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Tour du Cervin

Le Tour du Cervin avec ses huit étapes, ses six vallées et ses trois cultures (Haut-Valais germanophone, Valais central francophone et Vallée d’Aoste en Italie) est une randonnée d’altitude. Longeant plus de vingt-cinq sommets dépassant les 4’000 m, traversant multiples alpages habités au milieu d’une faune et d’une flore intactes, visitant de nombreux villages traditionnels où le bonheur de marcher est présent à chaque étape. D’une vallée à l’autre, une histoire, une culture, une architecture locale différentes font de ce parcours toute sa richesse. Il s’agit toutefois d’une randonnée qui demande expérience et endurance puisqu’il faut franchir des cols à plus de 3’000 m et deux glaciers.

Zermatt 17.05.2024 01:05

6° bien ensoleillé

Liens & téléchargements

Informations.

Difficulté : très difficile Nombre de jours : 8-10

• Les vallées
• Hébergement

Tour du Cervin

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Tour du Cervin

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La course suprême sur la plus belle montagne du monde, le Cervin. Depuis Randa, les randonneurs font le tour de la montagne pyramidale dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, car c'est ainsi que la montagne montre le mieux ses différentes facettes.

• Type Randonnée de plusieurs jours
• Difficulté Difficile
• Durée 60,00 h
• Distance 147,3 km
• Montée 10353 m
• Descente 10143 m
• Point le plus bas 1403 m
• Point le plus haut 3316 m

Description

Il s'agit d'un véritable tour de force pour les randonneurs entraînés et expérimentés disposant d'une bonne expérience de la haute-montagne. 60 heures de randonnée, 13'000 mètres de dénivelé et 148 kilomètres-effort: une aventure, c'est certain! Vers le haut, vers le bas, le parcours passe par de nombreux endroits connus: Zinal dans le Val d'Anniviers, Lac de Moiry, Arolla, Haut Glacier d'Arolla, Col Collon. Il se rend ensuite en Italie: Lago Place Moulin, Tola, Torrente Marmore et finalement Breuil/Cervinia, la destination voisine de Zermatt, bien connue des skieurs. Ensuite, les randonneurs reviennent sur sol helvétique via le col de Saint-Théodule et le glacier du Théodule.

• Cervin sous toutes ses facettes
• Tour du Weisshorn, de la Dent Blanche et du Cervin
• Divers villages aux différentes cultures de montagne
• Tour à travers la Suisse et l'Italie
• Nombreux fournisseurs, en Suisse et en Italie, proposant ce tour comme trekking guidé

1. Randa - Topali (7h00) 2. Topali - Jungu (6h00) 3. Jungu - Gruben / Turtmanntal (5h15) 4. Gruben - Zinal (6h20) 5. Zinal - Les Haudères - Arolla (10h00) 6. Arolla - Prarayer (8h40) 7. Prarayer - Valtournenche / Breuil (8h30) 8. Valtournenche / Breuil - Théodule (4h15) 9. Théodule - Zermatt (3h45) Variante: Zermatt - Cabane de l'Europe (6h35) et Cabane de l'Europe - Grächen (5h30)

Nos recommandations:

• bonnes chaussures solides
• bâtons de randonnée, le cas échéant
• vêtements adéquats, selon la météo (indispensable: protection contre la pluie)
• provisions et eau

Equipement complémentaire pour les traversées du glacier: crampons, baudrier, 1 corde par groupe de 4, vêtements adéquats

Réservation des nuitées dans les cabanes de montagne et les villages recommandée.

L'univers alpin servant de décor à la randonnée du Cervin offre un panorama époustouflant, traverse de petits villages de montagne et permet d’observer une faune et une flore uniques.

• Il convient de planifier minutieusement toute randonnée en montagne et de l'adapter à sa propre condition physique ainsi qu'à la météo et à la saison.
• Le temps peut vite changer en altitude. Par conséquent, il est conseillé d'emporter les vêtements adéquats, suffisamment de provisions et d'eau. Si le temps semble incertain, faire demi-tour à temps.
• Informer des tiers de la randonnée et, si possible, ne pas s'y rendre seul est à privilégier.
• Ne pas quitter les sentiers balisés et ne pas s’aventurer sur le glacier sans guide.
• Respecter les autres randonneurs ainsi que la faune et la flore.
• Tenir compte des panneaux d'avertissement, qui attirent l'attention sur les dangers permanents du lit de la rivière et sur les rives des cours d'eau situés en aval des barrages et des retenues d'eau.

Important! Compte parmi les randonnées alpines les plus exigeantes. Certaines étapes traversent le glacier. Il est donc recommandé d’être accompagné par un guide connaissant les lieux. Tuyau: «Be searchable». Equipez-vous d'un réflecteur de sauvetage RECCO supplémentaire*. En été comme en hiver. Disponible dans notre shop en ligne ou au notre guichet. *Le réflecteur supplémentaire ne remplace pas un émetteur-récepteur d'avalanche.

Manifestations

Expériences & activités

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Attirer les hôtes hivernaux pour l'été

Meet the Sheep - Les visiteurs les plus craquants du Gornergrat

Rooftop-Ride Zermatt – Furi

Conseils du jour

Chambre / Appartement 1

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| Tour du Cervin | 8 jours de randonnée |

À la demande de ma chère moitié, j’ai cette année organisé notre randonnée itinérante sur le tour du Cervin. Bien nous en a pris ! Quelle bonne idée ! Ce tour est des plus splendides !

En effet, il fleurette en permanence avec la haute montagne, des sommets majestueux (de nombreux 4000m) et des paysages glaciaires à couper le souffle.

Vraiment, ce tour du Cervin nous a comblé et à l’heure où j’écris ces lignes, je pense qu’il restera pour moi dans le top 2 de mes tours préférés, avec le tour du Mont Blanc .

Néanmoins attention, ce tour demande une très bonne condition physique et une compétence de montagnard. En effet, au moins deux étapes de rocher sont difficiles à franchir et potentiellement exposées en cas de mauvaises conditions météo. Deux autres étapes obligent à franchir des glaciers où il me semble nécessaire de maîtriser la technique de progression en sécurité sur glacier.

On dit régulièrement sur la toile que le GR20 est le sentier le plus dur d’Europe. Il n’en est rien, le tour du Cervin est bien plus exigeant techniquement et physiquement. Chaque étape du tour du Cervin représente à peu près deux étapes du GR20 en distance, dénivelé et difficultés techniques…

La différence est qu’en permanence ce tour circule en haute montagne avec (ce qui manque pour moi sur les montagnes Corses que j’adore) les neiges éternelles et les glaciers offrant des paysages de séracs vertigineux aux géométries les plus impressionnantes les unes que les autres.

Bref, j’espère que vous l’avez compris, j’ai kiffé grave ce tour !

Je reviendrai bien sûr ci-dessous en détail sur les conseils de sécurité à mettre en œuvre pour réaliser ce tour dans d’excellentes conditions. J’avais moi-même cherché beaucoup d’infos sur le web lors de ma préparation et j’avoue que j’avais été frustré du peu d’écrit que j’avais trouvé sur le sujet. Quant aux traces GPS aucunes à part celles du site officiel, traces qui ne sont pas actualisées et qui se sont avérés erronées sur plusieurs étapes. Je vous recommande donc de prendre les miennes que je vous mets à disposition ci-dessous.

Mais j’ai fini par comprendre pourquoi je n’avais pas trouvé beaucoup d’infos sur le web en le parcourant. En effet, au maximum nous n’avons croisé qu’une dizaine de randonneurs par étape ! Et sur certaines, aucun ! Quelle tranquillité ! C’est à n’en pas douter le tour le moins fréquenté que je connaisse et pourtant nous l’avons réalisé en plein mois d’Août !

Bien fort de cette expérience web et de la réalisation réussie de ce tour du Cervin je vais essayer de vous transmettre au moins tout ce que j’aurais aimé trouver comme renseignements avant de partir.

Voici donc en détail l’ensemble de l’organisation de notre tour du Cervin. S’il vous manque malgré tout des informations, je serai heureux de vous répondre dans les commentaires au pied de cette page ou par message personnel.

Vous l’avez compris, ce tour est à réserver aux personnes en excellente condition physique et ayant une bonne connaissance de la montagne. Il faut par ailleurs, maîtriser les techniques de progression en sécurité sur glacier. Suivant la période à laquelle vous ferez ce parcours, il faudra posséder l’équipement complet pour glacier (crampons, piolet, corde, baudrier, nécessaire de secours en crevasse,etc …). Cela alourdi considérablement le sac si on doit le transporter sur l’ensemble du parcours. Mais d’autres solutions sont possibles comme vous le verrez ci-dessous dans le chapitre «Contexte de ce carnet de rando».

Période de fréquentation

Avec les passages glaciaires, il vaut mieux attendre la fonte des neiges avant de ce lancer sur ce parcours. Suivant les années, la période la plus favorable est entre, début ou mi juillet et septembre. Attention néanmoins, car à partir du 15 septembre un grand nombre d’hébergements et de commerces ferment ! Pour notre part, nous l’avons réalisé du 17 au 24 août 2018. Ce qui s’est avéré être  une bonne période. De plus, on ne peut vraiment pas dire qu’il y avait foule ! C’était même plutôt le contraire.

Contexte de ce carnet de rando

Nous avons donc organisé ce tour en 8 étapes conformément au schéma du site officiel du Tour du Cervin dont vous trouverez le lien en bas de cette page (nous ne disposions que de huit jours de toutes façons 😉).

Le trajet pour la Suisse a été fait en voiture et il nous fallait trouver un lieu sécurisé pour la laisser durant notre périple. Par conséquent, nous avons opté pour démarrer ce tour du Cervin à Randa dans la vallée de Zermatt et trouver un hébergement à St Nicolas (Sank Nicklaus).

Cela nous permettait ainsi de réserver un seul et même hébergement à St Nicolas pour :

• le premier soir à notre arrivée en voiture,
• le soir de notre seconde étape,
• le dernier soir lors de notre retour en fin de tour du Cervin.

Nous avions ainsi réservé chez Vreni qui est une femme charmante et accueillante et dont la maison est un modèle de propreté et de confort. Je vous recommande donc chaleureusement son B&B Vreni BRANTSCHEN, dont vous trouverez les coordonnées en bas de page.

Les étapes de glaciers commencent à partir d’Arolla. Ce qui veut dire que ces étapes glaciaires sont concentrées sur les trois dernières étapes du tour du Cervin. Plusieurs questions se posèrent alors :

• faut-il emmener tous le matériel de sécurité sur glacier ?
• comment trouver des infos sur les conditions des passages ?
• pourquoi porter le matériel sur tout le trajet si seulement les dernières étapes le nécessitent ? 

Finalement, ne trouvant pas toutes les réponses à mes questions, j’ai fait le choix d’emporter tout le matériel de sécurité nécessaire. Mais ce matériel est lourd, environ 6 kg, et le trimballer sur l’ensemble du parcours ne m’enchantait pas vraiment. Alors nous avons décidé de passer en voiture le jour de notre arrivée à notre hébergement d’Arolla l’hôtel du Pigne afin de déposer un sac contenant (piolets, crampons, cordes, baudriers et matos de secours en crevasse). Bien sûr, nous avions auparavant obtenu leur accord 😉

Cela nous a générer deux heures de route supplémentaire pour arriver à St Nicolas, mais nous a permis de commencer ce tour avec des sacs d’un poids plus raisonnable ! Franchement, je pense que c’était une excellente idée que je vous recommande.

Nota : nous avions réservé l’ensemble des hébergements de ce tour environ 5 mois à l’avance. Et pourtant, cela avait déjà été déjà un peu difficile, car par exemple à Zinal une rencontre internationale de Yoga a failli m’obliger à décaler mes dates… J’ai néanmoins réussi à réserver une des dernières chambres de la station en passant par la centrale de réservation !

Moralité, même si ce tour est peu fréquenté, il n’en reste pas moins que les villages d’étapes le sont et qu’il est nécessaire de réserver préalablement pour éviter d’éventuelles difficultés supplémentaires en fin d’étape.

Carte des étapes et traces GPS

Tableau de synthèse du tour du cervin.

• de Saint Nicklaus à Topalihütte |  Étape 1
• de la cabane Topali à Jugen |  Étape 2
• de Jugen à Gruben | Étape 3
• de Gruben à Zinal |  Étape 4
• de Zinal à Arolla |  Étape 5
• d’Arolla à Prarayer | Étape 6
• de Prarayer au Breuil Cervina | Étape 7
• du Breuil Cervina à Zermatt | Étape 8 (puis retour à St Nicklaus)

Liens utiles

S’il ne fallait retenir que cela .

Vous pouvez consulter en détail l’ensemble des étapes en cliquant sur le petit rectangle en haut à droite afin d’ouvrir Google Map en grand sur un nouvel onglet. Ensuite, vous pouvez sélectionner l’étape (dans le menu de gauche) et les points d’intérêts que vous désirez. Ainsi vous pourrez vous promener à votre guise dans ce très beau parcours pour en appréhender les détails.

Le tracé GPS des étapes

En cliquant sur le logo GPX ci-dessous, vous pourrez télécharger les tracés GPX réalisés sur ce parcours étape par étapes avec les points d’intérêts. Ces traces sont l’enregistrement du parcours par mon GPS Garmin et reflètent donc les passages à jour en 2018. Ces traces peuvent varier dans le temps en fonction des évolutions du tracé des sentiers qui changent en fonction des aléas (chutes de pierres, etc…) Pensez à prendre conseil auprès des locaux avant de vous engager sur une étape.

Par ailleurs, en Suisse des panneaux informent des modifications éventuelles au départ du chemin. Je tiens à préciser que j’ai constaté que les traces proposées sur le site officiel de Zermatt ne sont pas toujours à jour. Je vous recommande donc prendre les miennes qui pour le moment sont des plus à jour 🙂

Les temps présentés sur ce tableau sont avec l’ensemble des arrêts compris. Il s’agit donc d’un temps total tout compris. Mais ces temps sont indicatifs car en fonction de votre vitesse de marche et de vos durées d’arrêts ils évolueront forcément. Prévoyez toujours une marge de sécurité.

De Saint Nicklaus à Topalihütte | Étape 1

Dénivelé : +1692m, -31m ; Distance : 9 km ; Durée : 6h14 (départ 8h19, arrivée 14h33)

Après vérification auprès des guides du coin (merci notre hôte), nous avons la confirmation que le parcours normal entre Randa et la cabane de Topali est toujours fermée car de grosses chutes de pierres ont eu lieu et d’autres sont malheureusement encore à prévoir !

Dans ce contexte, nous avons fait le choix de monter par le sentier du gardien du refuge Topali. C’est un sentier direct entre St Nicolas et la cabane Topali. Il est direct certes ! Mais par conséquent bien vertical. Cela fait une étape de départ un peu difficile car il faut monter 1700m de dénivelé positif dès le premier jour. Autant dire qu’il vaut mieux avoir anticiper un tantinet l’entraînement !

Nous partons ce matin-là de notre hébergement de bonne heure car les prévisions météo ne sont pas bonnes pour la fin de journée.

Nous passons par le centre de Saint Nicklaus pour bifurquer sur le sentier bien indiqué qui part à droite en partie haute du village. Dès le départ on entre dans le vif du sujet le sentier monte avec une forte pente en serpentant à travers une forêt de mélèzes. Certains passages sont escarpés et des équipements sommaires sont en place pour sécuriser le franchissement par climat difficile.

Une fois les contreforts rocheux franchis, on arrive dans le domaine de la moyenne montagne et la forêt laisse place aux alpages. Alpages qui n’en sont pas moins raides ! Après nous être restaurer en profitant de la terrasse d’un joli chalet, nous continuons notre progression. Une fois arrivés sous les moraines du glacier de Stelligletscher, nous avons le plaisir de découvrir les fameuses chèvres à col noir, moitié blanches et noires et 100% montagnardes ! Il faut les voir détaler dans les pentes pour comprendre qu’elles n’ont rien à envier aux bouquetins et chamois environnants !

Après les avoir contemplées un moment, nous terminons notre ascension afin d’essayer d’arriver avant la pluie au refuge. Ce sera chose faite, et nous serons heureux d’avoir terminé cette étape dans le temps topo.

L’accueil à la cabane de Topali est parfait ! l’endroit est d’une propreté incroyable. On a l’impression que tout est neuf ! De plus le gardien et la gardienne parlent français et nous avons plaisir à goutter de leurs spécialités tout en partageant nos expériences respectives de la montagne ! Nous passerons un excellent séjour à la cabane Topali et nous vous la recommandons vraiment. Ce lieu suspendu offre un panorama sur les montagnes environnantes de toute beauté.

Merci encore à nos hôtes pour leur accueil ! Au fait, pendant que j’y suis, une précision que notre gardien m’a transmise : Cabane en Suisse signifie Refuge (donc gardé). Ce qui est l’inverse en France habituellement, les cabanes sont non gardées alors que les refuges le sont 😋.

Cette étape est difficile par le dénivelé important qu’elle impose en première étape. Il est donc nécessaire de s’être entraîner préalablement. Par ailleurs, par temps de pluie certains passages peuvent présenter des risques de glissade. Je recommande donc d’avoir un bout de corde pour compléter la sécurité de certains passages par temps humide.

Galerie photos

De la cabane Topali à Jugen | Étape 2

Dénivelé : +615m, -1230m ; Distance : 12 km ; Durée : 6h30 (départ 7h22, arrivée 13h52)

La veille nous avons pris conseil auprès du gardien. En effet, normalement l’étape vers Jungu est fermée car de nombreuses chutes de pierres ont modifié le tracé initial et potentiellement par ces temps chauds, il risque d’y en avoir d’autres. Ce dernier nous rassure en nous disant que pour des montagnards avertis le passage était faisable. Nous décidons donc de nous y engager.

Après un lever matinal et un rapide mais copieux petit déjeuner, nous mettons les sacs aux dos et nous voilà parti par un très joli lever de soleil. La montée jusqu’au col de Wasulicke ne pose aucune difficulté. Mais ensuite, c’est très différent. La descente se fait dans une paroi abrupte et instable. De nombreux équipements sont en place, mais ils sont parfois en mauvais état. Au pied de la paroi pour arriver sur le glacier, il faut enjamber une petite dalle rocheuse avant d’atteindre une échelle très verticale qui descend sur une vingtaine de mètres.

Ce pas est incontestablement délicat et il convient à mon sens d’avoir une corde afin de sécuriser ce passage notamment pour les moins aguerris. Une fois les pieds sur le glacier ce n’est pas terminé, car pour rejoindre l’alpage il faut traverser la longue combe en la longeant à main droite. Dans cette zone, tout s’est effondré récemment emportant le chemin initial et son tracé.

Pour ce passage il faut franchir, tantôt la moraine et ses grosses pierres parfois instables, tantôt le glacier et sa glace vive. Cette partie délicate dure environ une petite heure. Les marques sont très sporadiques et il vaut mieux s’orienter à l’estime avec quelques cairns de-ci de-là. On est alors bien content d’en sortir et d’arriver enfin en fond de combe où un petit lac de fonte s’est formé. En ce lieu, on est sorti définitivement des zones à risque et on rejoint le sentier balisé historique.

Nous y ferons une pose et nous assisterons en spectateur à une importante chute de pierres venant du versant sud-est du Rothorn. Nous n’aurions pas aimé nous trouver en dessous vu la taille des roches qui ont dévalé bruyamment et en quelques secondes cette pente abrupte ! Je trouve vraiment incroyable qu’il y ait des chutes de pierres à 10h du matin ! Cela ne fait qu’une heure voir deux que ce versant est au soleil.

Je constate donc de mes propres yeux que la montagne subie vraiment un réchauffement climatique. Par conséquent de simples sentiers de randonnée peuvent devenir aujourd’hui aussi dangereux que la haute montagne hier. La prudence s’impose désormais dans les passages exposés aux chutes de pierres même en randonnée.

Ensuite, la descente se poursuit par un sentier d’alpage très agréable jusqu’au petit village alpin de Jungtal puis on oblique à gauche pour arriver par une forêt classique jusqu’au petit télécabine de Jungu. Ne chercher pas l’opérateur, il n’y a personne sur place car il se trouve en bas à St Nicklaus ! Vous pouvez le contacter par l’intermédiaire de l’interphone. Il vous indiquera de vous installer dans la cabine puis il vous fera payer à l’arrivée.

Profitez du paysage splendide et apprécier de ne pas descendre à pied par ces chemins très escarpés. À moins que vous ne préfériez les emprunter.

C’est une des étapes les plus techniques de ce tour. La montée au col ne présente pas de difficulté par temps sec. Mais à partir du col la descente pour rejoindre le glacier est vraiment exposée. Une corde de sécurité est à mon sens nécessaire pour franchir le passage de l’échelle que je décris ci-dessus. Une fois au pied de l’échelle, le risque de chute de pierre reste important et il faut ne pas traîner jusqu’au petit lac de fonte du glacier. Une fois arrivé à cet endroit, les risques de chute de pierre sont terminés. Par ailleurs, nous avons eu la chance d’être seul dans ce passage. Attention si d’autres sont au dessus de vous ! Les pierres instables sont vraiment un danger à ne pas négliger. Par conséquent, ce parcours est à réserver à de bons montagnards. Personnellement, j’ai regretté de ne pas avoir casque, corde et crampons pour sécuriser correctement la progression sur cette étape.

De Jugen à Gruben | Étape 3

Dénivelé : +1062m, -1123m ; Distance : 12 km ; Durée : 7h30 (départ 7h26, arrivée 14h57)

Après une excellente nuit réparatrice et un petit déjeuner du même acabit, notre hôte de St Nicklaus Vreni BRANTSCHEN, nous fait le plaisir de nous déposer en voiture au départ du Télécabine de Jungu. La veille, nous avions réservé notre heure de montée afin de pas risquer de prendre de retard pour cette étape qui s’annonce longue.

Nous sommes donc de bonne heure en haut du téléphérique et nous mettons sacs au dos à 7h30 pour entamer la montée vers Jungtal. Un peu plus haut nous obliquons à droite afin de longer la crête qui nous emmène vers la vallée qui nous conduira au col de l’Augstbord. Dans la zone de forêt, bien au-dessus du village de Jungtal, nous aurons la chance d’apercevoir un grand bouquetin, mal solitaire. La bête est impressionnante et se déplace à pas comptés entre les branches serrées du taillis qui l’entoure. Puis une fois sortie de la forêt le sentier à flanc de paroi contourne le sommet de Twära puis s’engage tranquillement dans la longue vallée qui nous conduira en pente douce vers le col. Nous y croiserons avec plaisir, bouquetins et chamois. Mais les chamois sont incontestablement plus sauvages et ils ne me laisseront pas l’occasion de leur tirer le portrait 😕

Arrivée au col, nous profitons du paysage en nous restaurant avant d’entamer la descente vers Gruben. La descente se fait sur un sentier bien balisé en pente régulière. Nous aurons la bonne surprise de découvrir Gruben qui est en fait un très vieux village de montagne. Il est constitué exclusivement de chalet (à par l’hôtel 😉). Ce lieu est magnifique et l’hôtel Schwarz Horn contribue à l’ambiance locale. Nous y passerons une excellente soirée et une très bonne nuit. Heureusement car l’étape prévue demain s’annonce costaude !

Difficultés

Cette étape ne présente aucune difficulté technique. Néanmoins, il vaut donc mieux partir tôt car cela permet en outre, d’avoir plus de chance d’observer les animaux 🤗.

De Gruben à Zinal | Étape 4

Dénivelé : +1331m, -1436m ; Distance : 22,8 km ; Durée : 9h54 (départ 6h40, arrivée 16h35)

Devant la distance importante qui nous attend, nous avions décidé la veille de nous lever tôt et de se préparer avant l’ouverture du petit déjeuner. Une fois ce dernier avalé nous chaussons nos brodequins et mettons sacs aux dos pour un départ à l’aube.

La montée vers le Meidpass se fait d’abord par un très joli petit sentier forestier pour ensuite aboutir dans les alpages où de nombreuses belles vaches noires paissent tranquillement. La dernière partie de la montée se fait dans un pierrier mais sur un sentier bien stabilisé.

L’arrivée au Meidpass est magnifique tant la vue de part et d’autre est grandiose. Par contre, on aperçoit tout au fond de la descente un petit point blanc qui n’est autre que l’hôtel Weisshorn qui est notre point de passage avant d’entamer la longue descente vers Zinal.

Nous descendons en profitant du paysage, des marmottes et des vaches. Puis, au pied de la descente, nous remontons une petite côte permettant d’atteindre l’hôtel Weisshorn. Nous profitons de ce lieu atypique pour faire une pause et nous restaurer.

Enfin, c’est en tout début d’après-midi que nous entamons la très longue descente vers Zinal. Elle est vraiment interminable et je dois dire que nous étions vraiment très contents d’arriver à notre confortable hôtel de la Pointe de Zinal. Cette descente est vraiment très longue et la dernière partie n’est pas particulièrement belle.

Après une bonne mousse et une bonne douche, je pars en repérage pour le bus du lendemain car nous prévoyons pour compenser une étape plus légère. Il est à noter que l’hôtel de la Pointe de Zinal nous procure des pass gratuits pour prendre le bus le lendemain matin. En voilà un bon plan ! Je vous garantis que le soir après notre excellent dîner, nous ne nous faisons pas prier pour tomber lourdement dans les bras de Morphée !

Aucune difficulté technique sur cette étape si ce n’est la très grande distance à parcourir. Il faut donc penser à prendre suffisamment d’eau et de nourriture pour assurer le trajet. Néanmoins on peut aussi choisir de s’arrêter profiter de l’accueil de l’hôtel Weisshorn. On peut y manger voir y dormir, mais dans ce cas mieux vaut réserver…

De Zinal à Arolla | Étape 5

Dénivelé : +982m, -1410m ; Distance : 12,1 km ; Durée : 5h05 (départ 9h05, arrivée 14h10)

Ce matin c’est presque grasse matinée car nous attendons le départ du premier bus à 8h30. Nous en profitons pour préparer tranquillement nos affaires et pour prendre notre temps au petit déjeuner luxueux de cet hôtel.

Après avoir réglé et remercié chaleureusement nos hôtes pour leur accueil nous nous dirigeons vers la gare routière juste en face de l’hôtel. Le bus est là et le chauffeur gentiment nous invite à prendre place malgré le fait qu’il débute sa tournée en fond de village. Au fur et à mesure des arrêts le bus se rempli puis après de nombreux lacets, il nous dépose au barrage de Moiry. Nous sommes bien contents de démarrer notre étape dans cet endroit magnifique ! Le lac présente une couleur bleu azur du plus bel effet sur un fond de haute montagne au sommets eneigés.

Nous entreprenons rapidement notre montée vers le col de Torrent. La montée se fait sur un sentier balisé et bien visible d’un bout à l’autre dans cet alpage très dégagé.

Bientôt nous arrivons au bord du lac d’Autannes puis nous continuons notre ascension vers le col. Après quelques arrêts contemplation/photos, nous arrivons au col ravis du paysage qui s’offre à nous à 360°

Après une courte pause, nous entamons la descente vers Mayens de Cotter, puis vers les Haudères.

Avant notre départ, je m’étais renseigné pour réserver un taxi entre Mayens de Cotter et Arolla afin de nous simplifier le transfert. Mais le prix fut très dissuasif ! plus de 160€ pour une course de 16 km ! Nous avions donc opté pour le stop. En espérant fortement que cela fonctionnerait. Et bien ce fut le cas !

Nous avons pris une première voiture entre Mayens de Cotter et le carrefour des Haudères pour Arolla en moins 5 minutes et nous en avons trouvé une autre en moins de 10 minutes pour être finalement déposé au pied de notre hôtel : le Pigne d’Arolla.

À l’arrivée à l’hôtel les patrons nous reconnaissent. Nous prenons une collation en terrasse puis nous récupérons notre matériel de glacier laissé le premier jour en voiture et nous prenons possession de notre très grande et confortable chambre. Malgré la pluie de fin d’après-midi, nous passons une excellente fin de journée à Arolla.

Notre étape aura été superbe et beaucoup moins fatigante que la précédente ce qui est de bonne augure pour attaquer le lendemain le glacier d’Arolla jusqu’à Prarayer.

Nous décidons donc de nous coucher tôt car le lever le lendemain est prévu à 5h !

Cette étape est difficile par sa longueur si on la fait en totalité à pied. À mon sens, il est préférable de la raccourcir comme nous l’avons fait avec le bus au départ de Zinal pour le barrage du lac de Moiry puis du stop à l’arrivée pour rejoindre Arolla à partir de la route. Cela permet de consacrer à la randonné la plus belle partie du parcours. Par ailleurs, je pense qu’il est bon de limiter un peu la distance sur cette étape car la suivante nécessite d’être en forme…

D’Arolla à Prarayer | Étape 6

Dénivelé : +1434m, -1385m ; Distance : 20,7 km ; Durée : 10h45 (départ 5h39, arrivée 16h25)

Et bien nous voilà sur l’étape la plus technique de ce tour du Cervin. Ce matin nous partons très tôt car outre son aspect technique cette étape est aussi assez longue.

La veille, avant de nous coucher nous avions préparé l’ensemble de nos affaires afin de partir rapidement. 5h le réveil sonne. Nous prenons notre petit déjeuner qui avait été préparé par nos hôtes dans la salle prévue à cet effet à l’étage. Puis nous chargeons nos sacs pour le départ. Les pluies de la veille se sont calmées et le temps semble comme tous les matins au beau. 5h30, il fait encore nuit lorsque nous sortons de l’hôtel. Nous entamons alors la remonté de la route puis de la piste en direction du sentier du col Collon. Une fois le fond de vallée atteint, nous passons sur un pont qui franchi le torrent de fonte du glacier d’Arolla et nous prenons le sentier balisé qui part à gauche sur une pente raide. Nous franchirons un premier ressaut rocheux avant d’arriver sur le bord de la partie basse du glacier d’Arolla. Là, la vallée s’élargie pour laisser place à ce vaste et magnifique glacier.

Après une courte pause permettant de ranger une couche de vêtement et de grignoter un morceau, nous repartons vers le haut du glacier en nous guidant avec les quelques trépieds en bois blancs et bleus que nous apercevons de temps à autre. Puis, nous franchissons le bord du glacier pour monter par une langue de moraine située au milieu du glacier jusqu’à sa partie plate tout en haut. Une fois arrivée au sommet de cette moraine nous traversons à droite le glacier afin de franchir la moraine qui mène au col Collon. Pour arriver au col on rechausse une dernière fois les crampons pour franchir la partie sommitale du glacier qui monte en pente douce et sans crevasse jusqu’au col.

Arrivée au col Collon la vue est splendide des deux cotés, derrière nous la Suisse, devant l’Italie. Un petit lac étale ses eaux turquoises juste en contrebas sur le versant Italien. Après avoir profité de cette vue, nous entamons la descente vers Prarayer. Très rapidement la pente devient raide et rocailleuse. Il est midi dix lorsque nous arrivons au refuge Nacamuli. Nous décidons de nous y arrêter pour manger quelque chose et nous reposer avant de continuer la descente qui est encore longue.

Après presque une heure de repos, nous nous équipons pour reprendre la descente. Le sentier descend en pente raide dès la sortie du refuge et pendant une bonne heure. Ensuite, on arrive dans des alpages et la descente vers Prarayer se fait dans des prairies en pente douce. L’arrivée au lac Di Place-Moulin est magnifique et nous indique que l’arrivée est proche.

C’est avec soulagement que nous arrivons au terme de cette longue étape dans le confortable refuge Prarayer où nous avons réservé une chambre privative. Nous y passerons une très bonne nuit. En fait, nous regrettons même de ne pas y avoir fait étape pour nous octroyer une journée de repos et une petite balade le long de ce très joli lac de montagne.

Cette étape m’inquiétait lors de la préparation. En fait, elle ne présente pas de difficulté, si ce n’est sa longueur. Le glacier se franchi sans difficulté. Surtout à cette saison où la glace est à nue car il n’y a plus de neige. Nous l’avons franchi avec les crampons et les bâtons de marche. Nous n’avons pas sorti les piolets ni la corde. Les repères (trépieds en bois blancs et bleus) sur le glaciers sont très dégradés et en clair il ne faut pas trop compter dessus. Ils sont nombreux à avoir disparu. Quelques cairns sont présents mais ils empruntent des voies parfois très différentes. Je vous recommande donc d’utiliser mes traces GPS afin de ne pas faire du chemin inutile sur le glacier.

La descente quant à elle n’est pas à sous-estimer, car lorsqu’on arrive au col Collon on a déjà environ 6 heures de marche dans les pattes. Il reste donc environ 4 heures de descente qu’il faut entreprendre avec prudence car parfois la pente est raide.

Cette étape n’en reste pas moins qu’une des plus belles de ce tour.

De Prarayer à Breuil Cervina | Étape 7

Dénivelé : +1326m, -1435m ; Distance : 16 km ; Durée : 8h55 (départ 6h54, arrivée 15h52)

Après avoir passé une très bonne nuit au refuge Prarayer, nous sommes à l’ouverture du petit déjeuner afin de ne pas partir trop tard sur cette nouvelle longue étape.

Après notre très bon petit déjeuner, nous chargeons les sacs et nous entamons la montée vers le col sur un sentier qui monte doucement en fond de vallée derrière le refuge.

Après une bonne heure de marche le sentier oblique à gauche sur une pente qui se relève, le Chardonnay. Nous prenons alors notre pas du montagnard pour l’attaquer. Certains passages sont à flanc de rocher et très aériens entre terre, herbes et roches. Mais des cordes ou des câbles sont là pour sécuriser les passages. Certaines portions de sentier sont en terre et la pente est abrupte en aval. Il faut donc la plus grande vigilance dans ces passages, surtout par temps de pluie.

À l’issue de cette montée nous arrivons au pied d’un immense cirque minéral. Nous commençons à y entrer et au fond nous apercevons une quasi paroi verticale. Puis, au sommet, se laisse entrevoir (à 3073m), le col de Valcornière. Mince, c’est là que nous devons monter ! Il faut dire que l’endroit est impressionnant. On a l’impression, quand on arrive dans cette combe rocheuse, que la paroi verticale en face de nous est infranchissable !  

Après une petite pause grignotage et réconfort, nous attaquons cette paroi faite d’un immense éboulis disparate. Chaque pas nécessite toute notre attention afin de ne pas mettre en mouvement les pierres sur lesquelles nous prenons appui. Elles ne demandent qu’à subir l’effet de la gravité. Après une bonne heure d’effort intense nous arrivons, fatigués mais content au col. Nous y passerons quelques minutes à contempler le magnifique paysage de haute montagne avant d’entreprendre la redoutable descente car de gros nuages menacent. À partir du col la descente part à gauche à flanc de paroi et de nombreux passages sont très aériens. Heureusement, des équipements sont présents pour sécuriser la descente et par ce temps sec tout va bien. Cette descente très technique, le restera jusqu’au niveau du refuge Perucca-Vuillermoz.

Certains profiteront de la douceur des bords du lac du Mont Dragon juste en contrebas du refuge. Puis, la descente se fait le long du ruisseau qui va se jeter en contrebas dans le très joli Lago di Balandselmo à côté duquel nous ferons une pause pique-nique. Nous croisons en chemin l’étrange cabane de bivouac Manenti qui est pour le moins pittoresque. Au loin on aperçoit le lac de Tsignanaz qui scintille dans les quelques rayons de soleil qui transpercent les gros nuages toujours présents.

Ensuite, la pente de la longue descente se fera sur des alpages en traversée avant de remonter sur le col de la Finestra di Cignana. Là nous y croiserons une foule de randonneurs à la journée et nous aurons du mal à comprendre la raison de cet attroupement…

Puis, nous attaquerons d’une traite la longue descente vers le très grand parking situé à côté du Lago di Perrières. Nous espérons pendant toute la descente pouvoir y prendre un bus ou une voiture en stop pour rejoindre notre hôtel. Finalement, sans avoir le temps de poser les sacs nous aurons la chance d’attraper un Pic Up au vol qui nous conduira directement à notre hôtel au Breuil Cervina à quelques kilomètres au-dessus. Un grand merci à ce charmant Italien qui n’imagine certainement pas combien son geste aura été précieux pour nous ce jour-là.

C’est donc un très grand bonheur d’arriver vers 16h à notre luxueux hôtel Edelweiss. Après avoir pris possession de notre vaste chambre nous descendons profiter du grand jacuzzi mis à notre disposition dans l’espace « détente et bien-être ». Un pur moment de kiff après cette très longue et donc physique étape !

En soirée, après avoir fait un petit tour en centre-ville et surtout, repéré le départ du téléphérique pour le lendemain matin, nous terminerons cette riche journée par un excellent dîner italien à notre hôtel Edelweiss. Quelle excellente journée nous avons passé !

Cette étape est à mon sens la plus difficile de ce tour du Cervin surtout physiquement. La monté au col de Valcornière est franchement éprouvante. Surtout avec un gros sac. Pour notre part, nous l’avons franchi par temps sec. Mais qu’en serait-il vraiment par temps humide ! Notamment pour la descente. Dans ce cas, pas de doute qu’il faille compléter la sécurité avec une corde afin d’assurer certains passages exposés.

À partir du Lago di Balandselmo les difficultés sont terminées mais il reste encore une longue descente pour arriver à l’étape.

À partir de la Finestra di Cignana c’est terminé pour la tranquillité. Ce chemin est très fréquenté par des randonneurs à la journée car une boucle est possible à partir du parking.

De Breuil Cervina à Zermatt | Étape 8

Dénivelé : +623m, -448m ; Distance : 9,3 km ; Durée : 3h54 (départ 8h23, arrivée 12h17)

Ce matin nous nous extasions devant le buffet du petit déjeuner. Il y a tellement de possibilité que nous ne savons pas quoi choisir !

Bref, c’est le ventre bien plein que nous sortons de l’hôtel pour rejoindre le départ de la télécabine. Nous y ferons le choix de monter au second tronçon jusqu’à plateau roza. Puis de terminer à pied la monté jusqu’au Téodulpass.

Cette monté s’avère en fait peu intéressante car elle se fait sur des pistes de ski. Son seul attrait réside par beau temps dans la perspective qu’elle offre sur la magnifique face nord du Cervin.

Après une halte boisson chaude au refuge Téodulpass, nous chaussons les crampons et mettons en place les baudriers afin de nous engager sur la descente du glacier jusqu’à la station de Trockner Steg où nous prendrons le Matterhorn Express afin de rejoindre directement Zermatt.

Cette descente sur le glacier ne présente aucune difficulté. Il suffit de suivre la piste et la remontée mécanique qui la borde (des pioches). Cette descente se fait en pente douce et même par temps de brouillard il est vraiment difficile de se perdre.

À Zermatt nous avons traversé la ville pour rejoindre la gare où nous avons pris un train pour nous ramener à St Nicklaus. Fin de notre magnifique périple.

Aucune difficulté sur cette étape. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de passer plus de temps sur cette étape qui à mon sens est bien moins sauvage que les trois étapes précédentes où on a vraiment le sentiment d’être seul en montagne. Là la montagne est totalement envahie par l’homme et même si les sommets à l’entour sont magnifiques la sensation globale est moins bucolique 😉 Il faut néanmoins en profiter pour admirer le Cervin et le Mont Rose qui sont de toute beauté !

Les sites qui parlent de ce tour

• le site officiel du tour du Cervin
• le site de Zermatt tour du Matterhorn . Cette page donne accès à la carte topographique Suisse en ligne.

Les hébergements

Si je vous les mets en lien, c’est bien que je vous les recommande car nous y avons séjourné avec plaisir et satisfaction.

• BnB Vreni BRANTSCHEN Riedmatten 11 / 3924 St-Niklaus [email protected] https://www.bnb.ch/fr/bnb/577
• Topalihütte
• Hôtel Schwarzhorn
• Hôtel de la Pointe de Zinal
• Hôtel du Pigne d’Arolla
• Rifugio Prarayer
• Hôtel Edelweiss Breuil Cervina

Organisation des transports

• Téléphérique St Niklaus- Jungen Il est ouvert en été de 6h30 à 19h40 ~  10€ le trajet et 20€ l’aller/ retour https://www.graechen.ch/fr/Remontees-estivales/Telepherique-St.Niklaus-Jungen téléphone +41 (0)27 956 22 80  [email protected]
• Les bus postaux Suisses. Il existe également une application smartphone très pratique
• Les remontés mécaniques de Breuil Cervina

Ce tour du Cervin, bien que nous ne l’ayons pas vu souvent est splendide. La haute montagne est chaque jour présente et l’engagement physique est quotidien. Nous avons eu beaucoup de chance sur le temps. Tous les matins nous sommes partis sous le soleil. Les nuages arrivaient vers midi, puis en soirée la pluie faisait son œuvre. Mais surtout, quelle tranquillité ! Certains jours nous n’avons croisé que quelques rares personnes ! Avoir la sensation d’être seul en montagne est vraiment très agréable.

Pour la nourriture, pas la peine de vous charger. Vous en trouverez tout au long du parcours car chaque jour on passe dans un village où hébergement et approvisionnement sont possibles. Pour l’eau c’est pareil, de nombreux points d’eau sont accessibles et il ne sert à rien de prendre plus qu’une poche d’eau de 2L, même les jours de grande chaleur.

Coté sécurité du parcours :

• Attention aux zones exposées aux chutes de pierres. Avec le réchauffement climatique c’est le nouveau gros danger de la randonnée alpine. Il faut à tout pris limiter le temps de présence dans les zones à risque.
• Sur l’étape N°2 j’aurais aimé disposé d’une corde d’une vingtaine de mètres afin de sécuriser la descente de la fin de la paroi rocheuse, jusqu’au pied de l’échelle. J’espère que lorsque le parcours sera à nouveau officiellement ouvert que ce passage dangereux sera mieux sécurisé.
• Ce tour étant très physique je pense qu’une journée de repos à Prarayer aurait été une bonne idée pour refaire le plein d’énergie avant d’affronter la difficile étape Prarayer / Breuil Cervina.
• Le franchissement des glaciers est sans difficulté. Il faut néanmoins prendre le matériel de sécurité. Le glacier d’Arolla est très beau et on parcours une partie peu crevassée. Pour le Théodulpass, même par temps de brouillard, il suffit de suivre les câbles et les poteaux des pioches pour arriver à bon port.
• Attention aux traces GPX du site officiel qui ne sont pas toujours à jour. Pour ma part sur le col Collon la descente vers le refuge se faisait à droite dans la paroi alors que le chemin part à gauche pour descendre en lacets.

J’espère que ces lignes vous seront utiles pour votre préparation. Bonne randonnée !

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13 replies to “| tour du cervin | 8 jours de randonnée |”.

Très belles photos! Sympa de revivre ce tour à travers ton récit/tes photos 🙂 En effet les étapes sont bien longues. Je crois que la plus interminable est celle de Gruben à Zinal. Enfin, c’est ce qu’il m’en a paru. Peut-être parce que j’avais déjà fait la course Sierre-Zinal et que je me rappelais à quel point c’était encore long depuis l’Hôtel Weisshorn. Quoique, l’étape de Prarrayer est très très longue aussi, bien que superbe. Les « vaches noires de montagne » s’appellent des vaches de la Race d’Hérens si jamais 😉 Ou, plus simplement, des Hérens!

Merci Sarah pour ton sympathique message ! Effectivement ces très jolies vaches noires portent le nom de leur également très belle vallée 😉😁

Quel beau parcours ! Je suis très admirative tant de votre volonté que des superbes photos. Grâce à vous, j’ai fait le tour du Cervin … bien calée dans mon fauteuil 😉

Merci Véro 😁

Un grand merci pour ce partage! La lecture de ce blog nous avez décidé à faire le tour du Cervin que nous venons de terminer – On ne regrette pas une seconde tellement ce tour nous a émerveillé! Votre récit est très précis et votre trace GPS nous a été bien utile, surtout sur le glacier d’Arolla. La fête Nationale à Zinal nous a fait découvrir le sport nationale du valais: le lancer de godasse! Nous n’avons qu’une chose en tête repartir dans ces montagnes pour prendre de la hauteur et gravir un sommet à 4000m. Continuez à nous faire rêver!

Bonjour Sylvain, Merci pour ton message ! Je suis heureux de savoir que cet article permet à d’autre de découvrir cette magnifique randonnée ! Par contre, pour le lancer de Godasses, je comprends mieux maintenant ces paires de chaussures attachées par leurs lacets à ces fils électriques ou téléphoniques dans ce coin 🙂 ! Oui j’y retournerai également car c’est juste splendide !

Bonjour Phil, Merci pour ton article. Nous allons relier Gruben à Zermatt début août. Penses-tu qu’il soit vraiment nécessaire d’emporter tout le matériel de sécurité (lourd) pour la traversée du glacier d’Arolla? Merci!!

Bonjour Cyrielle, Je pense qu’en aout le glacier devrait être dépourvu de neige. Les crevasses sont alors bien visibles. Néanmoins, le passage de sortie du glacier pour l’arrivée au col est potentiellement délicat, suivant les conditions météo. Je recommande à minima les crampons piolet mais personnellement sur glacier j’aime bien avoir une corde et de quoi faire un mouflage au cas où…Je te recommande d’appeler le bureau des guides d’Arolla avant ton départ afin qu’ils te renseignent sur les conditions du moment. Personnellement j’y était passé la veille et l’accueil y est très sympa et le conseil avisé ! Bonne rando c’est un coin magnifique !

Grand merci également pour cette page et ce partage. Je rentre tout juste de 7 jours autour du Cervin, depuis Randa, fait en intégralité à pied, c’était magnifique ! Fin aout/début septembre est une excellente période pour faire ce tour, qui est très peu fréquenté ! A noter que le passage sur le glacier pour Col de Collon passe vraiment très bien : pas besoin de piolet/baudrier durant cette période, encore moins de guide. Etant donné la faible pente de la partie en neige/glace, une bonne paire de chaussures et une paire de bâtons sont bien suffisants. J’avais pris une paire de petits crampons, pas utilisés. Pour info, et pour les plus sportifs, une variante intéressante en 7 jours est de faire Randa > Topalihütte > Turtmannhütte > Cabane du Petit Mountet > Arolla (via col du Pigne) > Prarayer > Breuil > Randa : ça permet, entre autre, d’aller au Barrhorn via le Schöllijoch (tout équipé, ça passe sans pb). Dans ce coin je vous conseil également d’aller faire un tour vers Adlerflüe, tout équipé là aussi, en mode via ferrata. Et ça évite de passer une nuit à Zinal même et de rester dans la montagne.

Merci Mat pour ton partage également. Effectivement suivant les années c’est probablement de moins en moins enneigé, surtout en fin de saison.

Bonjour Philippe et merci pour ton article très détaillé qui m’a permis d’organiser une randonnée familiale de Les Hauderes à Zermatt. Ton article est bien plus détaillé et précis que tout ce que j’ai pu lire d’autre. Je marche avec mon épouse et nos 4 enfants de 13-15-18 et 19 ans. Tout le monde est sportif et très bon marcheur. Nous sommes actuellement en train de réaliser ce tour! Je propose un commentaire à chaud de mon lit superposé au refuge Prarayer ! Concernant l’étape Les hauderes-arolla, cela a constitué pour nous une très bonne mise en jambe ! Nous avons même pris le temps de faire un crochet par le lac bleu, ce qui a dû rallonger l’étape de 1h30 et 400 m de dénivelé mais ça vaut le coup pour le picnic par exemple. Concernant l’étape arolla-prareyer, les choses ont bien changé depuis 2019 j’ai l’impression. Aucun problème pour arriver jusqu’au front glacière du haut glacier d’arolla. Ensuite, nous avons tout de suite pris pied sur le glacier par un petit pont de glace passant de la moraine rive droite au front glacière. Nous somme remonté sur cette langue glacière, recouverte de cailloux, pui nous avons enchainé par la moraine centrale que nous avons quitté après l’avoir montée au 3/4, pour prendre pied à nouveau sur le glacier. Nous l’avons alors traversé pour rejoindre la moraine rive gauche, très raide, qui nous a amené à la portion la plus haute du haut glacier d’arolla, juste sous le col collon. À ce stade, contrairement aux descriptions récentes que j’ai pu lire, pas besoin de longer cette partie haute rive gauche pour traverser le glacier sous le col collon puisque le glacier a énormément reculé. Nous sommes monté à vue sur la moraine rive droite de cette partie haute du glacier et avons pris pied sur ce glacier une dernière fois pour une montée en pente douce côté droit du glacier jusqu’au col (environ 250-300m de distance). Nous avions des petits crampons de randonnée qui nous ont été utiles et qui suffisaient largement. On a même vu deux jeunes passer en running… nous avons vu quelques crevasses faciles à contourner en traversant le glacier depuis la moraine centrale. En revanche, les trépieds blanc-bleu-blanc ont quasi tous disparus. Quelques cairns au début puis tout fait à vue ensuite. Faible niveau de difficulté technique globalement mais je rejoins philippe sur la longueur de l’étape qui représente une difficulté en soi. Nous avons mis 07h30 au total, avec 2-3 courtes pauses de 20 min. Merci encore à philippe et j’espère que ma contribution pourra aider les randonneurs qui envisage ce magnifique tour. D’autres commentaires à venir sur les étapes ultérieures si je constate des changements significatifs par rapport à l’excellent reporting de Philippe. Michael

Bonjour Michaël, Merci pour ton message et pour la mise à jour des informations de ce fabuleux parcours. Bonne rando pour la suite. Philippe

Bonjour, Nouveau complément d’information concernant l’étape Breuil-Zermatt et notamment le franchissement du glacier. Là encore, depuis l’excellent reportage de Phil, beaucoup de modifications liées à la fonte du glacier. Du refuge teodulo, pour descendre sur le glacier, c’est déjà complexe tellement il a reculé. Pas de pente neigeuse pour y descendre directement du refuge (étape réalisée le 10 août 2022). Il a donc fallu longer les rochers vers le haut de la pente, en prenant pied sur le glacier, en direction d’une station de téléphérique située 200 m plus haut, à 1km environ. Difficile de rejoindre la trace de descente plus tôt car le glacier était très crevassé à cet endroit et il semblait préférable de marcher sur les anciennes traces de dameuses qui avaient bouché les crevasses avec de la neige très compactée. Cela dit, nous avons préféré évoluer encordés car nous n’avions qu’une confiance limitée dans ces ponts de neige, le domaine skiable n’étant plus entretenu depuis le 29/07/22, date de fermeture exceptionnelle du ski d’été cette année à cause de la chaleur historique et du faible enneigement. Nous avons ensuite redescendu sur le glacier tout ce que nous avions monté, en prenant une direction nous permettant de rester sur la partie la plus plate et donc potentiellement la moins crevassée. Nous n’avons pas pu suivre les poteaux des remontées mécaniques puisque ces derniers avaient déjà été démontés. La descente du glacier s’est bien déroulée, tout le monde encordé. Nous avons vu quelques crevasses mais surtout des rivières de fonte à la surface du glacier dont certaines étaient difficiles à enjamber et qu’il fallait carrément sauter. La sortie du glacier n’a pas été très simple. Un petit pont de bois était posé entre la langue terminale et le sol pierreux, sensé permettre de passer sans se mouiller les pieds mais la fonte était telle que ce passage était totalement submergé, nous obligeant à remonter sur le glacier sur 100-150 mètres de distance pour en sortir rive droite, sur la moraine, et contourner ainsi largement le “marécage” glaciaire entourant la langue terminale de ce beau glacier un peu à l’agonie dans ces conditions extrêmes de l’été 2022. Pour gagner un peu de temps, nous avons pris la première portion des télécabines de descente jusqu’à Schwarzee (hors de prix: 120CHF pour 6 personnes…). Nous avons été content de finir la descente à pied (1h30), dans un décor incroyable avec vue imprenable sur mont rose et cervin! Voilà, notre mini-tour s’achève après cette étape. Superbe randonnée! Paysages à couper le souffle. Je reviendrai, c’est certain. Cette randonnée reste tout de même de la haute montagne et n’est pas accessible à tout le monde à mon avis. Les passages glaciaires changent manifestement en permanence et il faut être capable de les traverser à vue, selon les conditions, avec le matériel de sécurité adapté (crampons, baudrier, corde, piolet et kit de secours en crevasse (mouflage)). J’espère que cette mise à jour pourra être aidante. Merci à Phil pour son document de référence sur cette Rando.

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Tour du Cervin / Matterhorn

9 - 14 August 2023

A running tour following the high, wild trails around the iconic Matterhorn, from Grächen to Zermatt on the Tour du Cervin!

This is a journey of cultural and linguistic contrasts making an anticlockwise circumnavigation of the Matterhorn and a host of other majestic 4000’ers including the Bishorn, Weisshorn, Zinal Rothorn, Dent d’Hérens, Dent Blanche and Mont Collon . The route takes us through the German speaking Turtmantal into the French speaking Val d’Anniviers and Val d’Herens before the high glacial crossing into the Italian valleys of Valpelline and Valtournenche. A last crossing of the Col du Theodul brings us back into the spectacular Matter valley.

This is ideal training and preparation for the UTMR, both stage race and ultramarathon, as well as other multi-day or ultramarathon races.

This is where Lizzy fell in love with the mountains, come and join her!

Training camp director : Lizzy Hawker (instruction in English). Please email for further information or advice.

9 – 14 August 2023 (meet on Wednesday evening, depart Monday morning)

Please note: for 2023 we have adjusted the route for a four day tour starting in Grächen and finishing in Zermatt. Email us for the route details!

1350 euros (based on a minimum of four participants, maximum of ten).

Route details

Experienced – this is for experienced mountain trail runners looking for a challenge. There are options to shorten the route on the 1st, 2nd and 4th days by using public transport or uplift. We will explain the next day’s route and options to you each evening. 

• We meet at your hotel in Grächen at 18:00 to discuss the plan for the days ahead and to check kit. I introduce you to the village and we eat together at a local restaurant in preparation for an early start the next day.
• Stage I: Running tour from Grächen to Zinal ca. 47.5 km, +3160m, -3114m
• Overnight in Zinal with a meal in a local restaurant
• Stage II: Running tour from Zinal to Arolla ca. 33.8km, +2625m, -2277m
• Overnight in Arolla with a meal in a local restaurant
• Stage III: Running tour from Arolla to Cervinia (IT) ca. 36.2 km, +2629m, -2620m
• Overnight in Cervinia with a meal in a local restaurant
• Stage IV: Running tour from Cervinia to Zermatt ca. 40 km, +2404m, -2806m
• Overnight in Zermatt with evening meal in a local restaurant
• Breakfast, individual advice and departures
• 4 day running tour led by Lizzy Hawker, with training tips and discussions
• UIAGM mountain guide to guide
• the glacier crossing into Italy
• 5 nights bed and breakfast accommodation in shared/twin rooms
• baggage transfer from start to finish of each running stage

Grächen is easily reached by public transport from Geneva, Zurich and Milan airports. Please see sbb.ch/en for information, timetables and price. There are easy train connections to St Niklaus and then a connecting post bus to Grächen.

Insurance in case of accident, emergency or illness etc. is the responsibility of the participant. You must have personal accident insurance sufficient to cover the cost of search and evacuation in Italy and Switzerland, valid for the duration of the running camp.  Please bring your insurance document with you. We also recommend that you take out a normal travel insurance to cover cancellation.

A recommended kit list will be sent to you on receipt of your booking. Bags will be transported from start to finish of each day’s stage – so we only need to run with a rucksack with what is needed for the day. Please note that you will need to carry sufficient clothing for alpine trails and mountain weather conditions!

If you would like to extend your time in these beautiful mountains we are happy to offer suggestions. Please do  email us to ask.

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Saturday, August 27, 2022

Tour du cervin-matterhorn and austria trek and super light fast packing gear reports.

Article by Markus Zinkl

Introduction

I usually plan each year a longer trip in my summer holidays. The trip is done in a “Thru Hiking” style. I try to disconnect and stay most of the time away from people during this time. Therefore, most of the nights I sleep in my tent and bring my food, with the occasional re-supply in town.

My original plan was to start the first section of the HRP in the Pyrenees. Due to the holiday season in France and the relatively short term possibility to take my summer holidays, I couldn’t get a suitable train ticket anymore.

Last year I did the WHR (Walkers Haute Route)  from Chamonix in France to Zermatt in Switzerland. Whilst the area is quite touristy, the mountains are just amazing. Therefore, I settled for Zermatt as “Basecamp” and did the lesser known Tour Matterhorn (TC=Tour du Cervin), which starts in Randa and ends in Zermatt. After a re-supply, starting again, the Tour du Monte Rosa around the Monte Rosa massif. Well, at least that was my plan. More on that later. 

I divided the report into two sections. First, I’ll go over each day of the trip, and then I will go over some gear I used.

Tour du Matterhorn Cervin

Day 1 - Arrival

This day was almost only traveling. After some problems/delays with the German train system, who would have thought, I arrived at around 16:00 in Randa Switzerland where the trek would start. I started right away to climb out of the valley. It was crazy steep, so already a good start into the trip :-). When I looked across the valley to the other side, I could spot Europa Hut, which is the start of the famous “Europaweg” to Zermatt. I did this trail last year during the WHR and it is amazing. After a few hours and around 1000m /3300 ft of climbing a found a nice little spot to set up camp. 

Day 2 - A perfect start

After packing up camp, I started the first flatter section until the climb up to Wasu Pass (3114 m / 10216 ft) over Tovali hut. This little hut is quite remote and often described as an eagle's nest, sitting enthroned on a ledge. After a short coffee break and nice chat with the host, I made my way up to the first pass of the day. I arrived there with perfect timing for lunch and decided to take a short lunch break on the pass. The descent was quite technical on very loose rock and gravel. After the descent, the trail joined with the WHR. So I could now see the trail from last year in the opposite direction. Made it up to Augstbordpass (2894 m / 9494 ft). It was crazy to see how less snow there was compared to last year. After a short descent I found a great spot near a water source and set up camp.

Day 3 - A nippy morning

In the shade of the mountains, it’s starting to get a bit chilly in the morning. The thermometer shows 4 °C / 39 °F, so let’s get walking!  After a long descent down into the little mountain village of Gruben, I started to ascend back on my way to the only pass of the day: Meidpass (2790 m/ 9153 ft). It was quite cool to do this pass, since I hiked a different variant of the WHR last year. After a short descent I started to climb again to Weisshorn Hotel. Here it was quite touristy and a bit much for my taste. So I better keep going. Pretty cool too now to join the famous race course of Sierre Zinal. I followed the trail till arriving at Zinal and decided to stay at the campground there. After work beer included :-).

Day 4 - A tough one

This was a tough one. A lot of elevation gain and loss, combined with a very hot day, and it definitely showed. The views made up for it though. 

Basically surrounded by glaciers all day, I started my way up to Corne de Sorbois (2880 m /9448 ft) and descending to Lac de Moiry, an impressive dam. From there up and over Col de Torrent (2919 m/ 9576 ft) to Les Haudères. A little mountain village at 1454 m/ 4770 ft. At the end, my watch shows 1841 m/ 6040 ft of ascent and 2094 m/ 6870 ft of descent. Time to finish the day. 

Day 5 - Glacier crossing

This was probably my favorite day of the trip. First I started my way heading to Arolla. I had two options to choose from. The first one would have been along the valley straight to Arolla. The second one was a slight detour over Lac Bleu, which would mean a few hundred meters of extra climbing. I was already at Lac Bleu last year during my WHR trip only with poor weather and after the hard day yesterday I had already made up my mind to take the easy route. At the junction up to Lac Bleu my gut took over and took the way to Lac Bleu :-). And it was worth it. As the name suggests, this lake is crazy blue, the bluest and clearest I’ve ever seen. Perfect spot to take a break and make breakfast. I then made my way down to Arolla and started my climb up to Col Collon (3114 m/ 10216 ft). This also included a glacier crossing, which was fairly easy going. Only the route finding over large rock fields was a bit tricky. My GPS track was off there and I only had to rely on a few stone markers and my own judgment.

A short coffee break at Col Collon and a descent later, I found a great flat spot directly near the glacier stream. What a day!

Day 5 - You gotta take them as they come

After an amazing day, this one was a bit tougher again. Maybe the 2300 m/ 7545 ft of climbing had something to do with it :-). Col Collon yesterday marked the border of Switzerland and Italy, so today would mean the first full day in Italy. I first finished my descent down in the valley and then made my way up again to Pass Colle del Volculnera (3074 m/ 10085 ft). The climb was quite long and technical. The few last hundred meters of climbing were over steep rock fields, which was fun, though. Also, the way down from the pass over a few steep rope secured sections was great fun. Again up a little pass the Finestra di Cignana and then a long way trail to Breuil-Cervina, a little mountain town right at the foot of the Matterhorn. I decided to climb up a little bit out of the town, this would shorten my last climb of the trip tomorrow.

Day 6 - The perfect ending

I started early this day, since I couldn’t get too much sleep during a thunderstorm nearby. A bit too near for my liking, but what can you do :-). As I mentioned earlier, I would climb the last pass of the trip. This would mark the highest point of the whole tour at 3220 m/ 10564 ft. Then the descent down over the second glacier, Theodul, which is quite easy to manage. Only the first section to get on to the actual glacier required my micro spikes. The rest of the way is prepared by a snowcat. After the glacier, you follow “Trockener Steg” and descend quite a long way down to Zermatt. This little town amazes me every time. It is like a town out of a fairy tale. It is a car free town and everything is smaller, like the little electric cars, trucks and even little street sweeper trucks.. I stayed there one night in the youth hostel and then took a train back home. Yes, I went home then. The weather for the next few days forecast thunderstorms and also unfortunately the Saucony Xodus Ultras had some outsole durability issues, I will mention in the gear section. Therefore, I went home, picked up a resupply and then headed out again to Austria in order to go around the Großglockner, the highest mountain in Austria.

Tour Großglockner

Day 1 - Back at it!

This time a decided to go by car. The startpoint of the tour is a parking building and the so I only had to drive for 5 hours and use the rest of the day. Arriving at the start the route went straight up. The two goals of the day were two dams “Wasserfallboden” and “Mooserboden”. On my way to the first one I had some sections through a tunnel, which was pretty cool. Also it had rained the day before and so I could already test the Cascadia 16’s grip. Not too bad, but could be better on wet roots and rocks. After the “Mooserboden” dam, I found an amazing camp spot. The cloudy and misty mood was great. So alreay a pretty nice start to the trip.

Day 2 - Austria is different

I started my day continuing to climb up to the first goal of the day, Kapruner Törli (2636 m / 8648 ft). Arriving there, I took a break and made breakfast. During the climb, I thought time and time again how different the terrain compared to the Swiss-Alps was. The trails in Switzerland were very, very dry. In comparison, it was quite a bit wetter and damper in Austria. Also, the trails were a bit rougher. While recalling only two sections over larger rock fields in Switzerland, here I felt that most of the trail was over rock fields. It was not that bad, but I noticed it right away. So I really had to keep focus on those sections. Miss a step over a wobbly or loose rock are not fun :-).

 Second goal was to climb up to pass “Karlser Törl” (2515 m/ 8251 ft). On the way I passed Rudolfshut, which is more a Hotel in the mountains than a hut. So a quite touristy area. Too much for my taste, so let’s keep going. After the pass I walked down into the valley near the little village Karls. After passing the village, I had to search a bit for a camp spot, which made for a pretty long day.

Day 3 - Großglockner all day

I started early today in order to climb up my first pass “Peischlachtörl” (2584 m/ 8477 ft) in order to make breakfast there and dry out my stuff a bit from condensation. On the way up, I found some new friends, which I could not pass on the narrow trail. So I just followed them, as you can see in the picture above. 

After a break I continued on to my second goal “Margaritzen dam” and “Glocknerhaus”. Glocknerhaus is a famous hut right on the Glockner-Road, which goes up to 2567 m/ 8421 ft. From there I went further up to “Untere Pfandlscharte” (2663 m/ 8736 ft) and luckily found a small spot to camp, since it was getting pretty late already. 

What was great today is that pretty much the whole day Großglockner was in sight. All in all, the best day of the trip.

Day 4 - the finale

I wanted to start at night. It was very windy at around 2000 m/ 6000 ft. And unfortunately, I forgot to put my shoes on my sit pad, which was in my tent's vestibule. So when I got out during the night to re-tighten my guy lines, I sadly had to notice my sit-/ back pad was gone. I didn’t really care about the pad itself, but knowing it lay somewhere made me a bit upset. I’m a leave no trace advocate and it really bothered me.

 Other than that, the rest of the day hiking was pretty uneventful. It was basically just a long descent town to the valley. Back at my car, I drove back home. So this marked the last day of my hiking vacation and all in all it was great. Those hiking trips really help me to relax and unplug a bit from the daily craziness.

Gear Loadout

Now for the gear I used for the trip. As you will see, I try to stay as light as possible, without sacrificing function and safety.

All the gear I used was purchased by myself and grew over the years to what it is now. 

For a detailed list of all the gear I used, you can check out my lighter pack link .

Huckepacks Phoenix Lite

Over the years I had quite a few backpacks and ended up with the Huckepacks Phoenix Lite, which fits me just right. It’s an ultralight, frameless backpack made out of Dyneema composite fabric or DCF in short and weighing in at 519 g/ 18.3 oz from a little German cottage company out of Cologne.

It features a simple roll-top design with a magnetic FidLoc closure. Has all you need and nothing you don’t. Huckepacks is pretty much a one-man-operation, and releases the packs in batches. So they are hard to come by and sold-out in a few hours. But it is definitely worth it. The pack is handmade, and the craftsmanship is second to none. Out of all the packs I previously owned, I never had a pack this well-made and with this much attention to detail. The pack did great during this trip and carried very well even with 5 days worth of food in the beginning. Pack weight in the beginning was around 10 kg/22lbs with food and water. Enough said, you get the picture, I’m a fan 🙂.

Hyperlite Mountain Gear Pack Pods

For pack organization, I use HMG pack pods. One in large for my clothing and one in small for all smaller bits and pieces like cooking kit, hygiene kit etc. They are again made out of DCF and only weigh around 30 g/ 1.2 oz. With taped seams and waterproof zippers, they are highly water-resistant. With the addition of a pack liner, I’m all set for rainy weather. I've been using this combo for a few years now, and it's still going strong with minor wear.

Shelter and Sleep System

Zpacks Plex Solo Tent

Probably the lightest single person tent you can buy right now, only weighing 383 g/ 13.5 oz without stakes. It’s actually amazing how much interior space you can get here for the weight. The tent is made out of DCF fabric and only has a single wall, which makes it a bit prone to condensation. The tent is set up with one of my trekking poles, not requiring any dedicated tent poles. It requires 6 tent stakes as a minimum. In windy conditions, you probably better want to use the additional guy lines and use 10 stakes. This is imo the only downside of it. Other than that, I’m very happy with it.

Therm-A-Rest Neoair UberLite Sleeping Pad

I use this pad only in warmer conditions. With an R-Value of 2.3 it is rated for 3 season backpacking. Reportedly, there are some durability issues floating around the web. Fortunately, I never had problems with it. At only 320g / 11.3 oz in the regular wide version, you should handle it with care, of course. Speaking of width, I would recommend going with the wide version. It is just that much more comfortable, and a good night of sleep is definitely worth the weight penalty.

Therm-A-Rest Vesper 20F Quilt

While a few years ago, you could get good ultralight quilts only from cottage manufacturers, the big companies definitely stepped up their game. The Vesper uses 900 fill power down and comes in at 582 g / 20.5 oz. My only real critique would be its pad attachment straps. They are not quite as versatile as for example Enlightened Equipment ones and a bit fiddly to attach. In terms of warmth, the 20 degree comfort rating was more than enough for my trip. The lowest temperatures I saw were in the high thirties. So I used it most of the night only as a blanket. 

Arc’teryx Cormac Sun Hoodie

This is a new piece I picked up just before the trip and it worked out great. I usually opt for a long sleeve hoodie for my hiking trips for UV coverage. It is fairly light at 177 g/ 6.2 oz and offers UV 50+ protection. I found it to be extremely quick drying and odor resistance worked for about 2-3 days, both on the upper end from my experience. The thumb loops can be a bit fiddly. It’s basically just a small piece of band fabric sewn in parallel to the cuffs. 

Patagonia Strider Pro 5’ Shorts

What can I say? These are my go-to shorts for long adventures. Never had any issues with them. They are light, extremely quick drying and I have never had any issues with chafing. 

Falke TK5 Hiking Socks

These were also new for this trip. Falke also offers thicker socks with the TK 1, 2, 3 and 4. I was searching for a slightly thinner model than my usual Smartwool Light Cushion. I took those as a second pair for camp and in case I want to switch. Didn’t have any issue with the Falke and didn’t miss less cushioned socks at all. I was happy to trade that for a bit better breathability. The merino blend also did a good job with  odor control. At least, I didn’t find them to do any better or worse than the Smartwool.

Saucony Xodus Ultra ( RTR Review )

Brooks Cascadia 16 ( RTR Review )

Due to the issues with the Xodus, I switched to the Cascadia 16 for the second half of my trip. With a bit less cushion and a less bouncy midsole than the Xodus they did great as well. This time without any durability issues at all. They need some break in time. The overlays, on the lateral side, were noticeable when they folded during running/walking. After the first day it was fine and it also didn’t cause any real irritation or blisters. 

The grip on wet rock could have been better. Here you can really notice the harder rubber blend. On the plus side, the outsole looks new even after 100k in alpine terrain.

Enlightened Equipment Torrid Jacket

For insulation and primarily for camp at night, I pretty much always bring a puffy jacket. The Torrid Jacket is a lightweight synthetic insulated puffy jacket. At 244 g/ 8.4 oz it’s extremely warm for the weight. I like a synthetic Jacket more than a down jacket, just for the ease of use. It is so much easier to maintain the jacket in case you want to wash or also pack it. Down is much more prone to damage and keeps its loft over a synthetic one.

Senchi Designs Wren Hoodie 

This is my mid-layer of choice and amazing as an active insulation layer, e.g. when you start hiking in the morning. It is made out of Polartec Alpha insulation and pretty new on the market, at least in this form. It has been used in the past as face fabric by a few bigger brands, but only recently a few cottage companies used it as a single layer fabric. The advantage, ultralight and breathable, which makes it a perfect active insulation layer. It only weighs 97 g/ 3.4 oz, which is kinda crazy and feels like nothing when you hold it.

Berghaus Hyper 100 Rain Jacket

As far as I know, this is the lightest 3 layer rain jacket you can get, coming in at 103 g/ 3.6 oz. It is waterproof up to 20000 mm hydrostatic head and the membrane offers up to 55000 g/m2/24h MVTR breathability. 

Only Gore-Tex Shakedry jackets offer better breathability with up to 80000 g/m2/24h, but even the lightest available will weigh around 180 g/ 6.3oz. Till now, I couldn’t test it over multiple days of rain, but so far I didn’t wet out once.

OMM Halo Rain Pants

I didn’t use it once this trip. What I like though are the adjustable cuffs, which makes it easy to get on with your shoes on. 

I also use them as wind pants over my shorts if it’s windy and cold. For the weight of 80 g/ 2.8 oz I always bring them to the mountains.

Electronics

Garmin Forerunner 955

I used the Garmin Forerunner 955 for the trips. It did well.  Battery life is quite good. It lasted my around 2.5 days with about 8 hours of full GPS tracking each day. While the hardware is great, I think the software is not quite there. I had some issues with this watch where it ended up in a boot-loop, when I pressed any button. Only a factory reset solved the issue. Luckily, this did not happen to me during the trip. But for that reason, I replaced it for the recently launched Enduro 2 ( RTR Preview ). If they can fix the remaining software issues and improve the support by providing them faster, this is an amazing watch with the best price to performance ratio there is.

Garmin inReach Mini

For safety reasons, I bring the Garmin inReach Mini ( RTR Review ). Fortunately, I never had to use it in an emergency situation. So I only use it to check in with my peeps at home if there is no cell coverage. It takes some time to find a signal to the IIridium satellite network  but it does what it should well and is the lightest option out there at the moment. RTR has reviewed the inReach Mini 2 which improves on performance and battery life 

S amples in the article were personal purchases. RoadTrail Run has affiliate partnerships and may earn commission on products purchased through affiliate links  in this article . These partnerships do not influence our editorial content. The opinions herein are entirely the authors'

Europe only: use RTR code  RTR5ALL  for  5%   off  all products, even sale products 

2 comments:

Thanks for sharing! Liked both the trip's summary as well as the gear review. Very motivating and inspiring for a newcomer to fastpacking/thruhiking like me :)

Thanks a lot for sharing this, Markus. Very interesting places and good gear review! Thanks again, Marc

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Best Hikes on Tour du Cervin

Seasonal popularity.

Tour du Cervin is a 102.0 mile hiking trail.

• Hiking Trails (84)
• 1 Route des Rocs and Chemin de La Mourâ ★ ★ ★ DIFFICULT 6.8 mi
• 2 Meidpass via Chemin des Cascades ★ ★ ★ ★ ★ DIFFICULT 13.2 mi
• 3 Frilihorn via Les Liddes ★ ★ ★ ★ ★ DIFFICULT 11.4 mi
• 4 Route de Soreboix ★ ★ ★ DIFFICULT 11.3 mi
• 5 Ancienne route d'Arolla ★ ★ ★ DIFFICULT 6.9 mi
• 6 Valais Hike ★ ★ ★ DIFFICULT 10.9 mi
• 7 Europaweg ★ ★ ★ DIFFICULT 9.9 mi
• 8 Frilihorn via Weisshorn ★ ★ ★ ★ ★ DIFFICULT 10.4 mi
• 9 Herbriggweg Loop ★ ★ ★ DIFFICULT 13.6 mi
• 10 Route des Croux des Raves and Chemin de La Mourâ ★ ★ ★ DIFFICULT 7.8 mi

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1743 trails = 308897 miles

Rate your trails, learn more ..., tour du matterhorn, description.

• Name Tour du Matterhorn
• Length in days 13 days
• Start of trail Zermatt
• End of trail Zermatt
• Traildino grading DW, Difficult walk, bushwalk
• Hut tour grading T3, Demanding mountain walk

Circular tour from Zermatt, 13 days

Everyone recognises the appearance of the Matterhorn (4478 m), or Monte Cervino, the spectacularly shaped mountain on the border of Switzerland and Italy. In 2002 a circular trail around the Matterhorn was constructed. Although climb up this mountain is difficult, the tour around it isn't easy either. Two glaciers have to be crossed, and some difficult passes (3000 m). Experienced mountain hikers will find this no problem, but beginners had better try their luck elsewhere. The impact of tourism on this region, especially on the town of Zermatt, is unavoidable, so our advice is to make the best of it and marvel at the wonders of nature and mankind.

Guides and maps

Organisations, tour operators.

• Trekking in the Alps
• An inspirational guidebook to 20 classic treks in the Alps. As well as introducing new hiking areas in the Alps, classics such as the Tour of Mont Blanc, and Chamonix to Zermatt are included. Trekking in the Alps is immensely satisfying, and this book celebrates the rich and scenic diversity for which this great mountain range is renowned. Read more
• Also available from:
• Stanfords, United Kingdom
• Bol.com, Netherlands
• Bol.com, Belgium
• De Zwerver, Netherlands

• Alps Trekking
• An inspirational walking guide to 20 summer treks in the European Alps in Italy, Austria, Switzerland, France and Slovenia, by 8 Alpine trekking experts, including the classics such as the Tour of Mont Blanc and lesser-known routes like the Traverse of the Slovenian Alps. All the rich scenic diversity for which the Alps are renowned is... Read more

• An inspirational guide to the delights of Alpine multi-day hikes. With 20 hikes described, including classics such as the Tour of Mont Blanc and the Tour of the Vanoise as well as new multi-day routes like the Traverse of the Slovenian Alps, this guide celebrates the rich scenic diversity for which the Alps are renowned.The eight talented... Read more

• Wandelgids Trekking in the Alps | Cicerone

• Tour of the Matterhorn
• A guide to the superb 145km trek around the Matterhorn, walking anti-clockwise from Zermatt, with a huge variety of scenery and culture. As the Matterhorn straddles the Swiss / Italian frontier, the trek visits both Switzerland and Italy, each with its own unique traditions, way of life and scenery. The Tour goes over high passes via Zinal,... Read more

• Tour of the Matterhorn / Cervino L`Escursionista Editore Map-Guide
• Tour of the Matternhorn (Il Cervino) & Gran Balconata del Cervino long-distance hiking routes presented on a waterproof and tear-restant, double-sided, contoured and GPS compatible map published jointly by L’Escursionista Editore and Editrek, with a separate guide booklet for each route.On one side is a map at 1:50,000 showing the Tour of the... Read more
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Faire le Tour du Cervin : tout savoir (itinéraire, préparation, période, matériel)

par Pierrick | 10 septembre 2020 | France , Randonnée , Suisse , Trekking

Faire le Tour du Cervin, c’est partir à l’aventure sur un circuit inauguré en 2002 et indéniablement un des plus beaux treks dans les Alpes en Suisse . Entre le Val d’Aoste italien et le Valais suisse, cette randonnée itinérante vous permet de découvrir le Cervin sous toutes ses facettes !

Boucle assez difficile qui demande une certaine endurance sur 6 à 8 jours , elle offre aux amoureux de la montagne des paysages à couper le souffle . Des grandes vallées vertes suisses, aux forêts de mélèzes, en passant par des glaciers grandioses et de hauts sommets rocheux, vous ne serez pas déçus !

Vous côtoierez des montagnes mythiques comme le Mont Rose (4634m) ou le Weisshorn (4506m) et profiterez d’une atmosphère de haute montagne très vivifiante.

N’oublions pas de mentionner les petits villages typiques suisses que vous rencontrez sur votre chemin dont le charme et l’hospitalité vous donneront envie de rester un peu plus longtemps.

Vous êtes séduits ? Dans cet article, découvrez ce formidable trek et nos conseils pour bien préparer votre Tour du Cervin, un des circuits coup de cœur des amateurs de trekking !

Quel itinéraire pour faire le Tour du Cervin ?

L’itinéraire officiel du tour du cervin.

Le Tour du Cervin est un circuit de randonnée qui se fait le plus souvent en 8 à 9 étapes et dont les trekkeurs s’écartent généralement peu.

Le site officiel du tour du Cervin nous détaille l’itinéraire complet de cette randonnée mythique :

Jour 1 – Randa – Topali

D+ 1528m D- 262m

Jour 2 – Topali – Jungu

D+ 440m D- 1159m

Jour 3 – Jungu – Grüben

D+ 1766m D- 1075m

Jour 4 – Grüben – Zinal

D+ 1059m D- 1204m

Jour 5 – Zinal – Arolla

D+ 2410m D- 1919m

Jour 6 – Arolla – Refuge Prarayer par le col Collon (3 087m)

D+ 1366m D- 1387m

Jour 7 – Prarayer – Le Breuil par le col de Valcornera (3 073m)

D+ 1396m D- 1389m

Jour 8 – Le Breuil – Plateau Rosa

Jour 9 – plateau rosa – zermatt.

Les dénivelés journaliers parfois très importants peuvent être réduits à certains moments grâce à des navettes et/ou des téléphériques qui soulageront vos jambes si vous en ressentez le besoin !

À cet itinéraire peut s’ajouter, pour les plus téméraires, l’ascension du Breithorn à 4164m d’altitude qui doit se faire encordé mais qui est relativement facile et qui vous offrira une vue magnifique .

Faire le Tour du Cervin hors des sentiers battus

Vous pouvez également réaliser le Tour du Cervin sur 8 jours hors des sentiers battus afin de vivre une expérience hors du commun.

Découvrez notre itinéraire favori, concocté par nos guides experts des Alpes testé et approuvé par nos clients !

Jour 1 – St Nicklaus – Grüben

Petite télécabine typique avant de faire une belle traversée avec vue sur le Mont Rose jusqu’au col Augstbordpass.

• 6 heures 30 de marche

Jour 2 – Grüben – Moiry

Montée au col de Forclettaz à 2874 m par l’alpage de Chalte Berg ou au Meidpass à 2790 m.

Jour 3 – Moiry – Arolla

Montée au-dessus du barrage de Moiry avant de rejoindre le col du Tsaté qui offre une magnifique vue sur la vallée d’Arolla.

Jour 4 – Arolla – Prarayer

Un peu d’alpinisme avec le passage facile sur le glacier d’Arolla puis l’ascension du col Collon à plus de 3000m.

Jour 5 – Prarayer – Valtournenche

Une belle montée alpine pour rejoindre le col Valcournera puis une redescente à travers un sentier câblé.

Jour 6 – Valtournenche – Zermatt

Du Theodulpass à 3349m, traversée du glacier pour rejoindre la station de Trockener Stegg puis une belle descente à travers petits villages typiques.

• 6 heures de marche

Jour 7 – Zermatt – Topali

De la vallée de la Matter jusqu’à la cabane Topali : un itinéraire très peu fréquenté offrant une superbe vue sur le Täschhorn.

• 7 heures 30 de marche

Jour 8 – Topali – St Nicklaus

Belle randonnée alpine jusqu’au col Wasulicke à 3114 m avant de rejoindre St Nicklaus.

Quelle condition physique faut-il pour faire le Tour du Cervin ?

Avec des dénivelés positifs quotidiens assez importants allant jusqu’à 1500 m, on ne va pas vous cacher que faire le Tour du Cervin en trek nécessite d’avoir une bonne condition physique .

De plus, c’est une randonnée qui peut s’avérer un peu technique sur certains passages.

Comment s’y préparer ?

Les mois et les semaines avant le départ, réalisez des randonnées à la journée en faisant évoluer leur difficulté progressivement. Commencez par des randonnées faciles puis allongez leur durée et leur technicité.

Ne vous lancez pas dans une ascension hors-sentier comprenant 2000 mètres de dénivelé si vous n’êtes pas allé en montagne depuis plusieurs mois !

Vous pouvez aussi pratiquer des sports d’endurance tels que le cyclisme, la course à pied, la natation ou la marche nordique. Ces activités sont très bonnes pour habituer vos muscles et votre cœur à l’effort long tout en diminuant les blessures.

En outre, réaliser des exercices de renforcement musculaire vous évitera de souffrir de courbatures et de fatigue à la fin de journées de marche. Pour cela, découvrez notre article sur la préparation physique pour un trek à la maison !

En bref, si vous avez de l’énergie à revendre, vous devriez prendre votre pied sur le Tour du Cervin !

À quelle période faire le Tour du Cervin ?

Avec des passages à d es endroits exposés aux neiges tardives, il vaut mieux attendre que la neige fonde pour ne pas prendre de risques.

Le Tour du Cervin est un trek qui se fait ainsi plutôt l’été, entre juillet et septembre.

En début de saison, l’activité de la faune et de la flore est intense mais certains passages peuvent encore être encombrés. Pour cela, il faudra donc adapter l’itinéraire ou emporter des crampons.

Entre la mi-juillet et la mi-août, les sentiers du Tour du Cervin sont plus fréquentés qu’à l’accoutumé, bien qu’ils ne soient jamais noirs de monde, au contraire d’autres itinéraires.

De la fin du mois d’août à la mi-spetembre, la météo est toujours bonne pour réaliser le Tour du Cervin et les hébergements sont toujours ouverts mais l’activité des villages baisse en intensité. C’est la meilleure période pour un trek placé sous le signe de l’itinérance douce 🙂

Les hébergements sur le Tour du Cervin

Réaliser le tour du Cervin ne se prévoit pas du jour au lendemain s’agissant de l’hébergement !

En effet, sur votre parcours vous serez amenés à dormir en refuges, gîtes et à l’hôtel que vous devrez réserver à l’avance . Faites attention car après le 15 septembre de nombreux hébergements et commerces ferment à partir de cette période.

Les hébergements font partie intégrante de votre expérience de trek ! En village, ils vous permettent de découvrir la vie locale, de bons produits, de profiter du charme de petits villages typiques et d’un accueil dont vous vous souviendrez longtemps. En altitude, l’ambiance montagnarde et chaleureuse des refuges est particulièrement réconfortante.

Et bien sûr, ils vous offrent un confort maximal et un repos bien mérité avec des étapes relativement physiques chaque jour.

Une agence de trek et de randonnée dans les Alpes comme la nôtre peut s’occuper de réserver pour vous tous les hébergements (gîtes, refuges et hôtels) sur le Tour du Cervin pour que vous puissiez partir en toute sérénité.

Quel matériel de randonnée pour faire le Tour du Cervin ?

Avec des cols et sommets assez élevés chaque jour, emportez des vêtements chauds pour faire le Tour du Cervin. Comme toujours en montagne, prévoyez les trois fameuses couches :

• un t-shirt respirant
• une polaire
• une veste imperméable

Protégez-vous également du soleil en randonnée avec lunettes de soleil et casquette.

Côté sac à dos de randonnée , un 40 à 50 litres est amplement suffisant puisque vous ne ferez pas de bivouac.

Pensez aussi à prendre un sac à viande et un sac de couchage pour vos nuits en refuges .

Pour les chaussures, nous ne saurions vous conseiller autre chose que des chaussures de randonnées montantes qui couvrent bien la cheville et munies de semelles bien cramponnées afin de pouvoir évoluer facilement sur les différents types de terrain.

Enfin, s’agissant des repas et de l’eau, vous n’aurez pas besoin de trop vous charger car vous dînerez dans vos hébergements où vous pourrez vous procurer vos pique-niques et largement assez d’eau pour la journée.

Faire le Tour du Cervin accompagné ou en autonomie ?

Si vous n’avez pas plusieurs années d’expérience en montagne, nous vous conseillons vivement de faire le Tour du Cervin avec un accompagnateur.

Les changements de météo peuvent rendre très vite le parcours dangereux. Parcours qui nécessite déjà une grande prudence et une bonne connaissance du terrain .

Faire appel à une agence de trek et randonnée vous garantit de partir en toute sécurité faire le Tour du Cervin.

Toujours prévoyants, les accompagnateurs sauront adapter le parcours à la météo et au niveau de chacun. Ils fourniront également le matériel nécessaire au franchissement des glaciers.

Guides chevronnés et surtout passionnés, c’est avec eux que vous pourrez découvrir la montagne sous un autre angle au travers d’itinéraires originaux et moins fréquentés.

Enfin, être accompagné pour faire le Tour du Cervin, c’est aussi ne pas avoir à se préoccuper de vos hébergements ni de la logistique (planification de l’itinéraire, restauration, transfert des bagages, imprévus, météo, etc).

Les points forts de ce trek en 8 jours

En bref, faire le Tour du Cervin en8  jours de randonnée, c’est :

• La traversée des glaciers du Théodul et d’Arolla, magnifiques et relativement accessibles.
• Le passage de grands cols à près de 3000m avec une vue incroyable.
• Les vallées suisses et italiennes dont le charme des villages typiques vous séduira.
• Un panorama quotidien sur les plus beaux 4000m Suisse.
• Plus que de la simple randonnée mais de la haute montagne !

Séduits par ce trek mythique des Alpes ? N’attendez plus et partez faire le Tour du Cervin ou bien découvrez tous nos autres treks en France et dans les Alpes Suisses . 

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The Matterhorn Tour

Undertaken over 10 days, this circuit around the Matterhorn is outstanding. Each day it takes you over the 4000 m peaks of this alpine range. As it is located in 2 countries, Italy and Switzerland, it also brings you into contact with three European languages: Italian, German and also French in Valais in Switzerland.

Technical sheet

Description

( S ) Write here the instructions from the starting point. ( E )

Step by step walk

This walk needs several days, find the details below:

The Matterhorn Tour Day 1: The Léchère - Prarayer Refuge

Warm-up walk to reach the Prarayer refuge along the right bank of the lake.

The Matterhorn Tour Day 2: Prarayer Refuge - Perrucco Vuillermoz Refuge

Stage starting in pasture which quickly heads into the high mountains passing through the Valcornera pass.

The Matterhorn Tour D3: Perrucco Vuillermoz Refuge - Gandeg Cabin

Discover the giant that resides here, the splendid Matterhorn itself, before getting a closer look in the evening at the Gandeg cabin.

Tour du Cervin Day 4: Cabane Gandeg - Zermatt

A Tour du Cervin alternative today, visiting the north side of the colossal peak before reaching Zermatt.

Tour du Cervin Jay 5: Zermatt - Europahutte

An easy climb reaching part of Zermatt ski slopes, extending to an uphill-downhill balcony trail leading to the famous Europahutte (Hut).

Watch out: The Himalayan footbridge just before Europahutte is currently out of service. You'll need to head down to Randa valley along the second blue marked trail on the map before heading back up to the hut (allow for 2 extra hours).

Tour du Cervin Day 6: Europahutte - Gasenreid (then Saint Nicklaus)

A new balcony stage at the foot of high summits separating the Zermatt and Saas Fee valleys.

Tour du Cervin Day 7 : Saint Nicklaus - Gruben

Beautiful mountain stage going through a pass by the name of Augstbordpass.

Tour du Cervin day 8: Gruben - Saint Luc (then Zinal)

The next stage to this mountain hike with a stop at Saint-Luc then a transfer by postbus to Zinal.

Tour du Cervin day 9: Villa Evolène (then Arolla)

A long stage through two passes however, shortened by the cable car link in Zinal and the coach transfer between Villa Evolène and Arolla.

Warning: Taking into account the cable car transport, the positive altitude isn't 2156 m as indicated but only 1380 m.

Tour du cervin day 10: Arolla - Refuge de Prarayer (Prarayer Shelter)

A high mountain stage which requires hiking boots with crampons to cross the Arolla glacier. You should get an early start for this long stage of the hike.

Useful Information

Water is always available all around, however it needs to be purified. Shelter is mainly to be found in huts or gites where we spent our nights. Day 1: Refuge de Prarayer. Day 2: Perrucco Vuillermoz Shelter. Day 3: Gandeg cabin. Day 4: Zermatt youth hostel. Day 5: Europahütte cabin. Day 6: Hotel in Saint Nicklaus. Day 7: Schwarzhorn Hotel in Gruben. Day 8: Zinal youth hostel. Day 9: Hotel Tsa in Arolla. Day 10: Refuge de Prarayer.

To complete this circuit in 10 days we used, especially in valleys, buses or cable cars to travel between routes. This requires a good knowledge of public transport timetables, especially in the case of the Swiss buses which are always on time.

General note on this tour: it is 10 days long, and requires each participant to be in adequate physical shape to have the minimum necessary equipment, including crampons to cross two glaciers, to pack light, to book shelters, hotels and cabins well in advance, to have pocket timetables for transport (by road and by cable car) and be prepared to sleep in groups with the occasional snoring and other annoyances that hikers become accustomed to ignoring. And finally you come back, already delighted by one of most beautiful hikes in the Alps, and take a tour around Mont Blanc, crossing the Grand Paradis, the Queyras Tour and many others... that are also described on the website.

Always stay careful and alert while following a route. Visorando and the author of this walk cannot be held responsible in the event of an accident during this route.

During the walk or to do/see around

This itinerary crosses many settlements including Cervinia in Italy, but also Saint Nicklaus and especially Zermatt in Switzerland. A quick tour of this place that closed to cars (except electric cars) is a must, including (alas) the cemetery where many famous climbers now lie.

Other walks in the area

Trek from Fionay to Saas-Fee

In the Swiss valley, this particularly pleasant hike allows you to explore the many 4000 m peaks that surround the route.

N.B. this route is outlined on Openmap which doesn't have the details of our fine IGN maps. Before being able to get your hands on a Swiss map, which are more precise, the route and GPS layouts will be handy for this pleasant trek.

Valais Day 1: Fionay - Cabane de Louvie (Louvie Hut)

First stage of this trek linking Fionay village to Saas Fee. A pleasant stage reaching Louvie Hut (la Cabane de Louvie) built on the edge of Louvie Lake.

Valais Day 3: Cabane de Prafleuri - Gîte de La Sage (Prafleuri Hut - La Sage Lodge)

An unusual stage today: it starts with a downhill hike before a long climb uphill, a second descent and a ski lift ride followed by a walk over flatland and a bus ride to the lodge.

For more walks, use our search engine .

The GPS track and description are the property of the author.

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