
• Dénivelé positif cumulé : 1124 m
• Dénivelé négatif cumulé : 1278 m
• Voir notre itinéraire « Boucle des Dômes » complet ici.
• Obtenir le Topoguide pour découvrir la région d’Auvergne

2 – Le GR® 30 – Tour des Lacs d’Auvergne

Pour une immersion plus profonde, le GR® 30 propose un périple de 9 jours à travers les superbes paysages des lacs et volcans d’Auvergne, au pied du majestueux Puy de Sancy. Pour débuter, il est possible d’en faire une portion. Dans son entièreté, comptez 9 jours de marche et 198km avec un dénivelé positif total de 5568 m.

• Durée estimée : 9 jours
• Distance : 198 km
• Dénivelé positif cumulé : 5568 m
• Plus d’informations sur le Tour des Lacs d’Auvergne
• Obtenir le Topoguide de cette grande randonnée

3 – La Grande Traversée du Jura ou l’Échappée Jurassienne

Deux grande randonnées mythiques sont balisées dans le massif jurassien : la Grande Traversé du Jura, connu sous le nom de GTJ, et l’Échappée Jurassienne. La GTJ est un parcours de 397 km traversant trois départements, le Doubs, le Jura et l’Ain. Il offre la possibilité de le diviser en sections plus courtes pour débuter sur une première randonnée de plusieurs jours. En ce qui concerne l’Échappée Jurassienne, c’est un grand itinéraire pédestre de 352 km permettant de traversé le Jura d’Ouest en Est en passant par les sites emblématiques du Jura franco-suisse.

Ces deux itinéraires de randonnée permettent de faire une randonnée de 2 à 5 jours dans le Jura.

• Type : Linéaire
• Durée estimée : portions possibles de 2 à 5 jours (ou plus, à votre guise !)
• Distance et dénivelé : dépendra des portions choisies
• Voici une idée d’itinéraire de 5 jours de randonnée sur l’Échappée Jurassienne que nous avons arpenté
• Obtenir le TopoGuide La Grande Traversée du Jura
• Obtenir le TopoGuide L’Echappée Jurassienne: Itinéraire franco-suisse

4 – Le GR® 34 en Bretagne

Le sentier des douaniers est le plus long GR® de France et est considéré comme le plus facile . Il offre des portions de randonnée accessibles le long de la côte bretonne, comme la célèbre et magnifique côte de Granit Rose, au nord de la Bretagne, ou la presqu’île de Crozon dans le Finistère.

• Durée estimée : de 2 à 5 jours pour une portion (le GR® 34 en entier est estimé à 100 jours de marche à un rythme de 20 km par jour)
• Distance et dénivelé : dépendra des portions choisies (la totalité du GR® fait 2000 km)
• En savoir plus sur le GR® 34 en Bretagne
• Obtenir le TopoGuide Côte de Granit rose: Trégor morlaisien
• Obtenir le TopoGuide La presqu’île de Crozon et la vallée de l’Aulne

5 – Le Tour de Belle-Île-en-Mer

Élu GR® préféré des Français en 2022 à l’issue du concours national organisé par la Fédération française de randonnée, le GR® 340 propose une boucle de 4 jours en Bretagne avec 87 km de sentiers. Cet itinéraire vous emmène à travers les paysages enchanteurs de l’île et est idéale pour débuter la randonnée itinérante.

• Durée estimée : 4 jours
• Distance : 87 km
• Dénivelé cumulé : 2800 m
• En savoir plus sur le Tour de Belle-Île-en-Mer
• Obtenir le TopoGuide Le littoral et les îles du Morbihan

6 – La Traversée de l’Aubrac

Sur 90 km, cette boucle de randonnée de 4 jours vous plonge dans les paysages préservés de la Lozère, idéale pour une première expérience de randonnée de plusieurs jours. Avec environ 20km par jour et un peu plus de 500m de dénivelé positif en moyenne. Une boucle depuis Saint-Laurent-de-Muret, inspirée d’Occitanie-rando qui propose des randos en Occitanie.

• Distance : 90 km
• Dénivelé positif cumulé : 2150 m
• Découvrir cet itinéraire proposé par Occitanie-rando

7 – Une Portion du Chemin de Compostelle

Le mythique chemin de Compostelle est vraiment accessible, sa difficulté réside principalement dans sa durée. Il est donc possible d’en faire seulement des portions pour commencer. Le magazine Trekmag a référencé 10 itinéraires pour faire un bout de Compostelle qui peuvent vous inspirer.

• Découvrir 10 idées d’itinéraires à faire sur Compostelle

8 – La Traversée des Hauts Plateaux du Vercors (GR® 91)

Cet itinéraire traverse le Vercors du Nord au Sud par le GR®91 et la réserve naturelle des Hauts-Plateaux. De niveau modéré, cette randonnée se fait en 5 jours de marche avec une moyenne entre 300m et 700m de dénivelé positif par jour. Il présente cependant une difficulté, celle de l’eau qui est très peu présente sur ce grand plateau, il convient donc de bien s’organiser par rapport à ça ! D’autre part, la deuxième partie de l’itinéraire se fait uniquement en autonomie en bivouac ou dans des cabanes non gardées. Seule la première partie permet de trouver des gîtes ou des hébergements.

• Niveau : Moyen/Difficile
• Départ/Arrivée : de Saint-Nizier-du-Moucherotte à Châtillon-en-Diois
• Durée estimée : 5 jours
• Distance : 94 km
• Retrouvez plus d’informations ici
• Obtenir le TopoGuide Tours et traversées du Vercors du Diois et des Baronnies

9 – Le Tour du Mont-Blanc

Ce classique de la randonnée propose des paysages alpins à couper le souffle, nécessitant une bonne préparation physique mais restant accessible. Cet itinéraire a été notre tout premier trek et le début de notre passion pour la rando !

• Durée estimée : 7 à 10 jours
• Distance : 170 km
• Dénivelé cumulé : 10 000 m
• Lire notre dossier complet sur le Tour du Mont-Blanc
• Obtenir le TopoGuide Tour du Mont-Blanc

10 – Le Chemin de Stevenson, partie nord

Parcourez la partie nord du chemin de Stevenson en 7 jours , avec une moyenne de 180 à 680 m de dénivelé positif, ou optez pour la partie sud pour une première immersion dans cet itinéraire légendaire. L’itinéraire complet du chemin de Stevenson démarre du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, et se termine 275 kilomètres plus au sud, à Alès, dans le Gard.

• Durée estimée : 7 jours
• Distance : 275 km
• Découvrir un itinéraire possible sur le Chemin de Stevenson
• Obtenir le TopoGuide Le Chemin de Stevenson

11 – Le Chemin de Saint-Guilhem

Le Chemin de Saint-Guilhem est une randonnée accessible , demandant tout de même un minimum de ressources physiques et logistiques. Ce sentier traverse les beaux paysages de quatre départements occitans : la Lozère, l’Aveyron, le Gard et l’Hérault. Découvrez ce chemin de randonnée en empruntant une portion pour débuter. Dans sa globalité, il faut compter 12 à 13 jours de marche sur 243km et environ 5700m de dénivelé positif. Nous avons adoré arpenter ce bel itinéraire.

• Durée estimée : 12 à 13 jours
• Distance : 243 km
• Dénivelé cumulé : 5 700 m
• Retrouvez notre retour d’expérience du Chemin de Saint-Guilhem et plus d’infos ici
• Obtenir le TopoGuide Le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert

12 – Le Tour du Beaufortain

Ce trek de 6 à 8 jours en moyenne montagne, adapté pour les débutants, vous permet de commencer à vous frotter à la montagne de manière accessible. Cet itinéraire, avec entre 750 et 800m de dénivelé positif, demande tout de même de la préparation physique.

• Durée estimée : 6 à 8 jours
• Distance : 140 km
• Plus d’informations sur ce trek ici
• Obtenir le TopoGuide Tour du Beaufortain

13 – Le Mare a Mare Sud en Corse, de Porto-Vecchio à Propriano

Cet itinéraire offre l’opportunité de découvrir la Corse sans s’attaquer au monstre GR® 20 qui n’est clairement pas une randonnée pour débutant. Ce parcours peut se faire en 5 jours et peut s’envisager pour un premier trek mais il demande tout de même une bonne condition physique. Certaines journées comptabilise plus de 1000m de dénivelé positif.

• Niveau : Difficile
• Distance : 82 km
• Dénivelé cumulé : environ 4000 m
• Plus d’informations sur le Mare a Mare Sud
• Obtenir le Topoguide Corse, entre mer et montagne

Ces 13 itinéraires et leurs variantes offrent une introduction parfaite à la randonnée itinérante, que vous souhaitiez vous aventurer dans les forêts d’Auvergne, les montagnes du Vercors ou le littoral breton ou corse. Alors, qu’attendez-vous pour planifier votre prochaine aventure et débuter le trekking ?

Bien sûr, c’est une liste non exhaustive et il existe de nombreuses autres possibilités pour s’aventurer plusieurs jours sur les sentiers. Partagez en commentaire vos suggestions accessibles pour un débutant randonneur.

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Randonnée Cajón del Azul à El Bolsón, Argentine

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Cet article a 4 commentaires.

Merci pour ce tour d’horizons. Comment vous prévoyez votre nourriture ? Est ce que l’itinéraire dépend des magasins ? Zone de cueillette ? Autre.

Christopher du blog des plantes sauvages

Merci pour ton commentaire Christopher ! On s’organise souvent avec une partie des repas en lyophilisé (bon rapport poids/encombrement/apport énergétique) et on repère les potentiels épiceries ou commerces permettant de se réapprovisionner en chemin. On adapte nos étapes en fonction de ça si besoin. Pour la cueillette, ça nous arrive de picorer ici et là des gourmandises trouvées en chemin mais c’est du bonus.

merci beaucoup…je viens de trouver ma prochaine rando….tour des lacs d’auvergne….et beaucoup de renseignements…super

Super ! On est ravies que cet article vous ait été utile ! Maintenant que vous avez choisi votre prochaine rando, pour quand prévoyez-vous de la faire ? 🙂

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L'évasion au pas de la porte !

Découvrez une randonnée dans la Vanoise de 2 jours au départ de Pralognan

Vous cherchez à passer une nuit en refuge gardé dans le parc national de la Vanoise ? Je vous invite pour cette randonnée dans la Vanoise de 2 jours au départ de Pralognan. Venez, vous allez en prendre plein les yeux !

Cette boucle, qui approche la haute montagne, garde en ligne de mire le col de Leschaux, le col de la Vanoise au pied des glaciers de la Vanoise et de la Grande Casse. 

Le massif de la Vanoise attire, à juste titre, un grand nombre de randonneurs chaque année. Si les bouquetins et les marmottes attendrissent vos cœurs, n’oubliez pas de respecter les règles de protection de la nature concernant la faune et flore sauvage.

En fin d’article, je développe également des alternatives pour des randos de 4 jours par exemple avec le sentier de grande randonnée gr 55 ou le tour des glaciers de la Vanoise.

Jour 2 : Du Grand Bec aux Fontanettes par le lac des Vaches et le col de la Vanoise

Détails pratiques de cette randonnée de 2 jours depuis pralognan en vanoise.

Scanne avec ton téléphone

Fontanettes – Grand Bec : 10,5 km et D+1300

Grand Bec – Fontanettes : 16 km et D+700

• Difficulté : Sentier balisé facile à suivre sauf dans la descente du col de la Vanoise dans le versant de l’Arcelin. La descente du col Rosset s’avère délicate en début de saison avec des névés persistants.
• Hébergement : Refuge du Grand Bec tout confort et à l’accueil chaleureux. 5 € par personne pour camper sur place.
• Cartographie : La carte topo IGN 3534OT « Les Trois Vallées » couvre tout le secteur.
• Départ/arrivée et accès : Voiture personnelle ou par bus à Pralognan depuis la gare de Moûtiers. Vous devrez marcher quelques centaines de mètres pour récupérer le parcours.

Au départ de Pralognan-la-Vanoise, cette rando vous offre de magnifiques paysages du parc national de la Vanoise. Vous aborderez l’iconique lac des Vaches, le col de la Vanoise et le belvédère du Grand Bec au milieu de prestigieux glaciers. Je vous conseille de venir, soit avant le mois de juillet, soit après le mois d’août pour plus de tranquillité sur les sentiers de randonnée pédestre.

À savoir si vous venez en juin !

En revanche, en juin, vous risquez probablement de devoir contourner le Col Rosset et de passer par le pont de la Glière. La traversée du ruisseau de l’Arcelin peut s’avérer délicate selon le débit d’eau. Vous devrez alors passer par le chalet de la Cha. Le tracé GPS fourni n’en tient pas compte.

Pour notre part, nous préférons dormir en bivouac en pleine nature mais le parc contraint le camping à proximité des refuges. Nous choisissons alors de dormir en refuge avec une demi-pension.

Notre randonnée dans la Vanoise de 2 jours au cœur des glaciers

Jour 1 : départ des fontanettes au refuge du grand bec par le mont chevrier.

Le parking des Fontanettes, bien rempli, annonce une flopée de randonneurs venus pour conquérir le col de la Vanoise, à la journée ou pour une rando de 2 jours. Quelques amateurs de trek avec un sac à dos bien chargé s’engagent sur le tour des glaciers de la Vanoise pour 5,6 ou 7 jours !

Nous tournons dos pour, paradoxalement, amorcer une descente vers le village. Puis notre route longe les charmants chalets en bois typiques de la Savoie et nous mène vers le hameau des Granges. Le chemin tourne à droite pour se cabrer plus sérieusement dans le couloir des Rossets. Il présente, de temps à autre, des éboulements en raison de sa déclivité. Je vous conseille de vous renseigner sur sa praticabilité auprès de l’office de tourisme.

La première ascension du jour se termine au Mont Chevrier déserté des randonneurs. Nous trouvons une certaine liberté, malgré la bruine, qui se traduit concrètement par une sente sauvage. En effet, la descente vers les cascades de la Vuzelle se trouve envahie de hautes herbes. Le détour au belvédère de la grande cascade mérite franchement le coup, tant l’eau jaillit avec puissance en raison de la fonte des neiges encore en cours.

Nous contournons la pointe de la Vuzelle qui se cache à travers les nuages avant d’attaquer la montée vers le col de la Vuzelle. Le refuge du Grand Bec se trouve alors à proximité immédiate. Le mauvais temps accompagne nos pas, nous arrivons trempés dans les nuages. Heureusement que l’on ne campe pas ! En temps normal, le col offre des panoramas assourdissants sur Pralognan, la pointe de la Vuzelle, la pointe de Leschaux et les grands sommets de la Vanoise.

Mes conseils pour s’équiper en rando

Depuis des années, je ne pars jamais sans mon sac à dos Opsrey Talon , tente de bivouac Exped et de ma veste imperméable Patagonia . Pour en savoir plus, consultez mes articles à ce sujet pour vous constituer un bel équipement.

Ce matin se veut embrumé, humide et digne d’un mois d’avril alors que nous sommes début juillet. N’oublions pas que la météo en montagne reste 4 saisons à tout moment. Nous nous munissons de vêtements imperméables pour démarrer la journée. Quelques centaines de mètres font disparaître le refuge derrière nous.

Nous oscillons sur un sentier en balcons qui domine la combe de la Vuzelle avec la compagnie d’une solitude temporaire. Parfois, il se perd au travers de névés persistants et de torrents qui sortent de leur lit. L’escalade finale du col de Leschaux, dans son versant nord, nécessite d’assurer les pas dans le névé terminal. Les nuages qui se mêlent dans le décor renforcent le caractère alpin de notre marche. Pour un peu, nous nous prenons pour des alpinistes en haute montagne !

Au loin, à travers les nappes de brume, les bouquetins s’exposent à nos yeux. Nous les devinons tout juste avec les jumelles et mon téléobjectif. D’ailleurs, deux bouquetins se cachent sur cette photo, saurez-vous le trouver ? Oui, un tout petit point !

La descente mène au sommet du télésiège de l’Ancolie qui fait face au mont Bochor. Ce dernier se pose comme le théâtre d’une balade facile en montagne. La descente du col Rosset, en ce début juillet, reste toujours délicate, nous nous rabattons sur le sentier de grande randonnée GR55 pour parvenir au lac des Vaches. Des murets de pierre encadrent notre démarche en direction du lac des Vaches.

Des marcheurs expérimentés se mettent en direction du lac de la Patinoire au pied du glacier éponyme. Bien que cela soit tentant, nous gardons le cap sur notre itinéraire. Le pique-nique sur un promontoire du lac des Vaches dévoile une réalité alternative : des influenceurs se mettent en scène sur les photogéniques dalles. Un véritable défilé de mode, sans pantalon de randonnée, ni veste imperméable et respirante et sans chaussures de rando adaptées.

Le cheminement final au col de la Vanoise se révèle d’une facilité déconcertante. Avec tous les passages de randonneurs, les sentiers s’abîment et finissent par devenir un tapis. Le col dévoile, au-delà des nuages, un grand nombre de sommets de la Vanoise.

Au lac Long, asséché, je crois deviner la pointe Mathews, la Grande Casse, le point culminant du massif montagneux à 3 855 mètres d’altitude. L’aiguille de la Vanoise, l’aiguille de l’Epéna, la pointe de la Grande Glière se distinguent également. Le glacier de la Grande Casse se dégrade d’année en année depuis mon dernier passage. Des marmottes se laissent approcher à quelques dizaines de mètres. Surtout, ne les nourrissez pas et restez discrets.

Le refuge du col de la Vanoise offre tout le confort moderne d’un hôtel-chalet de montagne et me fournit notamment un café. La descente dans le versant de l’Arcelin, bien moins fréquentée, laisse place à des sentiers beaucoup plus techniques. Une nouvelle ascension pour redescendre par la vallée de la Glière nous attend. Nous terminons cette randonnée dans la Vanoise de 2 jours par une descente facile le long du téléski vers les Fontanettes.

Partez en rando l’esprit tranquille !

Ces agences de voyage partenaires s’occupent de tout pour vous offrir un séjour les pieds sous la table !

* Cet article contient des liens affiliés. Pour toute transaction sur les liens présentés, votre prix reste le même mais je touche une commission. Elle contribue à financer les frais du blog et à le maintenir en vie ! Merci !

D’autres randonnées en montagne dans le parc national de la Vanoise

Le parc de la Vanoise réserve quelques-uns des plus beaux itinéraires de grande randonnée en France. Par exemple : 

• Le GR55 qui court de Tignes à Modane pour une randonnée de 4 jours dans la Vanoise. Une variante part de Landry, accessible en train.
• Le tour des glaciers de la Vanoise pour 4 à 7 jours de rando.
• Et de multiples boucles de randonnée 2 jours/1 nuit.

Je vous suggère d’autres randonnées pédestres en Vanoise également en ligne sur ce blog :

Où se situe le massif de la Vanoise ?

La Vanoise se distingue par une superficie de 529 km², ce qui représente un territoire très large en Savoie et limitrophe de l’Italie. Il accueille en son sein les plus grandes stations de ski alpin en France, comme Les Arcs, la Plagne, Courchevel et Val Thorens. On considère Pralognan-la-Vanoise comme la principale commune du cœur du parc. Le parc national du Grand Paradis borde à l’est le massif, le massif du Mont-Blanc au nord. Un peu plus loin, on trouve le parc naturel régional des Bauges à l’ouest et à la rigueur on peut considérer le parc national des Écrins comme voisin au sud pour faire au plus simple. Le col de l’Iseran relie les deux vallées qui entourent le massif montagneux :  – La vallée de la Tarentaise. Bourg-Saint-Maurice se situe à 1 h 30 de Chambéry en voiture. Un train TER vous y emmène également. – La vallée de la Maurienne. Modane se situe également à 1 h 30 de Chambéry. Un TGV ou TER vous y emmène également. Depuis Lyon, comptez 1 h 30 en plus. Comptez 1 h à 1 h 20 en plus depuis Genève.

Quand faire le tour de la Vanoise ?

Si vous débutez dans la randonnée alpine de plusieurs jours, je vous conseille d’aborder le tour de la Vanoise à partir de la mi-juillet. Vous pouvez venir jusqu’à tard dans la saison et la fermeture des refuges au plus tard début octobre. Avant la mi-juillet, vous risquez de faire face à des névés persistants, potentiellement verglacés selon les conditions météorologiques. Ne prenez surtout pas à la légère ce risque, je vous donne quelques conseils :  – Informez-vous de la praticabilité des sentiers en appelant les offices de tourisme et les refuges que vous comptez visiter. – Écoutez leurs conseils et faites un détour si nécessaire. – Équipez-vous de chaussures de marche semi-rigides et de bâtons de randonnée et de crampons d’alpinisme. Il convient néanmoins de vous former à leur utilisation. – Assurez tous vos pas dans les névés avec 3 appuis en permanence sur le sol. Exemple, un pied en l’air, l’autre au sol, deux bâtons au sol.

Quelles sont les contraintes du massif de la Vanoise ?

Le parc national de la Vanoise existe depuis 1963, un de ses principaux objectifs réside en la protection de la faune et la flore sauvage. Plus prosaïquement en matière de randonnée, je rappelle quelques éléments :  – La réglementation du cœur du parc à suivre impérativement. – Le bivouac est strictement interdit, sauf près de certains refuges listés dans le lien précédent. – La réglementation pour l’usage des prises de vue et de son . Très important. Si vous réalisez une prise de vue ou de son à titre commercial, vous devez en faire la demande. Si c’est pour un usage personnel, les mêmes consignes que pour la réglementation du cœur du parc s’appliquent. Exemple : le bivouac hors emplacement est interdit, de le filmer l’est encore plus.

A propos de Emmanuel

Je suis Emmanuel, passionné d'écriture, de photographie et des activités outdoor. Cela tombe bien, j'habite au pied du massif de Belledonne, tout est prétexte à sortir l'équipement de bivouac pour une randonnée, un voyage à vélo, en kayak ou en hiver. Je promeus également les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et particulièrement de Savoie-Mont-Blanc. Les questions de mobilité bas carbone et de voyage écologique font également partie de mes préoccupations.

J’adore la Vanoise, j’y avais mon fief tous les étés à Champagny, mais je connais bien Pralognan et ses alentours, que de beaux massifs, de belles randos ! ^^

Oui, hors saison, c’est un coin que je ne rechigne pas à visiter 🙂

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Les 10 Plus Beaux Treks en France

Si tu es passionné de randonnée et que tu cherches à explorer la beauté naturelle de la France tout en vivant une expérience de voyage inoubliable, alors tu es au bon endroit ! La France offre une multitude d’itinéraires de randonnées qui promettent liberté et aventure. Dans cet article, nous allons te présenter en détail les 10 plus beaux treks en France, chacun étant un véritable voyage à travers des paysages variés et des cultures riches. Prépare tes chaussures de randonnée, car l’aventure commence ici, sur les sentiers de la liberté.

1. Le Tour du Mont-Blanc

Le Tour du Mont-Blanc est l’un des treks les plus célèbres et les plus époustouflants d’Europe. Il offre une expérience de randonnée en montagne incomparable à travers trois pays alpins : la France, l’Italie et la Suisse. Parmi les moments forts du Tour du Mont-Blanc, on peut citer :

• Les vues spectaculaires sur le Mont-Blanc, le toit de l’Europe, ainsi que sur d’autres sommets alpins emblématiques.
• La traversée de cols tels que le Col du Bonhomme, le Col de la Seigne et le Col de la Forclaz.
• La possibilité de découvrir la culture alpine traditionnelle, y compris la cuisine savoyarde et les refuges de montagne.

2. Traversée des Pyrénées

La traversée des Pyrénées est une aventure épique qui te mènera de l’Atlantique à la Méditerranée. Tu traverseras des vallées isolées, des crêtes et cols impressionnants et des paysages sauvages. Cette expérience unique te permettra de découvrir la diversité culturelle des régions pyrénéennes, des villages basques aux villages catalans, en passant par les influences aragonaises. La meilleure période pour entreprendre cette traversée est en été, lorsque la neige a fondu et que les conditions météorologiques sont plus clémentes. Tout au long du parcours, tu trouveras des refuges de montagne confortables où tu pourras passer la nuit et te restaurer, ce qui te permettra de profiter pleinement de l’aventure tout en rencontrant d’autres randonneurs. Si tu n’as pas le temps de faire la traversée en entier, tu peux commencer avec notre Trek sauvage entre lacs et cimes des Pyrénées .

Si tu veux en savoir plus sur la rando dans les Pyrénées tu peux découvrir notre article Randonnées et treks dans les Pyrénées, notre top 7

3. Trek sur la Côte de Granite Rose

Le trek sur la Côte de Granite Rose en Bretagne est une escapade côtière enchanteresse. Les chemins te mèneront le long de falaises impressionnantes où les roches aux teintes roses créent un contraste saisissant avec le bleu de la mer. Tu pourras explorer des criques isolées, des plages de sable fin et des formations géologiques uniques tout en profitant de l’air marin rafraîchissant. Le printemps à l’automne est la meilleure période pour entreprendre ce trek, lorsque les températures sont douces et que la nature est en fleurs. Notre initiation au trek en itinérance sur les côtes bretonnes de granit rose te permettra de découvrir en groupe ce magnifique littoral breton avec notre guide Pascal.

La Côte de Granite Rose en Bretagne est également réputée pour sa biodiversité unique. En marchant le long des sentiers côtiers, tu pourrais apercevoir des oiseaux marins, des dauphins, voire des phoques qui se prélassent sur les rochers. N’oublie pas d’explorer le petit village de Perros-Guirec, où tu pourras déguster des fruits de mer frais et te détendre dans une ambiance maritime authentique.

4. Tour de la Vanoise

Le trek en Vanoise est une immersion totale dans le parc national de la Vanoise, un joyau des Alpes françaises. Tu découvriras des lacs d’altitude scintillants, des glaciers majestueux et une faune sauvage impressionnante, notamment des marmottes et des chamois. Les panoramas alpins à couper le souffle seront au rendez-vous à chaque étape de cette aventure. L’été est la saison idéale pour entreprendre cette randonnée, car la neige a fondu, laissant place à des randonnées balisés et à une explosion de couleurs grâce à la flore alpine.

Pralognan-la-Vanoise, un charmant village alpin, est le point de départ de cette aventure. Les refuges de montagne tout au long du parcours offrent un abri chaleureux et la possibilité de déguster des plats traditionnels savoyards. Veille à avoir une bonne condition physique, car le trek en Vanoise peut être exigeant, mais les récompenses en valent la peine. Si tu veux vivre une exploration sportive, en petit groupe, hors sentiers entre glaciers et montagnes rocheuses découvre notre expédition Roches et Glaciers en Vanoise tu traverseras par exemple le col de Labby,

5. Le Tour du Beaufortain

Le Beaufortain est un paradis pour les randonneurs, avec ses paysages de montagne préservés et ses villages charmants. Le trek te conduira à travers des prairies verdoyantes et des forêts alpines, offrant des vues imprenables sur les massifs environnants. Les lacs d’altitude scintillants, comme le Lac d’Amour et le lac de Presset, ajoutent une touche de magie à cette aventure. Le Beaufortain est également célèbre pour sa production de fromage de Beaufort, une spécialité locale que tu pourras déguster dans les refuges de montagne.

La meilleure période pour entreprendre ce trek est en été lorsque les sentiers sont dégagés de la neige. Les chemins balisés te guideront à travers des panoramas variés, des lacs d’altitude aux sommets panoramiques, faisant du trek dans le Beaufortain une expérience inoubliable pour les amoureux de la montagne. Si tu es en famille, découvre notre expéditions Bivouac en famille sous les étoiles du Beaufortain , la marche sera adaptée au niveau de chacun pour un séjour en famille inoubliable. Et si tu veux plus d’idées de rando en famille tu peux lire notre article Où partir en randonnée en famille ? Nos idées de treks !

6. La Traversée du Vercors

Le Vercors est un plateau calcaire majestueux, parsemé de falaises imposantes et de grottes mystérieuses. Ce trek te fera découvrir des panoramas incroyables, ainsi que la richesse de la faune et de la flore locales. Les gorges profondes et les formations karstiques du Vercors ajoutent une dimension mystique à cette expérience.

Le printemps à l’automne est la meilleure période pour explorer le Vercors, car la neige a fondu, révélant des randonnées cachés et une végétation luxuriante. Tu pourras explorer les grottes de Choranche, admirer les formations rocheuses spectaculaires de Combe Laval, et découvrir l’histoire de la Résistance française qui s’est déroulée dans cette région pendant la Seconde Guerre mondiale. Si tu rêves de t’initier au bivouac dans des lieux execptionnels et en groupe notre expédition Initiation au bivouac dans le Vercors est faite pour toi ! Notre guide Damien t’initira au trek, au bivouac et à l’autonomie en montagne.

7. Les Chemins de Stevenson

Les Chemins de Stevenson suivent les traces de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson à travers les Cévennes. Cette aventure te permettra de découvrir des lieux intacts, des villages pittoresques et l’héritage littéraire de l’auteur. Marcher sur les pas de Stevenson, c’est un voyage dans le temps au cœur de la France rurale.

Le trek débute au Monastier-sur-Gazeille, où tu pourras visiter la maison de Stevenson, maintenant transformée en musée. Les sentiers te conduiront à travers les montagnes et les vallées des Cévennes, où tu pourras rencontrer des éleveurs de moutons locaux, goûter aux plats régionaux, et découvrir l’authenticité de la vie rurale française. Les Chemins de Stevenson sont accessibles aux randonneurs de tous niveaux, ce qui en fait une option idéale pour ceux qui souhaitent découvrir la France à leur propre rythme.

8. GR20 en Corse

Le GR20 en Corse est l’un des treks les plus mythiques d’Europe. Il traverse des montagnes escarpées, des forêts denses et des lacs d’altitude. Les panoramas sur la Méditerranée sont à couper le souffle. Ce trek est un défi pour les randonneurs chevronnés, mais la récompense est à la hauteur de l’effort, avec des panoramas à couper le souffle à chaque tournant.

Le point de départ à Calenzana, situé dans le nord de l’île, te plonge immédiatement dans l’ambiance montagnarde corse. Tout au long du GR20, tu découvriras des refuges de montagne où tu pourras te reposer, rencontrer d’autres randonneurs et savourer la cuisine corse. Les sommets escarpés, les crêtes acérées et les piscines naturelles d’eau cristalline font de cette aventure une expérience inoubliable pour les amoureux de la montagne. Tout au long du GR20, tu trouveras des refuges de montagne bien équipés, où tu pourras passer la nuit et reprendre des forces, créant ainsi des moments de convivialité avec d’autres randonneurs, partageant des récits de voyage autour du feu de camp.

9. La Traversée du Mercantour

Le Mercantour est un trésor alpin méconnu, offrant des chemins escarpés et des vallées glaciaires. Les rencontres avec la faune, notamment les chamois et les bouquetins, sont fréquentes lors de ce trek. Tu découvriras également des lacs d’altitude d’une beauté saisissante, nichés au cœur de paysages alpins spectaculaires.

La meilleure période pour entreprendre ce trek est en été, lorsque les sentiers sont dégagés de la neige et que la faune est la plus active. Le parc national abrite des plantes endémiques rares et des décors variés, des forêts denses aux crêtes rocheuses. Les refuges de montagne dans cette région te permettront de profiter pleinement de l’expérience alpine tout en te procurant un abri confortable.

10. La Traversée du Jura

La Traversée du Jura est un voyage extraordinaire à travers les forêts verdoyantes et les crêtes du Jura français. Les sentiers de cette région bucolique t’invitent à découvrir des paysages préservés, des lacs paisibles et des villages pittoresques où le temps semble s’être arrêté. En empruntant ce chemin, tu plongeras dans une immersion totale de la nature et de la culture du Jura.

La meilleure période pour entreprendre ce trek est en été, lorsque les conditions météorologiques sont les plus clémentes. Les sentiers sinueux te feront traverser des prairies vallonnées, des forêts de sapins aux senteurs envoûtantes, et des points de vue panoramiques à couper le souffle. Cette région est également réputée pour ses spécialités gastronomiques, alors n’hésite pas à déguster du fromage comté et du vin du Jura pour compléter ton voyage.

Si tu cherches des informations sur le matériel nécessaire en trek regarde notre article : Matériel et équipement de trek : la checklist indispensable

Tu as maintenant exploré en détail les 10 plus beaux treks en France, chacun offrant une expérience unique et mémorable. De la majesté des Alpes aux paysages côtiers pittoresques, la France est un véritable paradis pour les amoureux de la randonnée. Que tu recherches l’aventure alpine, une immersion dans la culture locale ou une escapade côtière, il y a un trek en France qui comblera tes attentes.

Que tu choisisses de gravir les sommets escarpés des Pyrénées, de te promener le long des plages de granit rose en Bretagne, ou de t’immerger dans les légendes du Massif Central, chaque trek en France est une opportunité de découvrir la beauté naturelle et culturelle de ce pays extraordinaire. Alors, prépare tes bagages, enfile tes chaussures de randonnée, et pars à la découverte de ces trésors cachés. Que ton aventure commence, et que les sentiers de la liberté te mènent vers de nouvelles découvertes et expériences inoubliables !

Découvre ci-dessous tous nos treks en France :

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Lac blanc à Chamonix en 2 jours : le tour des lacs

Vous cherchez une randonnée de 2 jours à Chamonix avec une nuit en montagne ? Vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, je vais vous présenter un trek incroyable, accessible, qui vous emmènera à la découverte de plusieurs lacs époustouflants et de vues à couper le souffle.

Si vous êtes de passage dans la vallée de Chamonix, il y a un joyau naturel à ne surtout pas manquer : le lac Blanc. Bien que très fréquenté en été, ce lieu conserve toute sa beauté et sa splendeur. Pour vivre une expérience inoubliable au lac Blanc, l’idéal est d’y rester dormir une nuit! Et puisqu’il y a plein d’autres lacs magnifiques lacs dans le coin, ce serait dommage de ne voir que le lac Blanc. Je vous propose donc un mini trek de 2 jours : le tour des lacs, qui inclut la visite du lac Blanc.

J’ai eu le privilège de parcourir ce trek de 2 jours à deux reprises, une fois en solitaire et une autre accompagné. C’est un véritable plaisir pour les amateurs de randonnée, offrant deux jours de marche au cœur de paysages sublimes et la découverte de plusieurs lacs, chacun aussi enchanteur que le précédent.

Ce trek en boucle de 2 jours commence et se termine à la télécabine de Planpraz . Le billet aller-retour pour la télécabine coûte 21€ mais pour les plus courageux il est possible de faire la montée à pied. Cependant, il est bon de noter que la montée à pied jusqu’au sommet de la télécabine peut ne pas être particulièrement intéressante sur le plan paysager, à moins que vous ne recherchiez la satisfaction de tout faire à la force de vos jambes (et de réaliser quelques économies)! Quoi qu’il en soit, pour les détails du trek, j’ai pris en compte le départ et l’arrivée en haut de la télécabine.

La randonnée

Jour 1 – direction le lac blanc :.

Durée moyenne : 5-6 heures Distance : 10,6km Dénivelé positif  : 1100m

Nous commençons notre aventure au sommet de la télécabine de Planpraz, en direction du premier lac : le lac Cornu. À cet endroit, une vue plongeante sur le lac vous accueille, et si le temps le permet, prenez le temps de descendre pour vous en approcher. Rassurez-vous, le chemin est impeccablement balisé, et il est quasiment impossible de s’égarer !

Notre prochaine étape nous conduit vers les lacs Noirs, toujours clairement balisés. C’est l’endroit idéal pour notre pause déjeuner du premier jour. Vous y découvrirez deux lacs, les plus élevés des Aiguilles Rouges, culminant à 2550 mètres d’altitude

Après cette agréable halte, nous rebroussons chemin pour nous diriger vers l’Index, avant d’atteindre enfin le fameux lac Blanc de Chamonix

C’est ainsi que se termine notre premier jour de randonnée, ponctué de découvertes d’inoubliables lacs ! En cours de route, vous pourrez peut-être croiser des bouquetins, une rencontre assez fréquente dans ces contrées.

Pour la nuit, au lac Blanc, deux options s’offrent à vous :

• Nuit au refuge. Le refuge propose une formule complète comprenant dîner, nuit en dortoir et petit déjeuner au tarif de 80€ (prix été 2023).
• Nuit en bivouac. Si vous préférez le bivouac, il vous faudra descendre vers les lacs de Chéserys, car le bivouac est interdit aux abords du refuge du lac Blanc, situé à proximité du lac.

Durée moyenne  : 5-6 heures Distance  : 13,8km Dénivelé positif  : 852m

Après une bonne nuit de sommeil, que vous ayez choisi de loger au refuge ou de camper sous la tente, il est possible de faire un détour au lac de Persévérance pour avoir une vue différente sur le lac blanc. Cette étape n’est pas obligatoire pour faire la boucle, c’est un simple détour qui peut être intéressant pour avoir un nouveau point de vue, si vous avez le temps (et la force).

Ensuite, nous mettons le cap sur les lacs de Chéserys. Ces lacs offrent des panoramas similaires à ceux du lac Blanc, mais avec un peu moins de monde. 

Enfin, après avoir profiter des lacs, il est temps de continuer jusque la Flégère. A ce stade, vous avez la possibilité de prendre la télécabine pour redescendre vers Chamonix et arrêter le trek directement. C’est personnellement ce que j’avais fait la première fois que j’avais fait le trek car la météo se dégradait trop. Mais si le temps vous le permet, il est toujours intéressant de poursuivre le trek pour rejoindre le point de départ, la télécabine de la Planpraz. J’ai même trouvé le sentier très agréable, avec une vue constamment époustouflante sur le Mont Blanc.

Alternative :

Il existe de nombreuses alternatives pour venir découvrir le lac blanc. Sachez qu’il est tout à fait faisable en une journée très facilement. Pour cela, vous pouvez prendre le départ à la télécabine de la Flégère et retour sur le même chemin. Le chemin est très bien balisé. Toutefois, en été il peut y avoir énormément de monde, c’est pourquoi je recommande de faire le trek sur 2 jours si possible, ne serait-ce que pour profiter des couleurs douces sur le lac et de la tranquillité, le matin et le soir. Tout en découvrant d’autres sublimes lacs. Un vrai régal !

Accessibilité

Ce trek est classé de difficulté « moyenne ». Il ne comporte pas de passages très complexes, mais il demande de gravir 1000 mètres de dénivelé positif en une seule journée. Si vous n’êtes pas familier avec la montagne, cela peut être éprouvant, mais réalisable.

Ce trek est accessible principalement l’été, à partir de mai-juin jusque septembre-octobre en fonction des conditions météorologiques.

Dans tous les cas, avant de partir, il est recommandé de :

• Consulter la météo ;
• S’équiper adéquatement ;
• Rester sur les sentiers balisés ;
• Prévenez un proche de votre itinéraire ;
• Profitez pleinement de l’expérience !

Le refuge du lac blanc est idéalement situé à proximité du lac, à une altitude de 2350 mètres d’altitude. Le lieu se veut éco-responsable avec de nombreuses initiatives en faveur de l’environnement, comme l’alimentation électrique provenant d’une centrale hydroélectrique ou encore l’utilisation de produits d’entretien biologiques.

Si vous envisagez de dormir au refuge du lac blanc pour effectuer le tour des lacs, je vous conseille fortement de réserver au préalable. En été, le refuge affiche généralement complet, il est donc préférable de ne pas se présenter à l’improviste.

Il est également possible de venir manger un petit snack ou boire quelque chose en journée.

Pour ceux qui passent la nuit au refuge, il est impératif d’apporter un sac à viande et une taie d’oreiller, ainsi que de prévoir des espèces pour régler les dépenses

Enfin, des douches sont disponibles, mais elles sont payantes, au tarif de 2€.

J’ai eu la chance de venir deux fois dans ce refuge, une fois sous la direction des anciens gardiens, la deuxième fois avec Marion, la nouvelle gardienne. Le refuge est chaleureux, propre, la nourriture est bonne. On peut y rencontrer pas mal de monde, notamment des personnes qui font le tour du Mont Blanc !  Un vrai plaisir.

Et voilà, vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour réaliser ce merveilleux trek de deux jours jusqu’au lac Blanc de Chamonix.

N’hésitez pas à me faire part de votre expérience si vous décidez de partir à l’aventure. Je serais ravi de vous lire !

Si, comme moi, vous êtes passionnés par les lacs et que vous vous trouvez à Chamonix, j’ai également rédigé un article sur les 7 lacs à voir à Chamonix, le tout sans voiture ! N’hésitez pas à y faire un tour.

8 réflexions au sujet de “Lac blanc à Chamonix en 2 jours : le tour des lacs”

Bonjour, Super description. Je pense que je vais faire cette itinéraire cet été 😉. Une petite question, est ce que les chiens sont acceptés sur cette rando de 2 jours?

Merci beaucoup pour votre commentaire ! Malheureusement non les chiens ne sont pas autorisés car une partie du sentier se trouvent dans la réserve naturelle Aiguilles Rouges..

Bonjour , superbe description 👌 Malheureusement tu n’a pas de tracé gps ? Même si j’imagine que c’est pas hyper compliqué 😆

Hello, merci beaucoup ! J’aimerais beaucoup l’ajouter oui ! Mais effectivement c’est assez facile !

Bonjour, superbe description !! J’aurais aimé savoir si il y a un plan sur une app type visorando ?

Oui, tu peux la trouver juste ici : https://www.visorando.com/randonnee-tour-des-lacs-massif-des-aiguilles-rouge/ Les deux jours sont décomposés !

Hello, le lien ne fonctionne plus

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Débuter en Grande Randonnée : 5 itinéraires pour un Premier Trek en Moyenne Montagne

Parmi le courrier récent de Carnets de Rando, une lectrice me demandait des conseils pour choisir un premier trek propice à s’initier en douceur à la grande randonnée en France tout en privilégiant l’immersion nature et la moyenne montagne. Elle pensait au GR20 et souhaitait connaître mon avis sur ce choix. J’ai pensé que la question – et sa réponse – pouvaient concerner pas mal de personnes passant de la randonnée au trek et qu’il pouvait donc être judicieux de la formuler dans le cadre d’un article. Basée sur ma propre expérience et consolidée par ma connaissance du terrain et des GR, voici donc une sélection d’itinéraires parfaits pour un premier trek en moyenne montagne et en France, livrée presque clés en main. Et il n’y aura pas le GR20 dedans et je vous dis pourquoi aussi !

LES CRITÈRES DE SÉLECTION

– se situer en France

– ne pas excéder 7 jours : pour la seule raison que la semaine est un créneau de disponibilité adaptée à la plupart des gens et aussi que, 7 jours, c’est déjà pas mal pour un premier trek quand on découvre l’itinérance.

– ne pas excéder 800m de D+ par jour : idéalement, des journées entre 400 et 600m de D+ sont parfaites pour un premier trek. Cela permet une découverte de l’itinérance qui s’équilibre avec un effort modéré. À partir de 900m de D+, on entre dans une catégorie supérieure. C’est pour ça que je suis allé jusqu’à 800m grand max dans cette sélection, valeur à ne pas excéder et qui doit rester exceptionnelle au cours du trek.

– disposer d’une solution d’hébergements permettant des étapes équilibrées : même topo que pour le dénivelé. La distance idéale, c’est entre 15 et 20km. Mais parfois il faut rallonger un peu pour rejoindre l’hébergement. Je pose une limite exceptionnelle jusqu’à 25km. À moins d’être sous tente (mais, pour un premier trek, ce n’est pas forcément le meilleur choix. Voir ci-après l’encart Être ou ne pas être autonome?). L’hébergement est une assurance pour limiter le portage et donner du confort à l’étape afin de valoriser l’expérience.

– offrir une immersion régulière au coeur de la nature : par ce critère j’entends qu’une grande partie de l’itinéraire propose des sections marchées loin de toute activité ou implantation humaine et permet au trekkeur de découvrir des spots nature remarquables.

– posséder des moyens d’accès et de sortie pratiques : afin de privilégier la mobilité douce, les itinéraires sélectionnés pour ce premier trek offrent la possibilité aux marcheur/ses un déplacement sans voiture

PREMIER TREK : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE AUTONOME ?

On ne peut pas tout apprendre à faire en même temps. À mes yeux, la réussite d’un premier trek passe par la qualité de l’expérience et le souvenir des paysages . C’est ce qui donne envie de recommencer, de faire plus long et peut-être plus dur.

C’est pourquoi les contraintes, à mon sens, doivent s’intégrer progressivement. Or l’autonomie, si elle permet une expérience précisément encore plus immersive, a néanmoins son prix. Ce prix c’est le poids du sac : j’ai d’ailleurs consacré un article complet sur ce sujet : Savoir Faire son Sac à Dos – les Règles du Juste Poids

L’apprentissage de l’autonomie, ça se joue à pile ou face. Ça donnera envie à certain(e)s d’y revenir et à d’autres de jeter définitivement leurs chaussures !

Être autonome, c’est porter toute sa maison sur le dos pour en permanence avoir de quoi se couvrir, se changer, boire, manger, préparer ses repas et dormir . En se débrouillant bien, avec le bon matériel – c’est à dire le plus léger, donc le plus technique et in extenso souvent le plus cher – on peut, avec de la chance, s’en tirer entre 12 et 15 kilos sur le dos.

En général, lors d’un premier trek – faute de budget ou d’expérience – c’est nettement plus. Sans compter que le bivouac, oui c’est chouette, mais quand la météo n’est pas de votre côté, ça peut vite devenir une chienlit.

L’hébergement en dur – certes c’est un budget aussi me direz-vous – devient alors un critère de confort déterminant pour qualifier votre premier trek de réussi ou de catastrophique. Parce que l’autonomie, au début, c’est vraiment quelque chose qui peut sérieusement vous empoisonner la vie et gâcher votre premier trek . Aussi, même si moi-même je suis un inconditionnel de la tente, je vous recommanderai, dans un premier temps, de ne pas en faire une absolue nécessité pour votre première fois.

Ne faites pas une fixette sur la tente en vous disant que c’est la condition ultime de réussite de votre trek. Chaque chose en son temps ! Certain(e)s sont prêt(e)s plus tôt que d’autres. Ne brûlez pas les étapes.

Restez concentrés sur l’itinéraire, sur le plaisir de marcher et de découvrir chaque jour de nouveaux horizons. Faites-vous deux ou trois itinérances sans autonomie ou en autonomie partielle ( l’itinéraire proposé  plus bas dans le Vercors permet ce genre de chose ) avant de songer à aller plus loin.

Pour votre premier trek, maîtrisez en premier lieu la seule notion d’itinérance (préparation, réalisation sur le terrain, orientation) avant de passer au stade supérieur . C’est ainsi qu’on progresse et, surtout, qu’on se régale jusqu’à ce que cela frise l’addiction.

POURQUOI C’EST UNE MAUVAISE IDÉE DE PENSER AU GR20 COMME PREMIER TREK ?

Le GR20, j’en ai déjà parlé ici, sur Carnets de Rando, pour tenter de le démystifier un peu – voir l’article en question . Mais n’en concluez pas pour autant que c’est dans la poche et que vous pouvez prendre vos billets pour la Corse ! Je n’ai pas non plus dit que c’était un trek facile. Cela reste une aventure qui nécessite un minimum d’expérience de l’itinérance et de la montagne.

Ne cédez pas aux sirènes des médias qui envoient tout le monde sur le GR20, tout ça pour se casser les dents dessus et devoir abandonner au bout de trois jours faute d’expérience ou de préparation…

Pour s’engager sereinement sur le GR20, il faudra donc d’abord valider un premier trek de cette liste mais aussi un trek alpin. Accessoirement avoir des notions d’autonomie matérielle sera un plus, à moins de vouloir dormir et manger dans les refuges. Bref, pour bien démarrer dans le trek, ne pensez pas immédiatement au GR20 . À moins de vouloir vous lancer un défi personnel ou d’avoir perdu un pari avec des copains !

1. LE CHEMIN DE STEVENSON (GR70) – LOZÈRE/GARD

Le Stevenson c’est un grand classique . Le célèbre écrivain écossais qui, sous le coup d’un chagrin d’amour, a traversé les Cévennes avec son ânesse Modestine au 19ème siècle et en a tiré un livre, n’imaginait sans doute pas, à l’époque, que son périple à la fois aventureux et mélancolique deviendrait deux cent ans plus tard un standard de la grande randonnée en France.

Mais comment résister à la beauté des Cévennes ? L’itinéraire complet démarre du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, et s’achève 275 kilomètres plus au sud, dans le Gard, à Alès. Pour respecter les critères de cette sélection, c’est donc plutôt sa deuxième partie que je vous invite à découvrir. À mes yeux la plus belle et la plus intéressante, entre Chasseradès et Saint-Jean-du-Gard pour un premier trek. C’est celle qui traverse les Cévennes .

1. Chasseradès – Le Bleymard : 17 km, 475m D+

La première étape sert d’introduction. On marche en direction des Cévennes, là où l’itinéraire laisse derrière lui les paysages de la Haute-Loire. Le Chassezac est déjà bien beau à la sortie de Chasseradès puis c’est un environnement à dominante forestière. On trouve de quoi dormir dès Les Alpiers puis au Bleymard , sans aucun souci, avec un camping , un hôtel , une chambre d’hôte et un gîte .

2. Le Bleymard – Pont-de-Montvert : 20 km, 620m D+

Gros temps fort sur cette étape avec la montée vers le Mont-Lozère , un site exceptionnel, particulièrement au printemps. Les Cévennes sont splendides à cette époque. La descente vers Pont-de-Montvert est un vrai bonheur. L’arrivée dans ce village cévenol typique, traversé par le Tarn et entouré de versants tapissés de genêts, est somptueuse. Sur place, deux hôtels, deux gîtes et un camping ( voir l’offre complète ).

3. Pont-de-Montvert – Bédouès : 25km, 640m D+

Très chouette ascension, sur cette étape, vers le Signal de Bougès . L’ambiance des Cévennes au-dessus du Pont-de-Montvert est sublime. Le parcours de crête jusqu’au col du Sapet est également un bon moment de randonnée. La fin, jusqu’à Bédouès, est beaucoup plus quelconque malheureusement. À Bédouès, camping sympa et chambre d’hôte. Astuce pratique : à l’intersection avec le GR68, possibilité de le suivre pour arriver plus vite sur Florac et son gîte d’étape .

4. Bédouès – Cassagnas : 22km, 345m D+

Après quelques petits bouts de route, on se retrouve assez vite dans une belle ambiance de sous-bois et de châtaigniers , à flanc au-dessus de la vallée de la Mimente. Après Saint-Julien-d’Arpaon, on emprunte l’ ancienne voie de chemin de fer réhabilitée en sentier dans un étonnant cadre rocheux. Après avoir remonté la Mimente, on arrive à l’ Espace Stevenson qui peut être une fin d’étape. Autrement, il faut faire du rab jusqu’à Cassagnas , un peu plus haut et où se dénichent trois chambres d’hôte.

5. Cassagnas – Saint-Germain-de-Calberte : 15km, 340m D+

Changement d’ambiance net et sans appel. On tourne le dos aux Cévennes pour un climat plus méditerranéen sitôt franchi le Plan de Fontmort. La forêt reprend le dessus, mais une forêt aux essences différentes de celles de Haute-Loire. Le contraste avec le début du périple est intéressant. À Saint-Germain-de-Calberte, petit village accroché au-dessus du Gardon de Saint-Germain, on trouve tout ce qu’il faut pour dormir ( voir toute l’offre ).

6. Saint-Germain-de-Calberte – Saint-Jean-du-Gard : 21km, 485m D+

Une dernière étape qui perd de l’altitude et gagne en température. Les amplitudes météo entre les Cévennes et la basse vallée du Gardon de Saint-Martin peuvent être importantes. On découvre ici les petits villages de Lozère , isolés dans leurs fonds de vallées et toujours arrosés par des cours d’eau qui s’appellent des gardons . Une dernière ascension vers le col Saint-Pierre et c’est la descente vers Saint-Jean-du-Gard où on trouve pléthore d’hôtels, de chambres d’hôte et de gîtes, dont un en gestion libre .

Comment y aller ? Comment partir ?

La magnifique Ligne des Cévennes – celle qui circule entre Nîmes et Clermont-Ferrand – dessert la Bastide-Puylaurent, en Lozère. De là, on peut enchaîner avec la ligne Lozère Est , qui fait un arrêt à Chasseradès. Si vous avez du temps et que vous êtes motivés, vous pouvez aussi attraper le GR70 à La Bastide-Puylaurent et rejoindre Chasseradès en une étape. Pas la plus intéressante cependant…

À partir de Saint-Jean-du-Gard, le truc sympa, si vous avez le temps, c’est d’attraper le train touristique à vapeur , le Train à Vapeur des Cévennes , qui va jusqu’à Anduze. Et, de là, il faut prendre le bus A12 qui ramène sur Nîmes. La ligne en question peut également se prendre depuis Saint-Jean-du-Gard pour les plus pressé(e)s !

Liens utiles

Association Le Chemin de Stevenson : indispensable pour préparer votre séjour sur le GR70

Le GR70 sur MonGR

L’épisode de Mon GR Préféré consacré au GR70

Le Chemin de Stevenson – GR70

2. LA TRAVERSÉE DU VERCORS (GR91) – ISÈRE/DRÔME

Si s’attaquer à la forteresse du Vercors par ses versants occidental ou oriental peut s’avérer une entreprise parfois technique, souvent sportive, réservée aux montagnards disposant déjà d’une certaine expérience, la traversée de cet immense navire, du nord au sud, peut s’adresser à une plus large catégorie de randonneur/ses en guise de premier trek.

Moins d’engagement mais une immersion garantie au sein de ce Parc Naturel Régional absolument unique en France . Ce que propose cet itinéraire incroyable et à la portée du plus grand nombre est, ni plus ni moins, que la traversée intégrale du massif du Vercors. À noter que ce parcours imposera également un apprentissage de l’autonomie , une partie du tracé nécessitant plusieurs nuits en cabanes, au cœur de la montagne. Une expérience à vivre absolument !

1. La Tour-sans-Venin – Saint-Nizier-du-Moucherotte : 5 km, 520m D+

Une première étape d’échauffement qui sert principalement à gagner les hauteurs du Vercors. On y découvre le sommet des Trois Pucelles et l’ancien site de saut à ski de Saint-Nizier , dans son jus depuis les Jeux Olympiques de 1968. Sur place plusieurs chambres d’hôte et un camping à la ferme ( voir toute l’offre ).

2. Saint-Nizier-du-Moucherotte – Les Alliers : 13 km, 760m D+

L’étape au plus fort dénivelé, qui permet de rallier le sommet du Moucherotte et de découvrir le paysage assez incroyable de la barrière Est du Vercors avec cette ligne de falaises qui se déploie vers le sud. Sans oublier la vue sur la vallée du Grésivaudan , la Chartreuse et Belledonne avec Grenoble au centre. Un panorama qui donne l’ambiance. Reste de l’étape tranquille, en descente vers le gîte des Allières où on passe la nuit.

3. Les Allières – Corrençon-en-Vercors : 17 km, 400m D+

Une belle journée qui démarre sous le col de l’Arc , à l’aplomb du Pic Saint-Michel (possible d’en faire l’ascension qui vaut le coup avec retour par le col de l’Arc : +3,5 km et +425m D+) puis qui passe en-dessous de la crête des Crocs et des Rochers de l’Ours via le sentier Colbert . Après la cabane de Roybon , on amorce la descente vers Villard-de-Lans puis l’itinéraire biaise à travers le domaine de la station pour rejoindre le charmant village de Corrençon . Le gîte d’étape des Hauts-Plateaux est après la sortie de la bourgade.

4. Corrençon-en-Vercors – Cabane de la Jasse du Play : 17 km, 660m D+

La partie 100% immersive démarre ici , par l’entrée du marcheur dans la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux , un environnement immense, l’un des plus hauts déserts d’altitude d’Europe , l’équivalent français de l’Altiplano andin ! Le tracé du GR, tel le fil d’Ariane, permet de profiter de l’endroit sans crainte de s’y égarer. Les Hauts Plateaux sont un endroit fascinant et seules des cabanes, aménagées ici et là, permettent d’y passer la nuit. Il est bon de savoir que leur capacité d’accueil est limitée (10 à 15 personnes maximum) et que la règle qui prévaut est celle du premier arrivé, premier servi ! La fontaine du Play, à environ 15 minutes de la cabane de la Jasse du Play, permet de recharger en eau.

5. Cabane de la Jasse du Play – Cabane de Pré Peyret : 11 km, 190m D+

Deuxième partie de la traversée des Hauts-Plateaux, encore plus impressionnante avec l’apparition du Grand Veymont , point culminant du Vercors, dans le paysage. L’ascension est possible pour les plus volontaires. C’est une belle option à s’offrir sur cette étape. Il faudra, au niveau du Jasse de la Chau, monter vers l’Est et le Pas de la Ville pour crocheter alors plein sud vers le sommet. Descente en face sud via le Pas des Chattons , la Cabane des Aiguillettes , la Fontaine des Bachassons – attention souvent à sec ou au goutte à goutte – puis la Cabane de Pré Peyret (10-15 personnes max) . Il faudra ajouter 715m de D+ par contre !

6. Cabane de Pré Peyret – Cabane de Châtillon : 14 km, 465m D+

Troisième et dernier jour d’immersion et non le moindre. Les Hauts-Plateaux se poursuivent maintenant au fil d’une longue péninsule appelée la Montagne du Glandasse . Déconnexion totale . Les repères volent en éclats sur ce parcours, pulvérisés par l’espace qui avale le marcheur. On progresse ainsi, en apesanteur, jusqu’à la dernière cabane sur le parcours, la Cabane de Châtillon . C’est encore un petit lieu rustique pouvant accueillir une dizaine de personnes. Une table, deux bancs et un poêle complètent l’inventaire. La source de Baume Rousse, à 10m à pied, assure le ravitaillement en eau (attention à son accès, un peu dangereux) .

7. Cabane de Châtillon – Châtillon-en-Diois : 11 km

Dernière descente vers la civilisation pour aller récupérer la vallée du Bes, 1200 mètres plus bas. Autant dire une sacrée descente qui révèlera, dans votre dos, le décor de falaises incroyable sur lequel vous évoluiez ces derniers jours. Tout hébergement et commerce à Châtillon.

Pour arriver à la Tour Sans Venin, il faudra arriver en train sur Grenoble et, de là, prendre le bus 5110 qui assure la ligne vers Saint-Nizier et Lans-en-Vercors. Pour le retour, c’est le bus 29 qui vous ramènera d’abord sur Die. Puis, de Die, la ligne 28 vous amènera soit sur Gap, soit sur Valence et la vallée du Rhône.

Recommandations particulières

Les Hauts Plateaux du Vercors nécessitent une approche spécifique . D’abord sur l’hébergement. À moins de porter votre tente – pour être tranquille, dormir seul(e) ou limiter le risque de ne pas avoir de place aux cabanes – il faudra donc dormir en cabane. Les cabanes sont rustiques : pensez à prendre votre matelas et votre sac de couchage . Il faudra également être autonome en nourriture pendant 3 jours et demi et ne pas avoir oublié votre réchaud, votre cartouche de gaz et votre popotte.

La gestion la plus difficile est l’eau . Le Vercors est un massif calcaire, très pauvre en eau (tout part à l’intérieur). Les sources sont très souvent sèches dès la fin juillet, voire avant. L’apport personnel en bouteilles – donc en poids supplémentaire – devra être pris en compte de manière très sérieuse.

Enfin, pour finir, la météo . Par beau temps, les Hauts-Plateaux sont un petit paradis. Dès que le mauvais est là – pluie, orage, neige ou pire brouillard – les choses se corsent. Restez toujours sur le chemin balisé, c’est votre unique garantie d’être en sécurité . Les lieux sont énormément paumatoires dès qu’on quitte les chemins. Pour vous dire, en hiver, des professionnels encadrent ici des stages de formation aux expéditions polaires (voir, pour s’en convaincre, cet épisode de Carnets de Rando ) ! C’est, de plus, truffés de dolines – trous – parfois très profondes. Gardez également cela à l’esprit si vous optez pour lui comme premier trek !

La page des GTV – Grandes Traversées du Vercors La page du GR91 sur MonGR

Tours et Traversées du Vercors, du Diois et des Baronnies

3. La Traversée du Jura (GTJ/GR5/GR9) –  DOUBS/JURA/AIN

En voilà un autre d’itinéraire qui a conquis plus d’un marcheur : la GTJ et ses 397 km ! Quand on ne connaît pas on se dit souvent : « le Jura ? Oh… Bof, bof… C’est pas une priorité » . Il m’aura fallu plusieurs reportages dans le secteur pour être convaincu qu’il faut tordre le cou à cette mauvaise idée reçue. Les espaces du Jura sont juste… énormes !

La topographie de la région, à la fois douce et ouverte, propose une belle alternance d’ambiances forestières et de vallons étirés à l’allure déjà alpine . Sans oublier les lacs, les rivières, les couleurs des fleurs, ce beau mariage entre les prairies, les rochers et le ciel. De la nature à l’état pur, comme on aime . Pour cette sélection, j’ai choisi un assemblage entre trois itinéraires qui relie Métabief à Lélex. À mes yeux un des tronçons les plus représentatifs et contrasté pour officier comme premier trek.

1. Métabief – Mouthe : 20 km, 500m D+

Départ de l’agréable petite station de Métabief , patrie des VTTistes et envolée vers le Montrond , d’abord, mais surtout le Mont-d’Or (photo ci-dessous) , le toit du Doubs à 1415 mètres d’altitude (voir, en hiver, cet épisode de Carnets de Rando ou, version estivale, le final de cet épisode de Mon GR Préféré ). Des vues incroyables au-dessus des falaises vers la Suisse avant de partir vers l’ouest et d’entamer la descente vers Mouthe . Juste avant Mouthe, on croise le site des sources du Doubs , un endroit qui a énormément de charme. Entre prairies et forêts, premier contact avec les paysages jurassiens . À Mouthe, on dormira forcément au bien-nommé gîte La Randonnée !

2. Mouthe – La Chapelle-des-Bois : 20km, 370m D+

Mouthe dans son val. Au tracé de la GTJ, je préfère ici celui du GR5 pour rallier La Chapelle-des-Bois . Cela permet une étape dans ces jolies prairies humides qui bordent les cours d’eau, à l’image du Cébriot avant d’arriver sur Chaux-Neuve . Ici, à l’instar du GR5, je préfère le léger crochet par le PR qui arrondit au-dessus de Châtel-Blanc et Roche Blanche . On rejoint le GR5 après la cascade, en suivant la route. De là, longue traversée forestière, très caractéristique du Jura, pour arriver à La Chapelle-des-Bois où on dort à la Maison du Montagnon .

3. La Chapelle-des-Bois – Bois-d’Amont : 11 km, 270m D+

Une étape plus courte, pour reposer les jambes après ses 2X20 bornes. Là encore je préfère le GR5 qui monte sur la crête frontière, avec ses points de vue fréquents et ses anciennes bornes . Mention spéciale au b elvédère de Roche Bernard . Ensuite il faut emprunter le GR de Pays du Tour de la Haute-Bienne qui permet de relier Bois-d’Amont où se trouve le gîte Le Mont d’Annam (anciennement le Montagnard pour ceux qui ont connu) .

4. Bois-d’Amont – Les Rousses : 15km, 250m D+

On quitte Bois-d’Amont en suivant le GR de Pays du Tour de la Haute-Bienne pour rejoindre le tracé du GR5 sur la route de la Combette aux Quilles . Une marche en forêt, bien à l’abri de la chaleur l’été, qui rejoint Les Rousses et croise le Fort du Risoux . Le Lac des Rousses ne tarde pas à apparaître, très beau spot qu’on traverse en aval avant d’entrer dans Les Rousses qu’on ne pourra pas décemment quitter sans en avoir visité le fameux fort . Le Grand Tétras , gîte d’étape, est la halte généralement admise aux Rousses.

5. Les Rousses – Lajoux : 23 km, 700m D+

On retrouve le tracé de la GTJ pour cette longue mais fichtrement belle étape jusqu’à Lajoux. On attaque par la Forêt du Massacre , consacrée zone de protection de biotope. Après le sommet du Crêt Pela, la vue se libère sur les sommets jurassiens – notamment le Montrond. C’est ma partie favorite et ce que j’essaie toujours de rapporter comme description du Jura aux gens qui ne connaissent pas. Ces longs vallons bordés de bois, sans la moindre trace humaine sur des kilomètres, m’avaient laissé sans voix (voir, en hiver, dans cet épisode de Carnets de Rando dédié à ce tronçon). On rallie Lajoux et son musée du Parc du Haut-Jura (à visiter) avec le sourire jusqu’aux oreilles. Nuit à l’hôtel-restaurant de La Haute Montagne .

6. Lajoux – Refuge de la Loge : 14 km, 745m D+

Une dernière étape plus alpine , pour commencer la découverte d’un autre visage du Jura : celui de la montagne. On les voyait de loin, nous voici désormais dessus ! Il faudra maintenant suivre le GR9 pour en profiter et enchaîner ainsi le sommet du Montrond, puis du Colomby de Gex avant de descendre vers le refuge de la Loge, au pied du Crêt de la Neige , point culminant du massif avec 1718m d’altitude. Les plus courageux pourront se l’offrir, moyennant 3,5 km (aller) et 270m de D+ en supplément ! Les autres s’arrêteront au refuge de la Loge et profiteront du panorama ! Ou descendront directement à Lelex.

7. Refuge de la Loge – Lélex : 4 km

Depuis le refuge, on rejoint la vallée et le village de Lélex en une grosse heure et par l’itinéraire de la GTJ.

Le belvédère de la Roche-Bernard, version hiver

Comment venir ? Comment repartir ?

À l’aller, rendez-vous en gare-TGV de Frasne pour prendre la navette TER qui fait Frasne-Vallorbe en desservant Métabief. Voir ici les derniers horaires connus pour cette ligne. Pour le retour, depuis Lélex, la ligne de bus 153 vous ramènera sur Bellegarde-sur-Valserine et sa gare pour vos liaisons.

La page du GR509 sur MonGR Le site de la GTJ

La Grande Traversée du Jura… à pied

4. TRAVERSÉE DE L’AUBRAC (GRP TOUR DES MONTS D’AUBRAC/URBAIN V) – LOZÈRE

Quand j’ai réfléchi au sujet d’un premier trek et que j’ai pensé au critère d’immersion requis, ce sont les images de l’Aubrac qui me sont venues à l’esprit, parmi d’autres. Et ne me dites pas « l’Aubrac c’est pas de la montagne » ! Ou allez vous y promener au son des clochers de tempête quand souffle la burle et tombe la pluie à l’horizontale .

L’Aubrac c’est de l’espace, des ondulations molles de vagues de prairies copieusement arrosées. C’est un lieu à part , hors du temps où le randonneur évolue comme un naufragé dans l’océan. Un endroit propice à la marche méditative et introspective . Pour imaginer cette traversée, j’ai réalisé un assemblage entre deux itinéraires : le GR de Pays qui en fait le tour complet et le Chemin Urbain V, également connu sous le nom de GR670 et que j’avais parcouru pour Carnets de Rando.

1. Saint-Chély-d’Apcher – Fournels : 15 km, 260m D+

Cette première journée n’est pas encore dans le vif du sujet mais s’en va chercher l’accès à l’Aubrac par le nord. C’est une marche agréable dans une région de France que trop de gens connaissent. L’engouement pour l’Aubrac et la Lozère va néanmoins grandissant et les amoureux de solitude, de nature et de sérénité devraient être aux anges , moyennant des dénivelés quotidiens plus qu’abordables. Fournels et son château s’atteignent en fin de journée. On y dort dans un presbytère restauré pour 12 euros la nuit !

2. Fournels – La Chaldette : 11 km, 565m D+

Après avoir dépassé Saint-Juéry, l’itinéraire prend la direction du sud et commence à flirter avec les paysages de l’Aubrac. Le tracé serpente entre les puechs , ces bouts de collines ronds qui émergent du sol pour en dessiner le relief. L’identité rurale du territoire et sa rigueur imprègnent l’étape . L’Aubrac se révèle petit à petit au marcheur. Peu après le pittoresque Rocher du Cheylaret et sa vierge, on atteint le tout petit village de La Chaldette où on fait étape chez Stéphanie, dans sa Parenthèse en Aubrac , une maison familiale datée de 1853

3. La Chaldette – Nasbinals : 16 km, 205m D+

De La Chaldette c’est l’entrée par la grande porte dans l’Aubrac . On rejoint d’abord le minuscule bourg de Brion, dernier bastion humain avant les grands espaces. Ne subsistent, ici et là, que des exploitations agricoles dispersées dans le grand vert. Bien plus tard, après avoir traversé le Bès sur le Pont de Gournier , il faudra abandonner le GR de Pays et suivre le balisage qui part sur la D12 en direction de Nasbinals . On atteint ainsi le petit village, véritable épicentre de l’Aubrac , avec sa singulière architecture et sa très belle église romane . Nuit au gîte communal où les rencontres avec les pèlerins de Compostelle, en route sur le GR65 et la Via Podiensis, ne sont pas rares.

4. Nasbinals – Refuge des Rajas : 16km, 250m D+

C’est maintenant les balises du GR670 , alias Urbain V , qu’il faut suivre. Un très bel itinéraire, né en 2016, qui part de Nasbinals et se termine dans le Gard. Sa première étape, à travers l’Aubrac, est fabuleuse. Une révélation quand j’y suis passé la première fois. Vous pouvez en voir le détail dans cet épisode de Carnets de Rando . En résumé, sur votre route, un paysage enchanteur, la Cascade du Déroc , des burons isolés, la course des nuages, l’air de l’Aubrac qui fouette le visage et le final sur le magnifique site des Rajas pour une nuit inoubliable sous les étoiles du plateau .

5. Refuge des Rajas – Le Monastier : 18 km, 180m D+

Nouvelle journée, nouvelle ambiance. On va rapidement quitter les plateaux de l’Aubrac pour basculer vers la vallée du Lot . Peu de montée, beaucoup de descente et pas mal de distance pour cette étape qui chamboule le décor. On rejoint la civilisation au Monastier où le gîte communal appelé Maison du Prieur attend les randonneur/ses fourbu(e)s. Il accueille jusqu’à 9 personnes au tarif de 12 euros la nuit.

6. Le Monastier – Barjac : 20 km, 650m D+

Belle étape à la découverte de la vallée du Lot et de ses drôles de Trucs, des remparts naturels et protecteurs où les hommes ont construit des villages adossés contre la pierre . La forêt d’hier est remplacée par des parcelles cultivées oscillant entre le vert olive et celui, pluq tendre, des prés fraîchement coupés. Le Truc de Saint-Bonnet et, surtout, celui de Grèzes et de son village, retiennent particulièrement l’attention. À Cénaret , montez jusqu’à la Vierge pour profiter du spectacle de la vallée, avant de rejoindre Barjac où on dormira au Paradis . Pas mal, non ?

7. Barjac – Mende : 10 km, 240m D+

Derniers kilomètres pour rejoindre la grande et très belle préfecture du département de la Lozère : Mende . L’itinéraire évite astucieusement les zones artisanales du nord de la ville et se fraye un chemin champêtre pour franchir le Lot en empruntant le très beau pont Notre-Dame . On rejoint le parvis de la cathédrale de Mende qui impose sa présence colossale au reste de la ville. Ne passez pas à côté de sa visite pour terminer ce parcours, ça vaut le coup ! Tout commerce et hébergement sur Mende.

J’ai choisi comme départ Saint-Chély-d’Apcher car la ville dispose d’une gare. Il est aussi faisable – et même recommandé – de rallier Mende en train et de prendre ensuite un bus pour Saint-Chély-d’Apcher. De cette manière, au retour à Mende, il suffit de repartir en train vers votre destination.

Liens Utiles

La page du Tour des Monts d’Aubrac sur MonGR Le site du Chemin Urbain V

Tour des Monts d’Aubrac Le topo-guide du Chemin Urbain V : actuellement indisponible

5. TOUR DES VOLCANS & LACS D’AUVERGNE (GR30/GR4/GR441) – PUY-DE-DÔME

Mais oui, l’Auvergne a sa place dans cette sélection de premier trek en moyenne montagne ! Elle valide tous les pré-requis de notre cahier des charges. Et c’est comme ça que j’ai le plaisir de pouvoir proposer à celles et ceux à la recherche d’un trek pour débuter en moyenne montagne cet extrait – forcément mon favori ! – de six journées sur un parcours qui en nécessite le double pour venir à bout des 200 kilomètres de cette incroyable boucle au pays des volcans .

Une fois encore, comme en Aubrac, de l’espace vert – le passage dans le Cézallier – de l’eau – les nombreux lacs célèbres – et de l’air sont au programme. À cela ajoutez des sommets – avec l’ascension du Puy de Sancy – et du patrimoine. Une belle recette qui devrait ravir un maximum d’entre vous. Voici ma proposition.

1. Besse – La Godivelle : 23 km, 620m D+

Premier temps fort sur cette étape :la visite du village médiéval de Besse , tout de pierre volcanique sombre, de voûtes et de venelles pavées. Puis c’est le passage par l’énigmatique Lac Pavin , jadis exploré par l’équipe Cousteau. Une perle . Un autre lac, plus tard, celui de Montcineyre, plus quelconque, avant de passer Compains. Au loin se devine la butte du Brion. C’est la porte d’entrée sur la planète Cézallier . Véritable pays dans le pays, le Cézallier est une terre d’estive, un immense océan de verdure quadrillé de kilomètres de clôtures, sur lequel passent sans relâche l’ombre des nuages portés par le vent. La nuit au gîte des Sagnes de La Godivelle permet de profiter de cet environnement incroyable. Toute cette étape est présentée dans cet épisode de Carnets de Rando .

2. La Godivelle – Égliseneuve-d’Entraigues : 12 km, 175m D+

Une petite étape de repos après la première journée d’hier à plus de 20 km. On en profite pour flâner une dernière fois dans le Cézallier avant de rallier Espinchal. Le GR30 poursuit ensuite sa route en direction d’ Égliseneuve-d’Entraigues où il entre après avoir dépassé les cascades d’Entraigues et du Bois de Chaux . Une journée de transition. Plusieurs adresses pour dormir sur le village ( voir toute l’offre ).

3. Égliseneuve-d’Entraigues – Picherande : 17 km, 400m D+

Sur cette étape, il faut provisoirement abandonner le GR30 – qui s’en va inutilement crocheter vers le lac de La Crégut au prix de beaucoup de kilomètres de goudron – pour lui préférer le GR4 qui remonte plein nord jusqu’au lac Chauvet , bien plus intéressant, en plus d’être un grand classique des lacs auvergnats. On y retrouve le GR30 qu’on suit jusqu’au petit village de Picherande où on avait dormi au Central Hôtel .

(photo © Auvergne Destination Volcans)

4. Picherande – Puy-de-Sancy : 15 km, 855m D+

L’Étape avec un É majuscule ! À condition d’avoir la bonne météo avec vous, c’est à dire pas comme moi comme vous pourrez le voir dans cet épisode de Carnets de Rando – pour l’ascension du Puy de Sancy . C’est le morceau de bravoure de cette itinérance mais c’est aussi un passage prestigieux . Pour l’occasion, on excède un tout petit peu le dénivelé requis pour cette sélection mais le jeu en vaut la chandelle. Là-haut, au sommet, la récompense dépasse tous les mots. Le spectacle de l’Auvergne est au rendez-vous, soyez-en assuré ! Pas d’hébergement au sommet. Prenez un billet A/R au téléphérique et dormez en bas, à l’ Auberge de Jeunesse .

5. Puy-de-Sancy – Pessade : 18 km, 440m D+

On remonte en téléphérique au sommet du Sancy pour aller chercher le GR4 au niveau du col de la Cabane . Ainsi on peut continuer à explorer ce superbe site en poursuivant d’abord par le Puy de Cacadogne puis par celui des Crebasses . Le Roc de Cuzeau , puis le Puy de l’Angle et enfin de la Tache complètent cette belle série de sommets. On traverse le col de la Croix Morand et on se laisse glisser jusqu’à l’étape, à Pessade où se trouvent deux gîtes, notamment celui de Bercail Montagne .

6. Pessade – La Bourboule : 15 km, 515m D+

De Pessade, on prend le GR441 qui part faire la jonction avec le GR30 au Lac de Servières . Les lacs seront la thématique de cette dernière étape puisque c’est celui de Guéry qui sera rejoint un peu plus tard. Jetez un oeil à sa petite cascade chutant sur des orgues basaltiques. On partira ensuite à l’assaut du Puy Gros et de son parcours en crête face au Sancy et à la Banne d’Ordanche . Le GR30 se laisse ensuite glisser en direction de La Bourboule , terminus de cet itinéraire à travers l’Auvergne. L’essentiel de cette étape est à retrouver dans cet épisode de Carnets de Rando .

Comment y aller ? Comment en partir ?

Il faudra d’abord rejoindre en train Clermont-Ferrand. De là, la ligne 74 assure la liaison avec Besse, tous les samedis de juillet et août à 13h. Attention : pas de départ en semaine et en-dehors des vacances d’été… De la gare de La Bourboule, possibilité de rallier en train votre destination.

Auvergne Destination Volcans

La page du GR30 sur MonGR

Volcans et Lacs d’Auvergne

À celles et ceux qui se poseraient la question de « pourquoi tel itinéraire et pas un autre » , je réponds que cette sélection n’a rien de définitif . C’est une proposition faite à un instant T, basée sur mon expérience personnelle du terrain. Je ne parle donc pas d’itinéraires que je ne connais pas et que je n’ai pas empruntés moi-même .

Ce n’est pas du publi-reportage ! Peut-être cette liste sera-t-elle amenée à s’actualiser dans le futur, en intégrant ou en corrigeant certains treks. N’hésitez pas, en commentaire, à ajouter vos propositions de premier trek que vous connaissez et qui répondent aux critères énoncés au début de cet article.

Dernière chose que je voulais préciser : il n’y a aucun parti pris sur les propositions d’hébergements . Je ne touche aucune commission de la part de ceux bénéficiant de liens . Si je les indique, c’est que j’y suis passé et que mon expérience y a été bonne.

Mais également que ce sont de bonnes adresses pour des randonneurs. Si les choses ont changé depuis mon passage – ça peut arriver – n’hésitez pas, là aussi, à me faire remonter vos remarques pour que je puisse, le cas échéant, apporter une modification à l’article.

Bon, et maintenant si vous venez à bout de ces propositions et que vous avez envie de passer au niveau suivant, je vous recommande la lecture de cette sélection dressée par Brieg, du blog Besoin d’Aventure , qui recensent 15 GR® parmi les plus beaux sentiers de Grande Randonnée de France .  On est large maintenant !

Bon premier trek à toutes et à tous !

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96 comments.

Super article qui peut servir à beaucoup de personnes. J’ai déjà réalisé des treks montagne en groupe, et voudrais cette année essayer de partir en petit comité (2 personnes ou seule). Du coup, un grand merci, je n’ai que l’embarras du choix et les destinations que tu proposes correspondent à des massifs auxquels je pensais. Bravo pour tout le travail que tu réalises et ton site, qui aujourd’hui encore plus que d’habitude permet de s’évader ! Prends soin de toi et des tiens. Isabelle

Bravo David, votre site est excellent! Ma conjointe et moi serons « jeunes » retraités québécois dans quelques mois, et si la pandémie peut enfin se terminer, nous souhaitons randonner un peu partout, mais particulièrement en France avec laquelle nous avons un attachement sentimental. Votre article sur les randonnées itinérantes nous interpelle. Toutes vos autres suggestions seraient assurément bienvenues. Nous avons fait le tour du Queyras en 7 jours il y a 11 ans, et avons trouvé cela fabuleux. Un parfait mélange de nature et culture. Les grands espaces sauvages, c’est très bien, mais le charme de la France en rando (à part ses vraies montagnes!), c’est son volet humain et historique: un petit village perché par-ci, une ruine médiévale par-là, et hop, 10 km de marche et on a changé de décor!

Bonjour Rémi !

Merci pour votre commentaire enthousiaste ! La France et le Québec ont un lien fort c’est clair. Je suis déjà allé deux fois là-bas et j’ai adoré. En France, en itinérance, on a environ 180000 km de GR®. Ça laisse du choix ! Et, parmi les quelques 350 possibles, il y en a beaucoup sur cette double thématique nature & culture. Marcher et découvrir l’histoire d’un territoire. Pour moi c’est l’essence de la randonnée. Si c’est ce que vous cherchez, le champ des possibles est vaste : le Chemin de Régordane (aka GR®700), le Chemin Urbain V, le GR®470 Source & Gorges de l’Allier, le GR®42 « Du Rhône à la Méditerranée » en sont quelques exemples pour la partie sud de la France. Mais je peux en citer tellement d’autres selon le coin de France où vous souhaiteriez aller ! N’hésitez pas à m’écrire directement à [email protected] pour avancer avec vous sur votre futur choix. Toutes mes amitiés depuis la France !

Nous suivons tes périples, merci pour ton article. Toujours aussi bien rédigé ! A bientôt en Alsace ! La Rando

Merci merci ! Au plaisir de (re)venir prochainement vers chez vous où il reste tant de choses à faire et à montrer !

Je t’en prie David 🙂 Quand tu veux 🙂 Merci et au plaisir de te suivre dans tes randonnées 🙂

et l’Itinérêve??

Bonjour Jean-Marc,

Pour ce genre d’article, il y a toujours des choix à faire et le résultat est forcément incomplet. J’ai déjà un article sur le blog qui parle de la Dordogne, de Villages en Barrages, puisque j’y étais venu pour Carnets de Rando réaliser un épisode il y a de ça quelques années. J’y avais croisé Amandine et Florian (Guinot). Ci-joint, le lien vers l’article : http://www.carnetsderando.net/de-villages-barrages-vallee-de-dordogne-version-trek/ . Je ne disposais pas non plus, pour ce trek, de contenu photo perso suffisant – que je privilégie majoritairement – pour l’illustrer : normal, je n’avais fait à l’époque des images que sur l’étape 2. Mais je te laisse le soin, en commentaire de cet article, de faire une présentation succinte et adaptée au sujet pour ajouter cet itinéraire à la liste. Je m’en tiens à cinq pour la lisibilité mais rien n’empêche les lecteur/rices de le compléter avec les treks qu’ils/elles jugent utiles de mentionner.

Bien à toi !

Amicalement,

Bonjour, super article, merci beaucoup. Je voulais faire le Gr30 en 1er trek et ton article ne fait que confirmer mon idée. Par contre le topoguide est en cours de parution, donc indisponible. Je souhaite partir début juillet, et je ne sais pas comment faire pour créer ton itinéraire. Conseilles tu les cartes IGN ? ou peut être as tu fait un itinéraire sur Openrunner ? merci de tes conseils ! Charlotte

Bonjour Charlotte,

Effectivement le topo est en cours de ré-édition mais je pense qu’une ancienne édition devrait néanmoins te permettre de pratiquer l’itinéraire sans trop de difficulté. Tu sais, en général, pour ma part je marche sans topo. J’ai trop la flemme de sortir le topo à chaque intersection en fait 🙂 D’une manière globale, le balisage sur le terrain est bon et bien fait. J’ai espoir que, depuis mon reportage, il se soit amélioré sur la partie méridionale du parcours. Ailleurs il était vraiment propre. Donc de la vigilance sur le sentier fait quasiment tout le boulot. Autrement tu as le site Geoportail aussi. Il y a tous les fonds de carte 1/25000è en ligne dessus. Tu peux ainsi visualiser le tracé de ton parcours. Autrement, j’ai aussi la solution, c’est de t’envoyer moi-même la trace GPX ! Je vois que j’ai ton adresse mail, je te fais ça de suite 🙂

J’aimerais partir faire ce trek aussi ! Pourrais-tu m’envoyer par mail la trace GPX stp ? mon adresse : [email protected]

Merci beaucoup 🙂

Bonjour Rémi,

Je ne marche jamais avec un GPS. Je n’ai donc pas les traces GPX de mes randonnées. Je préfère marcher à la carte, au topo et aux indications ou balisage sur le terrain. Je n’ai aucun plaisir à suivre une trace enregistrée. Pour moi, un des plaisirs de la marche c’est aussi cette lecture du paysage, du terrain, cette recherche de mon chemin. Au risque de m’égarer parfois, de perdre du temps. C’est un luxe auquel je tiens. Des traces GPS d’itinéraires de grande randonnée se retrouvent ici et là sur le web. Mais pas chez moi, navré !

Bonjour, Je viens de découvrir ton site et il est vraiment top ! Mon mari et moi sommes « jeunes retraités » et jusque là nous n’avions jamais fait de rendo. Puis la retraite prise il y a 1 an nous a permis de voyager. Nous sommes partis 6 mois en Amérique latine en sac à dos. Première expérience +++ Nous avons découvert le rando. Du coup, en attendant notre prochain voyage (4 mois en Asie cet hiver) on a decidé de se mettre à la rendo. Les itinéraires que tu propose me semblent être top pour débuter. On aimerait en faire un début novembre. Compte tenu du temps lequel nous conseillerais tu ? Merci pour tout !

Salut Nathalie,

Heureux d’apprendre que la rando compte deux nouveaux adeptes ! Sympa votre première expérience en tout cas ! Alors novembre n’est pas le mois le plus facile pour faire du trek en France : chute des températures, journées plus courtes, risques plus élevés d’humidité, période de chasse, hébergements/services/commerces souvent fermés selon la région… Faut être bien équipé et assez autonome. Ceci étant cela peut donner lieu à de bonnes surprises aussi. Les propositions dans l’article sont bien évidemment davantage recommandées à pratiquer entre mai et septembre. Si je devais en choisir une en novembre je prendrai plutôt le Jura car c’est là où y’a le plus d’hébergements en fin d’étape. Il faudra quand même vérifier qu’ils sont encore bien ouverts. En second je pencherai pour Stevenson pour les mêmes raisons. Attention cependant on est en pleine période d’épisodes cévenols à l’automne et le passage du Mont Lozère par mauvais temps peut vite devenir infernal, voire dangereux sous des pluies torrentielles. J’oublie l’Aubrac et le Vercors très pauvres en hébergements (et encore plus à cette saison). Quant à l’Auvergne elle risque de vraiment être froide à cette saison. Dans tous les cas vous vous réchaufferez sans doute en Asie cet hiver. J’espère vous profiterez bien de votre expérience de trek, même si la saison est évidemment tardive !

Bonjour Un grand bravo et un grand merci pour votre site ! Quelques questions, si vous permettez bien sûr : 1) J’ai 65 ans, une bonne condition physique, j’adore marcher, j’ai longtemps vécu au Pays basque, etc. Tout irait pour le mieux, si je ne pouvais avoir des crises de vertige dans certaines situations (notamment chemin étroit en dévers avec précipice ou pente simplement à gauche surtout) qui m’obligent à sélectionner certains itinéraires, surtout en groupe. Mon projet : marcher 7 jours sur un plateau (j’adore ce type de paysage) sans craindre à tout instant un chemin étroit, etc. !!! Auriez-vous une destination à me conseiller ? Je vis désormais en Bretagne. Je pensais à l’Aubrac, au Massif-Central ou au Jura. Je sais aussi qu’il m’arrive d’avoir le « vertige » dans des situations qui peuvent paraître sans danger aux autres. 2) Vous-même accompagnez-vous comme guide ? Et auquel cas, une seule personne, en l’occurrence moi-même, est-ce possible ? Merci d’avance de vos réponses et encore bravo !

Bonjour Xavier,

Effectivement cela doit être un peu ennuyeux mais ce n’est pas une fatalité ! Il y a des territoires où, je pense, vous pouvez marcher en itinérance sans avoir à crainde de vous retrouver dans une situation potentielle de vertige, aussi minime soit-il. Vous avez le Cézallier, en Auvergne, qui est très bien adapté. Et, globalement, toute la partie méridionale sous le Sancy (en évitant de monter sur celui-ci par contre !). Comme vous le citez, l’Aubrac est également très bien. Aucun risque de vertige mais de grandes sensations d’espace. Le Jura est aussi un bon choix, en évitant de tirer sur le tracé du GR®9 qui part, côté Ain, sur les crêtes du Reculet et du Crêt de la Neige. Majoritairement – et à l’exception de quelques belvédères un peu aériens, quoique toujours très bien protégés – le tracé des itinérances jurassiennes pourrait satisfaire vos envies d’espace sans crainte de vertige(s). Pour ma part, n’étant pas AMM, je ne suis malheureusement pas habilité à « guider » ou accompagner les gens ! Et mon agenda de reportages/tournages est trop dense pour m’autoriser à me libérer pour accompagner, même gracieusement, les gens ! J’espère que vous profiterez pleinement de votre destination à venir d’itinérance ! Amicalement, David.

j’ai une question à propos du chemin de Stevenson. Comment revenir de St Jean du Gard à Chasseradès ? Merci

Bonjour Carine,

A priori c’est un peu complexe mais faisable. Il faut d’abord faire Saint-Jean-du-Gard / Anduze en train. Puis Anduze / Alès en bus. D’Alès on prend le Cévenol qui remonte vers l’Auvergne et on descend à la Bastide-Puylaurent. De là, correspondance pour Chasseradès. Tout ça avec des horaires de correspondance qui tiennent dans un mouchoir de poche !

Merci pour cet article qui tombe à pic ! Je prévois de faire dans deux semaines un partie du GR42 (Saint-Étienne > Tournon-sur-Rhône) en autonomie. J’ai déjà fait quelques treks en itinérance mais jamais en France et toujours accompagnée d’au moins une personne (Patagonie, Pérou, Colombie notamment). Pensez-vous que cette portion du GR42 soit réalisable en itinérance avec ma tente ? Je partirai pour la première fois absolument seule.

D’avance merci pour tes conseils !

Bonjour Laura,

Dans l’absolu tout est réalisable avec sa tente. On trouve toujours un petit coin où se caler quelque part, pas forcément le plus beau, pas forcément le plus confortable ou le plus pratique, mais on trouve. Cependant des territoires se prêtent moins bien au bivouac que d’autres. Notamment car toujours trop de champs et parcelles privées, de bois et forêts peu favorables à la pose d’une tente, de proximité de villages, d’absence d’eau. C’est un peu le cas du GR42. Je ne maîtrise pas bien le début de cet itinéraire. Je l’avais fait pour Carnets de Rando mais uniquement à partir de Crussol, peu après Tournon. Je ne m’avance donc pas à te répondre avec une absolue certitude mais, d’une manière générale, je ne miserai pas sur la tente à 100% sur ce tracé. Je la garderais au cas où mais je favoriserais une alternance entre elle et un hébergement plus classique. Repère un peu tes étapes à l’avance et regarde ainsi déjà les possibilités d’hébergements sur celles-ci : campings, gîtes d’étape, petits hôtels… Fonction de ça tu vois si la tente est utile ou pas. De ton budget aussi bien sûr. Et aussi prendre en compte que la tente – et l’autonomie – c’est du poids en plus, donc moins de confort de marche. Ça compte aussi quand on fait son premier trek ! Mais une expérience, même si elle vise la perfection, doit aussi parfois rencontrer des imprévus pour être vécue pleinement. Ça fait aussi partie du plaisir de l’aventure ! Bon trek alors 😉

Bonjour, Je me régale à suivre vos carnets de rando toujours une source d’inspiration pour nous. Mon mari et moi aimons randonner en itinérant et maintenant, l’âge aidant, nous privilégions le confort de l’hébergement à chaque étape mais en revanche, plus légers, nous marchons sur une moyenne de 25-28km sans problème, il nous arrive encore de partir en autonomie mais moins longtemps et avec un sac 12-15 kg max. Nous revenons de 6 jours sur le chemin de Saint Guilhem le désert (partie sud) et je voulais préciser qu’il existe des services de navette et même transport de bagages (transbagages et malle postale) tout au long des itinéraires principaux de cette région ce qui facilite bien l’organisation. Pour l’anecdote, la première fois que je suis partie en mode itinérant, je me suis fait embarqué sur le GR20(partie nord) en autonomie complète car les refuges n’étaient pas encore ouverts (en mai) et avec un équipement pas des plus techniques… 16kg sans l’eau. Sacré challenge qui par chance ne m’a pas dégouté et m’a vraiment donné le goût de la montagne et des grands espaces naturels. Merci encore de nous faire partager cette passion

Merci Nadine pour ce témoignage et ce retour d’expérience ! Merci également pour cette précision quant aux services de transport de bagages, de plus en plus fréquents sur les itinéraires de grande randonnée. Un atout supplémentaire pour convaincre des personnes hésitantes à tenter à leur tour l’aventure ! Bonne continuation à vous !

Un grand merci pour cet article ! Je vais faire mon tout premier trek sur le chemin de Stevenson, et cet article est une véritable mine d’inspiration. Merci 🙂

Super ! Merci David pour ce petit retour enthousiaste et très bon premier trek dans les pas de Stevenson alors 🙂

Merci pour cette article bien détaillé, Je comptais suivre tes conseils pour la traversé du jura en comencant par la station de metabief, si j’ai bien compris il faudra suivre d’abord le GTJ jusqu’a mouthe puis emprunter le gr5 puis le grp dela haute bienne, puis le gr9 et retrouver le gtj.. Je comptais suivre les traces gpx correspondant que tu décrit de ville en ville, as tu un conseil en plus sur ce parcours? Sachant que nous serons 2 et que l’objectif est de prendre de belles photos aussi 😉

Oui c’est ça. Grosso modo ils vont tous dans la même direction ces tracés. Ils font juste des variantes par rapport aux uns et aux autres. J’ai essayé de construire ce tracé en utilisant les chemins que je trouvais les plus pertinents pour le marcheur. C’est par exemple pour ça que je fais crocheter par le belvédère de Roche Bernard. Niveau photo celui-là est pas mal par exemple. Les premiers jours ce sont de belles ambiances de forêts entrecoupées avec quelques milieux ouverts sympas, notamment près de La Chapelle. Les derniers jours sont un peu plus montagne. Moi j’ai une préférence pour l’étape Les Rousses-Lajoux. Je sais pas pourquoi, j’avais vraiment aimé ce tronçon. Le final sur les plus hauts sommets envoie bien aussi. C’est un itinéraire assez complet qui permet bien d’appréhender l’identité du Jura. Pas de recommandation particulière sinon de bien checker les balises pour ne pas se mélanger les pédales sur place entre les différents GR et GR de Pays ! Bon trek 🙂

Grand merci pour ton retour 🙂 …Finalement nous n’aurons que 3-4 jours de disponible cet été et je me demandais si il était possible de raccourcir ce trek, et si oui quel partie privilégier?

La dernière alors, sans hésiter. Tu fais plutôt un Chapelle-des-Bois/Les Rousses sans le crochet par Bois d’Amont pour gagner une journée. Puis tu fais ce qui est décrit dans la suggestion jusqu’à Lélex. Ce sont les meilleures parties.

Bonjour, pensez-vous que l’on pourrait faire « La Traversée du Jura (GTJ/GR5/GR9) – DOUBS/JURA/AIN » avec un garçon de 5 ans et demi ?

Bonjour Dobi,

En général, pour les enfants, on estime que la distance maximale qui peut être parcourue dans une journée est égale à son âge. Donc 5 ans et demi, ça ferait pas plus de 5,5 km par jour. Difficile donc d’envisager des étapes aussi courtes. À moins d’être secondé par une mule ou un âne mais je ne sais pas si ils font ça dans le Jura… En revanche le territoire est sympa à faire avec des enfants mais plutôt en mode « étoile » en partant et en revenant à son point de départ de façon à respecter le rythme de l’enfant. Après, chaque enfant est différent et il y a des exceptions. C’est aussi en prenant en compte votre expérience de la randonnée avec votre petit que vous pourrez, par rapport à ce que j’ai énoncé plus tôt, vous faire une idée de la faisabilité ou pas de la traversée du Jura. Techniquement ça passe. Mais la distance quotidienne pourrait être un frein.

Bonjour Je suis en vacances en août , ça me tente de faire un GR ou trek , je suis tombée sur votre article et ça me donne encore plus envie , mais j avoue que je ne sais pas lequel choisir !!! Et surtout partir seule pour un premier me stresse quand même !! Sinon pour un premier trek avec guide , vous pourriez me conseiller un site , quelqu un ? Merci d avance Patricia

Bonsoir Patricia,

Eh bien c’est super ! Il faut céder à cette envie ! Je connais quelques accompagnateurs ou agences qui sont vraiment top pour être rassuré : le premier auquel je pense c’est Damien Parisse de RandoPays . Tu peux le contacter de ma part. Idem avec Maxime Gay qui est au top. Niveau agences sympas pour de premiers treks, tu as aussi Destinations Queyras que je connais bien. Du côté des Pyrénées tu peux contacter Olivier Guix aussi. Voilà ! J’espère que tu trouveras le trek de tes rêves et que cela inaugurera une longue série de belles aventures 🙂

Bonjour Je viens de voir votre site et j’ ai fait fin juin le GR 70 comme vous l’ avez décris , en partant de La Bastide Puylaurent jusqu’à St jean du Gard , un parcours sympa et pas difficile, en plus on est jamais seul, j’ ai coupé pour rejoindre Florac par le GR 68. Merci de nous faire partager votre expérience. avez vous fait le GR 68? mon prochain projet . Cordialement

Bonjour Alain,

Non je n’ai pas fait le GR68 ! Content que votre expérience sur le Stevenson ait été positive en tout cas !

J’adore cet article pour les débutants comme moi-même ! As-tu des itinéraires à conseiller pour l’automne?

Oui il faudrait que je planche sur un sujet automne. Y’a moyen. C’est juste que je trouve pas le temps ! Là je suis en tournage depuis fin août et jusqu’au 4 octobre encore. Je suis pas encore rentré chez moi ! Et après c’est trois semaines de montagne version Rain Man qui m’attendent. Je pourrai rien écrire avant au moins mi-novembre. Ceci dit, pour te répondre en vitesse : pour moi l’automne, c’est les mélèzes qui jaunissent dans les Hautes-Alpes et notamment dans le Queyras. En Auvergne aussi c’est top. La météo est plus aléatoire mais monter au Sancy en octobre avant la neige c’est énorme. Les forêts du Morvan sont aussi magiques à cette époque. Attention cependant à la chasse quand on se promène en forêt à l’automne. Si j’ai deux minutes avant la fin de l’année j’écrirai un papier sur ce sujet mais, voyant arriver le truc, ce sera en ligne pour l’automne suivant 🙂

Salut, Merci pour toutes ces idées alléchantes ! Qu’est-ce que tu nous conseillerais pour le mois de mars avec la possibilité de faire des très courtes étapes ? Ce serait notre 1er trek en famille avec notre fille de 3 ans,et on cherche un itinéraire proposant beaucoup d’hébergements (c’est ok si c’est rustique )pour pouvoir faire 2-3h de marche par jour. Belle semaine, Carine

Ha ! La problématique d’un trek avec enfant en bas-âge… Je me suis déjà interrogé sur ce sujet – ma petiote a 5 ans – et figure toi que je ne trouve toujours pas de solution. Randonner à la journée, sans souci. Faire un bivouac à moins de 2h de marche de la voiture, sans souci non plus. Enchaîner ça plusieurs jours de suite, là, par contre, souci. J’ai beau décortiquer les cartes IGN, impossible de construire des étapes de 2/3h entre hébergements. Surtout qu’à cet âge – à moins de les porter – ils avancent pas des masses, se fatiguent et se lassent vite. Alors ça doit quand même bien être possible. Mais c’est juste que j’ai pas encore trouvé. J’ai pas cherché partout. J’ai surtout prospecté autour de chez moi et dans le secteur cévenol. Mais j’ai fait chou blanc et les recherches prennent tellement de temps que j’ai fini par zapper. En mars, de surcroît, c’est un peu tôt pour faire du trek. Le printemps n’est pas posé et la plupart des hébergements qui fonctionnent pendant la belle saison sont encore fermés. Et je ne parle même pas du facteur sanitaire qu’il faut désormais prendre en compte. En tout cas, côté destination, même si j’ai pas encore réussi à valider un parcours, je reste persuadé que ça doit se faire dans des territoires comme les Cévennes, l’intérieur du Vercors (car y’a des cabanes mais malheureusement pas beaucoup d’eau :-/) ou le Jura. Du moins pour ce qui est de la moyenne montagne. Un sujet sur lequel continuer de plancher donc et pour lequel, malheureusement, je n’ai pas encore de solution à proposer.

Merci pour ce partage Ça donne envie de s’y mettre au sac dos Plus habitué au kayak de mer en autonomie, il va falloir d’alléger pour le coup

Bonjour Rico,

Merci pour ton petit retour, c’est sympa ! Et content si cet article peut donner de l’inspiration pour faire découvrir ces chouettes itinéraires !

Bonjour j’envisage de faire un trek d’une semaine avec ma fille au alentours de Châtel connaissez vous des circuits sympa , gîte camping Auberge,ouverte à toute proposition,sachant que c’est notre premier trek Merci bcp

Bonjour Nadine,

Châtel est un bon spot de départ pour des randonnées alpines à la journée. Côté trek, c’est plus une étape possible qu’un endroit type « départ/arrivée » de boucle itinérante. Cependant, en guise d’initiation au trek, depuis Châtel c’est possible, en deux jours, de tenter l’ascension du Mont de Grange avec nuit au refuge de Trébentaz . On peut aussi simplement boucler, sans l’ascension, avec nuit au refuge. Ça permet de se tester un peu, sans prendre de risque, sur l’itinérance !

Bonjour, Avec une amie, nous avons décidé de faire un premier treck sur une semaine au mois de juin. Votre itinéraire à travers les volcans et lacs d’Auvergne nous tenté beaucoup ! Pensez vous qu’il soit réalisable avec les mesures sanitaires ? (Je parle en particulier pour les étapes et les téléphériques) Merci en tout cas pour toutes vos descriptions et idées de voyage Amélie

Bonjour Amélie,

Je ne sais malheureusement pas par avance ce qui sera possible ou pas de faire en matière d’hébergements. Je suis dans la même interrogation que vous pour mes tournages/reportages de cette année. Les choses sont différentes d’une région à l’autre et, en s’adaptant aux conditions localement, chacun fait un peu sa sauce. Difficile donc de se projeter en juin. Le mieux étant de préparer votre trek comme si tout était faisable et de poser donc directement la question aux hébergements concernés. Quant au téléphérique, l’office de tourisme concerné devrait pouvoir vous dire ce qu’il en est. Mais peut-être pas ce qu’il en sera ! Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage mais je suis dans le flou tout comme vous pour ce qui est de la planification des projets 2021.

Bonjour, Je rebondi sur ce sujet. Moi, je trouve que l’itinérance avec un objectif obligatoire chaque fin de journée, c’est difficile. Je me suis plantée sur la GTJ ; pour moi, 500 m d+ et 500m d- par jour à raison de 15 à 20 km par jour, c’est trop. Tout simplement parce que malgré des conseils, des essais, des achats… Je ne trouve pas chaussure à mon pied. La seule solution : entraînement. Pour cela, le mieux c’est de randonner. Mais au bout d’un moment, marre de faire des ronds : mon objectif c’est l’itinerance, je veux me croire libre de ma rando, en capacité d’écouter mon ressenti au quotidien et allonger ou raccourcir mes étapes en fonction. Et donc la semi-autonomie (tente, eau, casse croûte au depart ; ravitaillements sur le chemin) c’est mon rêve. Mais je ne trouve personne pour parler de bonnes pratiques réalistes en termes d’emplacement. Tout ce que je trouve, ce sont des articles sur le bivouac légal : en parc naturel (quand et là où il est explicitement autorisé) ou sur terrain public (après accord de la mairie)… Bref, même schéma qu’avec de la rando hébergée : il faut tout définir depuis son bureau, avant la rando, quitte à marcher trop (on se fait mal) ou trop peu (on est frustré), quitte à se mettre beaucoup de dénivelé sous la pluie pour arriver sur LE terrain autorisant le bivouac ; au final on se décourage : c’est très compliqué de savoir ce que l’on est en capacité de faire à une date donnée. Encore une fois, l’essentiel est d’écouter son ressenti au moment de l’effort (pas trois semaines avant au retour du travail). J’ai tout de même du mal à croire que tous les bivouacs se font dans ces conditions légales ultra restrictives. À quoi ça rime de porter la tente si on ne peut pas choisir un minimum où on la plante ? Ou si on doit nécessairement aller dans les parcs naturels (qui souffrent de la sur fréquentation, et donc délimitent des zones de bivouacs réglementé, donc même chose… ). Aurais-tu ton avis là-dessus ? Est-ce que planter la tente à la lisière d’un chant de maïs à 300 m d’un sentier quelconque est une pratique inadmissible ? Un article pour débutant serait bien, mais en restant réaliste toujours.

Je te l’accorde, on avance de plus en plus vers un monde où chaque pas doit être compté et prévu à l’avance, où l’improvisation et l’inattendu ne sont plus aussi recherchés qu’on ne le pense. On veut des traces GPX pour être sûr de ne pas se perdre, on évite de lire des cartes, on veut savoir où on mange, où on dort. Même la randonnée se calibre, se mesure et s’analyse. Pour beaucoup, ce cadre ultra-documenté à l’avance, c’est rassurant. Mais pas pour d’autres. La notion d’étape obligatoire peut ainsi se transformer en carcan : piège physique, je l’entends, si l’étape communément définie n’est pas un objectif viable sur le plan physique ; piège mental ensuite car la notion de jouer la montre, d’être prisonnier d’un horaire quand on voudrait précisément se sentir libre, est contre-productive. Alors que faire ?

Le bivouac libre paraît en effet la seule option. Je n’ai pas lu ce qui s’écrit à ce sujet sur les blogs et autres médias. Mais, de ce que tu as l’air de dire, là aussi, en grattant un peu derrière le thème, tout a l’air de mener vers un monde de conventions et de règles qui me paraissent assez éloignées du but recherché. L’idée de pouvoir marcher librement, le temps que tu souhaites et de décider du moment où tu poses ta tente a des accents de totale liberté. Est-ce possible de la mettre en pratique ? Moi je dirais que oui, moyennant quelques aménagements selon là où tu te trouves.

Dans l’esprit, le bivouac reste une pratique tolérée. Mais tout dépend du territoire où tu te trouves. Le hic en France c’est qu’on vit dans un pays où la propriété privée est reine. On kiffe le foncier, le cadastre, le parcellaire. Ça doit être un truc qu’on a dans nos gènes depuis l’époque où les seigneurs ont commencé à se partager le monde. Et chez certain(e)s c’est à ce point du sérieux qu’ils en deviennent méchant(e)s. Moi j’ai tendance j’avoue à me méfier et je me planque quand je bivouaque. Je cherche un coin bien hors de portée des routes/pistes/chemins ou sentiers. Ça peut être compliqué dans des milieux très ouverts, en campagne notamment. Mais aussi, c’est rare que je sorte la tente. Je préfère dormir à la belle-étoile. Du coup je dégaine le tapis de sol et le duvet à la tombée de la nuit dans des endroits où je peux difficilement être vu. Je suis encore moins visible comme ça. Le bivouac libre a un petit côté clandestin. Y’a des moments faut s’affranchir des règles dans la mesure où tu veilles à laisser le moins de traces derrière toi. Y’a un moment de ça j’ai voyagé à pied pendant presque 6 mois. Ça va de soi que sur une durée pareille les étapes sont indicatives et que les imprévus jalonnent l’aventure. Et le budget emporté ne permet pas de dormir en gîte/refuge tous les soirs. Alors le bivouac en mode « je jette la tente ici » est quasi quotidien : parce que la météo y contraint, parce que tu es fatiguée, parce que le spot est joli… Tous les prétextes sont bons. C’est bien de rappeler qu’on n’est jamais esclave d’un topo ou de suggestions d’étapes. Une fois j’ai rencontré un gars sur Compostelle qui m’expliquait que lui il avait fait le choix de ne pas marcher plus de 5 kilomètres par jour. Il s’était débarrassé du protocole des étapes en réécrivant l’itinéraire à sa manière. J’avais trouvé ça génial.

Le bivouac, par son essence, doit rester l’ultime refuge de liberté. Sa contrepartie : le poids, l’autonomie en nourriture et en eau, l’inconfort parfois. Mais tu récupères ce qui est peut-être le plus précieux : l’oubli du temps. Donc mon avis sur la question : écoute toi et construis ta propre expérience du bivouac, avec ses galères et ses bonheurs. Suis ton instinct, suis le rythme de ton corps. Garde juste à l’esprit d’être la plus discrète possible, d’éviter la proximité de lieux trop habités, des fermes, de pouvoir avoir de l’eau pas loin (ou de faire une réserve le cas échéant en vue d’un bivouac) et ça t’ouvrira déjà pas mal de portes qui te semblent closes. Et aussi, attention, je te corrige sur un point : la réglementation bivouac concerne les Parcs Nationaux, pas les Parcs Naturels Régionaux où là tu peux te poser où tu veux !

PS : pour l’article c’est une bonne idée. Je la garde dans ma tête. Mais j’ai tellement de retards dans les articles que je dois livrer que je crains de ne pouvoir plancher sur le sujet avant un long moment.

Et bien, merci beaucoup pour ta réponse, tu comprends parfaitement ce que je voulais dire. Ça fait plaisir de lire des points de vue proches du mien :)-. Merci pour ton site surtout !

Bonjour David. Premièrement, merci pour ce site qui est une véritable mine d’or pour randonneurs débutants ou confirmés.

Ensuite j’aurai quelques questions. Pour cet été, étant donné les circonstances actuelles, une randonnée en itinérance me semblait un choix judicieux. J’ai donc dans l’idée d’embarquer 3 – 4 copains avec moi pour une semaine (environ) d’aventure. Le chemin de Stenvenson me semblait une bonne idee. Toutefois, même si faire des étapes dans des hébergements semble plus judicieux (gites, refuges ou camping), j’aurai bien aimé que l’on fasse une ou deux étapes en bivouac pour donner un vrai gout d’aventure a notre petit périple. Le problème étant que nous aurions à transporter tout le matériel de bivouac (tente, réchaud, sacs de couchages etc …) pour seulement une ou deux nuits en bivouac. De plus, je ne sais pas où il est autorisé de bivouaquer ou non.

Qu’en pensez vous ? Si nous mettons de côté l’idée de bivouaquer, comment pourrions nous donner ce côté « aventure » , ou un peu fun à notre expérience ? Est ce que ce parcours est adapté à notre envie ?

Je précise que nous serons un groupe de mecs entre 25 et 30 ans, nous sommes assez sportifs mais n’avons jamais tellement pratiquer la randonnée.

Merci si vous avez le temps de me répondre.

Bonne continuation.

Salut Yvain,

En voilà une bonne idée ! Rien de mieux qu’une bonne aventure dans la Nature entre potes 🙂

Est-ce que le Stevenson est le plus adapté ? Il est pas mal en effet. Mais il peut y avoir du monde – beaucoup de monde – sur le Stevenson. D’autant que cette année il y a eu ce film là dont j’ai zappé le nom avec la nénette qui traverse les Cévennes à la suite de l’homme de sa vie. Et que ce film a eu un César ! Ça n’a l’air de rien mais ça va attirer beaucoup de monde sur le chemin cet été. Surtout en plus avec la contrainte sanitaire. C’est un fleuron des GR de France – le fait de pouvoir le faire avec un âne joue – et les familles et/ou les débutant(e)s l’adorent. Et à juste titre : c’est beau !

Le bivouac ? C’est en effet tentant parce que c’est fun et que ce sont de supers moments. Mais tu l’as bien noté, il y a la contrainte matérielle qui se porte. Et aussi n’oublie pas qu’une partie du GR70 se fait dans le Parc National des Cévennes où le bivouac est réglementé. Voici ce qui est dit par le Parc :

Le bivouac est autorisé en zone cœur mais uniquement sur certains secteurs et à certains horaires.

Pour bivouaquer, les randonneurs doivent être :

Non motorisés sur 50 mètres maximum de chaque côté des itinéraires balisés de grande randonnée (GR, GRP) Sans tente ou dans une tente légère ne permettant pas d’être debout à l’intérieur Sur place pour une seule nuit Présents entre 19h et 9h

Seul les alentours du sommet du Mont Lozère / Finiels sont absolument interdits pour le bivouac.

Moi je serais toi, je ferais un assemblage entre plusieurs GR existants dans ce secteur pour pouvoir sortir des sentiers un peu battus tout en voyant un maximum de belles choses. Selon la durée de ton projet et le besoin de faire une boucle – ou pas – tu peux combiner le GR70 avec le GR470, l’Urbain V et le GR700. Il doit y avoir moyen de se faire une transversale depuis le sud Auvergne (je préfère les Gorges de l’Allier au plateau du Velay perso, donc de partir de Brioude ou plus loin plutôt que du Puy-en-Velay) qui passe par les Cévennes et peut-être même tirer jusqu’aux Grands Causses, en sud Lozère, juste avant le Gard.

Il faut donc que tu te procures les topos de ces GR et que tu fasses ta cuisine à partir d’eux ! Sur le blog y’a déjà des infos sur le GR700 et le GR470. Sur l’Urbain V aussi. Ça devrait te permettre de commencer à dessiner un parcours où se mêle le désir d’aventure en évitant les foules, les temps forts paysagers et le confort pour certaines étapes. À ta dispo pour te conseiller dans la limite du temps dont je dispose !

Salut David. Merci beaucoup pour ta réponse, effectivement je pense que ce film va attirer pas mal de monde donc sortir des sentiers battus serait vraiment une bonne idée. Je vais essayer d’étudier tout ça et si jamais ce projet se concrétise, je te donnerai de mes nouvelles.

A bientôt Yvain

Bonjour ! J’aimerais partir cet été sur votre itinéraire proposé du tour d’Auvergne, mais y aurait-il une possibilité de le faire intégralement (ou presque) en tente ? En sachant que je ne serai pas seule donc l’éloignement des villages n’est pas un problème majeur!

Merci pour vos superbes articles, Agathe V.D.

Bonjour Agathe,

L’Auvergne se prête pas mal au bivouac. Le seul frein qu’il peut y avoir c’est que l’espace immense est souvent clos et réservé aux bêtes. Et entrer dans un champ pour y planter sa tente peut entraîner quelques couacs avec les locaux qui le verront d’un mauvais oeil. Sur cet itinéraire, tu peux bivouaquer à la Godivelle : y’a du monde qui dort souvent au niveau du parking du Lac d’En-Haut. Je l’avais fait y’a longtemps. Attention toutefois, lors de notre récent passage, il y avait plus de barrières et de panneaux « interdit » qu’en 2007 ! Et puis à La Godivelle y’a quand même le gîte des Sagnes qui est super cool quand tu es randonneur/se et le gîte de Chareire aussi avant d’attaquer le Sancy : deux super adresses ! Au-delà, il faut s’adapter en respectant cette notion d’estives. Un petit coin où se poser reste quand même trouvable en n’étant pas trop regardant. Attention également dans la Réserve Naturelle Chastreix-Sancy, traversée par cet itinéraire, où le bivouac est interdit ! Bien veiller à se trouver à l’extérieur du périmètre pour planter sa tente ! Voili voilou 🙂

Grâce à votre superbe article, je pars en août (nous serons 2) faire L’itineraire numéro 3 qui sera synonyme de premier trek ! J’ai une question qui peut sembler bête mais qui me tracasse étant grand débutant. Est-il compliqué de suivre les différents spot conseillé par étape ? Par exemple, le premier jour de metabief avant de se rendre au Mont-d’Or le passage par le Montrond est il obligatoirement sur le chemin ou faut il etre bien vigilant ? Il en va de même pour les autres étapes où la crainte de me perdre ou d’emprunter les mauvais chemin me taraude.

Merci en tout cas à travers cette article de nous permettre de se lancer avec plus de confort ! Jeremy

Hello Jérémy,

Tu m’as écrit deux fois. Les messages postés sur le blog sont d’abord modérés/approuvés avant publication. C’est pour ça que ton premier n’a pas dû apparaître immédiatement et que tu as dû croire que tu devais tout recommencer 😉

Grace à votre article, je pars en aout faire l’itinéraire numéro 3 : la Traversée du Jura (nous serons 2). En revanche, étant grand débutant, je crains de ne pas réussir à suivre les différents itinéraire par étape. Auriez-vous un conseille à nous donner ? Par exemple, le premier jour depuis Montabief pour rejoindre le Mont-d’Or, empruntons nous obligatoirement un chemin qui passe par le Montrond ? J’aimerai ne pas passer à coté de paysage splendide par mon manque d’expérience.

Merci en tout cas pour la force. Jérémy

Content si ce petit article est une source d’inspiration doublé d’un déclencheur d’envie de premiers treks ! Le Jura c’est top, très progressif et accueillant. Ça veut pas dire qu’il n’y aura pas d’effort mais je trouve que la nature même du terrain parvient très souvent à diluer celui-ci. Si tu crains de ne pas réussir à reporter ma proposition de découpage sur le terrain, je t’invite à jouer la carte de la sécurité et à faire un Métabief / Les Rousses en utilisant tout le long le tracé du GR®5. Comme ça pas besoin de te prendre la tête à savoir où bifurquer. Tu embarques le topo-guide avec toi pour assurer le coup et pouvoir valider le balisage sur le terrain si tu as un doute et tu es peinard. Tu pourras recalculer la durée de tes étapes grâce aux indications données par le topo. Dans tous les cas, c’est un terrain intéressant pour débuter. Mon conseil : si tu penses avoir perdu les balises à un moment, quel que soit le trek, ne t’entête pas à continuer. Il vaut mieux faire demi-tour pour revenir à la dernière balise vue pour s’orienter à nouveau ! À ta dispo – dans la mesure de mon temps – pour répondre à des questions en amont de ton trek 😉

Bonjour, Merci pour tous ces articles qui m’ont conforté dans mon choix d’un 1er trek en Auvergne sur 2 ou 3 jours pour commencer. Je pars avec ma fille nous sommes sportives et avons l’habitude de faire de la rando sur une journée. Je souhaiterai faire TOUR DES VOLCANS & LACS D’AUVERGNE, la moitié de ce circuit. Que me conseillez-vous comme étapes. Et où puis-je me renseigner pour rejoindre mon véhicule au point de départ. Je vous remercie infiniment pour tous vos conseils. Cathy

Bonjour Cathy,

Alors en 3 jours, en aménageant ma proposition initiale, ça pourrait donner quelque chose comme ça :

– Vous laissez votre véhicule au parking du Lac Pavin plutôt qu’à Besse. – J1 / Lac Pavin – Chareire (environ 20km) : vous montez par le PR jaune qui part à droite du Lac Pavin quand vous êtes devant le lac. Vous le quittez par la droite environ 400m après pour monter au-dessus du lac et croiser le GR4A (au point coté 1303 sur l’IGN) Vous le suivez jusqu’à la Baraque de Vassivière (coin pique-nique). Le GR4A continue par une petit route et croise le GR4 tout court. Le suivre alors vers le sud pour traverser plus loin une zone de tourbière et croiser plus loin le GR30. Suivre le GR30 en direction de la Cascade de la Barthe puis traverser tout le beau vallon de Neuffonds. Rejoindre d’abord Picherande puis Chareire (nuit et repas au gîte de Chareire => adresse au top !!!). – J2 / Puy-de-Sancy : vous faites l’ascension du Sancy par le GR30. Vous profitez du sommet là-haut et soit vous redescendez à pied en continuant de suivre le GR30 jusqu’au col de Courre (sentier exceptionnel il faut le dire) puis descente par Vallon de Courre jusqu’à la station du Mont-Dore et l’auberge de jeunesse, soit vous descendre en téléphérique. – J3 / Retour : là pareil, soit vous remontez à pied jusqu’au col de la Cabane par le GR4E, soit vous montez en téléphérique et rejoignez ensuite le col de la Cabane. De celui-ci, direction le Puy de la Perdrix puis descente sur le col du Couhay. Là suivre le GR4 qui redescend sur Super Besse. De là remonter par le flanc est de la station pour attraper le sentier qui passe sous le Puy de Chambourguet. Le suivre jusqu’au hameau de Rioubes-bas puis rejoindre le parking du lac Pavin.

De cette manière, pas de souci pour retomber sur votre véhicule. Pensez à bien réserver à l’avance les hébergements et à vérifier que le téléphérique est bien ouvert.

Là je suis en tournage avec des moyens limités pour suivre les mails et courriers que je reçois. N’hésitez pas à me demander plus d’infos, si nécessaire, en m’écrivant à [email protected]

Merci beaucoup David pour tous ces renseignements au top. Cathy

Je viens de découvrir votre site qui au passage est vraiment bien fait !! Je pars en Juillet faire mon 1er trek en solo. J’hésitais entre le tour des mont d’Aubrac (je ne cherche pas spécialement de difficulté mais plus de la solitude/introspection) et je tombe sur votre commentaire sur l’itinéraire de 3 jours sur le tour des volcans en partant du Lac Pavin. Je souhaite partir en autonomie et pas trop longtemps pour voir ce que ca fait d’etre seul et autonome, selon vous cela pose problème pour trouver des endroits ou dormir en tente?

Merci de votre retour. Et merci pour ces précieux conseils !

Bonjour Émilie,

J’ai envie de vous répondre à la fois oui et à la fois non. Avec ses estives immenses et sa faible densité d’habitation, l’Auvergne et le secteur du Sancy semblent être les candidats idéals au bivouac. La seule chose à prendre absolument en compte c’est que la plupart de ces grands espaces sont des estives clôturées et privées. Pas moyen d’y planter la tente. Il faut donc s’employer à repérer des spots en-dehors de ces zones visuellement bien délimitées. Autre chose, au-delà de Chareire et vers le sommet du Sancy : on est dans une réserve naturelle. Celle de Chastreix-Sancy. Bivouac formellement interdit dans ce périmètre. Tout ça est donc pas mal limitant d’autant que, dès la semaine prochaine, c’est le début des estives. Il faut donc garder tout cela à l’esprit si on décide de bivouaquer. Cela nécessitera un peu de recherche et d’aménagement de son parcours. Voili voilou 🙂

A préparer donc. Merci beaucoup !!!

Bonjour, j’apporte ma petite expérience de trekeuse débutante en solo. J’ai commencé l’année dernière sur le GR 34 en Bretagne et il me semble que c’est un itinéraire très bien pour débuter. Je suis partie en autonomie de camping en camping (j’aime prendre une douche) mais le bivouac est très facile aussi. Et pour débuter l’autonomie c’est sans doute un itinéraire très approprié et rassurant. Et c’est très beau…

Merci pour toutes ces informations, ça fait envie. Nous sommes savoyards, habitués au dénivelé, notre terrain de jeux, le beaufortain essentiellement, cependant à la journée. À votre lecture, nous envisageons une semaine de randonnée fin septembre, et j’ai aussi vu Antoinette aux Cévennes…donc pourquoi pas le GR70, ça devrait nous dépayser, mais j’ai un peu peur de nous ennuyer si trop plat …et l’automne est-ce toujours une bonne saison pour les chemins de Stevenson? Bonne continuation Nathalie

Bonjour Nathalie,

Stevenson est un bon consensus. Il n’y aura pas le côté spectaculaire de la montagne mais de l’espace, très immersif, dans le charme certain des Cévennes, un Parc National qu’il faut assurément avoir visité au moins une fois quand on est randonneur. C’est surtout la partie après Langogne qui vaut le détour, c’est-à-dire celle qui traverse le cœur des Cévennes. Ce n’est pas plat rassurez-vous ! Le relief est bien présent, différent de la montagne certes mais néanmoins non négligeable et créant des paysages magnifiques. L’automne reste une belle saison mais il faut bien choisir son moment pour éviter la pluie et les fameux épisodes cévenols – des averses fournies très courtes mais intenses génératrices en aval d’inondations et de crues dans les plaines et villages. Il faut aussi s’assurer que les hébergements et services de ravitaillement sont encore ouverts car, cette année, la tendance est aux fermetures anticipées. Il y a également le facteur chasse à prendre en compte dans les secteurs hors Parc National – où la chasse est interdite. À mes yeux, la période de grâce pour visiter les Cévennes et parcourir le GR70 reste cependant le printemps, incroyablement fleuri dans ce secteur.

Merci pour cet article, il est très intéressant ! J’aurais voulu savoir s’ils étaient tous faisables durant le mois d’octobre ? Je me pose la question concernant les risques de praticité du terrain surtout !

Merci d’avance

Bonjour Abelia,

L’automne est une saison magnifique mais aussi une pochette surprise au niveau météo. Sur le papier oui c’est faisable mais il faut pouvoir que ça colle à la réalité de la saison : jours plus courts, froid plus présent, pluie possible… Sans compter un autre détail qui a son importance : la fermeture de certains hébergements si vous ne voyagez pas en autonomie. Il faut donc bien vérifier tous ces points, être bien équipés (tente/couchage/vêtements) en cas d’autonomie et checker la tendance météo pour éviter qu’une expérience fabuleuse se transforme en grosse galère !

Bonjour, Je suis très intéressée par votre premier choix : je recherchais un premier trek avec mes enfants (accessibles pour eux) sur une semaine d’août (pas plus pas moins donc parfait). J’avais donc qq questions sur la liste de matériel nécessaire selon vous sur ce trek si je prend plutôt l’offre confort avec gîte et hôtel : est-ce que le drap est nécessaire ? la serviette microfibre ? Bref si vous avez des conseils sur le nécessaire pour un trek dans ce système là (j’avais l’habitude faire des treks seules en bivouac et donc juste rien à voir j’imagine). Merci par avance pour vos conseils qui me seront très précieux.

Bonjour Céline,

Depuis la rédaction de cet article, les contraintes sanitaires actuelles me font répondre oui à votre première question. C’est variable d’un établissement à l’autre mais certains gîtes recommandent de venir avec son propre sac à viande ou duvet. Pour les hôtels, en revanche, pas besoin : ils gèrent ça eux même. Pour la microfibre idem : variable d’un gîte à l’autre mais pas besoin dans les hôtels. Comparativement au bivouac, le choix de dormir en gîte/hôtel va vous épargner du poids dans le sac. En général je voyage léger : les affaires du soir (toujours les mêmes, excepté pour les caleçons), 2/3 tee-shirts pour la journée de marche, une veste et une doudoune pour le thermique et une goretex pour la pluie, 1 ou 2 shorts/pantacourts et 2 paires de chaussettes. Également une trousse de toilette, une petite pharmacie, un peu de papier toilette et voilà. Reste quelques accessoires à prendre : couteau, crème solaire, casquette, gourde ou camelbak, chargeurs divers, frontale, un bouquin… Il doit rester de la place pour le pique-nique du midi. À la fin le sac excède rarement 8/9 kilos, sans l’eau et quelques victuailles pour l’étape.

Je tombe sur tes articles qui sont très bien rédigés et me donnent vraiment envie de refaire de la grande randonnée! Lorsque j’étais enfant (entre 5 et 12 ans), nous faisions des randonnées de 8 à 10 jours, avec ma famille, et j’adorais cela. Depuis que je suis adulte, j’ai refait pas mal de rando, mais presque plus d’itinérant. Et depuis la naissance de mes enfants (9 et 5 ans), je n’en fais plus que de temps en temps, à la journée. Je précise que mon mari n’a pas de grande expérience dans la rando, même s’il n’est pas contre. Je n’attends qu’une chose: que les enfants grandissent encore un tout petit peu pour pouvoir repartir! J’habite en Gironde et aimerais bien faire un circuit de 5 à 7 jours en Dordogne. Si tu as des tuyaux, je suis preneuse, même si ce n’est pas pour tout de suite encore …

Hello Joséphine,

Eh oui la vie contraint parfois à freiner nos envies. Même si c’est provisoire, c’est quelque fois un passage obligé. Mais en effet tes enfants commencent à avoir l’âge requis pour imaginer des aventures. De mon côté, par exemple, on fait déjà des mini-treks de 3 jours avec ma petite qui a eu 6 ans cette année. J’adapte pour rendre l’expérience possible à la hauteur de ses capacités et de sa motivation. Tout est donc possible ! En Dordogne je connais pas assez pour te tuyauter. Par contre chez toi il y a le Tour du Bassin d’Arcachon qui est vraiment super sympa. Je l’avais fait il y a 6 ans dans le cadre d’un tournage pour Mon GR® Préféré et, excepté la longue partie dans les pins qui rejoint le Cap Ferret, j’avais vraiment trouvé ce parcours enthousiasmant.

Bonjour, Il est grand temps que je franchisse le pas et je prévois donc de parcourir le trek des lacs et volcans d’Auvergne fin mai. Il s’agira d’une première pour mois de partir seule en randonnée sur plusieurs jours, depuis le temps que j’en rêve ! Un grand merci à toi pour le détail de cet article où le gros du travail côté parcours et infos d’hébergements est déjà effectué, il n’y a plus qu’à se laisser guider ! Vu mon petit gabarit, je prévois de partir avec un sac à dos de 30L (sac de couchage ultra compact de 400gr avec température de confort de 7°C). Manque de chance, le téléphérique du Sancy sera fermé en cette période pour cause de maintenance, celà ne m’arrêtera pas et ne fera que rajouter quelques kilomètres et dénivelés sur ces 2 étapes. Tes articles transmettent si bien ce goût de l’aventure (intérieure). Merci Youna

Hello Youna !

Formidable ! L’Auvergne – à l’instar de Stevenson dans les Cévennes – est de plus en plus choisie par les marcheurs/ses pour démarrer leurs aventures itinérantes. Un excellent choix car à la fois beau et rassurant. Parfait pour s’initier au plaisir de la grande randonnée tout en gagnant de l’expérience pour de futurs projets. Avec un 30L tu seras bien légère, ce qui te permettra de profiter de chaque journée et de savourer tes étapes le soir à l’hébergement. Le bivouac viendra plus tard ! Quant au Sancy, il n’est jamais plus beau que lorsque tu l’atteins par tes propres moyens ! N’hésite pas non plus à jeter un oeil sur l’épisode de Mon GR® Préféré que j’ai tourné en 2020 pour la FFRandonnée sur le GR®30 : c’est un bon complément. À ta dispo pour des infos supplémentaires si besoin via ma boîte mail : contact_at_carnetsderando.net 😉

Merci pour votre site et vos témoignages! Avec mon mari nous faisons chaque année une randonnée itinérante immersive en montagne. Nous la réalisons en autonomie totale plutôt durant la période estival : juin/juillet Cette année (2022) nous comptons partir plus tôt : fin mai. Pensez-vous qu’il n’y aura plus de neige sur le plateau du Vercors? une question plus globale à partir de quelle altitude on peut trouver de la neige en cette saison? Car nous ne sommes pas équipés en crampons. Merci Nathalie

Hello Nathalie,

Alors cette année y’a des chances que la neige évacue assez vite sur le Vercors. J’ai déjà vu passer quelques photos en début de semaine et c’est plutôt en bonne voie. Si tu suis Carnets de Rando sur Facebook tu verras que chaque lundi y’a un rendez-vous hebdomadaire qui s’appelle le KiKaFéKoi et où les gens postent des photos de leurs sorties rando du week-end. Y’en a régulièrement dans le Vercors et ça permet de suivre ainsi l’évolution du déneigement dans le massif. Même si fin mai c’est la limite basse, le massif sera sans aucun doute majoritairement déneigé – excepté quelques points hauts qui voient pas trop le soleil, quelques combes froides. La neige se trouve début juin en montagne généralement à 2300m en moyenne et surtout sur les versants nord et est. Selon la latitude, l’exposition, la pente, la couverture végétale, le terrain, ça varie de plus ou moins 200m. Et y’a aussi l’horaire de passage qui joue : le matin ces sections sont forcément encore dures alors qu’elles transforment davantage l’après-midi. À moins d’envisager un parcours alpin sérieux (sommets, arêtes, couloirs) tu ne devrais pas avoir besoin de crampons. J’attire juste ton attention sur le fait que, sur les Hauts-Plateaux du Vercors, il y a des dolines assez profondes – des trous quoi ! – qu’il convient d’éviter. En cas de doute lié à la neige, tu restes en hauteur et tu contournes largement la partie enneigée douteuse. À ta dispo pour davantage d’infos !

Magnifique article plein de clairvoyance, de sagesse et de très bons conseils. De plus il cadre parfaitement avec notre vision de la « randonnée » en itinérance. Avec mon épouse, voici 2 ans et demi, nous sommes passés de la balade du dimanche à la rando à la journée mais de façon progressive. Notre leitmotiv : « Ce n’est pas une course, nous sommes là pour nous faire plaisir », nous n’avons rien à prouver à qui que ce soit. De fil en aiguille l’idée de randonner sur plusieurs jours à commencer à germer chez moi. Nous sommes alors en plein dans la période covid, les voyages à l’étranger sont compliqués, parfois même interdits, du moins déconseillés. Nous résidons en Belgique. L’autonomie totale a vite été mise de côté pour différentes raisons : le budget, l’incertitude météo (surtout en Belgique) Pour ceux qui connaissent, nous avons débuté, en mai 2021, par la rando en boucle « Entre Lesse et Lomme » (région Libin et forêt de St Hubert) 78 km si vous optez pour l’autonomie totale. Nous avons parcouru 87 km avec hébergement, le tout en 3 jours. Non sans s’être au préalable entraîné à pouvoir enchainer des randos de plus en plus longues 2 jours d’affilée, en augmentant progressivement le poids dans le sac. Ce fut une réussite totale et nous ne pouvions en rester là, nous nous sommes pris au jeu. Trois mois après, fin juillet 2021, nous avons enchainé avec « L’Eislek Trail » (à cheval sur la Belgique et le Grand-Duché du Luxembourg) : +/- 100 km avec un dénivelé positif de +/- 2600 m, c’est du sérieux (du moins pour nous qui débutons). Cinq étapes, cinq jours de marche avec hébergements (mélange de camping, glamping, hôtel et/ou chambre d’hôte). Nous avons bien entendu maintenu l’entraînement et notre leitmotiv est resté intact, nous profitons et tentons d’en retirer un maximum de plaisir. Réussite totale malgré une météo mitigée, elle fait partie du jeu. Au jour d’aujourd’hui nous sommes à même de parcourir 40 km sur une journée sans être totalement détruit le lendemain. Pour nos prochaines vacances, nous allons arpenter les sentiers du GR68, le tour du Mont Lozère, qui à mon avis pourrait figurer en tant que 6ème rando préparatoire à la montagne. Nous effectuerons les +/- 120 km (3900 D+) en 8 jours, dont 6 de marches. 2 étapes seront plus longues, aussi nous avons décidé de nous prendre 1 jour de repos après ces dernières. D’ici là, nous maintenons le rythme, nous randonnons dès que nous le pouvons, càd aussi souvent que possible. Pour nous le plaisir commence à partir du moment où le « projet » démarre, voire même avant durant la recherche d’un « défi » tant les possibilités sont nombreuses. Aussi je mets un point d’honneur à la préparation jusque dans les moindre détails : les logements, le matériel, la trace. En fait le plaisir de la rando, c’est avant, pendant mais aussi après, avec les photos, les souvenirs. Bon après le GR68, il y d’autres projets déjà sur les rails… Belle-Île en mer, les Vosges, j’en passe et des meilleurs. Merci encore pour ce très bel article ! Chris et Caro

Merci à tous les deux pour ce beau témoignage ! J’ai d’autres idées pour faire une suite à cet article ! Je manque juste de temps pour l’écrire 🙂

Bonjour ! J’aimerais me lancer dans la randonnée qui débute à Saint-Chély-d’Apcher et qui arrive à mende. Avez vous un itinéraire déjà construit ? Une carte ? Merci a vous ! Voici mon adresse mail : [email protected]

Réponse faite par mail !

Bonjour, voilà on va se lancer dans notre première randonnée de 5 à 6 jours maxi, mais autat mon ami a une bonne marche que moi c’est transquille et pas trop de montée, enfin je suis bien sur des chemins presque plats :). Je regarde votre page et top, c’est super bien détaillé. Alors après avoir vu l’ensemble de celle ci, je voudrais essayer LE CHEMIN DE STEVENSON (GR70) – LOZÈRE/GARD. A votre avis, cela est bien pour une première ? Merci d’avance Bien cordialement

Alors comme c’est écrit dans l’article tous les itinéraires présentés sont bien pour s’initier graduellement à la pratique de la grande randonnée. Dans cet esprit Stevenson est dans la bonne moyenne. C’est un effort abordable avec une première partie jusqu’au pied des Cévennes qui est bien adaptée. C’est pas non plus entièrement plat mais y’a rien d’insurmontable. Il y a énormément de gens qui ont fait leurs premières armes sur ce GR70. Donc oui moi ça me paraît bien. Et surtout comme y’a pas mal de monde, y’a une certaine cohésion, tu te sens pas toute seule. Et puis enfin y’a suffisamment d’hébergements pour s’autoriser parfois des étapes plus courtes. Sans oublier l’option de la Malle Postale pour libérer le facteur poids sur le dos et ne porter que l’essentiel pendant la journée de marche. Moi je dis fonce. J’ai pas dit non plus que ça allait se faire les doigts dans le nez mais c’est un très bon premier choix !

Bonjour, merci beaucoup pour cet article ! Je me lance dans mon premier vrai trek en solo et j’étais un peu perdue face à toutes les possibilités existantes. Je souhaite partir dans quelques jours, sûrement autour du 26 mars. Auriez-vous un itinéraire à me conseiller pour cette période ? L’idée serait de partir sur 4/5 jours en alternant nuits en tente et en hébergement. J’aurais vraiment aimé découvrir le Mercantour mais il y a encore de la neige en hauteur et je ne suis pas équipée. Merci beaucoup ! Salomé

Salut Salomé,

Je te réponds en doublon de ma réponse par mail pour être sûr que tu l’aies. Alors oui le Mercantour (et d’ailleurs tout ce qui est au-dessus de 2000m) il vaut mieux oublier fin mars ! D’une manière globale, la montagne ne redevient entièrement praticable qu’à la mi-juin environ.

Actuellement, pour l’itinérance, il est mieux de privilégier des territoires du sud de la France où les chances de bénéficier d’un peu de douceur et de pas mal d’ensoleillement sont plus fortes. Visuellement le printemps n’est pas encore 100% démarré. Les premières fleurs sont là, ça commence à bourgeonner mais les feuilles ne sont pas encore apparues dans les arbres. Un paysage de transition. Tous les hébergements ne sont pas non plus encore ouverts selon les régions. Même les pèlerins pour Compostelle attendent encore un peu avant de démarrer l’aventure !

Côté inspiration pour ton trek solo, sans donc y intégrer la question de l’ouverture des hébergements pour l’époque, tu peux creuser sur : le Sentier Cathare entre Aude et Ariège, le Chemin des Bonshommes en Ariège mais en t’arrêtant maximum à Ax-les-Thermes, le Chemin Urbain V entre Aubrac et Lozère, je pense même qu’à des latitudes plus septentrionales tu peux imaginer intégrer à tes possibilités la GTJ ou l’Échappée Jurassienne qui sont bien organisées en hébergements. Il faut rester pour la période dans un environnement type « moyenne montagne » où tu peux trouver plutôt facilement de l’hébergement et du ravitaillement.

À ta dispo pour creuser davantage sur l’itinéraire dès que tu as fait un choix 😉

Bonne recherche !

Bonjour et merci beaucoup pour l’article !

Très intéressant et exactement ce que je cherchais pour commencer à organiser mon premier trek. Nous souhaitons (avec un amis) partir pendant 6-7 jours car nous avons une expérience de randonnée mais pas de trek longue durée.

Je me demandais quel itinéraire vous recommandriez pour un départ début mai ? Nous sommes emballés par la traversée du Vercors surtout grâce à la partie en cabane sur le plateau qui nous permettra de nous initier à l’autonomie. En revanche est-ce que c’est trop tôt pour y aller ? J’ai vu sur d’autres forums qu’il pouvait y avoir un peu de neige selon les années mais rien que cela restait réalisable sans raquettes. Qu’en pensez vous ?

Merci d’avance pour votre réponse ! Séfiane

Salut Séfiane,

Et bravo pour franchir le pas du premier trek ! Probablement le premier d’une longue série. On attend forcément de cette expérience le meilleur possible mais il faut néanmoins demeurer prêt à tout et, pour ça, une bonne préparation avec le moins d’improvisation possible est requise. Premier ennemi : le poids ! Ça peut vite te gâcher tes journées. Attention au test du sac à dos à la maison où on ne le garde pas trop longtemps et où on se dit « ça va le faire » ! Au bout de 3/4 heures sur le chemin c’est souvent plus le même optimisme 🙂 Essayez de pas dépasser les 12-15 kilos grand grand max par personne, bouffe et eau comprises !

Ensuite l’endroit. Le Vercors c’est clairement les grands espaces, la déconnexion et la nécessité de l’autonomie. Il y a eu un regain de l’hiver sur les Alpes la semaine dernière. Ce sera vraiment indispensable de connaître en amont de ton trek les conditions d’enneigement sur le Vercors. Début mai ça devrait avoir déjà bien commencé à fondre. Mais dans les combes qui ne voient pas trop le soleil c’est possible que la neige s’attarde. Donc il faudra bien suivre cette évolution régulièrement en vous servant du bulletin neige de Meteo France et en cliquant sur le Vercors (en bas à gauche de la carte) : https://meteofrance.com/meteo-montagne/alpes-du-nord/risques-avalanche

La neige c’est deux difficultés : une progression pénible quand tu n’as ni ski ni raquettes et surtout le risque de passer direct dans une doline (ces grands trous qu’il y a ici et là sur les Hauts Plateaux)

Début mai, sans prendre de risque, j’aurai plus tendance à me cantonner aux Préalpes du Sud, à la Lozère, au Haut-Languedoc, aux Corbières, à la Bretagne. L’idée c’est soit d’être à une latitude suffisamment méridionale pour éviter l’éventuelle neige, soit d’être dans des endroits trop bas en altitude pour être tranquille par rapport à ça.

Autre chose pour le Vercors. L’eau ! Y’en a vraiment de moins en moins. La Réserve Naturelle des Hauts Plateaux a mis en place un site pour checker l’état des différentes sources à usage des randonneurs. Il rouvre dans peu de temps je pense. C’est ici : https://parc-du-vercors.fr/info-sources

Pour le reste, c’est à vous de jouer !

Salut et bravo pour ces articles indépendants, bien écrits et bien renseignés. Concernant tes propositions de premier trek en moyenne montagne je reste sur ma faim sur deux questions 1/ peut on bivouaquer sur les parcours évoqués et 2/quelles sont les températures / périodes idéales ou a éviter ? En effet nous envisagions de partir bivouaquer a 2 pendant 3 jours dans le Cézallier, destination qui nous semblait idéale pour notre objectif de rando « méditative ». Date impérative : début juin. tout était prêt et l’itinéraire déterminé sur le parcours des vaches rouges… Lorsque nous nous sommes aperçues que le climat la bas est qualifié de « sub-arctique » et que nous aurions des températures proches de zéro la nuit et en dessous de 10°c le jour ! Résultat : abandon immédiat de l’option Cézallier ! Le plateau du Vercors est-il plus clement pour du bivouac début juin ? Autre suggestion pour rando méditative de 3 jours sous des cieux plus cléments début juin ? Merci a toi

Un grand merci pour votre article, un projet de premier trek en montagne est depuis longtemps dans le coin de ma tête. Je me décide à faire le grand pas ! Auriez-vous un tracé à télécharger pour votre traversée du Jura ? Ou bien d’autres astuces pour préparer au mieux l’itinéraire ?

Au plaisir de lire de nouveaux articles !

Réponse effectuée sur ta boîte mail mais je n’ai pas eu de réponse depuis celle-ci !

Bonjour, Randonneuse débutante, j’ai l’envie de tenter l’expérience de l’autonomie de courte durée pour débuter, donc 5/6 jours me semble être abordable. Je n’ai pas encore fait l’acquisition du matériel nécessaire mais ai déjà établi une liste des besoins et mis plusieurs articles dans mon « panier » Votre article me donne donc quelques pistes de réflexion. L’Auvergne ou en encore le Jura que vous mentionnez me semble pouvoir correspondre à ce que je recherche. J’ai une contrainte de saison, je prévois cette randonnée pour avril 2024, est-ce que ces 2 destinations peuvent, en cette saison, me permettre de randonner/bivouaquer dans de « bonnes conditions », j’entends, sans température extrêmes ou neige. J’envisageais Stevenson au départ mais en lisant de plus en plus sur le sujet et la possibilité de neige en cette période, je me dis que pour une première expérience de randonnée en itinérance et bivouac c’est peut-être un peu ambitieux.

Mon message a pour objectif de vous solliciter pour des conseils sur l’itinéraire (je n’ai pas de région de prédilection, je connais un peu le Morvan et la Corrèze régions dans lesquelles j’ai randonné à la journée sur 8 à 10 jours avec retour au confort dans le même logement chaque soir), la durée et tout autre conseils avisé pour continuer à faire grandir cette envie et ce besoin de randonner sans m’en dégoûter parce que j’aurais été trop présomptueuse sur mes capacités.

Au plaisir de vous lire pour m’aider dans ce projet.

Merci Agnès

Bonjour Agnès,

J’ai bien reçu ta demande concernant ton questionnement par rapport à un premier trek en avril prochain. Le moment de passer le cap est toujours assez excitant mais génère de nombreuses questions. On n’empêchera jamais le cerveau humain à tenter de contrôler un maximum de paramètres, n’est-ce pas ? (rires)

OK alors je note que mon article t’a fait potentiellement cocher la case de l’Auvergne et du Jura. Comme de nombreuses personnes qui m’ont contacté pour le même sujet, la question de savoir si ces territoires se prêtent au trek en avril te taraude. On va essayer d’y répondre. Du moins d’y donner une orientation. Une sorte de couleur.

Il va de soi que ni moi, ni personne, ne peut anticiper à l’avance quel sera le temps en avril prochain. Surtout en ce moment où quelques anomalies météorologiques défrayent régulièrement la chronique. Cependant, on peut se baser sur les hivers/printemps déjà écoulées pour dessiner une tendance globale. Qui se résume à un concept assez simple finalement : avril, c’est tôt ! (rires)

En avril ce sera difficile d’échapper à l’emprise de la neige et de l’hiver dans ces régions – surtout l’Auvergne. Tout particulièrement dans les versants nords, les combes abritées, les forêts et sous-bois au-dessus de 1400m… La question n’est pas est-ce qu’il y en aura ou pas mais plutôt combien est-ce qu’il y en aura ?

C’est pour donner une réponse à cette question que je me heurte à certaines limites. Tout dépend en effet du visage de l’hiver à venir. D’une manière générale l’Auvergne et le Jura, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, n’évacuent pas leur dernier névé avant, disons, la mi-mai. En considérant toutefois que la présence de la neige dans des quantités raisonnables ne rend pas impossible l’emprunt des itinéraires pédestres, je dirais qu’il est possible de randonner en itinérance dans ces deux massifs à partir de début mai.

Ce sera d’autant plus froid et humide que tu opteras pour un départ en amont de cette date. Le trek n’en devient pas pour autant interdit ou impossible mais, forcément, ses conditions d’exercice et le plaisir que tu pourras en retirer diffèreront fonction de ton expérience, de ta forme physique, de ton mental, de ton matériel et des conditions rencontrées sur place.

En général quand on me demande pour des treks en avril j’ai tendance à orienter les gens vers les Préalpes du Sud, l’Hérault, les Corbières, le Var. Bref des endroits où les conditions extérieures inévitablement associées à la saison sont, globalement, favorables. D’ailleurs il faudrait que j’écrive un nouvel article là-dessus à l’occasion, genre « Quels treks pour avril ? »

J’espère avoir un peu levé le voile posé par tes questions. Si ma réponse manquait de détail, n’hésite pas à me le dire et je m’efforcerai de m’expliciter davantage.

Bonjour, Mille mercis pour cet article très très complet ! Je m’apprête à faire mon premier trek fin juin (entre le 20 et le 27). Y a t-il un itinéraire qui se prête mieux à la chaleur ? Je cherche à voir de beaux paysages (montagne, lacs, étendues de verdure), à m’en mettre plein les yeux et à me ressourcer, tous ont l’air de répondre à cet attente mais ne sait-on jamais qu’il y en ai un qui se détache d’un autre ! (j’ai déjà éliminé celui où l’on se retrouve en autonomie …) Faut-il une préparation physique particulière ? Merci d’avance pour tes réponses …

Hello Bérangère,

Je suis ravi si ces propositions t’ont inspiré le goût de partir en trek cette année ! J’espère que ce sera le début d’une belle passion 🙂 Si on doit essayer de classer ces treks du plus chaud au moins chaud – notion toute relative mais toutefois réelle – ça fera : Aubrac, Cévennes, Vercors/GTJ (égalité) et Auvergne. Dans la mesure où tu as, de ton côté, éliminé le Vercors du fait de la nécessité d’y être autonome, il reste la GTJ et l’Auvergne. Entre les deux, côté décor et ambiance, j’aurai une préférence pour l’Auvergne qui coche toutes tes cases alternativement et fonction des étapes : grands espaces (le Cézallier), ambiance montagne (le Sancy), lacs (Pavin, Chauvet, Guéry). En plus, fin juin, il n’y aura plus de neige et l’Auvergne devrait être encore pas mal verte. Côté préparation : si tu as le temps essaie de faire des sorties avec un peu de dénivelé (genre 600 à 800m) et de distance (15/20km). Pas forcément les deux critères ensemble mais travaille les deux cependant, même alternativement. Pense bien ton sac pour essayer qu’il n’excède pas les 12 kilos et habitue toi à marcher avec avant le trek. Dans l’esprit ne teste rien de neuf le jour du trek : ni méthode, ni matériel et surtout pas des chaussures ! À ta dispo pour davantage d’infos 😉

Bonjour, Merci pour vos suggestions d’itinéraires. J’ai choisi le Vercors pour me lancer et m’initier à la rando itinérante… l’espoir de vivre l’expérience des Hauts Plateaux.

Mon retour d’expérience (mai 2024) Départ du bas de St-Nizier. L’auberge des Allières ne propose plus d’hébergement. J’ai donc fait le choix de pousser jusqu’à Villars, ce qui n’est pas la meilleure option. Un nouveau découpage des étapes est peut-être à suggérer.

Après 8 heures environ de marche, l’aventure s’est arrêtée, mon genou n’ayant pas supporté un effort trop soudain, le poids du sac (pourtant moins de 12kg) et les dénivelés conséquantes pour un débutant. Je conseille donc vivement de suivre vos conseils de démarrer par des étapes courtes si on n’est pas entrainé.

Bonne 1ière expérience. Je remettrai celà quand mon genou sera réparé, mais je prendrai : – une carte 1/25 000 ; elle m’aurait permise de repérer les chemins de traverse sans aller jusqu’au cabane de Roybon pour descendre jusqu’à Villars (1 heure de marche en moins) – une tente, car c’est stressant de marcher sans être sûr qu’il y aura de la place dans les cabanes.

Voilà, j’espère que celà pourra servir à ceux qui rêvent de ce parcours.

Hello Olivier,

Merci pour ce retour d’expérience dans le Vercors ! La météo n’a pas de base due être hyper favorable en plus de ça ! Je note l’information concernant les Allières : je vais essayer de proposer une autre alternative si l’hébergement n’y est plus possible, ce qui est bien dommage au passage. Je te rejoins sur la pression mise par rapport à l’occupation des cabanes le soir. Le port de la tente évite ce stress et, potentiellement, la question du bruit et des éventuels ronflements ! Par contre c’est du poids et de l’encombrement en plus. Un aspect à prendre en considération. OK en effet pour avoir la carte avec soi (surtout sur les Hauts Plateaux) que tu peux compléter avec une appli genre IphiGéNie, bien pratique.

Au plaisir de te lire une prochaine fois !

Bonjour, nous avons expérimenté la traversée de l’Aubrac, exactement les mêmes étapes et c’était top!!!! Nous logions dans des hôtels, chambres d’hôtes ou gîte. J’avais tout prévu à l’avance: repas du soir, nuit, petit dej et même pique nique. Nous n’avions qu’à marcher. Première étape jusqu’à Fournels: très chouette, le temps de se familiariser avec les marquages. Arrivée dans notre hôtel avec piscine…le summum! Pour la Chaldette, petite sieste au près du Bès en attendant que Stéphanie de Parenthèse eu Aubrac ouvre! J’ai eu un gros coup de pompe en ce 3ème jour et je suis arrivée éreintée à Nasbinals! Nous avons adoré l’étape aux Rajas en faisant un petit détour au Signal de Mailhebiau. Ces 4 premières étapes sont plutôt sans dénivelé mais à la fin du plateau d’Aubrac, on enchaine avec qqs grimpettes en Lozère comme celle de Grèzes: éprouvante mais sublime. C’était notre premier trek en itinérance: les points positifs: une bonne organisation, de chouettes paysages, aucune rencontre de marcheur (nous étions seuls au monde), une météo plutôt clémente, des rencontres locales +++ Points négatifs: le poids de mon sac à dos malgré le fait que j’y ai attaché bcq de préparation…à revoir donc. Vraiment, une très chouette expérience et pour un premier trek, le sans dénivelé au début, c’est bien pour avaler les kilomètres. Prochain projet? L’Islande…Bon, là, ça n’a rien à voir mais ce sera tout aussi excitant. Merci infiniment pour le partage. Sophie

Salut Sophie,

Merci pour ce retour d’expérience enthousiaste ! Je suis ravi si ces propositions vous ont permis de réussir ce chouette trek dans l’Aubrac. C’est clairement un magnifique territoire, hyper immersif. Pour l’Islande, je ne sais pas si tu as vu, mais j’ai également écrit sur le Laugavegur et tu peux cliquer ici pour découvrir le reportage. J’espère que d’autres destinations présentes sur le blog t’inspireront encore bien d’autres treks. N’hésite pas à m’écrire à l’adresse [email protected] pour toute information complémentaire !

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• Tour des Aiguilles Rouges - 2 jours

Randonnée Tour des Aiguilles Rouges - 2 jours

Aiguilles rouges.

Incontournable

Description - Tour des Aiguilles Rouges - 2 jours

Envie de découvrir la réserve des Aiguilles Rouges le temps d'un week-end ? Cette randonnée sur 2 jours, réalise le tour des Aiguilles Rouges, en passant par le Lac Cornu, le Lac Noir, le Refuge du Lac Blanc mais aussi, les lacs des Chéserys. Pour la réaliser, il est nécessaire de prendre la télécabine de Planpraz afin d'accéder au départ de la randonnée. Commencer sur le Grand Balcon Sud pendant 500 m puis prendre à gauche en direction du Lac Cornu et du Lac Noir. À l'approche des lacs, être prudent car le sentier devient raide. Arrivé aux lacs, le plus dur est fait. Il n'y a plus qu'à profiter du sentier plus régulier, avec quelques courts passages raides. Et ce, jusqu'à rejoindre le refuge du Lac Blanc et ses splendide panoramas, idéal pour une nuit. Pour compléter la boucle, continuer ensuite vers lacs des Chéserys et prendre à droite vers La Tête aux Vents (est). Arrivé à La Tête aux Vents, tourner à nouveau à droite (sud-ouest) pour suivre le GR® ou Grand Balcon Sud jusqu'à retrouver le point de départ.

Parking - Tour des Aiguilles Rouges - 2 jours

Parking payant du Brévent (2€ par heure de stationnement).

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EN GROUPE ACCOMPAGNÉ

Intégrez un petit groupe (de 4 à 15 personnes) avec un accompagnateur ou un guide de montagne sur des dates déjà programmées. Le départ se fait lorsque le minimum de participants est atteint : la date est alors confirmée. La formule accompagnée est souvent à l’origine de belles amitiés.

VOYAGES EN LIBERTÉ

Vous êtes autonome : vous partez en voyage avec qui vous voulez et sur les dates de votre choix avec traces GPX, topo-guide et cartes. Vous ne bénéficierez pas des services d'un accompagnateur, sauf sur quelques séjours à l'étranger. Dans tous les cas, un représentant local est sur place. Notre appli “Mon eTopo Balaguère” est disponible sur certains circuits.

VOYAGES EN FAMILLE

En groupe accompagné ou en liberté, nos voyages spécialement conçus pour les familles sont adaptés à l’âge de vos enfants avec des randonnées plus courtes ou des dénivelés limités, mais toujours avec des activités ludiques !

• Qui sommes-nous ?
• Balaguère pratique

Le grand trek des Pyrénées

Hautes-pyrénées, aragon.

Satisfaction

Tous nos treks et randonnées à pied

Le voyage en résumé.

À cheval entre les Pyrénées espagnoles et françaises, ce grand trek traverse les massifs les plus beaux, les plus variés et les plus emblématiques du Pays des Gaves et du Haut Aragon. Une immersion en montagne de toute beauté, 2 semaines durant... Au fil de ce trek, véritable immersion de deux semaines en pleine montagne, vous découvrirez une succession de massifs, de sommets, de lacs et de vallées extraordinaires. Chaque passage de col vous révèlera une des multiples facettes de la montagne pyrénéenne. Des grands cirques -Troumouse, Gavarnie et Estaubé- au massif grandiose du Vignemale chargé d'histoire, des granits de Cauterets et Panticosa constellés de lacs cristallins au calcaire du massif du Mont Perdu, des vires aériennes dans les grands canyons d'Ordesa aux cascades tumultueuses, le spectacle de la nature est omniprésent. Les randonneurs habitués à la haute montagne seront subjugués par la beauté continue de ce trek, ainsi que par l'ascension de quelques-uns de ses grands sommets, parmi eux le Petit Vignemale et le Mont Perdu !

En groupe accompagné

Intégrez un petit groupe avec guide sur des dates déjà programmées. Le départ se fait lorsque le minimum de 4 à 5 personnes est atteint : la date est alors confirmée.

14 jours - 13 nuits. 13 jours de marche

Randonnée - Aragon et Hautes-Pyrénées

Groupe : de 5 à 12 participants

Type d'hébergement : Refuge, gîte d’étape, dortoir

Hébergements parfois rustiques, surtout caractérisés par le fait de dormir en dortoirs collectifs de taille variable (de 4 à plus de 10 personnes...). Dans les refuges, la douche n'est pas forcément possible (ou parfois qu'à l'eau froide) ni incluse ; si payante, elle sera à régler sur place par vos soins.

Itinérance : Randonnée itinérante

Impose d’arriver à l’étape chaque soir et de changer souvent d’hébergement.

Pour personne très habituée aux séjours de randonnée, pratiquant une activité sportive soutenue au moins 2 fois par semaine. Rythme soutenu.

CO2 100% absorbé :

La Balaguère absorbe 100% de ses émissions carbones. Vous pouvez nous aider à absorber celles liées à votre voyage en participant à hauteur de 10 euros par personne lors votre inscription.

DATES ET PRIX

Les prix affichés ci-dessous sont calculés pour un adulte en fonction des variantes éventuelles (hébergement, aéroport…) et de la date de départ. Pour les voyages en famille : Les réductions enfants et adolescents seront appliquées lors de la prochaine étape.

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Le prix comprend

Le prix ne comprend pas.

• Nous vous proposons en partenariat avec assurinco un forfait complet “assur vacances” (contrat n °6783) : assurance multirisque Annulation + Assistance rapatriement, assurance option COVID comprise.
• Les événements garantis en cas d'annulation : accident, maladie, décès de l'assuré ou du conjoint, des ascendants et descendants, licenciement économique, modifications de congés (voir conditions d'annulation). Le forfait Assur Vacances vous couvre aussi pour le rapatriement, le départ et le retour impossibles, les bagages et l'interruption de séjour.

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La traversée du Vignemale et l'ascension du Petit Vignemale

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Le Parc d'Ordesa et l'ascension du Mont Perdu

JOUR PAR JOUR

- cirque de troumouse.

Transfert au hameau d'Héas (1500 m). Notre trek commence par une montée au cœur du majestueux cirque de Troumouse. Face à cette impressionnante muraille dominée par les 3133m de La Munia, nous suivons les sentiers herbeux accompagnés par les marmottes. Passage au Lac des Ayres et descente au Maillet, notre auberge située à 1820 m.

• Temps de marche: 3h à 4h
• Dénivelé: + 600m / - 280m
• Temps de transfert: 1h
• Hébergement: Auberge

- Troumouse - Cirque d'Estaubé - Plateau de Saugué

Des points de vue remarquables sur le massif de l'Ardiden avant la descente vers le Lac des Gloriettes. Une incursion en aller / retour nous fera admirer le Cirque d'Estaubé depuis lequel on peut apercevoir la Brèche de Tuquerouye... et derrière le sommet du Mont Perdu ! Traversée du Plateau de Coumely parsemé de granges et prairies de fauche qui surplombe la vallée entre Luz et Gèdre. Descente au village de Gèdre puis montée au plateau de Saugué pour une nuit en gîte en pleine montagne, dans un cadre exceptionnel.

• Temps de marche: 5h30 à 6h00
• Dénivelé: + 900m / - 1100m
• Hébergement: Gîte

- Plateau de Saugué - Gavarnie - Belvédère sur le Cirque et retour au village de Gavarnie

Mise en jambe en douceur à travers granges et estives fleuries, face au cirque de Gavarnie. Descente jusqu'au village, puis boucle par quelques sentiers boisés et secrets, avant de découvrir une vue imprenable sur ce site majestueux depuis une clairière. Descente et retour au célèbre village de Gavarnie, montée jusqu'au refuge situé en amont du village et à l'entrée de la vallée d'Ossoue.

• Temps de marche: 4h30
• Dénivelé: + 650m / - 775m
• Hébergement: Refuge

- Gavarnie - Vallée d'Ossoue - Refuge de Baysselance

Depuis Gavarnie, un joli sentier offre un surprenant aperçu du massif du Vignemale. Passage aux Oulettes d'Ossoue puis montée par un chemin souvent en balcon sous la face Est de cette montagne offrant des vues sur le glacier d'Ossoue, le plus long des Pyrénées, avec sa langue de glace. Nous sommes dans le domaine de la haute montagne. Surprise ! Les grottes Bellevue que le comte Russell avait fait creuser en guise de refuge ; votre accompagnateur vous racontera cette folle histoire... Arrivée au refuge de Bayssellance, à 2650m d'altitude, le plus haut des Pyrénées. Panorama très étendu, fantastique.

• Temps de marche: 6h à 7h
• Dénivelé: + 1350m / - 200m

- Refuge de Baysselance - Petit Vignemale (en option) - Lac de Gaube - Marcadau

De la très proche Hourquette d'Ossoue, ascension optionnelle du Petit Vignemale à 3032m, belvédère privilégié sur tout le massif : des vues impressionnantes sur le Grand Vignemale et le glacier d'Ossoue, ainsi que la perspective aérienne de l'immense Face Nord de la montagne. Descente vers les Oulettes de Gaube faisant face au glacier pentu et crevassé de la face nord ; la légendaire face nord du Vignemale se montre dans toute sa splendeur ! Passage par les berges du Lac de Gaube et descente près du célèbre lac de Gaube. Montée paisible par le plateau de Cayan en compagnie du gave du Marcadau, jusqu'au refuge Wallon.

• Temps de marche: 5h à 7h
• Dénivelé: + 400 à 700m / - 1200 à 1700m

- Marcadau (refuge Wallon) - Lacs et refuge de Bachimaña

Le refuge Wallon au site de Marcadau, dont le nom nous rappelle l'ancien marché de bétail transfrontalier qui se fêtait autrefois ici, nous permet aujourd'hui de rejoindre l'Espagne. Les pinèdes laissent place à la haute montagne granitique pour atteindre le Col de Marcadau par lequel nous basculerons versant Sud des Pyrénées. Descente dans la région des lacs de Panticosa jusqu'au refuge de Bachimaña, situé au bord du grand lac du même nom, et qui domine les vallées aragonaises. Selon les envies de chacun, une randonnée supplémentaire dans les environs permettra de découvrir d'autres lacs.

• Temps de marche: 4h à 6h
• Dénivelé: + 675 à 900m / - 350 à 650m

- Refuge de Bachimaña - Lacs et col de Brazatos - Vallée du Rio Ara - Bujaruelo

Un sentier facile et spectaculaire avec des panoramas fantastiques vers les massifs d'Argualas et Infiernos (sommets de plus de 3000m), dominant le lac de Panticosa et ses thermes, conduit vers l'univers granitique des lacs de Brazatos et le col éponyme. Encore des lacs : ceux de Batanes sur le chemin de descente vers la vallée du Rio Ara, face au versant espagnol du Vignemale, par où sont montés les pionniers de cette montagne prodigieuse. Arrivée et nuit en gîte d'étape à San Nicolas de Bujaruelo, dans la vallée d'Ordesa, avec son pont médiéval et les ruines de l'ancien hospice pour voyageurs et pèlerins.

• Temps de marche: 7h30
• Dénivelé: + 500m / - 1350m

- Bujaruelo - Port de Boucharo - Refuge des Sarradets (au pied de la Brèche de Roland)

Ascension par le chemin historique du col de Boucharo, situé sur le fil de la frontière, ancienne voie romaine empruntée pendant des siècles par les habitants de Torla et Gavarnie et aussi par des commerçants, voyageurs et pèlerins de Saint Jacques. Nous passerons sous les impressionnantes faces Nord du Gabietou et du Taillon avec leurs petits glaciers pour atteindre le Col de Sarradets et le déjà proche refuge des Sarradets, situé sous la Brèche de Roland. Le coucher du soleil plongeant sur les falaises du Cirque de Gavarnie et ses sommets est un spectacle fascinant.

• Temps de marche: 6h
• Dénivelé: + 1300m / - 50m

- Refuge des Sarradets - Brèche de Roland - Vire des Fleurs - Refuge de Goriz

Lever matinal pour entamer une longue et fantastique journée. Ascension à la légendaire Brèche de Roland, formidable entaille entre les falaises du Pic Bazillac et du Casque de Marboré. Côté espagnol, le paysage est surprenant : des déserts calcaires entrecoupés par des plaines verdoyantes où serpente l'eau des résurgences. Puis, l'un des parcours les plus originaux des Pyrénées : la Vire des Fleurs, corniche aérienne mais facile qui longe les falaises dominant la Vallée d'Ordesa. Après la traversée d'un lapiaz crevassé par les eaux, quelques plateaux et cols désolés alternent avec de petits oasis de verdure où pâturent les isards. Nous arriverons heureux après cette longue et magnifique journée, au refuge de Goriz.

• Temps de marche: 6h30 à 7h30
• Dénivelé: + 450m / - 850m

- Refuge de Goriz - Mont-Perdu Refuge de Goriz

Ascension du Mont Perdu, avec ses 3355m, troisième des géants des Pyrénées. L'ascension est de toute beauté et le panorama offert depuis le sommet est tout simplement grandiose et exceptionnel : de la plaine française à la plaine espagnole, toute la largeur de la chaîne s'offre au regard, ainsi qu'une bonne partie de la longueur du massif. Vignemale, Néouvielle, Posets, vue plongeante sur les grands canyons... la Sierra de Guara ! Retour et nuit au refuge de Goriz.

• Temps de marche: 5h
• Dénivelé: + 1150m / - 1150m

- Refuge de Goriz - Col d'Anisclo - Pineta

Passage par deux autres des grands canyons du Parc National d'Ordesa. Ascension au Col Supérieur de Goriz qui domine le profond canyon d'Añisclo, entre des falaises spectaculaires. Descente au fond du Canyon jusqu'à la Fon Blanca, lieu ravissant. Puis nouvelle montée au Col de Añisclo, situé entre les canyons d'Añisclo et Pineta : de tous les côtés la vue plongeante est impressionnante ainsi que tous les grands sommets autour de nous. Descente spectaculaire et longue vers le fond de la vallée pour retrouver les forêts fraîches et le gîte-refuge de Pineta où nous passerons la nuit.

• Dénivelé: + 950m / - 1880m

- Refuge de Pineta - Port Neuf de Pineta - Hourquette d'Alans - Refuge des Espuguettes

Montée vers le Cirque de Pineta sous le glacier resplendissant de la face Nord du Mont Perdu. Un sentier plus discret file vers un vallon solitaire qui conduit -après une belle pente !- au Port Neuf de Pineta, à nouveau sur la frontière. L'autre côté ne nous sera pas inconnu, car nous serons au-dessus du Cirque d'Estaubé. Une longue traversée mène à la montée vers la Hourquette d'Alans, col d'où l'on redécouvre le Cirque de Gavarnie et le massif du Vignemale. Descente vers le refuge des Espuguettes.

• Dénivelé: + 1400m / - 660m

- Refuge des Espuguettes - Piméné - Fond du Cirque de Gavarnie - Gavarnie

Le matin de bonne heure, ascension du Petit Piméné, sommet à 2667m avec un fantastique panorama. Redescente vers le refuge des Espuguettes et le plateau de Pailla. Un superbe sentier en balcon, le Chemin des Espugues, conduit à l'Hôtellerie du Cirque de Gavarnie d'où il est possible d'approcher les cascades qui descendent des colossales murailles. Descente vers le village de Gavarnie et nuit au sympathique gîte où nous avons passé la nuit le J3.

• Dénivelé: + 800m / - 1100m

- Gavarnie - Lourdes

Fin de séjour. Transfert à Lourdes après le petit-déjeuner.

• Temps de transfert: 1h15

Attention : en raison des capacités d'accueil réduites du refuge de Goriz du fait d'importants travaux, il n'est pas impossible que l'itinéraire soit modifié pour ces 2 journées-là, ou que vous soyez amenés à dormir sous tente, aux abords du refuge. Ces tentes et matelas (type Karrimat) sont fournis par le refuge ; ils sont nettoyés et désinfectés après chaque changement d'utilisateurs. Le refuge est situé à 2160 m. d'altitude et ses abords sont principalement constitués de pelouses.

INFOS TECHNIQUES

Détails pratiques, formalités et santé, rendez-vous.

A 11h devant la gare SNCF de Lourdes (65). Soyez habillés en tenue de randonnée, le sac à dos prêt avec les chaussures de randonnée à portée de main et la gourde pleine.

FIN DU SÉJOUR

Dispersion à 10h30 à la gare de Lourdes.

5 à 8 h de marche sur sentier, avec 1200m de dénivelé positif en moyenne, en haute-montagne en grande partie. Une journée avec 1450m de montée et une autre avec 1500m de descente. Une bonne condition physique et une habitude de ce type de terrain sont indispensables, dans votre intérêt et plaisir personnel mais également afin d'assurer un bon déroulé du séjour pour la totalité du groupe.

DÉPART GARANTI À PARTIR DE (pers.)

Groupe limité environ à (pers.).

Vous trouverez vos bagages à l'hébergement les jours J1, J2, J3 et J13. Du J4 au J13 vous porterez vos affaires pour 9 nuits. L'ascension du Mont Perdu se fera le sac léger.

ENCADREMENT

Par un accompagnateur en montagne diplômé d'état et spécialiste de la région.

HÉBERGEMENT

7 nuits en refuges de montagne gardés et 6 nuits en gîte d'étape (avec accès routier) en dortoirs collectifs. Douches d'eau chaude excepté le J4 (lavabos) et possiblement le J8.

Les repas du soir, copieux, seront pris chez nos hôtes. Pique-niques le midi.

DÉPLACEMENTS

En fonction des effectifs, les transferts sont effectués en bus, minibus ou taxis. De manière exceptionnelle, nous pouvons être amenés à vous solliciter quelques jours ou semaines avant le départ pour utiliser votre véhicule personnel, moyennant une indemnité forfaitaire. Vous n'aurez évidemment aucune obligation d'accepter cette proposition, mais sachez que les personnes transportées et le véhicule utilisé seront assurés « tous risques » par nos soins.

POUR FAIRE LE BON CHOIX

Accédez à nos explications détaillées sur le type de randonnée, le niveau les hébergements, ou la notion de portage... Comment choisir son séjour ?

Les bagages

Pour votre séjour, prévoyez : 1 sac à dos de 40-50 litres environ, avec ceinture ventrale et un dos bien aéré pour votre confort. Limitez le poids de l'ensemble de vos affaires et de votre sac à 10 kgs maximum.

Les vêtements

1 chapeau, ou casquette, ou foulard 1 bonnet, ou bandeau en polaire et/ou un tour de cou 1 paire de gants chauds des tee-shirts en matière respirante à manches courtes (1 tous les 2-3 jours) et 1 ou 2 à manches longues 1 veste chaude type polaire (voire déperlante type "softshell") ou type "primaloft" (chaud et compressible) 1 veste coupe-vent imperméable et respirante type "gore-tex" avec capuche 1 pantalon de trekking solide et déperlant 1 short ou short 3/4, confortable et solide des sous-vêtements 1 maillot de bain (facultatif en vue d'éventuelles baignades) des chaussettes de randonnée (au moins 1 paire tous les 2 jours) à bouclettes, en synthétique et/ou en laine 1 paire de chaussures de randonnée tige haute tenant bien la cheville et imperméables, à semelle type "Vibram". À éprouver impérativement avant votre séjour. Proscrire les chaussures à tige basse. 1 paire de guêtres (facultatif) des vêtements et chaussures confortables pour le soir

Le matériel à emporter

1 grand sac plastique à glisser dans votre sac à dos afin de protéger vos affaires des intempéries et/ou 1 sur-sac 1 pochette étanche avec : votre contrat d'assistance, vos papiers d'identité, carte vitale et tout autre document mentionné dans la rubrique formalités 1 parapluie solide et léger (facultatif mais très utile en cas de pluie) 1 paire de bâtons (facultatif) 1 paire de lunettes de soleil de bonne qualité (protection niveau 3) couvrant bien les côtés + crème solaire avec un bon indice de protection et écran labial (le tout systématiquement dans le sac à dos) 1 gourde isotherme ou aluminium de 1,5 litre mini ou gourde souple type Platypus (déconseillée en hiver) ou une gourde filtrante (type Lifestraw®, Katadyn MyBottle®, Life Saver®...) 1 petit thermos 50 cl (facultatif et surtout utile en hiver si vous souhaitez amener thé, café...) 1 gobelet plastique ou aluminium avec anse isolée 1 couteau de poche pliant (type Opinel) pour le pique-nique : couverts et 1 boîte plastique de 0,5 litre minimum type Tuperwear (impératif même s'il peut arriver qu'elle ne serve pas) nécessaire de toilette et 1 serviette qui sèche rapidement (privilégiez l'indispensable, les petites contenances, du savon écologique...) boules Quiès ou tampons Ear (contre les ronflements de voisinage ou autres nuisances sonores) 1 drap-sac dit aussi "sac à viande", pour nuit(s) en dortoir (gîte et/ou refuge) des mouchoirs du papier toilette 1 briquet (attention à ne pas provoquer d'incendie ; donc à n'utiliser qu'en cas de nécessité et avec un maximum de précautions) 1 frontale ou lampe de poche + couverture de survie : à mettre systématiquement dans le sac à dos, un retard imprévu suite à un incident peut subvenir même au cours d'une randonnée facile des lunettes de rechange (si vous portez des lunettes de vue) appareil photo, jumelles, matériel de peinture... (facultatif)

Pièce d'identité

Si vous voyagez dans les Pyrénées, que ce soit du côté français ou espagnol de la frontière, vous devrez avoir une pièce d'identité valide. Cela peut être un passeport ou une carte d'identité nationale, en fonction de votre nationalité et des exigences en vigueur.

Formalité Pays Spécifique au produit

Carte d'identité ou passeport en cours de validité. N'oubliez pas dans votre sac à dos, le contrat d'assistance-rapatriement. Le séjour se déroulant tout ou partie en Espagne, au minimum 15 jours avant votre départ, demandez à la sécurité sociale une carte européenne ou une attestation européenne valable 3 mois afin d'éviter l'avance obligatoire de frais médicaux. Si vous vous déplacez en véhicule en Espagne, sont obligatoires sous peine d'amende : gilet fluorescent + 2 triangles de signalisation. Pour les mineurs : l'autorisation de sortie du territoire est obligatoire pour tout mineur voyageant sans ses deux parents. Il devra alors être muni de sa pièce d'identité en cours de validité (carte d'identité ou passeport selon la destination), d'un formulaire signé par l'un des parents titulaire de l'autorité parentale (autorisation de sortie du territoire), de la photocopie de la pièce d'identité du parent signataire. Pour plus d'informations nous vous invitons à vous rapprocher de votre mairie.

Une mosaïque de climats d’une étonnante diversité. Un randonneur faisant le GR10 commence son périple dans la douceur des collines basques pour le terminer sous les chaleurs catalanes. En 400 km, il aura connu tous les types de temps !

Pourquoi les Pyrénées ont une telle diversité de climats ?

Une première explication se trouve dans la position méridionale des Pyrénées. Situées sur le 43° degré de latitude, elles sont à mi chemin entre les régions tempérées du Nord et les zones supra tropicales du Sud. Rajouter à cela, la puissance de la chaîne qui protège et sépare climatiquement la France et l’Espagne. Aux deux extrémités, la présence de 2 mers vient complexifier la carte des climats.

Les Pyrénées peuvent se subdiviser en 4 zones climatiques.

La façade atlantique est caractérisée par une ambiance douce et des hivers agréables.  Le versant nord des pyrénées centrales est de type montagnard avec des saisons marquées.  Le côté espagnol présente une sécheresse accentuée.  Les influences méditerranéennes pénètrent assez loin à l’Est de la chaîne.

L’altitude engendre son propre modèle climatique.

Il suffit de s’élever de quelques centaines de mètres pour voyager de plusieurs milliers de  kilomètres vers le Nord. Seule une végétation de type polaire peut subsister aux températures extrêmes des sommets des Pyrénées.

Le randonneur sera toujours captivé devant une mer de nuages s’étalant à ses pieds. Il semblerait que l’on puisse marcher à sa surface. Il peut arriver « qu’elle monte ». Un silence ouaté prend alors possession de vous. Autre moment intense, vivre un orage en montagne : c’ est toujours impressionnant. Généralement il « ne pète » qu’en fin de journée et c’est à l’abri du refuge qu’on en profite le mieux. Le ciel « lavé » de son humidité, retrouve rapidement sa sérénité limpide.

Le vent dans les Pyrénées

La prévision du temps était autrefois une nécessité vitale. Le guide, l’agriculteur savaient décrypter dans le ciel les signes annonciateurs du temps à venir.  De nombreux dictons populaires attribuent aux vents un rôle prémonitoire. Chacun a son nom. Il peut être différent d’une vallée à l’autre. La Balaguère est ce vent fou qui nous vient d’Espagne. Quand elle souffle, « il faut tenir le béret des 2 mains » dit-on ! Les Basques l’appellent Haize Hégoa.  Le Cierzo traverse les Pyrénées dans l’autre sens et balaye l’Aragon jusqu’aux plaines de l’Ebre.  A l’est, la Tramontane et l’Autan règlent le climat à leur guise.

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AVIS DE VOYAGEURS

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Constituez votre propre groupe sur ce circuit à la date de votre choix à partir de 8 personnes pour un circuit à l'étranger, à partir de 10 personnes pour une randonnée en France ou dans les Pyrénées (sauf exception).

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Circuit 2 semaines en France

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Retrouvez tous les circuits organisés en France pour une durée de 2 semaines (15 jours). A la recherche d'un itinéraire de 2 semaines en France ou d'idées de séjours en France ? Ne cherchez plus que faire en France avec notre sélection d'itinéraires et circuits adaptés à la durée de votre séjour.

Partir en France 2 semaines

Vous cherchez quoi faire en France en 2 semaines ? Voici 5 choses à faire en France pendant votre voyage :

• Un grand classique des itinéraires de la randonnée française. 
• Un trek qui parcourt l'intégralité du mythique GR20, du sud au nord
• Un itinéraire historique
• Une traversée originale dans le parc national du Mercantour, entre France et Italie.
• Le Parc National du Mercantour et la vallée des Merveilles

Voyage 15 jours en France

Il y a 30 séjours proposés en France qui durent 2 semaines.

Alpes du Nord : Grande traversée des Alpes... de Briançon à Menton

Un superbe trek dans les Alpes françaises qui débute à Briançon, passe par le Queyras, le piémont italien, la Haute Ubaye, le Parc National du Mercantour et enfin Menton sous le charme de la Côte.

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Itinéraire France 2 semaines

Circuit france jour 1 d'ajaccio au col de bavella.

Rendez-vous à la gare maritime d'Ajaccio (en face de la CCI) à 14 h. Rencontre avec votre accompagnateur en montagne

Circuit France jour 2 De Bavella à Croci

Depuis le col de Bavella vous empruntez le magnifique sentier en balcon au pied des Aiguilles de Bavella, qui domine la région de l'Alta Rocca. Il pénètre dans la vallée d'Asinao pour rejoindre les bergeries

Circuit France jour 3 De Croci à Cozzano

Belle traversée de hêtraies sur le plateau puis une lente montée s'ensuit qui vous conduit aux limites nord du plateau, au pied de l'arête des statues. Une fois sur la ligne de partage des eaux, les points de vue alternent entre l'est et l'ouest découvrant des paysages variés

Circuit France jour 4 De Cozzano au col de Verde par les crêtes

Depuis le village de Cozzano, vous empruntez le Mare a Mare pour rejoindre le col de Laparo à 1525 m puis le GR 20. L'itinéraire suit l'arête qui sépare le Fiumorbu du Haut Taravo

Circuit France jour 5 Du col de Verde à Capanelle

En quittant le col de Verde, on avance vers l'intérieur des terres, au relief plus doux. C'est la forêt et le monde végétal qui prédominent sur le parcours

Circuit France jour 6 De Capanelle à Vizzavona

Dernière étape du GR 20 sud. Passage principalement en forêt, qui vous conduira à proximité des bergeries de Scarpaceghje et plus loin d'Alzeta, encore occupées en période estivale

Circuit France jour 7 De Vizzavona à Canaglia

Ascension de la brèche de Muratellu (2100 m). Passage sur dalles le long du ruisseau de l'Agnone, plus connu sous le nom de " Cascade des Anglais "

Circuit France jour 8 De Canaglia à Grotelle

L'itinéraire emprunte le Mare a Mare nord en suivant la vallée du Manganellu, jusqu'à la cascade du Meli. On y retrouve le GR 20

Circuit France jour 9 De Grotelle au Camputile

Cette étape est une des plus alpines du GR 20. En effet, vous y franchirez les deux points culminants de cette étape : Brèche du Capitelo et Bocca alle Porta (tous deux se situant à plus de 2000 m)

Circuit France jour 10 Du Camputile à Castel de Vergio

Vous quitterez le Camputile en longeant le Tavignano qui est le plus long fleuve de Corse, jusqu'à sa source au lac de Nino. Celui-ci est entouré d'une vaste étendue herbeuse où paissent vaches et chevaux

Circuit France jour 11 De Castel di Vergio à la vallée du Mélarie

Le GR 20 s'élève vers la haute vallée du Golo. Cette vallée glacière s'élève au pied de la Paglia Orba pour rejoindre le refuge de Ciottulu

Circuit France jour 12 De la vallée du Mélarie à Asco Stagnu

Cette randonnée de légende au coeur du massif du Cintu (2706 m) est un fantastique belvédère sur les sommets de l'île. Étape mythique, avec le passage culminant du GR 20 à 2604 m d'altitude à la Pointe des Eboulis, cet itinéraire rude, alpin, montagnard et aérien offre de magnifiques panoramas, dans un décor très minéral

Circuit France jour 13 D'Asco Stagnu à Bonifatu (Calvi)

L'itinéraire grimpe entre les blocs rocheux et s'élève au dessus des pins Laricio pour rejoindre le col de Bocca Stagnu. Vous découvrez un panorama unique sur les massifs montagneux de l'île, avant de rejoindre le col de la Muvrella

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